XII
Ils sont observés
Cela fait plusieurs fois, qu’ils ont ce sentiment de ne pas être seul depuis qu’ils ont découvert cette ouverture. Ce sentiment d’être observé les rendent mal à l’aise. Est-ce une vérité, des humains, des animaux ? Est-ce un solitaire ayant peur de nous, est-ce un éclaireur pouvant nous attaquer ?
Macha décide avec Mamadou de retourner voir ce trou béant, vu avant ce repas avec Daniel. Arrivé sur les lieux, ils voient une paire de yeux fluorescents, qui les observent. Ils ne bougent pas. Tous deux déterminent que c’est un animal. Apparemment, il n’a pas l’air menaçant vu la taille qu’il semble avoir, il n’est pas menaçant. Il est assez haut en pattes, et il leur semble qu’il est debout. Tous deux retournent faire leur rapport. Les informations qu’ils ont, les bouleversent. Au vu de cette nouvelle situation, ils décident de rentrer et de raconter leur trouvaille.
Arrivé près de leurs amis ils racontent
- Effectivement il semblerait que nous ne sommes pas seul dans cette prison
- Oh !
Fait l’assemblée ensemble spontanément
- Hé oui, probablement un animal.
- C’est bien ce que j’avais pressenti dans notre coin cuisine.
Dit Catharina
- Mais tu ne m’as rien dit !
- Mon chéri, je n’étais pas sure, je croyais que la peur me jouait des tours
- En tout cas, nous pouvons vous assurer, qu’il a eu aussi peur que nous. Il nous observe. Il est certainement aussi surpris que nous. Que, je suis bête ! d’avoir eu aussi peur de cet animal.
Dit Mamadou. Daniel conciliant tente de rassurer Catharina terrifiée.
- Non ! Parce qu’il aurait put être dangereux
- C’est peut-être son territoire ?
- En tout cas, il doit-être intelligent !
- Comment peux-tu dire ça ?
- Parce que nous sommes son garde-manger !
- Çà vas pas ta tête !
- Dans nos bagages, il y a des aliments qu’il aime !
- Certainement nous !
- Nous sommes de la viande fraîche !
Renchérit Katia en riant gentiment. Daniel réprimande Katia
- Tu devrais avoir honte de te moquer de Catharina
- Pourquoi n’a-t-il pas attaqué à ton avis ?
Intervient Mamadou
- Nous sommes trop nombreux pour lui je suppose
Admet-elle
- Il n’est peut-être pas tout seul !
- Il aurait une famille ?
- Peut-être les chien sauvages comme les loups vivent en meute.
- Daniel et moi nous s’avons vu que ses yeux.
- Mamadou a raison.
- Daniel comment peux-tu savoir que c’est un chien ?
- Hé bien Mamadou réfléchit cela ne peut-être qu’un chien sauvage ou errant, un renard, ou un loup !
- Pourquoi penses-tu que c’est un chien, il ne parait pas avoir peur de l’homme. Seul les chiens solitaires n’ont pas peur des hommes !
Pourtant la crainte gagne les jeunes gens
- S’il y a une meute affamée, il reviendra accompagné. Mais il ne semble pas affamé
- Qu’est-ce qui te fait dire ça ?
Interroge Catharina
- Il ne nous a pas menacé, ni appelé ces acolytes s’il y en a !
Répond Daniel
- Il y a longtemps qu’ils nous auraient attaqué pendant que nous dormions, s’ils avaient faim.
Confirme Mamadou. Catharina est un peu rassurée. Le silence tombe. Il est lourd. Mamadou, est déterminé, il lui semble avoir reconnu ce regard dans la nuit. Cette sensation d’être au pays natal. Il prend son fameux tam-tam et il frappe de nouveau mais cette fois doucement.
- Peut-être que cela fera fuir l’animal s’il est sauvage.
Daniel exprime la pensée de tous. Avec courage il continue à encourager ses compagnons.
- Il y a un passage suffisamment grand d’après la taille de cet animal. Car nous avons vu son ombre dans cette crevasse ou couloir d’où il est apparu.
- Comment ?... On ne va pas le suivre ? …. Tout de même !
S’écria indignée Ingrid. Il s’en suit un dialogue avec Daniel.
- Si car si lui peux passer, nous aussi.
- Mais c’est dangereux !
- Vous préférerez mourir sans rien faire ?
- C’est vrai, si nous ne faisons rien ,c’est ce qui va arriver assurément.
Répond-t-elle piteusement
- On sait que tu as raison, mais comprend que nous sommes tous à cran.
Dit Erhard conciliant. Mamadou intervient de nouveau.
- Il faut suivre cet animal, peut-être qu’en suivant l’ombre que nous avons aperçut, nous découvrirons d’autres passage ?
- Tu as raison, cela ne coûte rien de vérifier.
Après une courte pause Erhard reprend.
- Nous n’avons pas terminé de contrôler toute la salle, il y a peut-être d’autres issus. Les hommes des cavernes, avait toujours des issus de secours pour échapper aux ennemis ou aux animaux sauvages et carnivore.
La fébrilité gagne toute l’assemblée. Ils reprennent courage. Enfin, c’est une explosion de joie, car Daniel a convenu que Mamadou et Erhard ont raison.
Daniel avait occulté de sa mémoire cette découverte, faite avant l’émissions ionisée, également celle de sa ronde avant de dormir. Avec retard, il leur fait le compte rendu de tout ce qui a été découvert. Enfin, il explique que cette histoire d’animal, permet de penser, qu’il y a une issue à l’extérieur. Il suffit de trouver ce fameux passage.
- En fin de compte il nous faut trouver ce tunnel.
Conclut Macha
- Nous n’avons pas encore déjeuner, avec tous ces évènements, et ce qu’a préparé Souvanna et Catharina est froid !
- Oh tant pis !
Répond Hans le gourmand avant d’ajouter
- Cette nouvelle est si importante, un repas froid nous fera pas de mal. Il faut économiser le chauffage.
- Merci à vous deux d’avoir préparé ce repas pendant les infos. Il n’était pas prévisible que ce soit si long. Et la découverte de cet animal est une grande espérance.
Ajoute Mylène.
S’exclame en chœur toute l’équipe. Car maintenant, ils sont sûr, ils sont une équipe de jeunes soudées. Ils sont persuadés qu’ils doivent le rester pour s’en sortir.
Pendant ce repas léger, qu’ils mâchent et avalent lentement pour tromper la faim.