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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

La parole de Dieu, pareille au grain de sénevé, paraît bien petite avant d’être cultivée.

LECTURES DE LA MESSE
PREMIÈRE LECTURE
« Tu m’as méprisé et tu as pris la femme d’Ourias pour qu’elle devienne ta femme » (2 S 11, 1-4a.5-10a.13-17)

Lecture du deuxième livre de Samuel

Au retour du printemps,
à l’époque où les rois se mettent en campagne,
David envoya Joab en expédition,
avec ses officiers et toute l’armée d’Israël ;
ils massacrèrent les fils d’Ammone
et mirent le siège devant Rabba.
David était resté à Jérusalem.
    Un soir, il se leva de sa couche
pour se promener sur la terrasse du palais.
De là, il aperçut une femme en train de se baigner.
Cette femme était très belle.
    David fit demander qui elle était,
et on lui répondit :
« Mais c’est Bethsabée, fille d’Éliam,
la femme d’Ourias le Hittite ! »
    Alors David envoya des gens la chercher.
Elle vint chez lui ; il coucha avec elle.
    La femme devint enceinte,
et elle fit savoir à David :
« Je suis enceinte ! »
    Alors David expédia ce message à Joab :
« Envoie-moi Ourias le Hittite. »
Et Joab l’envoya à David.

    Lorsque Ourias fut arrivé auprès de lui,
David lui demanda comment allaient Joab,
et l’armée, et la guerre.
    Puis il lui dit :
« Descends chez toi, prends du repos. »
Ourias sortit du palais,
et l’on portait derrière lui une portion de la table du roi.
    Mais Ourias se coucha à l’entrée du palais
avec les serviteurs de son maître ;
il ne descendit pas chez lui.
    On annonça à David :
« Ourias n’est pas descendu chez lui. »
    Le lendemain, David l’invita à manger et à boire à sa table,
et il l’enivra.
Le soir, Ourias sortit et alla se coucher à nouveau
avec les serviteurs de son maître ;
mais il ne descendit pas chez lui.
    Le matin suivant, David écrivit une lettre pour Joab,
et la fit porter par Ourias.
    Il disait dans cette lettre :
« Mettez Ourias en première ligne,
au plus fort de la mêlée,
puis repliez-vous derrière lui ;
qu’il soit frappé et qu’il meure ! »

    Joab, qui assiégeait la ville, plaça Ourias à un endroit
où il savait que les ennemis étaient en force.
    Les assiégés firent une sortie contre Joab.
Il y eut des tués dans l’armée, parmi les serviteurs de David,
et Ourias le Hittite mourut aussi.

            – Parole du Seigneur.

PSAUME
(Ps 50 (51), 3-4, 5-6ab, 6cd-7, 10-11)

R/ Pitié, Seigneur, car nous avons péché ! (cf. Ps 50, 3)

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour,
selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute,
purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché,
ma faute est toujours devant moi.
Contre toi, et toi seul, j’ai péché,
ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait.

Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice,
être juge et montrer ta victoire.
Moi, je suis né dans la faute,
j’étais pécheur dès le sein de ma mère.

Fais que j’entende les chants et la fête :
ils danseront, les os que tu broyais.
Détourne ta face de mes fautes,
enlève tous mes péchés.

ÉVANGILE
« L’homme qui jette en terre la semence, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence grandit, il ne sait comment » (Mc 4, 26-34)

Alléluia. Alléluia.
Tu es béni, Père,
Seigneur du ciel et de la terre,
tu as révélé aux tout-petits
les mystères du Royaume !
Alléluia. (cf. Mt 11, 25)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là,
    Jésus disait aux foules :
« Il en est du règne de Dieu
comme d’un homme
qui jette en terre la semence :
    nuit et jour,
qu’il dorme ou qu’il se lève,
la semence germe et grandit,
il ne sait comment.
    D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe,
puis l’épi, enfin du blé plein l’épi.
    Et dès que le blé est mûr,
il y met la faucille,
puisque le temps de la moisson est arrivé. »

    Il disait encore :
« À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ?
Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ?
    Il est comme une graine de moutarde :
quand on la sème en terre,
elle est la plus petite de toutes les semences.
    Mais quand on l’a semée,
elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ;
et elle étend de longues branches,
si bien que les oiseaux du ciel
peuvent faire leur nid à son ombre. »

    Par de nombreuses paraboles semblables,
Jésus leur annonçait la Parole,
dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre.
    Il ne leur disait rien sans parabole,
mais il expliquait tout à ses disciples en particulier.

            – Acclamons la Parole de Dieu.

La parabole du blé qui pousse tout seul

Cette parabole nous enseigne une chose merveilleuse : Nous ne pouvons porter aucun jugement valable, et heureusement, sur la vie spirituelle de nos frères. Soyons en sûr, Dieu a mis sa semence dans le coeur de ceux que nous aimons. Son amour les prévient mieux que nous ne saurions le faire.

Il ne leur disait rien sans parabole, mais il expliquait tout à ses disciples en particulier.

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Méditation de l'évangile du vendredi 31 janvier

 

Soyons optimiste vis à vis du Royaume. Le travail de Dieu dans un coeur, comme à travers le monde, nous échappe le plus souvent. Dieu est efficace et discret tout ensemble.

Et Jésus disait : « Il en est du règne de Dieu comme d'un homme qui jette en terre la semence : nuit et jour, qu'il dorme ou qu'il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. D'elle-même, la terre produit d'abord l'herbe, puis l'épi, enfin du blé plein l'épi. Et dès que le blé est mûr, il y met la faucille, puisque le temps de la moisson est arrivé. »

Cette parabole nous offre deux clés. Ces deux clés nous ouvrent les perspectives du Royaume, et vis à vis de l'Eglise, et vis à vis de la vie intérieure de chacun d'entre nous. Jésus voit les choses largement. Ses images épousent l'ampleur de ses idées.

Tout d'abord son église, le Royaume possède une telle vitalité, qu'une fois semé son germe se développera sans arrêt, sans intervention humaine. Son Royaume a la force et la puissance des semences, force immense qui, une fois confiée à la terre, sans plus se préoccuper des hommes, monte irrésistiblement en épis. La vie intense de Dieu imprègne le Royaume et sans cesse, malgré les obstacles, celui-ci va croître jusqu'à l'éternelle moisson.

Mais la parabole nous explique aussi un autre aspect du Royaume. Il s'agit de cette vie intérieure propre à chacun de nous. Elle requiert le jeu de notre liberté, c'est évident. Mais justement, tout se passe entre Dieu et nous, dans le mystère, comme pour tout ce qui entoure l'amour, qu'il s'agisse de l'amour humain ou de l'amour divin.

Cette vie n'est pas l'oeuvre de l'homme. Il n'y peu rien. L'ordre de la grâce, la vie de Dieu apporté par le Christ se passe du concours humain et de ses plans. Cette vie reste la plus grande force de l'univers, celle que l'homme ne contrôle pas.

C'est pourquoi cette parabole nous enseigne une chose merveilleuse : Nous ne pouvons porter aucun jugement valable, et heureusement, sur la vie spirituelle de nos frères. Le domaine de la foi échappe à nos investigations. Même si,  momentanément, la semence semble enfouie dans la terre, nous ne savons rien de la vie d'union entre Dieu et les autres. Ne les taxons pas trop vite d'athéisme, de superstition, d'indifférence, car, dans ce domaine, nous ne connaissons rien. Mais, soyons en sûr, Dieu a mis sa semence dans le coeur de ceux que nous aimons. Son amour les prévient mieux que nous ne saurions le faire.

Laissons cette semence se développer au rythme de Dieu, avec lenteur. Le Père miséricordieux sait que l'enfant prodigue pense à lui, mais pourtant, Il sait attendre et ne rien brusquer. Semée (encore faut-il la semer), la foi, ce germe n'a plus besoin de l'intermédiaire des hommes, sauf de leur prière. Cette vie se propage et grandit toute seule, de par sa propre vitalité, dans un dialogue intérieur, où Dieu est seul juge et Père.

Oui le Royaume de Dieu, une fois semé dans les coeurs, pousse et croit sans notre secours. Il y a parfois de longs hivers où la semence enfouie nous semble morte, mais Dieu veille et la force du Royaume l'emporte toujours. Jésus est un optimiste.

Et Il disait : « Il en est du règne de Dieu comme d'un homme qui jette en terre la semence : nuit et jour, qu'il dorme ou qu'il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. D'elle-même, la terre produit d'abord l'herbe, puis l'épi, enfin du blé plein l'épi. Et dès que le blé est mûr, il y met la faucille, puisque le temps de la moisson est arrivé. »


Père Gabriel

 

Saint Maxime le Confesseur (v. 580-662)

moine et théologien

Centurie sur la théologie II, n ° 10-11, 35 (Philocalie des Pères neptiques ; trad. J. Touraille, éd. DDB-Lattès)

La parole de Dieu, un grain de sénevé

La parole de Dieu, pareille au grain de sénevé, paraît bien petite avant d’être cultivée.

            Mais quand elle a été cultivée comme il faut, elle se montre si grande que les raisons nobles des créatures sensibles et intelligibles se reposent sur elle. Car elle embrasse les raisons de tous les êtres. Mais elle-même, aucun être ne peut la contenir. C’est pourquoi celui qui a la foi comme un grain de sénevé peut, par la parole, déplacer la montagne, comme l’a dit le Seigneur (cf. Mt 17,20), c'est-à-dire chasser le pouvoir que le diable a sur nous et changer le fondement.

            Le Seigneur est un grain de sénevé, semé en esprit par la foi dans les cœurs de ceux qui le reçoivent. Celui qui l’a soigneusement cultivé grâce aux vertus, déplace la montagne du souci terrestre. Puis, lorsqu’il a chassé de lui-même l’habitude du mal, si difficile à infléchir, il fait se reposer en lui les paroles des commandements et les modes d’existence ou les puissances divines, comme les oiseaux du ciel. (...) Ce n’est pas en dehors de ceux qui cherchent qu’il faut chercher le Seigneur, mais ceux qui cherchent doivent le chercher en eux-mêmes, par la foi qu’ils mettent en œuvre.

            Car il est dit : « La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur » (Rm 10,8), c'est-à-dire la parole de la foi, comme le Christ lui-même : la parole de Celui qu’on cherche.

Évangile selon saint Marc 4, 26-34

Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre. Il ne leur disait rien sans parabole, mais il expliquait tout à ses disciples en particulier.

Prière

Seigneur, donne-moi un cœur de pauvre pour écouter ta Parole. Aujourd’hui je veux me laisser surprendre par ton message car notre rencontre est nouvelle chaque jour.

Demande

Seigneur, que ton Règne vienne !

Réflexion

1. « À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ? (…) Il est comme une graine de moutarde. »

Le Règne est comme une graine, il est présent dans le monde sans que nous nous en rendions compte. Le Règne de Dieu n’est pas un règne sur des territoires, mais sur les cœurs. Et Dieu n’impose pas sa volonté comme un monarque absolu, à grand renfort de structure extérieure. Car la volonté de Dieu nous est plus intérieure que notre propre volonté ! La volonté de Dieu est ce que Dieu veut, et Dieu ne veut rien d’autre que notre bonheur profond. Nous soumettre au Règne de Dieu n’implique donc pas une aliénation ou une obéissance aveugle à un principe extérieur arbitraire : car la volonté de Dieu pour chacun de nous correspond au désir intime qu’il a inscrit dans notre cœur en nous créant. Nous sommes faits pour l’amour et le don, et c’est notre tendance à l’orgueil et à l’égoïsme qui nous aliène, pas la douce soumission à la loi de l’amour.

2. « Mais quand on l’a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères . »

La vie divine qui a été engendrée en nous lors de notre baptême ne cesse de grandir. Ce qui était une petite graine semée en notre cœur devient un arbre qui en élargit les parois. Notre capacité d’aimer grandit car ce n’est plus nous qui aimons, mais le Christ qui aime en nous. Parfois nous pouvons nous étonner de cet amour, car c’est un amour divin, puissant et il n’y a pas toujours de lien de causalité entre le comportement des personnes et cet amour. C’est un amour de plus en plus gratuit, comme celui du Christ sur la croix.

3. « Et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre. »

L’homme du Règne est profondément enraciné dans la terre, comme cet arbre dont parle le Christ. Notre humanité est l’argile que Dieu modèle pour faire de nous des saints. Et nous gardons cette humanité enracinée, comme l’arbre qui s’élance vers le ciel mais reste immobile et ancré dans la terre. Cependant les oiseaux viennent faire leur nid dans ses branches. Les oiseaux surpassent complètement cet arbre : ils sont habitants du ciel, ils sentent, ils volent, ils chantent. Tout cela l’arbre en est incapable. Cette image du Christ illustre notre vie chrétienne. Nous restons humains, limités, pécheurs, fragiles, et cependant en vivant dans le Christ nous portons des fruits divins, extraordinaires, bien au-delà de nos capacités personnelles et humaines.

Par exemple, une parole à un ami qui, pour lui, prend un sens bien plus profond que ce que nous voulions dire, ou encore lorsque nous invitons à une activité et qu’elle devient l’occasion d’une conversion, et finalement les exemples infinis de l’éducation : un enfant de trois ans qui manifeste son amitié avec Jésus, un adolescent qui redécouvre le Christ et change de comportement… Si nous ouvrons les yeux de la foi nous nous rendons vite compte que de nombreux fruits de notre vie ne correspondent pas à nos capacités, car le Christ travaille en nous et à travers nous.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, que ton Règne vienne ! Que je puisse vivre en toi, collaborer à ton œuvre, te laisser aimer les personnes qui m’entourent depuis mon cœur. Merci, mon Dieu, car tu ne rejettes pas ma misère et ma petitesse mais tu en fais le trône de ta miséricorde pour moi et pour mes frères.

Résolution

Pendant mon examen de conscience du soir, me demander quel fruit le Seigneur a voulu donner au monde par ma présence aujourd’hui.

Frère Melchior Poisson, LC
Méditations: Regnum Christi 
Texte de l’Évangile et informations liturgiques: © AELF - Paris - Tous droits réservés
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