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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Le sabbat a été fait pour l'homme, et non l'homme pour le sabbat, en sorte que le Fils de l'homme est Maître même du sabbat.

LECTURES DE LA MESSE
PREMIÈRE LECTURE
« Samuel donna l’onction à David au milieu de ses frères. L’esprit du Seigneur s’empara de David » (1 S 16, 1-13)

Lecture du premier livre de Samuel

En ces jours-là,
    le Seigneur dit à Samuel :
« Combien de temps encore seras-tu en deuil à cause de Saül ?
Je l’ai rejeté pour qu’il ne règne plus sur Israël.
Prends une corne que tu rempliras d’huile, et pars !
Je t’envoie auprès de Jessé de Bethléem,
car j’ai vu parmi ses fils mon roi. »
    Samuel répondit :
« Comment faire ?
Saül va le savoir, et il me tuera. »
Le Seigneur reprit :
« Emmène avec toi une génisse,
et tu diras que tu viens offrir un sacrifice au Seigneur.
    Tu convoqueras Jessé au sacrifice ;
je t’indiquerai moi-même ce que tu dois faire
et tu me consacreras par l’onction celui que je te désignerai. »
    Samuel fit ce qu’avait dit le Seigneur.
Quand il parvint à Bethléem,
les anciens de la ville allèrent à sa rencontre en tremblant,
et demandèrent :
« Est-ce pour la paix que tu viens ? »
    Samuel répondit :
« Oui, pour la paix.
Je suis venu offrir un sacrifice au Seigneur.
Purifiez-vous, et vous viendrez avec moi au sacrifice. »
Il purifia Jessé et ses fils,
et les convoqua au sacrifice.
    Lorsqu’ils arrivèrent et que Samuel aperçut Éliab, il se dit :
« Sûrement, c’est lui le messie,
lui qui recevra l’onction du Seigneur ! »
    Mais le Seigneur dit à Samuel :
« Ne considère pas son apparence ni sa haute taille,
car je l’ai écarté.
Dieu ne regarde pas comme les hommes :
les hommes regardent l’apparence,
mais le Seigneur regarde le cœur. »
    Jessé appela Abinadab et le présenta à Samuel,
qui dit :
« Ce n’est pas lui non plus que le Seigneur a choisi. »
    Jessé présenta Shamma,
mais Samuel dit :
« Ce n’est pas lui non plus que le Seigneur a choisi. »
    Jessé présenta ainsi à Samuel ses sept fils,
et Samuel lui dit :
« Le Seigneur n’a choisi aucun de ceux-là. »
    Alors Samuel dit à Jessé :
« N’as-tu pas d’autres garçons ? »
Jessé répondit :
« Il reste encore le plus jeune,
il est en train de garder le troupeau. »
Alors Samuel dit à Jessé :
« Envoie-le chercher :
nous ne nous mettrons pas à table
tant qu’il ne sera pas arrivé. »
    Jessé le fit donc venir :
le garçon était roux, il avait de beaux yeux, il était beau.
Le Seigneur dit alors :
« Lève-toi, donne-lui l’onction : c’est lui ! »
    Samuel prit la corne pleine d’huile,
et lui donna l’onction au milieu de ses frères.
L’Esprit du Seigneur s’empara de David à partir de ce jour-là.
Quant à Samuel, il se mit en route
et s’en revint à Rama.

            – Parole du Seigneur.

PSAUME
(Ps 88 (89), 20, 21-22, 27-28)

R/ J’ai trouvé David, mon serviteur. (Ps 88, 21a)

Autrefois, tu as parlé à tes amis :
Dans une vision tu leur as dit :
« J’ai donné mon appui à un homme d’élite,
j’ai choisi dans ce peuple un jeune homme.

« J’ai trouvé David, mon serviteur,
je l’ai sacré avec mon huile sainte ;
et ma main sera pour toujours avec lui,
mon bras fortifiera son courage.

« Il me dira : Tu es mon Père,
mon Dieu, mon roc et mon salut !
Et moi, j’en ferai mon fils aîné,
le plus grand des rois de la terre ! »

ÉVANGILE
« Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat » (Mc 2, 23-28)

Alléluia. Alléluia.
Que le Père de notre Seigneur Jésus Christ
ouvre à sa lumière les yeux de notre cœur,
pour que nous percevions l’espérance que donne son appel.
Alléluia. (cf. Ep 1, 17-18)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

Un jour de sabbat,
Jésus marchait à travers les champs de blé ;
et ses disciples, chemin faisant,
se mirent à arracher des épis.
    Les pharisiens lui disaient :
« Regarde ce qu’ils font le jour du sabbat !
Cela n’est pas permis. »
    Et Jésus leur dit :
« N’avez-vous jamais lu ce que fit David,
lorsqu’il fut dans le besoin et qu’il eut faim,
lui-même et ceux qui l’accompagnaient ?
    Au temps du grand prêtre Abiatar,
il entra dans la maison de Dieu
et mangea les pains de l’offrande
que nul n’a le droit de manger, sinon les prêtres,
et il en donna aussi à ceux qui l’accompagnaient. »
    Il leur disait encore :
« Le sabbat a été fait pour l’homme,
et non pas l’homme pour le sabbat.
    Voilà pourquoi le Fils de l’homme
est maître, même du sabbat. »

            – Acclamons la Parole de Dieu.

Les épis froissés le jour du Sabbat

“Le sabbat a été fait pour l'homme, et non l'homme pour le sabbat, en sorte que le Fils de l'homme est Maître même du sabbat.” Quel caractère, quelle liberté d'esprit possédait le Christ-Jésus pour se libérer de la mentalité ambiante ! Quand on sait combien la religion enserrait la vie de l'individu en Israël, tout comme dans l'Islam, on est en admiration devant celui qui ose briser les préjugés religieux de ses contemporains. 

Voilà pourquoi le Fils de l'homme est maître, même du sabbat. »
 

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Méditation de l'Evangile du mardi 21 janvier

Jésus n'abandonne jamais les siens. Il advient dans un jour de sabbat, pendant qu'Il traverse des récoltes, que ses disciples arrachent des épis et les mangent en les frottant dans leurs mains. Quelques pharisiens disent : “Pourquoi faites-vous ce qu'il n'est pas permis de faire le jour du sabbat ? “

Jésus prend la parole et partant de deux exemples historiques, celui de David mangeant les pains de proposition, et celui des prêtres qui travaillent dans le Temple le jour du sabbat, il a vite fait de défendre ses disciples. La loi n'est pas si absolue qu'ils veulent bien le laisser entendre, et elle n'est faite que pour l'homme, et non le contraire.

“Le sabbat a été fait pour l'homme, et non l'homme pour le sabbat, en sorte que le Fils de l'homme est Maître même du sabbat.”

Quel caractère, quelle liberté d'esprit possédait le Christ-Jésus pour se libérer de la mentalité ambiante ! Quand on sait combien la religion enserrait la vie de l'individu en Israël, tout comme dans l'Islam, on est en admiration devant celui qui ose briser les préjugés religieux de ses contemporains.

Il lui a fallu beaucoup d'audace pour parler et agir en contradiction avec les principes religieux de son temps.

Il est rare de voir un homme se libérer seul des préjugés de la société au milieu de laquelle il vit, et surtout, des préjugés religieux. Non seulement Jésus s'en libère, mais il donne la ligne de conduite juste. Oui, “le sabbat a été fait pour l'homme, et non l'homme pour le sabbat, en sorte que le Fils de l'homme est Maître du sabbat”

Principe si clair et si limpide. Et pourtant… nous sommes attachés à tant de traditions qui n'ont été que des moyens, utiles un moment, mais si peu nécessaires.

C'est l'homme qui est premier pour Jésus et non les traditions et les habitudes religieuses. Il est venu nous libérer de tout formalisme religieux.

L'homme est un être libre, il n'a pas été enfermé dans le tissu de traditions incohérentes. Les vraies traditions sont celles qui favorisent des relations vraies entre lui et Dieu.

La religion n'est pas faite simplement de pratiques, mais d'amour pour Jésus.


Père Gabriel

 

Aphraate (?-v. 345)

 

moine et évêque près de Mossoul

 
Les Exposés, n° 13, 1.3.9

« Un repos, celui du septième jour, est réservé au

peuple de Dieu » (He 4,9)

Le sabbat n'a pas été établi comme une épreuve permettant un discernement entre la vie et la mort, entre justice et péché, ainsi que d'autres préceptes par lesquels « l'homme trouve la vie » (Lv 18,5) ou la mort s'il ne les observe pas. Non, le sabbat, en son temps, a été donné au peuple en vue du repos ; avec les hommes, les bêtes devaient cesser le travail (Ex 23,12). (...)

            Si le sabbat n'avait pas été institué pour le repos de tout être qui exerce un travail corporel, les créatures qui ne travaillent pas auraient dû, dès l'origine, elles aussi, observer le sabbat afin d'être justifiées. Au contraire, nous voyons, sans répit, le soleil s'avancer, la lune parcourir son orbite, les étoiles poursuivre leur course, les vents souffler, les nuages voguer dans le ciel, les oiseaux voler, les ruisseaux sourdre des sources, les vagues s'agiter, les éclairs tomber et illuminer la création, le tonnerre éclater violemment en son temps, les arbres porter leurs fruits, et chaque créature grandir et se fortifier. Nous ne voyons en vérité aucun être se reposer le jour du sabbat, sauf les hommes et les bêtes de somme qui sont soumis à la loi du travail.

            À aucun des justes de l'Ancien Testament le sabbat n'a été donné pour qu'il y trouve la vie... Mais la fidélité au sabbat a été prescrite afin que se reposent serviteurs, servantes, mercenaires, étrangers, bêtes de somme, afin que puissent se refaire ceux qui sont accablés par leur travail. Car Dieu a soin de toute sa création, des bêtes de somme comme des bêtes féroces, des oiseaux comme des animaux sauvages. Écoute maintenant quel est le sabbat qui plaît à Dieu. Isaïe l'a dit : « Voici mon repos : faites reposer celui qui est fatigué » (28,12). (...) Nous donc, gardons fidèlement le sabbat de Dieu ; faisons ce qui plaît à son cœur. Nous entrerons ainsi dans le sabbat du grand repos où ciel et terre se reposeront, où toute créature est recréée.

Prière

Reçois en ce jour, Seigneur, l’offrande de ce temps de réflexion que je prends maintenant pour t’écouter et te comprendre. Donne-moi la grâce de la prière pour que ce moment soit fécond selon ton cœur qui seul sait combler le mien.

Demande

Envoie sur nous, Seigneur, ton Esprit Saint pour qu’il nous octroie la grâce du discernement dans notre façon de vivre notre foi.

Réflexion

1. « Les pharisiens lui disaient : ‘’Cela n’est pas permis.’’ »

L’attitude des pharisiens qui attaquent Jésus souligne deux difficultés de la pratique de la foi que nous rencontrons tous. Dans le Nouveau Testament, les pharisiens apparaissent en effet comme les champions de la Loi et, ce faisant, des oublieux de la dimension personnelle et relationnelle, et donc singulière de la religion. Ce rapport à la loi stérilise la religion en en faisant une morale, un ensemble de préceptes à respecter. Loin d’éduquer la conscience, cette façon rigide de vivre la foi se réfugie derrière un système comptable qui permet des exceptions et des duretés car la Loi est aussi un rempart derrière lequel se réfugier quand on a mauvaise conscience. On aboutit à des réflexions du type : « Si la Loi le permet, alors j’ai le droit de le faire, même si je sens intimement que ce n’est pas juste. »

Dieu puisse nous garder de ce défaut, tout autant que de ce deuxième danger qui consiste à s’ériger en juges de nos frères en matière de pratique religieuse. Car si la Loi n’est pas la réponse à tout, avec quelle grille de lecture saurions-nous estimer et juger la valeur de la vie spirituelle des autres ? Seul Dieu la connaît, seul Dieu peut savoir l’honnêteté de chacun vis-à-vis de lui-même, et l’état de la conscience, notre maîtresse de la pratique religieuse. La religion n’est pas un fait social mais une relation avec Dieu. De plus, ce genre de critique est destructrice pour la personne et est surtout un contre-témoignage vis-à-vis des incroyants.

2. « Le sabbat a été fait pour l’homme (…) le Fils de l’homme est maître (…) »

Jésus rappelle ici la prééminence de l’homme sur la Loi. Il émet donc une règle essentielle et propre à notre religion : l’interprétation. C’est-à dire que la conscience a le dernier mot sur la manière de pratiquer notre foi si elle entre en conflit avec la Loi. La religion, donc, ne saurait aller contre le bon sens. Cette vue essentielle est l’un des traits du génie du christianisme, et témoigne aussi d’une reconnaissance de l’intelligence humaine, du discernement individuel. C’est la preuve, s’il en était besoin, que l’homme est certes une créature de Dieu, mais qu’elle a été dotée d’une telle capacité de réflexion et de discernement que Dieu la respecte, et cela nous donne la possibilité de l’aimer en retour en connaissance de cause. C’est quelque chose de magnifique ! Dieu nous a fait confiance après nous avoir donné la possibilité de le choisir ou de le refuser.

3. « N’avez-vous jamais lu ce que fit David ? (…) »

Faut-il pour autant jeter la Loi ? Jésus prend certes ses distances avec elle mais ne l’annihile pas, il la remet seulement à sa juste place : la Loi est un moyen et non pas une fin. Elle est un instrument pour se rapprocher de Dieu, mais il faut savoir s’en affranchir lorsqu’elle serait plutôt un obstacle à cette communion. Pour expliquer cela il renvoie à David. C’est un procédé très important car il montre qu’il se réfère à un exemple de discernement et de foi incontestable. David est LE roi selon le cœur de Dieu. Le Messie attendu est de la descendance de David. C’est dire à quel point la référence est d’autorité. Cette liberté d’enfant de Dieu ne peut donc se vivre sans une conscience éduquée, justement grâce à des exemples tels que Jésus le montre avec David. Notre conscience a besoin d’être éclairée par un accompagnateur spirituel, par des amitiés qui nous élèvent, et aussi par l’exemple des saints. Demandons à Dieu la grâce de vouloir recevoir ces aides et rendons-lui grâce pour celles que nous avons déjà. Car tous ces éclairages de nos consciences nous permettent d’acquérir une liberté plus grande encore.

Dialogue avec le Christ

Je te rends grâce, Seigneur, pour cette liberté formidable du catholicisme qui rend plus humaine notre pratique de la foi. Cette parole me montre le respect profond que tu as pour ma personne, et aussi tout le prix que tu accordes à mon intelligence pour que je t’aime de moi-même et non pas pour respecter des traditions ou me faire accepter socialement. Aide-moi à t’aimer de toutes mes forces et à avoir l’humilité nécessaire pour éduquer ma conscience. Je souhaite consacrer à l’Esprit Saint mon esprit afin de savoir discerner selon ton cœur.

Résolution

Je cherche un cas où j’ai jugé quelqu’un sur sa pratique et je prie un Notre Père pour cette personne qui est mon frère ou ma sœur devant Dieu.

Je demande l’aide de l’Esprit Saint pour qu’il m’éclaire dans une décision ou quelque chose qui occupe ma conscience en ce moment.

Anne-Pauline Jarry
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