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Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Systèmes de retraites : Suède, Italie, Royaume-Uni… c’est comment ailleurs ?

Systèmes de retraites : Suède, Italie, Royaume-Uni… c’est comment ailleurs ?

Alors qu’Édouard Philippe doit lever le voile ce mercredi sur la réforme des retraites, voici la situation chez nos principaux voisins. Instructif !

 En 2011, près de deux millions de travailleurs du secteur public britannique ont manifesté contre la réforme des retraites du service public.
En 2011, près de deux millions de travailleurs du secteur public britannique ont manifesté contre la réforme des retraites du service public. AFP/Adrian Denn
 

« Quand je me regarde, je me désole, quand je me compare, je me console. » Les opposants à la réforme des retraites, dont Edouard Philippe dévoile aujourd'hui les grandes lignes, pourraient faire leur cette maxime de Talleyrand. L'un de leurs principaux arguments n'est-il pas que la France dispose du meilleur système au monde, qu'il suffirait donc de corriger sans jeter le bébé avec l'eau du bain. Vrai ou faux?

Pour le savoir, nous avons fait un tour d'Europe des systèmes en vigueur. Que l'on prenne l'âge légal de départ (62 ans en France contre 65 en Allemagne et en Espagne), le montant de la pension équivalent dans le privé à 74 % de son dernier salaire (65 % en Italie et… 28 % outre-Manche), voire l'espérance de vie à la retraite, les Français sont effectivement parmi les mieux lotis. Et, hormis les femmes ayant des carrières hachées, notre régime par répartition paraît plus protecteur que les systèmes allemand ou italien, pays où le nombre de retraités pauvres a explosé.

 

Systèmes de retraites : Suède, Italie, Royaume-Uni… c’est comment ailleurs ?

On voit aussi que, dans la plupart des pays, les caisses de retraite sont dans le rouge. Ce qui a conduit nos voisins à des reports plus sévères que chez nous de l'âge légal (67 ans dès 2029 en Allemagne et 68 ans en 2028 au Royaume-Uni, deux pays où les conservateurs proposent d'aller jusqu'à… 70 ans) ou à l'allongement de la durée de cotisation.

Retour sur les exemples suédois, italien, britannique, espagnol et allemand.

Suède : les pensions baissent depuis vingt ans

Systèmes de retraites : Suède, Italie, Royaume-Uni… c’est comment ailleurs ?

Le régime par points à la suédoise est souvent cité en exemple, y compris par le candidat Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle, qui avait évoqué à plusieurs reprises le régime suédois, mis en place à la fin des années 1990, comme un modèle où il fallait puiser de bonnes idées. Mais des voix s'élèvent, à l'instar de Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, pour pointer qu'« en Suède, il y a deux fois plus de personnes de plus de 65 ans qui vivent sous le seuil de pauvreté qu'en France. »

En effet, selon Eurostat, 16,1 % des Suédois de 65 ans et plus sont menacés par la pauvreté, contre 9,5 % des seniors français, malgré un minimum vieillesse « versé à tous les habitants de plus de 65 ans ayant habité en Suède pendant quarante ans de 8 000 couronnes (758,39 €) par mois », explique Ole Settergren, le chef du service des statistiques à l'Office suédois des pensions. Pour les autres, le montant de la retraite est notamment calculé en fonction de l'espérance de vie du pensionné au moment de son départ en retraite. Plus vous partez tard, plus votre pension sera élevée. L'âge pivot, actuellement de 65 ans, devrait passer à 67 ans en 2026. Dans les faits, la moyenne d'âge du départ à la retraite est de 64,6 ans.

 

« Quand je me regarde, je me désole, quand je me compare, je me console. » Les opposants à la réforme des retraites, dont Edouard Philippe dévoile aujourd'hui les grandes lignes, pourraient faire leur cette maxime de Talleyrand. L'un de leurs principaux arguments n'est-il pas que la France dispose du meilleur système au monde, qu'il suffirait donc de corriger sans jeter le bébé avec l'eau du bain. Vrai ou faux?

Pour le savoir, nous avons fait un tour d'Europe des systèmes en vigueur. Que l'on prenne l'âge légal de départ (62 ans en France contre 65 en Allemagne et en Espagne), le montant de la pension équivalent dans le privé à 74 % de son dernier salaire (65 % en Italie et… 28 % outre-Manche), voire l'espérance de vie à la retraite, les Français sont effectivement parmi les mieux lotis. Et, hormis les femmes ayant des carrières hachées, notre régime par répartition paraît plus protecteur que les systèmes allemand ou italien, pays où le nombre de retraités pauvres a explosé.

Systèmes de retraites : Suède, Italie, Royaume-Uni… c’est comment ailleurs ?

On voit aussi que, dans la plupart des pays, les caisses de retraite sont dans le rouge. Ce qui a conduit nos voisins à des reports plus sévères que chez nous de l'âge légal (67 ans dès 2029 en Allemagne et 68 ans en 2028 au Royaume-Uni, deux pays où les conservateurs proposent d'aller jusqu'à… 70 ans) ou à l'allongement de la durée de cotisation.

Retour sur les exemples suédois, italien, britannique, espagnol et allemand.

Suède : les pensions baissent depuis vingt ans

Systèmes de retraites : Suède, Italie, Royaume-Uni… c’est comment ailleurs ?

Le régime par points à la suédoise est souvent cité en exemple, y compris par le candidat Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle, qui avait évoqué à plusieurs reprises le régime suédois, mis en place à la fin des années 1990, comme un modèle où il fallait puiser de bonnes idées. Mais des voix s'élèvent, à l'instar de Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, pour pointer qu'« en Suède, il y a deux fois plus de personnes de plus de 65 ans qui vivent sous le seuil de pauvreté qu'en France. »

En effet, selon Eurostat, 16,1 % des Suédois de 65 ans et plus sont menacés par la pauvreté, contre 9,5 % des seniors français, malgré un minimum vieillesse « versé à tous les habitants de plus de 65 ans ayant habité en Suède pendant quarante ans de 8 000 couronnes (758,39 €) par mois », explique Ole Settergren, le chef du service des statistiques à l'Office suédois des pensions. Pour les autres, le montant de la retraite est notamment calculé en fonction de l'espérance de vie du pensionné au moment de son départ en retraite. Plus vous partez tard, plus votre pension sera élevée. L'âge pivot, actuellement de 65 ans, devrait passer à 67 ans en 2026. Dans les faits, la moyenne d'âge du départ à la retraite est de 64,6 ans.

Autre particularité : le montant des points cotisés tout au long de la carrière peut évoluer en fonction des performances économiques du pays. Les retraites des Suédois ont baissé à trois reprises en 2010, 2011 et 2014 à cause de la crise financière. En moyenne, la pension s'établit à 17 000 couronnes par mois (soit 1 611,57 €), si l'on prend en compte le système public et le système complémentaire, spécifique à chaque branche professionnelle, et perçu par 90 % des pensionnés.

« Le montant des retraites divise depuis le début du système actuel, précise Ole Settergren. Il est au cœur du débat dans notre pays, où le salaire moyen est de 25 000 couronnes (soit 2 369,95 €). » A l'origine, le système avait été imaginé pour assurer un taux de remplacement équivalant à 60 % du dernier salaire, comme avant la réforme. Vingt ans plus tard, ce taux plafonne aujourd'hui à 45-50 %.

Italie : un système trop généreux pour durer

Systèmes de retraites : Suède, Italie, Royaume-Uni… c’est comment ailleurs ?

Les Italiens partent de plus en plus tard à la retraite, mais pas assez pour maintenir un système contributif par répartition régulièrement réformé et critiqué.

« Invisibles non! Nous sommes 16 millions de retraités! » : ils étaient des dizaines de milliers rassemblés à Rome il y a un mois, dernière manifestation en date d'une longue série. En Italie, le sujet provoque la colère depuis une profonde réforme des retraites en 1995. Alors que des milliers de mères de famille pouvaient auparavant quitter leur emploi à 35 ans (après 15 ans de cotisations), l'Italie des années 1990 fait moins de bébé, vit plus longtemps et voit sa croissance ralentir.

Finie la générosité. À partir de 1996, le régime par répartition « rétributif » (une pension calculée sur les 80 % du salaire des dernières années après 40 ans de cotisations), devient « contributif » : la pension se calcule au prorata des cotisations versées tout au long de la carrière, et indexée sur l'espérance de vie.

La réforme Fornero de 2011 très critiquée

Le coup de grâce arrive avec la crise de 2008. L'Italie, au bord de la faillite, vote à toute vitesse, en 2011, une très impopulaire réforme Fornero, du nom de la ministre qui l'a portée. Les pensions sont revues à la baisse et l'âge légal de départ des femmes passe de 62 à 66 ans pour s'aligner sur celui des hommes. Mal digérées, les lois Fornero sont devenues la cible des populistes.

Élu en 2018, le patron de la Ligue d'extrême droite Matteo Salvini a institué le « Quota 100 », où la somme de l'âge et des années de cotisations doit arriver à 100. Ainsi, depuis janvier, après 38 ans de travail, un Italien peut faire son pot de départ le jour de ses 62 ans.

Mais la mesure, censée « envoyer un million d'Italiens à la retraite » et laisser « une autoroute ouverte » aux jeunes chômeurs, fait sonner les alarmes. L'OCDE s'inquiète de départs trop précoces en Italie (62 ans l'âge moyen effectif de départ pour un âge légal de 67 ans), alors que le pays est celui qui travaille le moins longtemps en Europe (31,8 ans selon Eurostat). Et le « Quota 100 » coûte trop cher à la Botte.

Le déficit de son système de retraite a encore augmenté de 2,5 milliards d'euros. « Basta », répondent des retraités de plus en pauvres : plus d'un sur trois vit avec moins de 1 000 € par mois. Et le budget italien pour 2020 prévoit de n'augmenter les pensions que de 6 euros par an… soit 0,50 € par mois.

Le régime du Vatican déficitaire

Avant 1992, gendarmes, médecins, conservateurs de musée du pape devaient cotiser via le système italien. Le Saint-Siège a ensuite créé son propre fonds de pension, qu'il a fallu adapter au fil des ans. Ainsi, en 2009, Benoît XVI recule de deux ans l'âge de départ de ses 4 000 petites mains : 72 ans pour les religieux, 67 pour les laïcs, avec une pension équivalente à 65 % du dernier salaire. La stratégie change avec le pape François.

En 2015, des experts alarment sur un déficit des retraites de 800 millions d'euros qui menace l'avenir économique du Saint-Siège. Alors, pour réduire la masse de futurs retraités, un système de prime à la retraite serait en discussion. Objectif : 1 500 départs anticipés et non remplacés. En revanche, pour les archevêques et cardinaux, pas de repos précoce. Le chef de l'Église catholique a décidé de les garder au-delà de la « limite d'âge » de 75 ans.

Royaume-Uni : à chacun de prévoir sa retraite

Systèmes de retraites : Suède, Italie, Royaume-Uni… c’est comment ailleurs ?

Le système britannique, largement privatisé, coûte moins cher que le système français à l'échelle de la richesse nationale. Mais sa complexité nourrit l'incertitude des futurs retraités.

« Cette mesure, c'est de la discrimination contre les travailleurs, surtout ceux qui ont des métiers manuels. » Le chef travailliste de l'opposition, Jeremy Corbyn, ne mâchait pas ses mots, l'été dernier, après la proposition du Centre of Social Justice, un groupe de réflexion proche du Premier ministre Boris Johnson.

Le think tank propose de fixer l'âge de départ à la retraite à 70 ans en 2028, puis 75 ans en 2035, contre près de 66 ans aujourd'hui. Un scénario d'autant plus envisageable, dit-il, que le plein-emploi – ou presque – au Royaume-Uni permettrait aux seniors de rester au travail bien plus longtemps.

Si la proposition n'a pas déclenché de grande manifestation, elle suscite la colère y compris dans les rangs de la droite. « C'est une trahison révoltante des gens qui ont travaillé dur, payé leurs impôts et cotisé à l'assurance nationale depuis des dizaines d'années », estime la baronne Ros Altmann, ex-secrétaire d'Etat aux retraites.

Cette mesure choc va en effet beaucoup plus loin que la trajectoire déjà prévue par les gouvernements successifs pour faire face au déficit du système : un recul de l'âge de départ à la retraite à 67 ans en 2028, 68 ans dès 2037.

Un revenu équivalent à 28 % de leur dernier salaire

Ce recul concerne la partie publique des retraites. Au Royaume-Uni, la pension versée par l'Etat s'élève à l'équivalent de 200 € par semaine à taux plein, et ce pour les salariés ayant travaillé 35 ans. Avec le système britannique, l'un des moins généreux de l'OCDE, les retraités touchent en moyenne un revenu qui équivaut à 28 % de leur dernier salaire, contre 74 % pour la France. Contrepartie : le système ne représente que 7 % de la richesse nationale produite (PIB), contre près du double pour la France.

Mais il ne s'agit que du premier volet d'un régime extrêmement complexe. Deux Britanniques sur trois bénéficient aussi d'une retraite privée, souscrite individuellement ou, le plus souvent, via un fonds de pension abondé par leur entreprise. De quoi porter le revenu moyen des retraités à 362 € par semaine. Mais avec une part d'incertitude : faillites d'entreprises, soubresauts des marchés et même Brexit peuvent faire varier les montants perçus.

Et, malgré tout, la pension annuelle reste en dessous des 24 000 € estimés nécessaires par la Pensions and Lifetime Savings Association pour atteindre une retraite au confort « modéré ».

Espagne : bonnes retraites, gros déficit

Systèmes de retraites : Suède, Italie, Royaume-Uni… c’est comment ailleurs ?

Les Espagnols peuvent officiellement prendre leur retraite à 65 ans et 8 mois s'ils ont cotisé pendant 36 ans et 6 mois. Dans les faits, ils partent en moyenne avant à 64 ans, soit un an et quelques mois plus tard que les Français.

Pour faire face à son défi démographique - la population vieillit et a très peu d'enfants -, les députés espagnols ont voté une grande réforme en 2011 visant à augmenter l'âge légal de départ à 67 ans et 38 ans et six mois de cotisation d'ici à 2027. L'exigence de cotisation est plus basse en Espagne car le taux de chômage y est plus élevé qu'ailleurs (14 %).

Basé sur un système public de répartition comme en France, le système espagnol reste, selon l'OCDE, l'un des plus généreux d'Europe avec le meilleur taux de remplacement sur le continent avec celui de l'Italie. Les seniors espagnols conservent en moyenne 82 % des revenus qu'ils touchaient lorsqu'ils étaient actifs.

1 290 € par mois en moyenne

Un chiffre à relativiser : le salaire moyen est plus bas ici que dans le nord de l'Europe. La pension se calcule sur la base d'environ 85,7 % de la moyenne des salaires des vingt dernières années. Ainsi, les neuf millions de retraités espagnols touchent en moyenne 1 290 € par mois. Et les personnes n'ayant pas droit à une retraite peuvent demander le minimum vieillesse de 400 € mensuels.

Au plus fort de la crise économique (2009-2015), les retraités ont soutenu à bout de bras la société : des millions de familles touchées par le chômage n'ont pu s'en sortir que grâce à l'aide de leurs parents ou grands-parents. Le système des retraites est donc un sujet politiquement très sensible et régulièrement adapté grâce à une concertation permanente entre les syndicats et le gouvernement, dans le cadre du « Pacte de Tolède », une convention qui réunit toutes les forces politiques et sociales du pays.

Revers de la médaille, le système coûte très cher à l'Etat : les retraites représentent 29 % des dépenses publiques et plombent les comptes de la sécurité sociale (17 milliards d'euros de déficit en 2018).

Allemagne : vers la retraite à 70 ans ?

Allemagne : vers la retraite à 70 ans ?

Systèmes de retraites : Suède, Italie, Royaume-Uni… c’est comment ailleurs ?

Malgré le report de l'âge de départ à 67 ans, le financement des retraites est une bombe à retardement outre-Rhin, où 20 % des retraités sont menacés par la pauvreté.

Les Allemands, toujours étonnés par la capacité de mobilisation des Français, débattent actuellement de la retraite minimum pour faire face à la montée de la pauvreté chez les seniors. Après les grandes réformes du marché du travail dans les années 2000, le nombre de retraités salariés pauvres augmente chaque année. En effet, les « mini-jobs » (plus de 6 millions), en partie dispensés de cotisations sociales, ne permettent pas une couverture suffisante.

« Plus d'un retraité sur cinq vivra sous le seuil de pauvreté dans vingt ans », prévient Johannes Geyer, expert social à l'Institut de recherches économiques de Berlin (DIW). Comme en France, les Allemands ont un système de retraites par répartition. Il a été réformé à plusieurs reprises ces vingt dernières années avec notamment une incitation à souscrire des retraites complémentaires par capitalisation. Mais ces contrats subventionnés n'ont pas obtenu un grand succès.

Le régime général obligatoire est encore l'unique ressource de revenus pour la moitié des retraités allemands (18,5 % du salaire brut payés pour moitié par les salariés et pour moitié par les employeurs). L'Allemagne, qui a l'un des taux de fécondité les plus bas d'Europe, fait surtout face à un vieillissement rapide de sa population. Pour limiter le déficit des caisses qui s'aggrave chaque année, l'âge légal de la retraite a été déjà été relevé de 65 à 67 ans.

Tous les salariés nés à partir de 1964 devront travailler deux ans de plus que leurs aînés. Actuellement, l'âge moyen de départ est de 64,1 ans. Le montant moyen de la pension à taux plein est de 1 487,25 € pour 45 ans de cotisations (48 % du dernier revenu brut). Mais la retraite à 67 ans ne suffira pas à sauver le système par répartition auquel les Allemands sont très attachés.

En 2018, 100 actifs finançaient les retraites de 31 personnes de plus de 67 ans. Avec l'arrivée des « baby-boomers », ce sera pratiquement 100 actifs pour 50 retraités en 2038. D'où la proposition de la Banque centrale allemande de reporter le départ à 70 ans, une idée défendue également par certains conservateurs du camp Merkel (CDU).

Enfin, il n'existe pas de régimes spéciaux en Allemagne. Les 55 millions d'assurés reçoivent une fois par an le même relevé de la « Deutsche Rentenversicherung » qui leur permet de savoir combien ils percevront à l'âge de la retraite. Environ 17 millions de salariés bénéficient par ailleurs d'une retraite complémentaire d'entreprise.

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