21 Janvier 2020
Huit églises et deux établissements catholiques d’enseignement ont été vandalisés à Bordeaux et Talence dans la nuit de samedi à dimanche.
Dans la nuit de samedi à dimanche, huit églises et établissements scolaires catholiques ont été vandalisés à Bordeaux et Talence. Les tags, qui ont tous la même signature, font référence à la pédophilie dans l’Église et au projet de loi bioéthique.
L’archevêché de Bordeaux a publié un communiqué. Il y fait part de sa « profonde tristesse » et se tient aux côtés de » ceux qui se sont sentis blessés par ces inscriptions et ces injures obscènes inscrites sur de nombreux édifices ».
« Des tags injurieux ont été constatés sur les églises Notre-Dame, Saint-Eloi, Sainte-Croix, Sainte Eulalie, Saint-Seurin, Sacré-Cœur, et Saint-Paul à Bordeaux, sur l’église Notre-Dame de Talence et sur les établissements catholiques d’enseignement d’Albert le Grand et Saint-Genès à Bordeaux. Ces tags, tous assortis de la même signature, ont été réalisés dans la nuit du 18 au 19 janvier. Mgr Jean-Paul JAMES, archevêque de Bordeaux, le P. Samuel VOLTA, vicaire général en charge de l’agglomération bordelaise, les curés des paroisses concernés et Mme Isabelle des BOURBOUX, directrice diocésaine de l’enseignement catholique, expriment leur profonde tristesse devant de tels actes. Ils assurent de leur soutien ceux qui se sont sentis blessés par ces inscriptions et ces injures obscènes inscrites sur de nombreux édifices. »
L’archevêché remercie également les mairies de Bordeaux et de Talence pour leurs réactions rapides, par leur communiqué, mais aussi par le nettoyage de ces « tags injurieux ».
Sur Twitter, le maire de Bordeaux, Nicolas Florian, condamnait dimanche « ces actes avec la plus grande fermeté ».
Emmanuel Sallaberry, maire de Talence, condamnait lui aussi ces « tags injurieux [qui] ont dégradé les murs de nos églises ». Il a demandé aux services de la ville de « les effacer » et a précisé son souhait qu’une « plainte soit déposée à l’encontre des auteurs de tels actes ».
L’archevêché de Bordeaux appelait les curés et chefs d’établissements concernés à déposer plainte. il concluait sur le fait que « l’Église catholique en Gironde est déterminée à œuvrer à la paix et au vivre-ensemble dans la cité ».
M.C.
Crédit Image : wjarek / Shutterstock.com
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