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Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

20 février 1646 : Anne d’Autriche pose la première pierre de la nouvelle église Saint-Sulpice de Paris

20 février 1646 : Anne d’Autriche
pose la première pierre de la
nouvelle église Saint-Sulpice de Paris
Publié / Mis à jour le VENDREDI 20 FÉVRIER 2015, par LA RÉDACTIO

On a beaucoup écrit, disserté, discuté sur l’origine de Saint-Sulpice et son antiquité, que les uns font remonter jusqu’aux temps voisins de Charlemagne, que les autres font descendre au contraire de plusieurs siècles. Quoi qu’il en soit l’église de Saint-Sulpice fut construite dans le XIIe siècle pour remplacer la chapelle de Saint-Pierre que l’abbé de Saint-Germain avait transférée à l’extrémité du Clos-de-l’Abbaye pour servir de paroisse aux habitants du bourg, mais que bientôt on jugea trop petite pour la population qui allait croissant rapidement, et d’ailleurs trop mal située pour la commodité des paroissiens. L’église nouvelle se forma d’une autre chapelle qu’il fallut agrandir, et qui se trouvait sous l’invocation de saint Jean, de saint Laurent et de saint Sulpice évêque.

L'ancienne église Saint-Sulpice de Paris au début du XVIIe siècle
L’ancienne église Saint-Sulpice de Paris au début du XVIIe siècle

L’église avait été construite sur de petites dimensions ; les besoins de la population qui chaque jour affluait autour de l’abbaye exigèrent un nouvel agrandissement. Sous le règne de Louis XII et celui de son successeur on ajouta une nef aux bâtiments déjà existants, et en 1614 trois chapelles latérales s’élevèrent de chaque côté de la nef. Cela même parut insuffisant. D’ailleurs plusieurs parties de l’église menaçaient ruine et il fallut tenir des assemblées de paroisse pour aviser aux moyens de réparer l’édifice chancelant ou plutôt d’en construire un nouveau.

Dans une de ces assemblées, qui eut lieu en 1645, ce dernier parti fut adopté sur la promesse que firent plusieurs paroissiens riches de venir au secours de la fabrique. Les travaux commencèrent dès l’année suivante, dirigés par un architecte nommé Gamard, voyer de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés choisi par les marguilliers avaient choisi. La reine Anne d’Autriche en posa la première pierre le 20 février 1646. Mais au bout de neuf ans, les constructions n’étant pas encore terminées, on s’aperçut que l’église serait beaucoup trop petite ; il fallut recommencer presque en entier. Cette fois ce fut l’architecte du roi, Louis Le Vau, un des fondateurs du classicisme français, qui fournit les dessins. Cependant le projet, ne constituant qu’un agrandissement de celui de Gamard, fut refusé par les marguilliers, et c’est Daniel Gittard, architecte du Grand Condé, qui en 1660 donna un nouveau plan de l’église, adaptation des plans de Gamard et de Le Vau, approuvé le 20 juin 1660.

L'église Saint-Sulpice de Paris à la fin du XIXe siècle
L’église Saint-Sulpice de Paris à la fin du XIXe siècle

Gittard employa dix-huit années à la construction du chœur et de ses bas-côtés ; pendant les années suivantes, de 1672 à 1678, on travailla aux constructions de la croisée. A cette dernière époque, le défaut absolu de finances, réel ou supposé, fit cesser tous les travaux, qui ne reprendront qu’en 1719 et s’étaleront jusqu’à l’année 1870 avant que des obus prussiens n’endommagent la tour nord en 1871...

 

 
20 février 1684 : le Pont Royal
alors appelé Pont Rouge
est emporté par les glaces
(D’après « Les quarante-huit quartiers de Paris :
biographie historique, archéologique et anecdotique
des rues, des palais, des monuments, des jardins, des musées,
des bibliothèques, des théâtres, des hôtels, lieux et maisons célèbres
de Paris » (par Girault de Saint-Fargeau), édition de 1850
et « Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris
et de ses monuments » (par Félix et Louis Lazare) paru en 1844)

Situé vis-à-vis de la rue du Bac, à Paris, il communique du quai des Tuileries aux quais de Voltaire et d’Orsay. En cet endroit, il n’y avait autrefois pour traverser la rivière et communiquer du Pré-aux-Clercs aux Tuileries qu’un bac établi en vertu de lettres patentes du 6 novembre 1550.

Ce bac subsista jusqu’en 1632, époque où un sieur Barbier, qui possédait un clos à l’ouest du chemin du Bac, devenu depuis la rue du Bac, fit construire dans la direction actuelle de la rue de Beaune un pont qui reçut le nom de Pont Barbier, et ensuite celui de Pont Sainte-Anne, en l’honneur de la reine Anne d’Autriche ; plus tard ce pont fut nommé Pont des Tuileries, parce qu’il y aboutissait, et plus communément Pont Rouge, parce qu’il était peint de cette couleur.

Le Pont Rouge, qui fut emporté par les glaces le 20 février 1684
Le Pont Rouge, qui fut emporté par les glaces le 20 février 1684

Ce pont se composait alors de dix arches ; au milieu de sa longueur était placée une construction en bois, bâtie sur pilotis, qui paraît avoir servi à une machine hydraulique. Il fut endommagé et brisé plusieurs fois par la violence des eaux. Toujours réparé, il finit par être entièrement emporté par les glaces le 20 février 1684.

Louis XIV ordonna de le reconstruire en pierres, par arrêt du conseil en date du 10 mars 1685. Les fondations en furent jetées le 25 octobre suivant. Louvois venait alors de succéder à Colbert, dans la charge de surintendant des bâtiments. Les dessins furent donnés par Jules Hardouin-Mansart (1646-1708), premier architecte du roi et neveu du célèbre François Mansart, et la construction suivie par l’architecte Jacques Gabriel (1630-1686).

La fondation de la première pile, du côté des Tuileries, ayant présenté des difficultés à cause de la mauvaise qualité du terrain, on appela le frère François Romain, moine de l’ordre de Saint-Dominique, qui y employa, pour la première fois, la machine à draguer. Il avait alors déjà participé à de nombreuses constructions ou reconstructions, ayant notamment achevé fin 1684 le pont Saint-Servais de Maastricht.

« Il prépara, dit un historien contemporain, par ce moyen le terrain sur lequel la pile devait être élevée, fit échouer un grand bateau marnois rempli de matériaux, et l’entoura de pieux battus sous l’eau et d’une jetée de pierre. On forma ensuite une espèce de caisse ou crèche contenant des assises de pierre, cramponnées, attenantes à ces parois, et après qu’elle eut été immergée et consolidée par de longs pieux de garde, on remplit le vide que laissaient entre eux les parements avec des moellons et du mortier de Pouzzolane, que l’on employa pour la première fois à Paris. Cette fondation fut chargée d’un poids beaucoup plus considérable que celui qu’elle devait soutenir après la construction du pont, et comme au bout de six mois d’épreuve, il ne se manifesta qu’un tassement de 27 millimètres, qui fut attribué à la retraite des mortiers, on éleva sans crainte la pile et les deux arches collatérales. C’est dans cette pile qu’on a déposé les inscriptions et les médailles. »

Le Pont Royal en 1850. Aquarelle de Gaspard Gobaut (1814-1882)
Le Pont Royal en 1850. Aquarelle de Gaspard Gobaut (1814-1882)

Ce pont fut nommé Pont Royal, soit parce que le roi en fit les frais qui s’élevèrent à la somme de 742 171 livres et 11 sous, soit parce qu’il aboutissait à une maison royale. Sa construction fut achevée le 13 juin 1689. En 1792, on lui donna le nom de Pont National, puis Pont de la République ; en 1804, celui de Pont des Tuileries ; en 1815, il reprit son nom de Pont Royal. Il se compose de cinq arches à plein-cintre, dont le diamètre moyen est 22 m. Sa largeur entre les têtes est de 17 m, et sa longueur totale entre les deux culées est 128 m.

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