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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Shabbat Shalom Un monde de bonté... Par la grâce de D.ieu

 

Béchala'h

Un monde de bonté...

Par la grâce de D.ieu

Chers lecteurs,

Le monde ne sera plus jamais le même.

Ce mercredi était le 10 Chevat, la date du calendrier juif qui a marqué cette année le soixante-dixième
anniversaire du jour ou la direction du mouvement  ‘Habad-Loubavitch fut placée sur les épaules du
Rabbi, Rabbi Mena’hem Mendel Schneerson, en 1950.

Dans les décennies qui suivirent, avec courage et vigueur, le Rabbi engagea une campagne visant
à la résurrection du peuple juif après la Shoah. Son action imprégna d’optimisme et de sens la vie
et les actions d’innombrables personnes, et engagea la réalisation d’une vision révolutionnaire
pour le monde dans son ensemble, une vision qui devient plus palpable et plus résonnante
chaque année.

Toutefois, dès le début de son action, le Rabbi
enseigna qu’il appartient à chacun d’entre nous de devenir un leader : dans nos propres foyers, nos lieux de travail, nos communautés et dans des sphères d’influence plus larges encore. Cette semaine est donc un moment propice pour que chacun se renforce dans sa propre mission, afin de mener à bien la vision que le Rabbi a définie pour nous tous.

Puisse D.ieu couronner nos efforts de la bénédiction ultime de la transformation :  révéler le bien intrinsèque qu’Il a placé dans le monde, avec la venue de notre juste Machia’h, rapidement de nos jours.

Cordialement,

Vos amis @ Chabad.org

Le 10 Chevat: 70 ans
Hiloula du Rabbi précédent & prise de fonction du Rabbi
 

Le 10 Chevat est un moment charnière dans l'histoire.
A travers la prise de fonction du Rabbi de Loubavitch,
c'est le début de la dernière mission du peuple juif:
achever le travail de l'exil et se préparer
à la Rédemption messianique.

 
 

Le 10ème jour du mois juif de
Chevat (Youd Chevat en hébreu)
est une date des plus importantes dans le calendrier 

‘hassidique. C’est l’anniversaire du décès du
sixième Rabbi de Loubavitch, Rabbi Yossef 
Its’hak Schneersohn (1880-1950), de mémoire bénie.
C’est aussi le jour où, en 1951, le septième Rabbi, 
Rabbi Mena’hem Mendel Schneerson 
(1902-1994), de mémoire bénie, accepta
formellement la direction du mouvement
‘Habad-Loubavitch en prononçant un
discours ‘hassidique (
maamar) historique à
un rassemblement en l’honneur du premier
anniversaire du décès de son prédécesseur.

Dans ce maamar, le Rabbi reprit le thème du
dernier 
maamar de son beau-père,
commentant le verset du Cantique des Cantiques
« 
Bati légani a’hoti kala –
Je suis venu dans mon jardin, ma sœur, ma fiancée
 »
qui évoque le retour de la Présence Divine
dans ce monde lors de l’édification du tabernacle
par Moïse.

Il annonça que notre génération aura la même
tâche : rétablir la Présence Divine dans ce monde
en transformant la folie du mauvais penchant
en énergie du bien. De ce fait cette génération
sera la dernière de l’exil et la première de la 

Rédemption messianique. Le maamar se conclut
par les mots « 
et nous aurons le mérite de revoir
le Rabbi, ici-bas dans un corps, et il nous délivrera.
 »

Pourquoi être fou peut être saint

Quand nous étions enfants, on nous a peut-être dit :
« Arrête de faire l’idiot ! » Personne n’a jamais dit :
« Commence à faire l’idiot ! »

De sorte qu’en tant qu’adultes, agir de manière folle
peut sembler anormal. Mais parfois, la folie est le
meilleur moyen de se connecter à D.ieu
– une sainte folie. Tel est l’objet d’un discours que
le sixième Rabbi de Loubavitch, Rabbi Yossef
Its’hak Schneersohn, se préparait à distribuer à
ses adeptes en l’honneur du 
yahrtseit
 (anniversaire du décès) de sa grand-mère le
10 Chevat. Le Rabbi quitta ce monde ce même jour,
le 10 Chevat, avant qu’il ne puisse présenter le
discours, mais ses nombreux chapitres furent
développés par son successeur, Rabbi Mena’hem
Mendel Schneersohn, et continuent d’être étudiés
chaque année à cette époque à sa mémoire.

Agir de manière folle peut sembler anormal

 

Il peut nous sembler difficile, à nous qui avons mis tant d’efforts pour réprimer (la plupart (!) de) notre comportement puéril, de concevoir la folie
comme quelque chose de désirable et, oui, de
véritablement saint. Mais considérez seulement
le calibre des personnes qui furent accusées
d’agir avec folie. Aussi vénérables qu’elles fussent,
il fallut dans chaque cas à leurs contemporains une
validation divine de leur comportement indécent.

Rav Chmouel bar Its’hak dansait intensément lors des
mariages, son corps, ses mains et ses pieds volant
dans toutes les directions. Son manque d’inhibition
perturbait ses collègues. C’est certes une mitsva de
réjouir les jeunes mariés, mais ils estimaient qu’une
certaine tenue devait être conservée. Ils le
réprimandèrent : « Tu es une source d’embarras pour
les érudits de la Torah ! »
1 Mais D.ieu approuva
ses facéties décomplexées. Lors de son enterrement,
une colonne de feu en forme de branche de myrte
séparait son cercueil des gens qui l’escortaient.
C’était une justification claire de son
comportement « fou ».

Le roi David fournit un autre modèle de joie désinhibée.
Des pas mesurés et des danses majestueuses ne
pouvaient contenir son extase devant l’Arche qui était
amenée à Jérusalem. Il volait, tournoyait et bondissait,
le faisant ressembler à un « stupide fou », selon les mots
de sa femme. Mais D.ieu était content de sa sainte folie.

Lorsqu’un prophète recevait la prophétie, il était appelé
« fou » parce qu’il était dans un état modifié de
conscience, un état dépouillé de son ego, afin que la
lumière de D.ieu puisse briller en lui. (Plus prosaïquement,
cela ressemble un peu à la façon dont les bouffons étaient
considérés comme des fous, et étaient donc capables de
dire la vérité sans censure aux dirigeants et aux dictateurs
les plus puissants.)

La sainte folie peut nous aider à contrer les effets
de notre comportement négatif.

Nos Sages nous disent qu’une personne pèche
seulement parce qu’un « esprit de folie »
(
roua’h shtout) est entré en elle.2
 En d’autres termes, quand une personne pèche,
c’est un acte de pure folie.
3 Quelle personne sensée
voudrait creuser un fossé entre elle et son Créateur ?

Quand nous péchons, c’est en raison d’une perte de
maîtrise de soi. L’impulsivité a gagné. Et, comme le
dit Maïmonide, quand nous voulons surmonter une
faiblesse, nous allons à l’extrême opposé. Ainsi nous
contrecarrons le 
roua’h shtout par le shtout dikedousha,
une « sainte folie » : nous nous abandonnons à la joie.
Nous avons subi une défaillance parce que nous
n’avons pas pris le temps de réfléchir. Alors maintenant,
nous passons de la sous-utilisation de notre cerveau
à un état supra-rationnel de sainte folie. Nous servons
D.ieu avec abandon, avec une joie effrénée, avec
une sainte démence.

Le pouvoir du messirat nefesh (le sacrifice de soi)
est une autre expression de la folie. Rationnellement,
il n’est pas logique qu’une personne soit prête à
abandonner sa vie, mais c’est pourtant ce que font
les Juifs. Au cours des siècles, d’innombrables Juifs
ont sacrifié leur vie plutôt que leur religion, à l’époque
de l’Inquisition, des Cosaques, sous l’oppression du
régime soviétique...

Comment avons-nous le messirat nefesh aujourd’hui,
dans notre société libre et démocratique ? En étant
disposé à renoncer à un certain confort pour le
service de D.ieu, même si cela signifie sacrifier une
partie de nos moyens de subsistance pour observer
le Chabbat ou renoncer à nos aliments préférés pour
manger casher.

De même, lorsque nous faisons un « acte de foi »
– en faisant taire l’esprit et en nous soumettant aux
pouvoirs infinis de D.ieu – nous pratiquons la sainte
folie. Nous pourrions penser : 
« Comment puis-je
faire cela ? Quelle personne saine d’esprit s’attendrait
au salut d’une source qu’elle ne peut pas voir ? »

 Le cœur se contracte d’effroi. Mais nous transcendons
notre propre logique et nos propres états d’âme et
plaçons notre confiance en D.ieu. C’est dans cet esprit
que nous avons suivi Moïse dans le désert, et c’est
ainsi que nous vivons chaque jour : avec foi et confiance.

Richard Morris, un comédien professionnel qui était l’un
des auteurs originaux pour David Letterman, a décrit à
quel point ce fut difficile pour lui quand il a commencé
à observer le Chabbat. Ses performances les plus
importantes – et les mieux payées – étaient les
week-ends. « Comment vais-je survivre ? »,
s’inquiétait-il. Mais il fit le grand saut, et les bonnes
nouvelles sont qu’il réussit pleinement, financièrement,
professionnellement et spirituellement.

Nous pouvons rester bloqués dans nos capacités
limitées, ou avoir foi en Ses capacités illimitées. Il peut
sembler fou d’avoir la foi, surtout aujourd’hui. Mais la
folie est aussi la seule façon de nous connecter à D.ieu
– car aucun d’entre nous ne peut Le comprendre.
La Divinité Infinie est hors de portée de notre intellect,
au-delà de notre imagination, totalement incompréhensible.

 

Supprimez votre
« moi » de l’équation

Si nous sommes tous des fous devant D.ieu, comment
pouvons-nous savoir quel est le bon chemin ? D.ieu
a placé parmi nous Ses agents, les justes de chaque
génération qui nous guident. Ils peuvent nous dire de
faire quelque chose qui va à l’encontre de toute logique,
mais quand nous faisons un acte de foi, nous avons
la bénédiction du succès.

Alors, allez-y, soyez fou. Puisez-en la force dans les
comportements idiots et désinhibés qui furent rejetés
pendant votre enfance. N’ayez pas peur de manifester
votre joie. Réjouissez-vous avec les autres lors de
leurs célébrations. Réjouissez-vous avec la Torah à
Sim’hat Torah. Réjouissez-vous avec D.ieu chaque
fois que vous faites une mitsva.

Si vous avez de la difficulté à sortir de votre boîte,
supprimez votre « moi » de l’équation.
Rappelez-vous : nous pouvons servir notre petitesse
égocentrique, ou nous pouvons nous attacher
à Sa grandeur infinie.

 
 
NOTES
1.

Talmud, Ketoubot 17a.

2.

Talmud, Sotah 3a.

3.

Tanya, ch. 24.

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