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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Jésus soupira au plus profond de lui-même et dit : « Pourquoi cette génération cherche-t-elle un signe ?

LECTURES DE LA MESSE
PREMIÈRE LECTURE
« Dieu ne tente personne » (Jc 1, 12-18)

Lecture de la lettre de saint Jacques

Heureux l’homme qui supporte l’épreuve avec persévérance,
car, sa valeur une fois vérifiée,
il recevra la couronne de la vie
promise à ceux qui aiment Dieu.
    Dans l’épreuve de la tentation, que personne ne dise :
« Ma tentation vient de Dieu. »
Dieu, en effet, ne peut être tenté de faire le mal,
et lui-même ne tente personne.
    Chacun est tenté par sa propre convoitise
qui l’entraîne et le séduit.
    Puis la convoitise conçoit et enfante le péché,
et le péché, arrivé à son terme, engendre la mort.
    Ne vous y trompez pas, mes frères bien-aimés,
    les présents les meilleurs, les dons parfaits,
proviennent tous d’en haut,
ils descendent d’auprès du Père des lumières,
lui qui n’est pas, comme les astres,
sujet au mouvement périodique ni aux éclipses.
    Il a voulu nous engendrer par sa parole de vérité,
pour faire de nous comme les prémices de toutes ses créatures.

            – Parole du Seigneur.

PSAUME
(Ps 93 (94), 12-13, 14-15, 18-19)

R/ Heureux l’homme que tu châties, Seigneur. (Ps 93, 12a)

Heureux l’homme que tu châties, Seigneur,
celui que tu enseignes par ta loi,
pour le garder en paix aux jours de malheur,
tandis que se creuse la fosse de l’impie.

Car le Seigneur ne délaisse pas son peuple,
il n’abandonne pas son domaine :
on jugera de nouveau selon la justice ;
tous les hommes droits applaudiront.

Quand je dis : « Mon pied trébuche ! »
ton amour, Seigneur, me soutient.
Quand d’innombrables soucis m’envahissent,
tu me réconfortes et me consoles.

ÉVANGILE
« Prenez garde au levain des pharisiens et au levain d’Hérode ! » (Mc 8, 14-21)

Alléluia. Alléluia.
Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, dit le Seigneur ;
mon Père l’aimera, et nous viendrons vers lui.
Alléluia. (Jn 14, 23)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

    En ce temps-là,
    les disciples avaient oublié d’emporter des pains ;
ils n’avaient qu’un seul pain avec eux dans la barque.
    Or Jésus leur faisait cette recommandation :
« Attention ! Prenez garde au levain des pharisiens
et au levain d’Hérode ! »
    Mais ils discutaient entre eux sur ce manque de pains.
    Jésus s’en rend compte et leur dit :
« Pourquoi discutez-vous sur ce manque de pains ?
Vous ne saisissez pas ? Vous ne comprenez pas encore ?
Vous avez le cœur endurci ?
    Vous avez des yeux et vous ne voyez pas,
vous avez des oreilles et vous n’entendez pas !
Vous ne vous rappelez pas ?
    Quand j’ai rompu les cinq pains pour cinq mille personnes,
combien avez-vous ramassé
de paniers pleins de morceaux ? »
Ils lui répondirent :
« Douze.
    – Et quand j’en ai rompu sept pour quatre mille,
combien avez-vous rempli de corbeilles
en ramassant les morceaux ? »
Ils lui répondirent :
« Sept. »
    Il leur disait :
« Vous ne comprenez pas encore ? »

            – Acclamons la Parole de Dieu.

Se garder du levain des Pharisiens
Méditation de l'Evangile du mardi 18 février

Jésus rejette la doctrine des pharisiens formalistes et sans amour. Leur attitude morale fige toute spiritualité pour la rendre bientôt odieuse. Il rejette la doctrine d'Hérode, profiteur et sensuel qui, sans scrupule, supprime ceux qui lui rappellent les commandements de Dieu.

Il leur disait : « Vous ne comprenez pas encore ? »
 


Jésus passant d'une rive à l'autre du lac avec ses disciples, ces derniers oublient d'emporter du pain et Jésus leur dit d'une manière ironique :

“Voyez et gardez-vous du levain des pharisiens et des sadducéens… et du levain d'Hérode”

Ils n'ont pas tous saisi l'allusion à la doctrine des pharisiens quand Il leur parle du “ferment”.

“Eux raisonnaient en eux-mêmes, se disant : c'est parce que nous n'avons pas pris de pains”. Il faudra qu'il mette les points sur les “i” pour qu'ils comprennent.

Il ne s'est pas entouré des plus belles intelligences du siècle pour leur transmettre sa doctrine. Il a pris des gens de son terroir, des gens sans culture, des lents qui, durant trois ans, le feront bien souvent bondir. L'ironie leur échappe. Les allusions les plus claires, ils ne les saisissent pas. Il les met en garde contre le levain des pharisiens et eux pensent qu'Il leur reproche d'avoir oublié de prendre du pain pour le voyage.

“Comment n'avez-vous pas réfléchi que Je ne vous ai pas parlé à propos des pains ? Mais gardez-vous du “levain” des pharisiens et des sadducéens. Alors ils comprirent qu'Il ne leur avait pas dit de se garder du levain des pains, mais de la doctrine des pharisiens et des sadducéens”.

En effetIl rejette la doctrine des pharisiens formalistes et sans amour. Leur attitude morale fige toute spiritualité pour la rendre bientôt odieuse. Il rejette la doctrine d'Hérode, profiteur et sensuel qui, sans scrupule, supprime ceux qui lui rappellent les commandements de Dieu.

Il rejette la doctrine des sadducéens, conformistes, toujours prêts à toutes les compromissions pour assurer leur tranquillité terrestre, la seule à laquelle ils croient.

Jésus nous demande des choix. A nous de transformer nos mentalités et de savoir rejeter les erreurs des multiples systèmes de pensées qui régissent le monde. Lui a su manifester une liberté de pensée, de parole et d'action absolue face à la vérité.

Ce levain des pharisiens, des hérodiens, des docteurs de la Loi, des zélotes, des Romains, des scribes et des sadducéens, Il le rejette avec la dernière des énergies.

Et ce n'était pas sans danger et sans risque ! Il le payera de sa vie. Nous pouvons remarquer que c'est le pouvoir politique de tout bord qui en veut ici à la liberté de pensée et d'action du Seigneur.


Père Gabriel

Sainte Gertrude d'Helfta (1256-1301)

 

moniale bénédictine


Les Exercices, n° 5 ; SC 127 (trad. (Œuvres spirituelles,

trad. J. Hourlier et A. Schmitt, Éd. du Cerf, 1967; p. 159 rev.)

« Vous ne voyez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? »

« Dieu, mon Dieu, je te cherche dès l'aurore » (Ps 62,2 Vulg) (…) Ô lumière très sereine de mon âme, matin resplendissant, deviens enfin en moi lever du jour ; brille sur moi avec tant de clarté que « dans ta lumière je contemple la lumière » (Ps 35,10). Que par toi ma nuit soit changée en jour. Mon matin très aimé, que par amour de ton amour je tienne pour rien et vanité tout ce qui n'est pas toi. Visite-moi dès le point du jour, pour me transformer soudain en toi tout entière. (…) Détruis ce qui est de moi ; fais que je passe totalement en toi de sorte que jamais plus je ne puisse me retrouver en moi pour ce temps limité, mais que je demeure étroitement unie à toi pour l'éternité. (…) Quand serai-je rassasiée par une beauté si grande et si éclatante ? Toi Jésus, magnifique Étoile du matin (Ap 22,16), resplendissante de la clarté divine, quand serai-je illuminée par ta présence ? Splendeur si digne d'amour, quand me rassasieras-tu de toi ? Oh, si seulement ici-bas je pouvais percevoir tant soit peu les rayons délicats de ta beauté pour qu’il me soit permis d’avoir au moins un avant-goût de ta douceur, et de te savourer par avance, toi qui es mon héritage de choix (cf Ps 15,5). (…) Tu es le miroir resplendissant de la sainte Trinité qu'il est permis de contempler de l'œil d'un cœur pur (Mt 5,8) : là-haut face à face, ici-bas dans un reflet seulement.

Homélies du Père Gilbert Adam

Les pharisiens survinrent et se mirent à discuter avec Jésus ; pour le mettre à l’épreuve, ils cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel.

Jésus annonce une bonne nouvelle pour toutes les générations. Les pharisiens sont dans une absence totale de dialogue avec lui, c’est un refus d’avancer ensemble. Jésus va toujours au-delà de la mise à l’épreuve qui lui est adressée. Il demeure tout amour et toute ouverture envers ses interlocuteurs. Cet Evangile illustre bien l’incompréhension des villageois de Lourdes dans la rencontre de Marie et de Bernadette. Elle a douze ans quand elle voit Marie à la grotte de Lourdes. Le visage de Marie plein de douceur allège l’humiliation vécue par sa famille et la douleur de son quotidien. Bernadette allait chercher du bois pour le feu parce qu’il faisait froid et qu’elle souffrait de l’asthme. Son père était un bon meunier au grand cœur. Il sera accusé pour avoir volé un sac de farine ! Il s’est soumis à cette diffamation comme peuvent le faire les pauvres. Plus tard il sera reconnu innocent. La mère de Bernadette était une femme de la montagne rude. Elle n’etait pas toujours « tendre » avec sa petite Bernadette. Mais il y beaucoup d’amour dans la maison des Soubirous. "Tu n’iras plus à la grotte," les gens disent que tu es folle lui dira sa mère.

« Jésus soupira au plus profond de lui-même et dit : « Pourquoi cette génération cherche-t-elle un signe ? Marie apparait à Bernadette alors que la famille Soubirous est « au creux de la vague ». Le cachot leur est offert comme refuge. C’est une pièce dans une rue qui manque d’air alors que Bernadette a de l’asthme ! Là, dans une seule pièce, vont vivre à six, une famille entière. Bernadette n’a pas fuit la situation dans laquelle se trouvaient ses parents. Elle a habité la pauvreté en essayant de venir en aide à sa famille. Bernadette sera à l’origine de millions de pèlerins qui viendront chaque année à Lourdes. Jésus habite l’humanité en profondeur pour la guérir. Nous sommes appelés à entrer en dialogue avec Dieu et nous reconnaissons les signes qu’il nous donne. C’etait l’expérience de Marie avec l’ange Gabriel, elle pose la question du comment cela se fera-t-il ? Les apparitions de la « Belle Dame » à Bernadette lui ont apporté beaucoup de bonheur. "Elle m’a regardée comme une personne," dira t-elle. Nous voudrions que les pauvres et les petits soient regardés comme des « personnes. » Le dix huit février, Marie dit à Bernadette : « Je ne te promets pas d’être heureuse sur la terre, mais je te promets le bonheur du ciel. » Les apparitions lui ont donné beaucoup d’épreuves.

« Amen, je vous le déclare : aucun signe ne sera donné à cette génération. » Puis il les quitta, remonta en barque, et il partit vers l’autre rive. » Bernadette a vécu à Nevers à l’école de Marie, elle a suivi Jésus dans son humiliation. La relation est le signe de l’échange qui s’etablit entre les personnes. Nous partons de ce que nous avons vu, et de ce qui se donne à nous. Jésus nous conduit, Il nous guide et Il nous accompagne. Bernadette qui souffre de l’asthme à Nevers s’entend dire d’une soeur compatissante : "Ma pauvre petite fille, comme vous souffrez !" Bernadette lui répondra, oui ma sœur, mais la nuit de la Foi est encore plus difficile à vivre ! Elle terminera sa vie en disant à Marie : « Prie pour moi, pécheresse. » Nous saisissons la détresse des Pauvres. Rejetés des hommes, ils sont bien près de se croire rejetés de Dieu Lui-même. « Je suis moulue comme un grain de blé, » dira Bernadette qui a vécu cette misère avec un grand réalisme et une foi très grande.

Nous demandons la grâce d’habiter la pauvreté du Christ pour habiter notre pauvreté et rayonner de l’Amour de Jésus.

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