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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

" Vous êtes le sel de la terre, vous êtes la lumière du monde" Parole du Seigneur Jésus

PREMIÈRE LECTURE
« Ta lumière jaillira comme l’aurore » (Is 58, 7-10)

Ainsi parle le Seigneur :
    Partage ton pain avec celui qui a faim,
accueille chez toi les pauvres sans abri,
couvre celui que tu verras sans vêtement,
ne te dérobe pas à ton semblable.
    Alors ta lumière jaillira comme l’aurore,
et tes forces reviendront vite.
Devant toi marchera ta justice,
et la gloire du Seigneur fermera la marche.
    Alors, si tu appelles, le Seigneur répondra ;
si tu cries, il dira : « Me voici. »
Si tu fais disparaître de chez toi
le joug, le geste accusateur, la parole malfaisante,
    si tu donnes à celui qui a faim ce que toi, tu désires,
et si tu combles les désirs du malheureux,
ta lumière se lèvera dans les ténèbres
et ton obscurité sera lumière de midi.

    – Parole du Seigneur.

PSAUME
(Ps 111 (112),.4-5, 6-7, 8a.9)
R/

Lumière des cœurs droits,
le juste s’est levé dans les ténèbres.

ou :
Alléluia !

Lumière des cœurs droits, il s’est levé dans les ténèbres,
homme de justice, de tendresse et de pitié.
L’homme de bien a pitié, il partage ;
il mène ses affaires avec droiture.

Cet homme jamais ne tombera ;
toujours on fera mémoire du juste.
Il ne craint pas l’annonce d’un malheur :
le cœur ferme, il s’appuie sur le Seigneur.

Son cœur est confiant, il ne craint pas.
À pleines mains, il donne au pauvre ;
à jamais se maintiendra sa justice,
sa puissance grandira, et sa gloire !

DEUXIÈME LECTURE
« Je suis venu vous annoncer le mystère du Christ crucifié » (1 Co 2, 1-5)

    Frères,
quand je suis venu chez vous,
je ne suis pas venu vous annoncer le mystère de Dieu
avec le prestige du langage ou de la sagesse.
    Parmi vous, je n’ai rien voulu connaître d’autre que Jésus Christ,
ce Messie crucifié.
    Et c’est dans la faiblesse, craintif et tout tremblant,
que je me suis présenté à vous.
    Mon langage, ma proclamation de l’Évangile,
n’avaient rien d’un langage de sagesse qui veut convaincre ;
mais c’est l’Esprit et sa puissance qui se manifestaient,
    pour que votre foi repose, non pas sur la sagesse des hommes,
mais sur la puissance de Dieu.

    – Parole du Seigneur.

ÉVANGILE
« Vous êtes la lumière du monde » (Mt 5, 13-16)

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
    « Vous êtes le sel de la terre.
Mais si le sel devient fade,
comment lui rendre de la saveur ?
Il ne vaut plus rien :
on le jette dehors et il est piétiné par les gens.

    Vous êtes la lumière du monde.
Une ville située sur une montagne
ne peut être cachée.
    Et l’on n’allume pas une lampe
pour la mettre sous le boisseau ;
on la met sur le lampadaire,
et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison.
    De même, que votre lumière brille devant les hommes :
alors, voyant ce que vous faites de bien,
ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.

Vous êtes le sel de la terre

Ayez en vous du sel et soyez en paix les uns avec les autres” C'est bien là Jésus qui réclame de nous une vigueur intérieure, une grande activité, pas de médiocrité, mais tout cela tempéré par la paix entre nous. La vigueur n'exclut pas la compréhension, le respect des autres, l'attention portée à leur dignité de fils de Dieu.

gloire à votre Père qui est aux cieux.
 

107812-vous-etes-le-sel-de-la-terre


Méditation de l'évangile du dimanche 9 février


Jésus aime la saveur, le sel. Sa sagesse est faite de force et de douceur, de violence et de paix.

Il n'aime pas les gens neutres. Il veut des gens actifs qui ne se laissent pas faire par leurs passions mais qui les dominent.

« Vous êtes le sel de la terre ». La grandeur du chrétien donne sa saveur au monde créé en le ramenant à Dieu. Mais « si le sel perd sa saveur, avec quoi va-t-on le saler ?  Il n'est plus bon à rien qu'à être jeté dehors et foulé aux pieds par les gens »

Pour Jésus nous devons donc avoir le courage de nos opinions et savoir entraîner les autres afin d'être utiles pour le Royaume.

“Ayez en vous du sel et soyez en paix les uns avec les autres”

C'est bien là Jésus qui réclame de nous une vigueur intérieure, une grande activité, pas de médiocrité, mais tout cela tempéré par la paix entre nous. La vigueur n'exclut pas la compréhension, le respect des autres, l'attention portée à leur dignité de fils de Dieu.

Il y a chez Jésus une demande d'absolu vis-à-vis de nous-mêmes, si nous voulons étendre le Règne de Dieu. Á nous de le savoir.

Il nous faut donc devenir le sel de la terre. Jésus nous appelle à une religion active et généreuse, sans pour cela que notre action devienne provocante et indiscrète. Oui, « soyez en vous-mêmes du sel et soyez en paix les uns avec les autres »

La liberté chrétienne ne s'accomplit que dans la lutte, car jamais rien de grand et de beau ne se construit dans la facilité.


Père Gabriel

 

Hésychius le Sinaïte

dit de Batos – parfois assimilé à Hésychius prêtre de Jérusalem – (Ve s. ?), moine

Chapitres « Sur la sobriété et la vigilance » n° 87, 88, 108, 197 (Philocalie des Pères neptiques ; trad. J. Touraille, Ed. DDB-Lattès)
 
Le sel sensible donne de la saveur au pain et à tout aliment, empêche de pourrir certaines viandes et les conserve longtemps. Considère qu’il en va de même de la garde de l’intelligence. Car elle comble de saveur divine l’homme intérieur comme l’homme extérieur, elle chasse l’odeur fétide des pensées mauvaises, et nous donne de persévérer dans le bien. De la suggestion naissent de nombreuses pensées, et de celles-ci la mauvaise action sensible.
Mais celui qui avec Jésus éteint aussitôt la première, échappe à la suite et s’enrichira de la douce connaissance divine par laquelle il trouvera Dieu qui est partout présent.

            Tenant devant Dieu le miroir de l’intelligence, il est continuellement illuminé, à l’image du cristal pur et du soleil sensible. Alors, parvenue à la cime ultime des désirs, l’intelligence se reposera en lui de toute autre contemplation. (…)
Il est impossible que celui qui regarde le soleil n’ait pas ses yeux inondés de lumière. De même celui qui se penche toujours sur l’espace de son cœur ne peut pas ne pas être illuminé. (…) Quand les nuages se dissipent, l’air apparaît pur. De même, quand sous le soleil de justice, Jésus Christ, se dissipent les fantasmes des passions, ne cessent de naître dans le cœur des pensées lumineuses, pareilles aux étoiles. Car Jésus illumine l’espace du cœur.
Homélie du dimanche 9 février 20

Evangile selon saint Matthieu.: 5, 13 à 16 : « Vous êtes le sel de la terre, vous êtes la lumière du monde. »

Jésus a gravi la montagne où il a rassemblé ses disciples. Il leur a donné le sens des béatitudes et leur a enseigné le chemin difficile du Royaume, un chemin rempli de contradictions qui transforment en espérance et en joie la faiblesse et la peine. Il leur a donné cette « chance » de rejoindre le Royaume, la Paix, l’amour des frères. « Chanceux » dit une nouvelle traduction en accordant à ce terme toute la force qu’il a conservée dans la langue française du Québec et dont nous avons parlé dimanche dernier : « Ne laissez pas passer cette chance ! « .

LA SUITE DES BEATITUDES.

L’Evangile d’aujourd’hui est la suite immédiate des béatitudes. Jésus y affirme qu’ils sont « le sel de la terre et la lumière du monde. » quand ils vivent cet idéal : « Heureux les pauvres, les doux, les purs, les artisans de paix, les miséricordieux. »....

Ni le sel ni la lumière ne sont là comme une simple image ni comme un simple objectif à atteindre, c’est la nature même de notre comportement de disciples. C’est notre identité de disciples de Jésus qui est en jeu. Car nos doutes, nos hésitations, notre repliement sur nous-mêmes peuvent détériorer la mission qui est la nôtre et dont le Christ nous charge.

VOUS ETES LE SEL DE LA TERRE.

L’image du sel nous invite à donner du sens aux réalités de l’existence. De même qu’un aliment non salé paraît bien fade, les événements de la vie ne portent leur poids de signification que s’ils sont reliés à la foi. Et c’est aux croyants de relier la vie et la foi.. Autrement dit, c’est la vie des croyants eux-mêmes qui atteste le sens de la vie.

Nous venons de le constater au travers des événements et du désastre de l’Asie du Sud.

Ce n’est pas en fonction du regard que les autres portent sur nous que nous devons seulement régler notre vie. Nous avons d’abord à être fidèles à ce que Dieu attend de nous puisque c’est son Royaume que nous construisons. L’authenticité du message chrétien, que nous vivons, fera de nous des témoins. Il attire d’abord parce que cette bonne nouvelle fait vivre aujourd’hui des hommes et des femmes et que leur vie en est transformée. C’est ainsi que nous serons des témoins.

Le vécu et plus fort, plus entraînant, plus vivifiant que la multiplicité de nos discours et de nos conseils. Nous le vivons dans un monde où, malgré la montée du bien-être matériel et de la consommation, augmente le nombre des blasés, des déprimés, des paumés qui disent : « Je n’ai plus de goût à vivre… » Les plaisirs décevants et les drogues compensatrices ne rassasient pas notre besoin de bonheur profond.

A nous, disciples du Christ, d’être non des sermonneurs mais des témoins vivant de cette espérance qui donne une saveur nouvelle à la vie : »Vous êtes le sel de la terre. » Par sa présence discrète, il équilibre et met en valeur les goûts spécifiques et différents de ce qu’il accompagne.

VOUS ETES LA LUMIERE DU MONDE.

Alors que le sel se mêle invisible aux aliments, la lumière ne se cache pas. Elle est faite pour éclairer. Elle n’a pas à être contemplée pour elle-même, elle doit servir. Elle permet de se repérer et de savoir où l’on va. « Gardez-vous d’être admirés devant les hommes », (Matthieu 6. 1 à 18)

Le Seigneur voit grand, pour chacun et chacune d’entre nous. Il est la lumière qui, en venant dans le monde, illumine tout homme (Jean 1.9 et Jean 9.5). Et il nous dit : « Vous êtes la lumière du monde. » Nous sommes, nous devons être la lumière du monde….

Le terme employé dans le texte grec est « cosmos », le monde entier. Vous avez, nous avons, à révéler la splendeur de cet univers créé par notre Père du ciel, et donc pas seulement éclairer les hommes nos frères. Dans le même temps nous avons à donner un sens à ce monde créé, car nous sommes des créatures et nous en partageons les aléas et les limites

Mais, dans le même temps, il insiste : »Que votre lumière brille devant les hommes. Alors en voyant ce que vous faîtes de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est dans les cieux. » (Matthieu 5. 16), comme la présence du Christ dans le monde illumine tout homme. Le rôle du chrétien n’est pas d’attirer le regard vers lui, mais vers celui qui est la source de toute vie, Dieu lui-même. Nous avons à transfigurer la vie de ceux qui nous entourent.

Et cela nous pose une redoutable question. Est-ce que notre témoignage doit se rechercher pour lui-même ? Faut-il inspirer notre conduite par cette volonté de « témoigner » ou même d’imposer nos vues et notre idéal aux autres ? Où serait alors la transparence et la vérité auxquelles nous invite si fortement le Christ ? Où serait la liberté de décision de ceux que le Christ appelle par notre intermédiaire ?

La réponse ? elle est dans la manière dont le Christ lui-même a vécu, au quotidien, la proximité des malades, des anxieux, des prétentieux, des envieux, des pauvres de toute sorte.

SEL OU LUMIERE

Les images du sel qui se perd dans la masse et de la lampe que l’on place sur un lampadaire, peuvent sembler contradictoires. La première réponse qui vient à l’esprit est que tout disciple du Christ doit se faire tour à tour, selon les circonstances, sel ou lumière.

En fait, ce sont les mêmes « oeuvres bonnes » qui doivent être en même temps sel et lumière. En d’autres termes, elles sont « sel » en ce que nous ne les faisons pas pour nous mettre en évidence, comme le sel n’est pas pour lui-même mais pour le « faire valoir » de ce qu’il assaisonne. Elles sont « lumière » parce que la lumière n’est pas faite pour attirer le regard, mais pour le tourner vers l’objet ou la personne qui, sans elle, serait dans l’ombre où les ténèbres.

Nous mettons en évidence le chemin qui conduit au Père, c’est-à-dire le Christ lui-même, qui se dit « Lumière du monde ». Nous ne pouvons pas être autre que lui qui est « le chemin, la vérité, la vie ».

Isaïe nous suggère les moyens qui reflètent le mieux ce que doit être notre témoignage : »Partage ton pain avec celui qui a faim, recueille chez toi le malheureux sans abri, couvre celui que tu verras sans vêtement, ne te dérobe pas à ton semblable… alors ta lumière se lèvera dans les ténèbres et ton obscurité sera comme la lumière de midi. »(Isaïe 58. 10) Dans ce Royaume où Dieu a pris le pouvoir, tous les aspects de la société sont réglés sur la fraternité qui jaillit de l’amour. Il est riche d’enseignement de faire le lien avec l’évangile de saint Matthieu 25. Quand est-ce que nous avons découvert la lumière de la présence du Christ ? quand nous avons vu les pauvres, les affamés, tous ceux qui sont dans la nuit de la misère.

Il n’y a pas de produit de remplacement. L’amour que Jésus a manifesté, l’amour du Père pour tout homme, est la dernière chance des hommes. Car c’est le coeur qui nous donne l’intelligence que nous avons des êtres et qui les rapproche ainsi les uns des autres jusqu’à les unir

Il ne s’agit pas d’une justice distributive, mais de cette charité qui est en Dieu et dont il importe, en priorité, que toute personne en ait sa part pour avoir aussi sa part de bonheur. « En ce monde où nous espérons le bonheur que tu nous promets, répète l’Eglise à chaque messe après avoir redit le « Notre Père ». « Délivre-nous de tout mal, de la haine et de la guerre, du péché et des épreuves, en attendant l’avènement de Jésus Christ notre Sauveur. ».....

Nous sommes chargés, malgré nos faibles moyens, de réaliser, dans et par le quotidien qui nous entoure, le Royaume. « Nous te rendons grâce car tu nous a choisis pour servir en ta présence. »
» (Prière eucharistique II)

Il fera de nous le sel de la terre et la lumière du monde si nous voulons seulement nous laisser transformer en Celui qui est la lumière du monde. C’est tout simple à dire, c’est exigeant à vivre au quotidien. « Accorde-nous de vivre tellement unis dans le Christ que nous portions du fruit pour le salut du monde. »
(Prière de la communion de ce dimanche)

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