10 Février 2020
La messe du lundi 10 février 2020
La messe en direct avec les freres et les soeurs de St Pierre. Pour suivre l'office avec les textes du jour, rendez-vous sur http://tv.fmnd.org .
En ces jours-là,
Salomon rassembla auprès de lui à Jérusalem
les anciens d’Israël et tous les chefs des tribus,
les chefs de famille des fils d’Israël,
pour aller chercher l’arche de l’Alliance du Seigneur
dans la Cité de David, c’est-à-dire à Sion.
Tous les hommes d’Israël
se rassemblèrent auprès du roi Salomon
au septième mois, durant la fête des Tentes.
Quand tous les anciens d’Israël furent arrivés,
les prêtres se chargèrent de l’Arche.
Ils emportèrent l’arche du Seigneur et la tente de la Rencontre
avec tous les objets sacrés qui s’y trouvaient ;
ce sont les prêtres et les lévites qui les transportèrent.
Le roi Salomon et, avec lui, toute la communauté d’Israël
qu’il avait convoquée auprès de lui devant l’Arche
offrirent en sacrifice des moutons et des bœufs :
il y en avait un si grand nombre
qu’on ne pouvait ni le compter ni l’évaluer.
Puis les prêtres transportèrent l’Arche à sa place,
dans la Chambre sainte que l’on appelle le Saint des Saints,
sous les ailes des kéroubim.
Ceux-ci, en effet, étendaient leurs ailes
au-dessus de l’emplacement de l’Arche :
ils protégeaient l’Arche et ses barres.
Dans l’Arche, il n’y avait rien,
sinon les deux tables de pierre
que Moïse y avait placées au mont Horeb,
quand le Seigneur avait conclu alliance avec les fils d’Israël,
à leur sortie du pays d’Égypte.
Quand les prêtres sortirent du sanctuaire,
la nuée remplit la maison du Seigneur,
et, à cause d’elle,
les prêtres durent interrompre le service divin :
la gloire du Seigneur remplissait la maison du Seigneur !
Alors Salomon s’écria :
« Le Seigneur déclare demeurer dans la nuée obscure.
Et maintenant, je t’ai construit, Seigneur,
une maison somptueuse,
un lieu où tu habiteras éternellement. »
– Parole du Seigneur.
Monte, Seigneur, vers le lieu de ton repos,
toi, et l’arche de ta force !
Souviens-toi, Seigneur, de David,
de sa promesse au Puissant de Jacob :
« J’interdirai tout sommeil à mes yeux
avant d’avoir trouvé un lieu pour le Seigneur. »
Voici qu’on nous l’annonce à Éphrata,
nous l’avons trouvée près de Yagar.
Entrons dans la demeure de Dieu,
prosternons-nous aux pieds de son trône.
Que tes prêtres soient vêtus de justice,
que tes fidèles crient de joie !
Pour l’amour de David, ton serviteur,
ne repousse pas la face de ton messie.
En ce temps-là,
après la traversée,
abordant à Génésareth
Jésus et ses disciples accostèrent.
Ils sortirent de la barque,
et aussitôt les gens reconnurent Jésus :
ils parcoururent toute la région,
et se mirent à apporter les malades sur des brancards
là où l’on apprenait que Jésus se trouvait.
Et dans tous les endroits où il se rendait,
dans les villages, les villes ou les campagnes,
on déposait les infirmes sur les places.
Ils le suppliaient de leur laisser toucher
ne serait-ce que la frange de son manteau.
Et tous ceux qui la touchèrent
étaient sauvés.
– Acclamons la Parole de Dieu.
En ces jours-là,
Salomon rassembla auprès de lui à Jérusalem
les anciens d’Israël et tous les chefs des tribus,
les chefs de famille des fils d’Israël,
pour aller chercher l’arche de l’Alliance du Seigneur
dans la Cité de David, c’est-à-dire à Sion.
Tous les hommes d’Israël
se rassemblèrent auprès du roi Salomon
au septième mois, durant la fête des Tentes.
Quand tous les anciens d’Israël furent arrivés,
les prêtres se chargèrent de l’Arche.
Ils emportèrent l’arche du Seigneur et la tente de la Rencontre
avec tous les objets sacrés qui s’y trouvaient ;
ce sont les prêtres et les lévites qui les transportèrent.
Le roi Salomon et, avec lui, toute la communauté d’Israël
qu’il avait convoquée auprès de lui devant l’Arche
offrirent en sacrifice des moutons et des bœufs :
il y en avait un si grand nombre
qu’on ne pouvait ni le compter ni l’évaluer.
Puis les prêtres transportèrent l’Arche à sa place,
dans la Chambre sainte que l’on appelle le Saint des Saints,
sous les ailes des kéroubim.
Ceux-ci, en effet, étendaient leurs ailes
au-dessus de l’emplacement de l’Arche :
ils protégeaient l’Arche et ses barres.
Dans l’Arche, il n’y avait rien,
sinon les deux tables de pierre
que Moïse y avait placées au mont Horeb,
quand le Seigneur avait conclu alliance avec les fils d’Israël,
à leur sortie du pays d’Égypte.
Quand les prêtres sortirent du sanctuaire,
la nuée remplit la maison du Seigneur,
et, à cause d’elle,
les prêtres durent interrompre le service divin :
la gloire du Seigneur remplissait la maison du Seigneur !
Alors Salomon s’écria :
« Le Seigneur déclare demeurer dans la nuée obscure.
Et maintenant, je t’ai construit, Seigneur,
une maison somptueuse,
un lieu où tu habiteras éternellement. »
– Parole du Seigneur.
Monte, Seigneur, vers le lieu de ton repos,
toi, et l’arche de ta force !
Souviens-toi, Seigneur, de David,
de sa promesse au Puissant de Jacob :
« J’interdirai tout sommeil à mes yeux
avant d’avoir trouvé un lieu pour le Seigneur. »
Voici qu’on nous l’annonce à Éphrata,
nous l’avons trouvée près de Yagar.
Entrons dans la demeure de Dieu,
prosternons-nous aux pieds de son trône.
Que tes prêtres soient vêtus de justice,
que tes fidèles crient de joie !
Pour l’amour de David, ton serviteur,
ne repousse pas la face de ton messie.
En ce temps-là,
après la traversée,
abordant à Génésareth
Jésus et ses disciples accostèrent.
Ils sortirent de la barque,
et aussitôt les gens reconnurent Jésus :
ils parcoururent toute la région,
et se mirent à apporter les malades sur des brancards
là où l’on apprenait que Jésus se trouvait.
Et dans tous les endroits où il se rendait,
dans les villages, les villes ou les campagnes,
on déposait les infirmes sur les places.
Ils le suppliaient de leur laisser toucher
ne serait-ce que la frange de son manteau.
Et tous ceux qui la touchèrent
étaient sauvés.
– Acclamons la Parole de Dieu.
Jésus et les malades
Jésus les aime tous ces malades qui se désespèrent… On le sait si bien qu'à peine annoncé son passage voilà que l'on part à la recherche de tous les déshérités pour les Lui amener. On les Lui offre, et Lui ne repousse pas cette foule de misères, mais les laisse. Le toucher, toucher la houppe de son vêtement. Et, à cette prière pleine de confiance des malades de Génésareth, Jésus ne sait répondre que par la guérison : « Et tous ceux qui Le touchaient étaient guéris ! »
tous ceux qui le touchaient étaient sauvés.
Jésus aimait les malades, et le texte de Marc que je vous transcrit nous montre toute son attention à leur égard.
« En ayant fait la traversée, ils vinrent à terre (à Génésareth) et abordèrent… et quand ils furent sortis de la barque ; aussitôt des gens qui l'avaient reconnu parcoururent toute cette région et se mirent à apporter sur des grabats ceux qui étaient malades là où ils entendaient dire qu'Il était.
Et partout où Il arrivait, villages, villes, hameaux, on déposait les malades sur les places et on Le priait de les laisser toucher ne fût-ce que la houppe de son vêtement. Et tous ceux qui le touchaient étaient guéris ! » .
Il les aime tous ces malades qui se désespèrent… On le sait si bien qu'à peine annoncé son passage voilà que l'on part à la recherche de tous les déshérités pour les Lui amener. On les Lui offre, et Lui ne repousse pas cette foule de misères, mais les laisse
Le toucher, toucher la houppe de son vêtement. Et, à cette prière pleine de confiance des malades de Génésareth, Jésus ne sait répondre que par la guérison : « Et tous ceux qui Le touchaient étaient guéris ! »
La religion de Jésus ne se perd pas dans l'abstrait, c'est la laine de son vêtement que l'on touche et qui guérit.
C'est le sens du Sacrement.
Cette fibre du monde nous annonce la puissance de Dieu et son amour, comme le pain et le vin de son dernier repas nous font déjà participer aux noces éternelles. Dans la vision de la foi, le monde créé tout entier, matière et esprit, devient le signe de l'amour de Dieu, répandu sur la terre.
Jésus veut se servir de toute la trame du monde créé pour nous conduire vers le Père. Voilà pourquoi Il se laisse toucher par les malades.
Que la bonté de Dieu nous atteigne à travers la houppe de son vêtement…
Père Gabriel
La petitesse humaine a été assumée par la majesté de Dieu, notre faiblesse par sa force, notre servitude à la mort par son immortalité. Pour payer la dette de notre condition humaine, la nature inaltérable de Dieu s'est unie à notre nature exposée à la souffrance. C'est ainsi que, pour mieux nous guérir, « le seul médiateur entre Dieu et les hommes, l'homme Jésus Christ » (1Tm 2,5) devait, d'un côté, pouvoir mourir, et de l'autre, ne pas pouvoir mourir.
C'est donc dans la nature intégrale et complète d'un vrai homme que le vrai Dieu est né (...). Il a pris la condition de l'esclave sans la souillure du péché ; il a rehaussé l'humanité sans abaisser la divinité. En se dépouillant lui-même (Ph 2,7), celui qui était invisible s'est rendu visible ; le Créateur et Seigneur de toutes choses a voulu être un mortel parmi les autres mortels. Mais tout cela était la condescendance de sa miséricorde, non une défaite de sa puissance. (...) Tout cela est d'un ordre nouveau (...) : lui qui dépasse toute limite a voulu être limité comme nous, lui qui existait avant la création du temps a commencé à exister dans le temps, le Seigneur de l'univers a pris la condition d'esclave (Ph 2,7), en plongeant dans l'ombre la grandeur infinie de sa majesté. Le Dieu incapable de souffrir n'a pas dédaigné d'être un homme capable de souffrir, et lui qui est immortel, de se soumettre aux lois de la mort. En effet, le même Christ qui est vrai Dieu est aussi vrai homme (...). Il est vrai Dieu du fait qu'« au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu » ; il est homme du fait que « le Verbe s'est fait chair et a établi sa demeure parmi nous » (Jn 1,1.14).
Dieu est toujours à l’œuvre par amour et c’est à nous de lui répondre avec responsabilité et dans un esprit de réconciliation, en laissant la place à l’Esprit Saint. «La liturgie de la Parole d’aujourd’hui — se référant au passage de la Genèse (1, 1-19) — nous conduit à penser, à méditer sur les œuvres de Dieu: Dieu est à l’œuvre». Et ainsi, a rappelé le Pape, «certains théologiens médiévaux expliquaient: d’abord Dieu, le Créateur, crée l’univers, crée les cieux, la terre, les vivants. Il crée. L’œuvre de création». Mais «la création ne finit pas là: Il soutient continuellement ce qu’il a créé, œuvre pour soutenir ce qu’il a créé afin que cela croisse». Précisément dans l’évangile de Marc (9, 53-56), «nous voyons “l’autre création” de Dieu», c’est-à-dire «celle de Jésus qui vient “re-créer” ce qui avait été abimé par le péché». Et «nous voyons Jésus parmi les gens». Marc écrit en effet: «Quand ils furent sortis de la barque, aussitôt des gens qui l’avaient reconnu accoururent de toute la région et se mirent à transporter les malades sur leurs grabats, là où l’on apprenait qu’il était. Et en tout lieu où il pénétrait, villages, villes ou fermes, on mettait les malades sur les places et on le priait de les laisser toucher ne fût-ce que la frange de son manteau, et tous ceux qui le touchaient étaient sauvés». C’est «la “re-création”». Puis, il y a «une autre œuvre: l’œuvre de la persévérance dans la foi. Jésus dit que c’est l’Esprit Saint qui la fait: “Je vous enverrai le Paraclet et Il vous enseignera et vous rappellera, il vous fera rappeler ce que j’ai dit”». C’est «l’œuvre de l’Esprit en nous, pour rendre vivante la parole de Jésus, pour conserver la création, pour garantir que cette création ne vienne pas à manquer». Donc «la présence de l’Esprit là, qui rend vivante la première création et la deuxième». En somme, «Dieu est à l’œuvre, continue d’œuvrer et nous pouvons nous demander comment nous devons répondre à cette création de Dieu, qui est née de l’amour parce qu’Il œuvre par amour». Ainsi, «à la “première création”, nous devons répondre par la responsabilité que le Seigneur nous donne: “La terre vous appartient, faites-la travailler, faites-la croître!”». Dans cette perspective, «quand nous sentons que les gens font des réunions pour réfléchir sur comment protéger la création, nous pouvons dire: “Mais non, ce sont les verts!”». Au contraire, «ce ne sont pas les verts: ce sont des chrétiens!». Et «c’est aussi notre réponse à la “première création” de Dieu, c’est notre responsabilité!». En effet, «un chrétien qui ne protège pas la création, qui ne la fait pas croître, est un chrétien auquel l’œuvre de Dieu n’importe pas, cette œuvre née de l’amour de Dieu pour nous». Et «telle est la première réponse à la première création: protéger la création, la faire croître». Mais «à la “deuxième création”, comment répondons-nous?», «Laissez-vous réconcilier avec Dieu». Il s’agit de «l’attitude intérieure ouverte pour aller continuellement sur la voie de la réconciliation intérieure, de la réconciliation communautaire, parce que la réconciliation est l’œuvre du Christ». «Et comment répondons-nous à l’œuvre que fait l’Esprit Saint en nous, de nous rappeler les paroles de Jésus, de nous expliquer, de nous faire comprendre ce que Jésus a fait?». C’est précisément «Paul qui nous dit» de ne pas attrister «l’Esprit Saint qui est en vous: soyez attentifs, c’est votre hôte, il est en vous, il travaille en vous! N’attristez pas l’Esprit Saint». Et cela «parce que nous croyons en un Dieu personnel. Dieu est personne: il est personne Père, personne Fils et personne Esprit Saint». Ainsi «à tous les trois, nous répondons: protéger et faire croître la création, nous laisser réconcilier avec Jésus, avec Dieu en Jésus, en Christ, chaque jour, et ne pas attrister l’Esprit Saint, ne pas le chasser: c’est l’hôte de notre cœur, celui qui nous accompagne, qui nous fait croître».
pape et docteur de l'Église
jours – Office romain des lectures ; Le Cerf – Desclée de Brouwer – Desclée – Mame ; © AELF Paris 1976 ; 25/03, rev.)