25 Février 2020
Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
Saint-Siège
Il défend, en les cachant les communautés chrétiennes en Pamphylie, l’actuelle Turquie, durant les persécutions de l’empereur Dèce. Mais lui il se fait arrêter chez lui voulant prier. Torturé, il refuse de sacrifier aux idoles. Il est crucifié, entouré d’une foule de fidèles en prière.
Martyrologe Romain : À Pergé en Pamphylie, l’an 250, la passion de saint Nestor, évêque de Magydos et martyr. Arrêté au temps de la persécution de l’empereur Dèce, il fut condamné à la croix par le gouverneur de la province, pour qu’il subisse le même supplice que celui qu’il reconnaissait comme le Crucifié.
Bse Maria Ludovica De Angelis
Fille de Notre-Dame de la Misericorde
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aria Ludovica De Angelis naît le 24 octobre 1880 en Italie, à San Gregorio, petit village des Abruzzes. Elle fut l'aînée de huit enfants et ses parents la baptisèrent du prénom d'Antonina.
Elle vécut toute son enfance à la campagne, et dut travailler durement dès son plus jeune âge, mais elle manifesta toujours une profonde sensibilité.
Le 7 décembre de l'année de sa naissance, devait s'éteindre à Savone une femme exceptionnelle qui avait choisi de donner un sens à sa vie en suivant les traces de Celui qui avait dit : « Soyez miséricordieux... » et « tout ce que vous ferez à un seul parmi mes frères, c'est à moi que vous le ferez...». Il s'agissait de Sœur Maria Giuseppa Rossello (canonisée le 12 juin 1949), qui avait fondé en 1837, à Savone, l'Institut des Filles de Notre-Dame de la Miséricorde, dont le charisme agissait dans le monde.
Les propositions de vie de la Mère Rossello trouvèrent un écho dans le cœur d'Antonina qui entra chez les Filles de la Miséricorde le 14 novembre 1904, et prit le nom de Sœur Maria Ludovica. Trois ans après son entrée, le 14 novembre 1907, elle fut envoyée à Buenos Aires, où elle arriva le 4 décembre suivant. À partir de ce moment, sa vie fut une floraison continue d'humbles gestes silencieux, d'actes discrets et généreux.
Sœur Ludovica ne possédait pas une grande culture, toutefois, elle arriva à réaliser de grandes choses sous les yeux émerveillés de ceux qui l'entouraient. Elle ne formulait pas de programmes ou de stratégies, mais elle se donnait de toute son âme.
Elle fut affectée à l'hôpital des enfants, qu'elle adopta comme sa famille. Elle y occupa tout d'abord la fonction de cuisinière ; puis, elle devint l'administratrice et enfin, responsable de la communauté. Elle réussit à transformer le personnel de l'hôpital en une grande famille unie par un seul but : le bien des enfants. Sereine, active, décidée, courageuse dans les initiatives, forte dans les épreuves et dans la maladie, son inséparable chapelet entre les mains, le regard et le cœur tournés vers Dieu, toujours souriante, Sœur Ludovica devint à son insu, par sa bonté sans limite, un inlassable instrument de miséricorde, œuvrant pour que le message de l'amour de Dieu parvienne à chacun de ses fils.
Son seul programme était une phrase qui revenait sans cesse : « Faire du bien à tous, à n'importe qui ». Réussissant à obtenir des aides financières avec l'assistance de Dieu, Sœur Ludovica fit réaliser des salles d'opérations, des chambres pour les malades ; elle acheta de nouveaux équipements et fit construire un bâtiment neuf à Mar del Plata pour la convalescence des enfants, ainsi qu'une Chapelle, aujourd'hui devenue paroisse. Pour finir, elle créa une ferme à City Bell, afin que les enfants malades aient toujours une nourriture saine.
Sœur Maria Ludovica fut une amie et une confidente, une conseillère et une mère, un guide et un réconfort pour des centaines et des centaines de personnes de toutes les conditions sociales, pendant 54 ans.
Elle mourut le 25 février 1962, mais son souvenir resta bien vivant, en particulier au sein de tout le personnel médical de l'Hôpital des Enfants, qui a aujourd'hui pris le nom d'Hôpital « Supérieure Ludovica ».
Maria Ludovica De Angelis a été béatifiée le 3 octobre 2004, dans la Chapelle Papale à Rome, avec quatre autres serviteurs de Dieu (Pierre Vigne, Joseph-Marie Cassant, Anna Katharina Emmerick, Charles d'Autriche), par St Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Saint Taraise, né à Constantinople au milieu du VIIIe siècle, fut un homme suscité par la Providence pour la défense de la foi.
Bien jeune encore, ses mérites l'élevèrent à la dignité de consul et de secrétaire de l'empereur. C'est de là que, tout laïque qu'il était, comme un nouvel Ambroise, il dut monter sur le trône patriarcal de Constantinople; mais, en homme de caractère, il posa ses conditions, dont la première tendait à l'écrasement de l'hérésie des iconoclastes, si fameuse par sa haine contre le culte des saintes Images.
Quelques hommes de science et de vertu, dont le caractère était plus fougueux que le sien, lui firent des reproches de la douceur et de l'esprit de conciliation qu'il montra en plusieurs occasions difficiles; mais jamais sa modération ne le fit transiger avec son devoir, et il sut plus d'une fois se montrer inflexible quand la gloire de Dieu et l'intérêt des âmes le demandaient.
Nous trouvons dans ces différentes manières d'agir des Saints une importante leçon: la prudence des uns, la fougue des autres, ont souvent été justifiées selon les circonstances; deux conduites opposées, ayant également pour fin la gloire de Dieu, peuvent être inspirées semblablement par la grâce.
Outre son zèle pour la foi, Taraise, au milieu du faste oriental, montra une pauvreté tout évangélique; il fut admirable par la simplicité de sa vie, la frugalité de sa table, la brièveté de son sommeil, sa bonté paternelle envers les pauvres de Jésus-Christ.
Parmi les traits de sa charité, on cite son dévouement à protéger la vie d'un homme injustement accusé, qui s'était réfugié dans l'asile inviolable de l'Église, et dont il réussit à démontrer l'innocence.
L'un des points caractéristiques de sa vie, c'est son amour pour la Très Sainte Vierge Marie. Il nous reste de lui, sur les mystères de la Mère de Dieu, des pages aussi nourries de doctrine qu'enflammées d'éloquence:
"De quelles louanges Vous comblerons-nous, s'écrie-t-il, ô Vierge immaculée, Vierge sans tache, ornement des femmes et splendeur des vierges!" Rien de plus beau peut-être n'a été dit sur la Sainte Vierge, que cette page admirable où il La salue vingt fois en rappelant tous Ses titres glorieux.
*Les années bissextiles, on fête ce Saint le 26 février
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
Shanghai, Chine - 1926 – St Calixte Caravario, SDB, premier martyr salésien, pose pour une photo de groupe avec 21 enfants chrétiens néo-baptisés et une image de Marie Auxiliatrice. (Sur la photo, St Calixte Caravario est le troisième à partir de la gauche)
Né en 1903 près de Turin, entré en 1918 chez les salésiens. Il arrive en Chine en 1925, ordonné prêtre à Shanghai en 1929. Le 25 février 1930 il est massacré avec son évêque Luigi Versiglia à Li-Thaul-Tseul.
Béatifié le 15 mai 1983 à Rome par le pape Jean-Paul II (homélie en italien), il a été canonisé avec les martyrs de Chine, durant le jubilé le 1 octobre 2000.
"2 membres de la Société Salésienne de S. Jean Bosco vinrent s'ajouter à la foule nombreuse des Martyrs énumérés ci-dessus. Ce sont: le Bienheureux Louis Versiglia, évêque, et le Bienheureux Callixte Caravario, prêtre.
Ils furent massacrés ensemble le 25 février 1930 à Li-Thaul-Tseul."
(source site du Vatican)
fêté le 13 novembre qui est la date à laquelle les salésiens fêtent les membres et bienfaiteurs de la famille salésienne.
- décret du 23 mars 2017 reconnaissant le martyre de
Regina Mariam Vattalil (née Rani Maria), sœur professe de la Congrégation des clarisses franciscaines, tuée en haine de la Foi le 25 Février 1995.
- béatification d'une religieuse indienne le 4 novembre 2017 à Indore, en Inde.
- Histoire de sainteté: Sœur Rani Maria Vattalil, Vatican News.
Religieuse tuée à coups de couteaux en Inde il y a 22 ans à l'âge de 41 ans dans un bus. L'assassin avait été payé par des seigneurs qui lui reprochait son assistance envers les plus démunis, les aidant à réclamer un juste traitement et un salaire décent.
L'assassin repenti fut pardonné et accepté par sa famille.
En anglais
- Un film "The Heart of a Murderer" relate cet événement.
- Franciscan Clarisse Congregation
- Diocèse d'Indore
Pendant qu'elle était tuée, la sœur répétait le nom de Jésus. Le motif de cet homicide était le fait que la sœur prêchait l'Évangile de la charité et défendait les pauvres de l'injustice de ceux qui, d'une façon frauduleuse, prenaient possession des terres. Pour s'opposer à cet abus, sœur Rani cherchait à soustraire les petits propriétaires au suicide ou à un triste destin de misère absolue, avec des initiatives concrètes de coopération et de microcrédit. Son œuvre recevait la reconnaissance du peuple, mais attirait aussi la colère des puissants.
cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints
Le martyre de sœur Rani est une bénédiction pour toute l'Église en Inde. Son sacrifice est devenu un phare de lumière pour la multitude des missionnaires, qui trouvent en elle inspiration et protection pour leur difficile œuvre de bien. Depuis toujours, les martyrs ont rendu fertile la terre pour la génération des nouveaux chrétiens.