19 Février 2020
Saint Conrad Confalonieri
Ermite tertiaire franciscain en Sicile
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onrad (Corrado) naît à Calendasco (province de Plaisance, Italie) en 1290, descendant de la noble famille Confalonieri.
Seigneur de Plaisance, Conrad voulut, au cours d'une chasse, en 1313, débusquer un sanglier en mettant le feu à un fourré. Mais un vent violent se leva et l'incendie ravagea une grande partie de la contrée. On trouva le coupable en désignant un pauvre vieillard qui était venu ramasser du bois.
Conrad le laissa condamner à mort mais il se repentit bientôt de sa lâcheté et alla se dénoncer pour éviter que l'innocent ne soit exécuté. Il dut alors, avec sa femme, sacrifier tous leurs biens pour réparation et se retrouvèrent pauvres.
Ils décidèrent, un peu plus tard, de se séparer d'un commun accord afin de pouvoir entrer dans les ordres. Sa femme se fit carmélite et lui-même entra dans le tiers ordre de saint François. Puis il alla en Sicile se dévouer au service des malades et passa les dernières années de sa vie comme anachorète sur une haute montagne.
Conrad mourut près de Noto en Sicile, dans la grotte des « Pizzoni », le 19 février 1351.
Prêtre et martyr.
Frère du pape saint Caïus et père de sainte Suzanne, il fut longtemps détenu en prison et y mourut pour la foi sous l'empereur Dioclétien. D'aucuns donnent une autre version. C'était un prêtre romain qui ne connut pas le martyre, mais qui eut un renom de sainteté parce qu'il fut enterré dans la basilique de Sainte Suzanne à Rome, honneur qui lui valut en même temps d'entrer dans le martyrologe.
Illustration: Saint Gabinus, fresque de Baldassare Croce, 1598, église Sainte Suzanne, Rome.
Saint Barbat naquit dans le pays de Bénévent, en Italie, au commencement du VIIe siècle. Ses parents, qui craignaient Dieu, mirent tout en oeuvre pour lui procurer une éducation chrétienne, et ils eurent la consolation de voir que leurs soins n'étaient point inutiles. Dès ses premières années, le jeune Barbat montrait des dispositions qui présageaient l'éminente sainteté à laquelle il parvint dans la suite.
Dès qu'il eut atteint l'âge requis, il reçut les saints Ordres. Il s'était rendu digne de cet honneur par un grand amour pour l'Écriture Sainte, par la simplicité et l'innocence de ses moeurs et par le zèle extraordinaire avec lequel il avançait continuellement dans les voies de la perfection.
Le rare talent qu'il avait pour la prédication fit confier à son ministère une petite ville voisine de Bénévent. Le Saint s'aperçut bientôt qu'il avait affaire à des paroissiens intraitables et ennemis de tout bien. Son zèle ne fit que les aigrir contre lui, et, malgré son humilité profonde et sa patience inaltérable, il fut forcé, par la calomnie de quitter son église. Du moins, il remporta de sa mission l'avantage d'avoir profité des épreuves que Dieu avait permises pour purifier son coeur, en le détachant de plus en plus du monde et de lui-même.
Barbat revint à Bénévent, où il fut reçu avec joie par tous ceux qui connaissaient la sainteté de sa vie. Il y travailla à l'extirpation des abus, non seulement par ses discours, mais encore par des prières ferventes et par des jeûnes rigoureux qu'il s'imposait. Le bien qu'il y opéra l'en fit nommer évêque. Il mourut plein de mérites, âgé de soixante-dix ans.
La vie de saint Barbat nous montre que Dieu ne veut pas toujours attacher le succès à nos efforts. Les épreuves et les échecs du zèle servent à la sanctification des pasteurs des âmes, et sont souvent pour l'avenir un germe de sanctification qui produira des fruits en son temps. Dieu féconde l'Église par le sang, les sueurs et les mérites de Ses apôtres. Les sacrifices du zèle apostolique ne sont jamais perdus: tôt ou tard, Dieu en tire profit pour Sa gloire. Il veut nous apprendre à donner l'humilité pour base à notre apostolat et à compter sur la grâce plus que sur les efforts humains.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
Conrad naquit à Plaisance en 1290 de parents riches, qui le marièrent et lui laissèrent à leur mort des biens considérables. Quoiqu'il eût des principes religieux, il se laissa aller aux vanités du monde.
Un jour, à la chasse, ayant allumé un grand feu pour forcer quelque bête fauve à quitter son terrier, l'incendie se communiqua de proche en proche, et Conrad, après de vains efforts pour l'éteindre, s'enfuit, laissant la forêt à moitié consumée. Le dégât fut considérable. L'autorité se mit aussitôt à en rechercher l'auteur; plusieurs personnes furent emprisonnées, entre autres un malheureux qu'on avait vu revenant de la forêt quelques heures avant l'incendie. Il nia d'abord avec fermeté. Mais les juges, trompés par les apparences, l'ayant fait appliquer à la question, il avoua, vaincu par la douleur, tout ce qu'on voulut, et il fut condamné à mort.
Conrad, déchiré par le remords, alla trouver les magistrats, leur avoua la vérité et offrit de payer le dommage occasionné par son imprudence. Sa proposition fut acceptée, mais pour la remplir il fut obligé de vendre une partie de ses biens. Cet événement lui inspira la résolution de ne s'occuper que de son salut, qu'il avait négligé jusqu'alors.
Après avoir fait partager à son épouse les nouveaux sentiments qui l'animaient, il mit ordre à toutes ses affaires, et ils partirent ensemble pour Rome. Conrad entra dans le Tiers-Ordre de saint François, et sa femme se fit carmélite.
Après quelques temps de séjour à Rome, Conrad se rendit en Sicile, où il se dévoua au service des malades; puis, entraîné par l'amour de la solitude, il gagna une haute montagne où il passa le reste de ses jours dans la pénitence et les austérités.
Il mourut en 1351, à l'âge de soixante et un ans. Plusieurs miracles qu'il opéra, après sa mort, lui ont mérité les honneurs que l'Église rend aux Saints.
L'Année chrétienne, Tome I, p. 244-245
Née dans la riche famille des Venizélou, elle fut mariée contre son gré, dès l'âge de douze ans, à un homme dur et violent. Elle supporta avec patience les traits de son humeur et les mauvais traitements. Elle en fut délivrée par sa mort trois ans après. Avec la fortune familiale, elle ouvrit un monastère à Athènes distribuant sans compter des aumônes aux pauvres. Elle accueillait, au mépris des dangers de représailles, les captives chrétiennes qui s'étaient enfuies de chez leurs maîtres turcs pour préserver leur foi et leur vertu. Elle fut arrêtée et emprisonnée dans un sombre cachot. Libérée grâce à l'intervention des autorités grecques locales, elle fonda un deuxième monastère. Les Turcs l'envahirent et la maltraitèrent si cruellement à coups de bâtons qu'elle mourut des suites de ses blessures.
Elle est patronne de la ville d'Athènes.
Un internaute nous écrit: (1528 - 1589) elle rendit au Seigneur son âme de martyre, le 19 février 1589. Informations de la part du Patriarcat oecuménique de Constantinople - Chapelle Orthodoxe Sainte Philothée - Domaine de Grammont 34000 Montpellier
(Quod Vult Deus = ce que Dieu veut)
Il gouvernait l'Église de Carthage quand elle fut prise le 19 octobre 439 par Genséric, roi des Vandales. Ce prince arien n'ayant pu le faire apostasier, le fit embarquer avec son clergé sur des bateaux endommagés dans le dessein de les noyer. Ils purent aborder près de Naples où ils furent reçus avec honneur et où ils moururent exilés, confesseurs de la foi.
- Catacombes des Abruzzes: au Ve siècle, l'évêque Quodvul(t)deus fit apporter des modifications pour pouvoir y installer sa propre sépulture, décorée de reliefs en marbre...
Le siège de Carthage est resté vacant pendant 14 ans jusqu'en 454 quand Deogratias y est installé, on en déduit que Quodvultdeus est mort avant 454...
À Naples, la mise au tombeau de saint Quodvultdeus, évêque de Carthage. Avec son clergé, sur l'ordre du roi arien Genséric, il fut expulsé, embarqué sur des bateaux avariés, sans voiles ni avirons, et, contre tout espoir, il aborda près de Naples; c'est là qu'il succomba, confesseur de la foi.
Martyrologe romain