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Livre de Joël 2,12-18.
Psaume 51(50),3-4.5-6ab.12-13.14.17.
Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 5,20-21.6,1-2.
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Jésus nous propose une société où le mobile de nos actions sera la dignité de l'homme et de notre frère, alors que c'est l'intérêt personnel qui le plus souvent nous conduit. Agir ainsi, en disciples de Jésus, sera vraiment installer parmi nous la Nouvelle Société dont nous parlons tant.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 6, 1-18
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce que vous faites pour devenir des justes, évitez de l'accomplir devant les hommes pour vous faire remarquer. Sinon, il n'y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux.
Ainsi, quand tu fais l'aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme les hypocrites qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.
Mais toi, quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite,
afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra.
Et quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et aux carrefours pour bien se montrer aux hommes quand ils prient. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.
Mais toi, quand tu pries, retire-toi dans ta pièce la plus retirée, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra.
Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme les hypocrites : ils prennent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu'ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.
Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ;
ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent au plus secret ; ton Père qui voit au plus secret te le rendra. »
Méditation du mercredi 26 février
Nos choix ne seront pas commandés par des intérêts sordides (si nous voulons vivre dans la liberté du Royaume) mais la seule pensée de plaire au Père et de conformer notre volonté à la sienne :
“Or prenez garde de ne pas exercer votre justice devant les hommes pour être regardés par eux ; sinon vous n'avez pas de récompense auprès de votre Père qui est dans les cieux” .
Jésus nous propose une société où le mobile de nos actions ne sera donc pas le qu'en dira-t-on, mais la dignité de l'homme notre frère, (car Dieu est notre Père), alors que c'est l'intérêt personnel qui le plus souvent nous conduit. Agir ainsi ce serait vraiment installer parmi nous la Nouvelle Société dont nous parlons tant.
Dans la perspective du Royaume, nous devons agir pour Dieu notre Père et pour les hommes nos frères, et non travailler à notre propre gloriole ou à celle de notre parti politique.
Lorsque Jésus parle de Dieu, aussi bien par rapport à Lui, dans Saint-Jean, que par rapport à nous, dans les synoptiques, c'est d'un Père qu'Il nous parle.
“Prenez garde de ne pas exercer votre justice devant les hommes pour être regardés par eux; sinon, vous n'avez pas de récompense auprès de votre Père qui est dans les cieux”.
“Soyez parfaits comme votre Père Céleste est parfait” .
Pour Jésus, nous ne devons pas agir pour être loués, mais faire le bien par nature, comme Dieu notre Père, et la récompense n'est que la récompense d'appartenir à la famille et à la race de Dieu. La famille humaine n'atteint pleinement son évolution, n'atteint son terme qu'en devenant membre de la famille divine par le baptême, de fait ou de désir.
Père Gabriel
Quarante jours pour grandir dans l'amour de Dieu et de notre prochain
Nous entamons aujourd'hui les saints quarante jours du carême, et il nous faut examiner attentivement pourquoi cette abstinence est observée pendant quarante jours. Moïse, pour recevoir la Loi une seconde fois, a jeûné quarante jours (Ex 34,28). Élie, dans le désert, s'est abstenu de manger quarante jours (1R 19,8). Le Créateur des hommes lui-même, venant parmi les hommes, n'a pas pris pas la moindre nourriture pendant quarante jours (Mt 4,2). Efforçons-nous, nous aussi, autant que cela nous est possible, de refréner notre corps par l'abstinence en ce temps annuel des saints quarante jours (...), afin de devenir, selon le mot de Paul, « une hostie vivante » (Rm 12,1). L'homme est une offrande à la fois vivante et immolée (cf Ap 5,6) lorsque, sans quitter cette vie, il fait cependant mourir en lui les désirs de ce monde. C'est la satisfaction de la chair qui nous a entraînés au péché (Gn 3,6) ; que la chair mortifiée nous ramène au pardon. L'auteur de notre mort, Adam, a transgressé les préceptes de vie en mangeant le fruit défendu de l'arbre. Il faut donc que nous, qui sommes déchus des joies du Paradis par le fait de la nourriture, nous nous efforcions de les reconquérir par l'abstinence.
Mais que personne ne s'imagine que seule cette abstinence nous suffise. Le Seigneur dit par la bouche du prophète : « Le jeûne que je préfère ne consiste-t-il pas plutôt en ceci ? Partager ton pain avec l'affamé, recevoir chez toi les pauvres et les vagabonds, habiller celui que tu vois sans vêtement, et ne pas mépriser ton semblable » (Is 58,6-7). Voilà le jeûne que Dieu approuve (...) : un jeûne réalisé dans l'amour du prochain et imprégné de bonté. Prodigue donc aux autres ce que tu retires à toi-même; ainsi, ta pénitence corporelle soulagera le bien-être corporel de ton prochain qui est dans le besoin.
- Homélies du Père Gilbert Adam
- Homélies Carême
- Mercredi des Cendres
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« Ce que vous faites pour devenir des justes, évitez de l’accomplir devant les hommes pour vous faire remarquer. Sinon, il n’y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux.
Ainsi, quand tu fais l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme les hypocrites qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra. Un chemin de sainteté s’ouvre avec Jésus dans notre vie. La sainteté est au fond de notre cœur comme une aspiration. Cette aspiration s’intensifie à l’appel de Jésus. Ce qui est caché dans notre cœur nous pouvons le retrouver. C’est dans le silence intérieur que s’offre le choix d’une vie nouvelle. Jésus est venu nous sauver d’un l’abîme de désespoir. Le « secret du cœur » nous établit dans le cœur de Dieu. Il nous propose l’aumône, la prière et le jeûne pour le réaliser. Dans la foi, à l’école du cœur de Jésus, nous retrouvons notre liberté, un Amour et une Lumière de Dieu nous rendent libre. C’est un retrait de nos illusions et de notre culpabilité. Nous retrouvons alors l’authenticité de nos gestes. Nous pouvons faire les choses saintes pour elles-mêmes, dans le respect de leur réalité. Ne plus chercher notre « gloire » est libérant. Si nous voulons trouver un objet caché, nous devons pénétrer jusqu’à la profondeur où il se cache et alors nous le trouverons.
« Et quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et aux carrefours pour bien se montrer aux hommes quand ils prient. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense."
Mais toi, quand tu pries, retire-toi dans ta pièce la plus retirée, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra. Nous nous ouvrons à la Parole de Jésus qui nous indique une attitude nouvelle pour aller dans le secret du cœur de notre Père et pour y découvrir la vraie Source de notre identité. Notre identité naît dans le Secret de notre relation avec Dieu. Le secret est le lieu où notre être s’exprime autrement. Jésus nous propose de vivre hors du regard des autres. Il nous propose de vivre en dehors de notre propre regard. Alors notre cœur peut agir en étant sans cesse dans la perspective de l’Amour de notre Père des cieux. Devenu sensible à lui, notre cœur se met à agir pour Dieu seul. Ainsi notre cœur trouve un espace où il peut retrouver sa liberté. Découvrir l’intimité d’Amour de Dieu nous ouvre à l’Amour promis. C’est au secret de notre cœur que Dieu demeure. Dans le secret du Père, je suis là, Dieu me parle dans le silence de son Amour.« Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme les hypocrites : ils prennent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense."
Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent au plus secret ; ton Père qui voit au plus secret te le rendra. Nous pouvons nous réconcilier avec Dieu et lui présenter les abîmes de souffrances de notre humanité. Nous prenons alors la mesure de l’Amour infini de Dieu qui nous sauve. Nous sommes les ambassadeurs du Christ pour tous ceux qui sont dans des abîmes de désespoir. A une extrémité de notre vie nous vivons la détresse du monde, à l’autre extrémité nous vivons l’Amour infini de Dieu. Nous prenons la mesure de cet espace ou nous distinguons la présence respectueuse d’un Autre. Lorsque nous arrivons dans un lieu obscur, nos yeux discernent, peu à peu, les contours de la réalité. Nous faisons l’expérience unique que la relation avec un autre nous redit la Parole d’Amour déjà entendue. Il nous faut fermer la porte de notre cœur et renoncer à ouvrir à ce qui ne serait pas ce secret d’Amour. Le secret de l’infini d’Amour du cœur de Dieu notre Père est manifesté en Jésus. Déjà nous tressaillons de joie pour ces quarante jours qui nous sont donnés pour entrer plus avant dans l’Amour dont nous sommes aimés. La promesse de l’Amour prend corps en nous. Cet Amour qui nous rejoint nous donne de pouvoir toucher la détresse de nos frères en humanité. Nous entrons dans la victoire de l’Amour sur la mort, sur la haine et sur le péché du Sauveur du monde.Nous demandons la grâce d’entrer en témoins de l’Amour infini de Dieu dans la Passion de Jésus.
pape et docteur de l'Église
(trad. par les moines du Barroux ; Le Barroux , Éd. Sainte-Madeleine ; diff. Téqui, 2000; rev.)