21 Mars 2020
1 HEURE de chants et psaumes catholiques pour le Carême et Pâques!
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Comme il est tentant d’énumérer mes bonnes actions comme le pharisien ! J’accepte cependant la vérité et ma condition de publicain pécheur. Ce qui me réconforte, c’est cette autre parole : Bienheureux ceux qui ont faim et soif de justice (Matthieu 5 6). Paradoxalement, tu annonces la béatitude de ceux qui souffrent de cette faim. Seigneur, en vérité j’ai faim et soif de cette réalité que je ne possède pas, mais que tu veux me donner : la sainteté, la perfection. Je reconnais que je ne peux rien, mais je désire ardemment tout ce que tu m’as réservé de bon et de grand.
Si nous sommes honnêtes, nous devons reconnaître que nous avons tous une pente vers une certaine complaisance pour nous-mêmes. Parce que nous pratiquons peut-être très fidèlement notre religion, à l’exemple de ce pharisien zélé, nous risquons de nous considérer comme des « gens bien ». Nous n’avons pas encore compris cette parole de Dieu dans Osée : C’est l’amour que je veux et non les sacrifices (Osée 6 6). Au lieu de glorifier notre Père pour ce qu’il est, notre action de grâce regarde trop souvent ce que nous sommes, ou pis : elle consiste à nous comparer avantageusement avec « le reste des hommes ». C’est ce jugement et ce mépris par rapport à ses frères que Jésus reproche au pharisien, autant que son attitude par rapport à Dieu.
Supplions Jésus, en ce Carême, de changer radicalement notre esprit et notre cœur, et de nous donner l’humilité du publicain qui, lui, a trouvé l’attitude et la prière « justes » en face de Dieu. Nous ne comprendrons jamais assez que notre amour est en stricte proportion de notre humilité. Ce que nous pouvons faire de mieux, aussi saints que nous soyons, est de nous humilier devant Dieu. Il y a des moments où l’action de grâce ne sort pas facilement de notre cœur, mais nous pouvons toujours faire la prière du publicain, en profitant de notre misère pour venir près de Jésus : « Sois indulgent au pécheur que je suis. » Cette prière, Jésus l’exauce toujours.
L’humilité n’a rien à voir avec un quelconque complexe de culpabilité, ou d’infériorité. C’est une disposition d’amour. Elle suppose que nous ayons fait l’expérience que notre état de pécheur attire l’amour miséricordieux de notre Père, car celui qui s’abaisse sera élevé. Elle suppose que nous soyons entrés dans l’esprit du Magnificat.
France
Seigneur, je viens te demander pardon, car j’ai manqué à mes résolutions de ne pas retomber dans les mêmes péchés. Tu sais tout... Tu sais aussi qu’au fond de mon cœur, je t’aime, et que je ne veux plus pécher ; accepte mon grand désir. Je te demande de mener à bien l’œuvre que tu as commencée en moi. Puisque tu m’as donné la connaissance et le désir de la perfection, conduis-moi au but désiré, car tu es l’artisan sage qui ne laisse aucune œuvre inachevée, dès lors que l’argile de ta créature ne t’oppose pas d’obstacle. Je me livre à toi : burine et cisèle-moi. Je veux être docile et malléable en tes mains de potier.