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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Saints, Saintes et Saintes âmes du 10 mars 2020

SAINT DU JOUR
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Date 10 mars

Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.

Saint Siège

SAINT SIMPLICE PAPE

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Pape de 468 à 483, Simplice voit la chute de l’Empire Romain d’Occident et fait face à l’hérésie monophysite qui reconnaissait la seule nature divine dans le Christ. Il renforce l’Église en Italie en défendant la papauté durant les désordres causés par les migrations barbares.  

SAINT JEAN OGILVIE JÉSUITE ÉCOSSAIS, MARTYR

Un homme et un saint au courage intrépide. Ecossais de l’Ecosse protestante qui torture sans pitié les catholiques, Jean Ogilvie, au début du XVII, maintient vive en cachette la foi dans son pays. Capturé et torturé longuement, il tient ferme sans abjurer jusqu’au martyre subi à Glasgow en 1616

.

Automne 1613. Capitaine Watson remet pied sur le quai de Keith, aux portes d’Edimbourg, après 22 ans d’absence. Jusqu’à ce moment il a parcouru l’Europe en long et en large: France, Belgique, Allemagne, Autriche, Bohème et Moravie. Le capitaine Watson est un homme cultivé, car il a pu étudier dans toutes les villes où il a séjourné. Maintenant il est décidé de retourner à la maison et d’y poursuivre son travail. Un travail qu’il ne pourra pas faire à la lumière du soleil.

Le clandestin de l’Evangile

Car «Capitaine Watson» est en réalité Jean Ogilvie, un missionnaire jésuite en cachette, débarqué dans une terre qui lui est aussi bien mère qu’ennemie. Vingt ans avant sa naissance en 1579, l’Ecosse est devenue protestante et pour les catholiques la vie est devenue très dangereuse. Célébrer ou participer à une Messe peut comporter la perte des biens et l’exil, ceux qui récidivent paient de leur vie. Jean le sait bien et quoique les supérieurs l’aient destiné à Rouen, en France, pendant deux ans il écrit et supplie le Préposé Général, le Père Claude Acquaviva, de pouvoir retourner chez ses compatriotes. En raison de son insistance et de sa ténacité le clandestin de l’Evangile commence sa nouvelle mission le 11 novembre 1613.

Amour et trahison

Le quotidien du père Jean est un défi continuel au système. Il célèbre la Messe avant l’aube avec peu de personnes dignes de confiance, puis il visite les malades, les détenus, rencontre les nouveaux convertis et même les «hérétiques», ces protestants qui songent revenir au catholicisme. Parfois il passe la nuit chez certains d’entre eux et a l’habitude de réciter le bréviaire dans la chambre où il est logé. «Quelqu’un qui m’avait espionné et entendu murmurer à voix basse, à la lumière d’une bougie, disait que j’étais un magicien», écrit-il dans ses mémoires. Et c’est justement un «hérétique» qui l’a trahi, Adam Boyd, gentilhomme de Glasgow, ville où le jésuite se rend en octobre 1614. Boyd feint de vouloir se réconcilier avec l’Eglise, au contraire il signale la présence du père Jean à l’archevêque anticatholique de la ville, qui l fait arrêter.

Foi d’acier

Ce qui suit rappelle la nuit de Jésus entre le Jeudi et le Vendredi Saint. Une nuit qui pour le père Jean dure entre mois. Procès entrecoupés de tortures, constamment enchainé avec des jambières de fer qui le torturent, insulté et giflé même par l’archevêque, père Jean ne cède pas d’un millimètre voire il réfute point par point toutes les accusations. Pleuvent également sur lui les insultes des familles de certains catholiques, emprisonnés grâce à une liste de noms retrouvés dans les papiers confisqués au père jésuite. Lui au contraire ne trahit personne, il est même souvent cinglant et ironique avec qui veut le faire plier. Et quand la menace de la mort se fait concrète il dit: «Je sauverais, si je le pouvais, ma vie mais en ne reniant jamais Dieu: ne pouvant pas concilier les deux choses, je sacrifierais le bien mineur pour gagner le plus grand»

Jusqu’au dernier moment

Comme la violence ne réussit pas à le briser, on tente de le séduire. On lui propose de riches prébendes et la main de la fille de l’archevêque. Tout coule sur le dos du jésuite, qui refuse l’apostasie tout comme il refuse de désavouer la suprématie spirituelle du Pape sur celle du roi, qui affirmait gouverner par droit divin. A ce point Jacques I Stuart intervient dans le procès, en ordonnant la pendaison de Ogilvie s’il s’obstine à camper sur ses positions. La condamnation est formalisée le matin du 10 mars 1615 et exécutée l’après-midi. Jusqu’au dernier moment même sous la torture, rapporte la chronique officielle du procès, père Jean engage la bataille contre qui le diffame en l’accusant de lèse-majesté. «Quant au roi, s’exclame-t-il, je donnerais volontiers ma vie pour lui; sachez aussi que moi et un ami Ecossais nous avons fait à l’étranger en faveur du roi des choses très importantes que vous avec tous vos ministres ne parviendrez jamais en faire autant. Je meurs donc, oui, mais seulement pour ma foi». Sa dépouille est enterrée ensemble avec celles d’autres condamnés mais on l’a perdue de vue pour toujours. En 1976 Paul VI le proclame Saint.

  

 Fêtes du 10 mars pour les Saints, Saintes et des Saintes âmes.
Sainte Anastasie  Ermite à Scété, en Egypte (✝ 567)
Bx André de Vallombreuse  Abbé du monastère de Strumi (✝ 1097)
Saint Attale  Confesseur, abbé de Bobbio (✝ 626)
Saint Blanchard  Saint légendaire (✝ 659)
Saints Caïus et Alexandre  Martyrs (✝ v. 171)
Saint Codrat de Corinthe   Martyr (✝ 258)
Saint Droctovée  Premier abbé du monastère Saint-Vincent (✝ v. 580)
Saint Emilien  Confesseur (✝ 675)
Saint Himelin  Irlandais ou écossais (✝ v. 750)
Bx Jean de Vallombreuse Moine bénédictin (✝ v. 1380)
Saint Jean Ogilvie  Jésuite écossais, martyr (✝ 1615)
Saint Kessog  évêque en Ecosse (✝ v. 520)
Saint Macaire de Jérusalem  Patriarche de Jérusalem (✝ 334)
Vénérable Maria Antonia de Jesus mystique espagnole (✝ 1760)
Sainte Marie-Eugénie Milleret  Fondatrice des Religieuses de l'Assomption (✝ 1898)
Saint Matthieu Del Castillo  Saint mexicain canonisé par Jean Paul II (✝ 1928)
Saint Michel d'Agraphia  Boulanger à Thessalonique (✝ 1544)
Saints Pierre Ch'oe Hyong et Jean-Baptiste Chon Chang-un  martyrs en Corée (✝ 1866)
Vénérable Rachele Ambrosini  jeune laïque italienne (✝ 1941)
Saint Sedna  évêque d'Ossory (✝ v. 570)
Saint Silvestre  Evêque (✝ v. 420)
Saint Simplice  Pape (47e) de 468 à 483 (✝ 483)
Saint Victor  Martyr africain (IIIe si

Saint Vivien

Soldat romain, martyr en Cappadoce (✝ 320)

Saint Vivien et les martyrs de Sébaste, paroisse de PouillyL'un des quarante soldats chrétiens de la XIIème Légion Fulminata (la Fulminante) en garnison à Mélitène* (Malatya - Turquie), condamnés à périr de froid, attachés nus sur un étang gelé, le 9 mars 320, à Sébaste (Sivas - Turquie). On avait offert un bain chaud à ceux qui renonceraient.
*Un internaute nous signale que Mélitène est un ancien fort et chef-lieu de la province romaine de l'Arménie.
Illustration, site de la paroisse de Pouilly en Auxois:
- L'édit de tolérance vis-à-vis des chrétiens signé par Constantin en 313, fut aussi appliqué par Licinius coempereur en Orient, mais peu après les deux hommes se disputant des provinces, la guerre reprit et Licinius  persécuta à nouveau les chrétiens. C'est ainsi que des soldats de la XIIème légion dite Fulminante, qui était stationnée à Mélitène (actuellement Malatya en Turquie) furent condamnés à périr de froid, attachés nus sur un étang gelé, le 9 mars 320, à Sébaste (aujourd'hui Sivas en Turquie).  Quarante soldats périrent ainsi,  dont Vivien. On ne sait pas pourquoi cette légion s'appelait «Fulminante», Dion Cassius (155-235) raconte qu'elle portait ce nom depuis Marc Aurèle (121-180) parce qu'elle avait remporté une victoire grâce à la prière des soldats chrétiens qui y étaient déjà nombreux.

Ste Marie-Eugénie de Jésus

Fondatrice des :

« Religieuses de l'Assomption »

 

M

arie-Eugénie de Jésus, née Anne-Eugénie Milleret de Brou, naquit à Metz le 26 août 1817, elle partagea son enfance entre l'hôtel particulier des Milleret de Brou et la vaste propriété de Preisch, aux frontières du Luxembourg, de l'Allemagne et de la France.

Comblée, dans une famille non-croyante dont le père voltairien est un haut-fonctionnaire et la mère, excellente éducatrice, ne pratique que le formalisme religieux, elle connaîtra une véritable rencontre mystique avec Jésus Christ le jour de sa première communion, à Noël, en 1829.

 

Après 1830, son père, ruiné, doit vendre la propriété de Preisch, puis l'hôtel de Metz. Ses parents se séparent ; elle va à Paris avec sa mère qui sera emportée brutalement par le choléra en 1832. Elle est recueillie dans une riche famille d'amis, à Châlons. L'adolescente de 17 ans connaît alors le désarroi et la solitude dans les mondanités qui l'entourent : « Je passai quelques années à me questionner sur la base et l'effet des croyances que je n'avais pas comprises... Mon ignorance de l'enseignement de l'Église était inconcevable et pourtant j'avais reçu les instructions communes du catéchisme » (Lettre à Lacordaire - 1841)

 

Son père la fait revenir à Paris. Durant le carême 1836, elle retrouve la lumière en entendant l'abbé Lacordaire prêcher à Notre-Dame. « Votre parole me donnait une foi que rien ne devait plus faire vaciller ». « Ma vocation date de Notre-Dame » dira-t-elle plus tard. Elle se passionne alors pour le renouveau du christianisme de Lamenais, de Montalembert et de ses amis.

Parmi eux, l'abbé Combalot dont elle entend les prédications à Saint-Sulpice en mars 1837. C'est à Saint-Eustache qu'elle le rencontre pour la première fois. Il rêvait de fonder une congrégation dédiée à Notre-Dame de l'Assomption, pour former les jeunes filles des milieux dirigeants, non-croyants pour la plupart. Elle rêvait de réaliser une vocation religieuse mais elle hésite d'abord à le suivre, puis elle accepte.

Il l'envoie en formation chez les Visitandines de la Côte Saint-André (Isère) qui la marquent de l'esprit et de la spiritualité de saint François de Sales.

 

En octobre 1838, c'est la rencontre avec l'abbé d'Alzon qui fondera les Pères de l'Assomption en 1845. Cette grande amitié durera 40 ans. Elle a déjà, précises dans son esprit, les bases de sa pédagogie : elle récuse une éducation mondaine où l'instruction profane est au rabais ; elle veut un christianisme authentique et non un vernis superficiel ; elle entend donner aux jeunes filles une formation de tout l'être à la lumière du Christ.

 

En avril 1839, elles sont deux jeunes filles à se réunir dans ce but, dans un petit appartement, rue Férou, à Paris ; en octobre, elles se retrouvent bientôt à quatre dans une maison de la rue de Vaugirard, étudiant la théologie, l'Écriture Sainte et les sciences profanes. Kate O'Neill, une irlandaise, est déjà là, elle qui prendra le nom religieux de Thérèse-Emmanuel ; sa forte personnalité accompagnera Marie-Eugénie de Jésus de son amitié et de son aide durant toute sa vie. Les sœurs se séparent définitivement de l'abbé Combalot en mai 1841. Sa direction fantasque et son manque de mesure vis-à-vis de l'Archevêque de Paris risquaient de tout compromettre.

 

Mgr Affre leur offre l'appui de son Vicaire général, Mgr Gros. C'est une libération. Les sœurs reprennent leurs études et font leur profession religieuse le 14 août 1841.

Leur pauvreté est grande et la communauté ne se développe pas. Ce qui n'empêche pas sœur Marie-Eugénie, d'ouvrir une première école, au printemps 1842, impasse des Vignes. Puis elle s'installe à Chaillot, car la communauté grandit, toujours plus internationale. Elle se plaint parfois des prêtres et des laïcs trop repliés sur leur piété : « Leur cœur ne bat pour rien de large ».

Sa relation avec l'Abbé d'Alzon s'approfondit. Pétri des idées de Lamennais, fort de Jésus Christ, attaché à l'Église, il l'entraîne ; elle le modère. Il est combatif ; elle le nuance.

 

Les fondations se multiplient à travers le monde. Rome reconnaît la Congrégation des Religieuses de l'Assomption en 1867. Les Constitutions seront définitivement approuvées le 11 avril 1888. La mort du P. d'Alzon, en 1880, est l'annonce du dépouillement qu'elle avait reconnu nécessaire en 1854 : « Dieu veut que tout tombe autour de moi ». Sœur Thérèse-Emmanuel disparaît à son tour le 3 mai 1888, et sa solitude se creuse davantage. La croissance de la Congrégation est une lourde charge pour elle.

 

Entre 1854 et 1895, de nouvelles communautés naissent en France, puis des fondations en Angleterre, en Espagne, en Nouvelle-Calédonie, en Italie, en Amérique latine et aux Philippines. Elle enchaîne voyages, constructions, consultations, décisions...

Les religieuses seront des enseignantes s'adaptant aux besoins devant lesquels les place l'évolution de la vie et de l'Église, sans pour autant se départir des observances monastiques.

 

Quand elle découvre l'impuissance de la vieillesse, « un état où ne reste plus que l'amour », elle s'efface peu à peu. « Je n'ai plus qu'à être bonne ». Sa santé s'altère. Vaincue par la paralysie en 1897, elle n'aura plus que son regard pour le dire.

Le 10 mars 1898, elle rejoint le Christ ressuscité qui, sur terre, était son unique passion.

 

Marie Eugénie de Jésus a été élevé à la gloire des autels le 9 février 1975, à Rome, par saint  Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978) et canonisée, place Saint-Pierre, par le pape Benoît XVI (Joseph Ratzinger, 2005-2013), le 3 juin 2007. 

 

 

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