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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Victorien et aux Saintes âmes du 23 Mars

SAINT DU JOUR
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Date 23 mars

Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
 

Saint Siège

Saint Victorien et ses Compagnons

Martyrs
(† 484)

Saint Victorien et ses Compagnons
Saint Victorien, martyr

Victorien, natif d'Adrumète, en Afrique, était proconsul de Carthage. Le roi, nommé Hunéric, homme barbare, employa tous ses efforts pour le détourner de la religion et lui fit les plus magnifiques promesses; mais il reçut cette réponse simple et ferme:

"Rien ne sera capable de me séparer de la foi et de l'amour de Jésus-Christ. Vous pouvez m'exposer aux flammes, me jeter aux bêtes, me soumettre à toutes sortes de supplices, jamais je ne trahirai la vraie foi; ce serait de ma part une ingratitude, une perfidie; n'eussé-je pas à craindre les châtiments éternels, ni à espérer une récompense sans fin, je ne saurais manquer de fidélité à mon Dieu."

Le tyran, irrité, lui inflige tous les tourments que peut lui suggérer sa rage: Victorien les endure avec joie et constance et va recevoir au Ciel la couronne conquise au prix de son sang.

Plusieurs autres chrétiens furent aussi les victimes de ce tyran cruel: parmi eux, deux frères qui s'étaient promis par serment de mourir l'un avec l'autre et d'un même supplice. Dieu permit en effet qu'ils obtinssent de leurs bourreaux la grâce touchante qu'ils avaient désirée. On commença par les suspendre avec de gros poids attachés à leurs pieds. Au bout d'un jour passé dans cette douloureuse situation, l'un d'eux, succombant à la douleur, demanda quelque répit. Son frère, craignant qu'il n'eût la faiblesse de renoncer à sa foi, lui cria du haut de sa potence:

"Gardez-vous bien de faiblir, mon frère; est-ce là ce que nous avons promis ensemble à Jésus-Christ? Si vous trahissez votre foi et votre serment, je serai moi-même votre accusateur au tribunal de Dieu."

Le pauvre martyr chancelant reprit alors courage et s'écria d'une voix forte: "Ajoutez les supplices aux supplices, je suis prêt à souffrir tout ce que souffrira mon frère."

Les bourreaux emploient alors contre ces deux héroïques martyrs les lames de fer rougies au feu, les ongles de fer et d'autres tortures non moins affreuses. Chose étonnante, on ne voyait sur eux aucune meurtrissure ni aucune trace des tourments qu'on leur faisait endurer.

A la fin, voyant que le courage des martyrs et les merveilles que Dieu opérait en leur faveur semblaient fortifier dans la foi ou convertir ceux qui en étaient les témoins, les bourreaux se hâtèrent d'achever leurs victimes, et les deux frères allèrent recevoir, avec Victorien, la palme due aux généreux soldats du Christ.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Autres Fêtes du Jour
Bienheureuse Annonciade Cocchetti  cofondatrice des religieuses de Sainte Dorothée (✝ 1882)
Saint Basile  (✝ 1600)
Saint Benoît de Campani  Ermite en Campanie (✝ v. 550)
Bienheureux Edmond Sykes  prêtre et martyr en Angleterre (✝ 1587)
Saint Ethelwald  moine de l'île de Farne (✝ 699)
Saint Eusèbe  évêque (✝ 600)
Vénérable Felice Tantardini  missionnaire laïc au Myanmar (✝ 1991)
Bienheureux Félix du Mont-Cassin  moine bénédictin (✝ v. 1000)
Saint Gautier  premier abbé du monastère de Pontoise (✝ v. 1035)
Vble Ilia Corsaro  religieuse italienne fondatrice des Petites Missionnaires Eucharistiques (✝ 1977)
Saint Joseph OriolPrêtre catalan (✝ 1702)
Saint Liberat  (✝ 484)
Saint Luc  (✝ 1802)
Saint Maidoc de Fiddown  abbé irlandais (Ve siècle)
Saint Marbett  (✝ 1120)
Bx Méthode-Dominique Trcka  prêtre rédemptoriste et martyr en Slovaquie (✝ 1959)
Saint Nicon  martyr en Sicile (✝ 251)
Saint Nicon de Kiev  moine de la laure de Kiev (✝ 1088)
Vble Orsola Maria Mezzini  supérieure générale de la Petite Mission pour les sourds et muets (✝ 1919)
Saint Othon  ermite à Ariano (✝ v. 1120)
Saint Pachome de Nerekhta  (✝ 1384)
Sainte Philotée  (✝ 1430)
Bienheureux Pierre  prêtre de l'Ordre des Ermites de Saint-Augustin (XIVe siècle)
Bienheureux Pierre Higgins  dominicain martyr en Irlande (✝ 1642)
Sainte Rafqa Ar-Rayes  moniale de l'Ordre libanais maronite (✝ 1914)
Sainte Rébecca
Saint Victorien  et ses compagnons - martyrs en Tunisie (✝ v. 484)

SAINT ALPHONSE TURIBE DE MOGROVEJO, ARCHEVÊQUE DE LIMA

 (✝ 1606)

Turibio de Mongrovejo fut un grand bienfaiteur des indiens du Pérou, qui avaient fort à souffrir de la cupidité des Espagnols qui avaient conquis leur pays.
Originaire de Mayorga en Espagne, il fut nommé, par le roi Philippe II, archevêque de Lima, un diocèse grand comme la moitié de la France. Il visita trois fois ses fidèles chrétiens d'origine indienne. Cela durait chaque fois sept ans.
célébration des 400 ans de la mort de Saint Alphonse Turibe de MogrovejoIl lutta contre les autorités royales, ouvrit un séminaire, fit prendre conscience aux chercheurs d'or qu'ils ne devaient pas les traiter comme des esclaves. Doux, patient, habile, d'un courage indomptable, il transforma l'état des choses au Pérou, rendant à tous leur dignité d'hommes.
- Illustration: Imágenes de la Celebración en Zaña, Chiclayo (23 de marzo de 2006) - célébration des 400 ans de la mort de Saint Alphonse Turibe de Mogrovejo (conférence épiscopale du Pérou)
Lire aussi: Une vie donnée pour le Christ.
Mémoire de saint Turibio de Mogrovejo, évêque de Lima. Homme de loi, né en Espagne, il était encore laïc quand il fut nommé à ce siège au Pérou. Il gagna l'Amérique et, brûlant de zèle, il visita plusieurs fois son immense diocèse, souvent à pied, avec une vigilance assidue pour le troupeau qui lui était confié. Il extirpa dans des synodes les abus et les scandales dans le clergé, défendit fermement l'Église, convertit et catéchisa les peuples indigènes et mourut à Saña en 1606, au cours d'une visite pastorale.

Martyrologe romain

Sainte Rafqa Pietra Choboq Ar-Rayès

Religieuse de l’Ordre Libanais Maronite

Ière sainte libanaise

 

R

afqa vit le jour le 29 Juin 1832 à Himlaya, village du Meten-Nord près de Bikfaya (Liban). Elle était fille unique de Mourad Saber al-Choboq al-Rayès et de Rafqa Gemayel. Elle fut baptisée le 7 Juillet 1832 et reçut le prénom de Boutrossieh (Pierrette). Ses Parents l'ont élevée dans l'amour de Dieu et l'assiduité à la prière.

 

Sa mère mourut en 1839 alors que Boutrossieh n'avait que sept ans. Ce fut pour elle une grande peine. Son père connut la misère et la nécessité. Il décida alors, en 1843, de l'envoyer à Damas pour travailler chez M. Asaad al-Badawi, d'origine libanaise. Elle y resta quatre ans.

Boutrossieh revint à sa maison en 1847 et trouva son père remarié. Boutrossieh était belle, de bon caractère et d'une humble piété. Sa tante maternelle voulait la marier à son fils et sa marâtre à son frère. Alors que le conflit entre les deux femmes grandissait, Boutrossieh, à l'écart de ces querelles, cultivait le désir d'embrasser la vie religieuse. Elle demanda à Dieu de l'aider à réaliser son désir. L'idée lui vint d'aller au couvent Notre-Dame de la Délivrance à Bikfaya pour se joindre aux Mariamettes, fondées par le Père Joseph Gemayel.

 

En entrant à l'église du couvent, elle sentit une joie intérieure indescriptible. Alors qu'elle priait devant l'icône de Notre-Dame de la Délivrance, elle entendit une voix qui lui dit: « Tu seras religieuse ».

La mère supérieure admit Boutrossieh sans l'interroger. En connaissant cette nouvelle, son père vint, avec sa femme, pour la ramener à la maison mais elle refusa de les rencontrer.

 

Après la période de postulat, Boutrossieh reçut l'habit de novice en la fête de Saint Joseph, le 19 mars 1861 et le prénom Anissa. L'année suivante, à la même date, elle prononça ses vœux temporaires.

La nouvelle professe fut envoyée au Séminaire de Ghazir où elle fut chargée de la cuisine. Parmi les séminaristes se trouvaient le Patriarche Élias Houayek et l'Évêque Boutros al-Zoghbi.

Durant son séjour à Ghazir, elle profitait de ses moments libres pour approfondir ses connaissances de la langue Arabe, de la calligraphie et du calcul.

 

En 1860, sœur Anissa fut transférée à Deir al-Qamar pour enseigner le catéchisme aux jeunes filles. Elle assista durant cette même année aux événements sanglants survenus au Liban. Il lui arriva de sauver la vie d'un petit enfant qu'elle cacha dans sa robe. Rafqa passa environ un an à Deir al-Qamar puis revint à Ghazir.

En 1863, sœur Anissa rejoignit une école de sa congrégation à Jbeil pour instruire des jeunes filles et les former aux principes de la foi chrétienne.

Un an après, elle fut transférée à Maad, sous la demande de M. Antoun Issa. Elle y passa sept ans, durant lesquels elle fonda une école pour l'éducation des jeunes filles.

 

Au cours de son séjour à Maad, vers 1871, une crise secoua la Congrégation des Mariamettes qui fut aussitôt dissoute ; ce fait troubla sœur Anissa. Elle entra à l'église Saint Georges pour prier le Seigneur et Lui demander de lui montrer la bonne voie. Elle entendit une voix disant: « Tu resteras religieuse ».

Le soir même de sa prière, elle rêva et vit en songe trois Saints: Saint Georges, Saint Siméon le Stylite et Saint Antoine le Grand, Père des moines, qui lui dit à deux reprises: « Entre dans l'Ordre Libanais Maronite ». M. Antoun Issa lui facilita le transfert de Maad au monastère de Mar Sémaan al-Qarn à Aito (Liban-Nord), où elle fut immédiatement acceptée.

 

Le 12 Juillet 1871, elle reçut l'habit de novice et le prénom de sa mère Rafqa. Elle fit sa profession solennelle le 25 août 1872.

Elle passa 26 ans au monastère Mar Sémaan al-Qam, Aito. Elle était un exemple vivant pour les moniales par son observation des Règles.

 

Le premier dimanche d'octobre 1885, en la fête de Notre Dame du Rosaire, Rafqa entra à l'église du monastère et se mit à prier, demandant au Seigneur de la faire participer à sa Passion Rédemptrice. Sa prière fut immédiatement exaucée. Le soir, avant de dormir, elle sentit un mal insupportable à la tête qui, par la suite, atteignit ses yeux.

Tous les soins utilisés étaient sans résultats. On consulta un médecin américain qui décida d'opérer Rafqa dans l'immédiat. Elle refusa l'anesthésie durant l'opération, au cours de laquelle le médecin lui arracha accidentellement son œil qui tomba par terre en palpitant. Rafqa ne se plaignit pas et lui dit : « Pour la Passion du Christ. Que Dieu bénisse tes mains et te récompense ». Puis le mal ne tarda pas à passer à l'œil gauche.

 

L'Ordre Libanais Maronite décida de fonder le monastère de Saint Joseph al-Dahr à Jrabta-Batroun en 1897. Six moniales furent transférées du monastère Saint Simon al-Qarn au nouveau monastère Saint Joseph à Jrabta. Parmi elles, figurait Rafqa, car les sœurs étaient très attachées à elle et espéraient la prospérité de leur monastère grâce à ses prières. Mère Ursula Doumit, originaire de Maad, fut nommée Supérieure.

 

En 1899, Rafqa devint complètement aveugle puis paralysée. Ses articulations se disloquèrent, son corps devint aride et sec: un squelette peu à peu décharné. Elle passa les sept dernières années de sa vie étendue seulement sur le côté droit de son corps. Sur son visage rayonnant et paisible, se lisait un sourire céleste.

Selon le jugement des médecins, Rafqa était atteinte d'une tuberculose ostéo-articulaire.

Rafqa vécut 82 ans, dont 29 dans les souffrances qu'elle supportait avec joie, patience et prière pour l'amour du Christ.

 

Le 23 mars 1914, Rafqa demanda la Sainte Communion puis remit son esprit en appelant Jésus, la Vierge Marie et Saint Joseph.

Elle fut enterrée au cimetière du monastère Saint Joseph-Jrabta. Une lumière splendide apparut sur son tombeau pour deux nuits consécutives. Par l'intercession de Sainte Rafqa, Notre Seigneur a fait beaucoup de miracles et a accordé largement ses grâces.

Le 10 juillet 1927, la dépouille de Rafqa fut transférée dans un nouveau tombeau, dans l'église du monastère.

 

La cause de sa Béatification a été soumise au Vatican le 23 décembre 1925.

Rafqa Pietra Choboq Ar-Rayès a été béatifiée le 17 novembre 1985 et canonisée le 10 juin 2001, à Rome, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).

Bx Peter Higgins
Prêtre o.p. et martyr
(† 1642)

P

 eter Higgins (Peadar Ó Huiggin), naît près de Dublin vers 1600.

Il fut ordonné en 1627 en Espagne où il avait étudié la théologie. De retour en Irlande, en 1630, il devient prieur du couvent de Naas près de Dublin.

En 1641, lors de la rébellion contre les Britanniques, il accueille les sans-abri, essaye de calmer la violence et de sauver des vies.
Arrêté en février 1642, sous le roi Charles Ier, il est emmené à Dublin et pendu, le 23 mars 1642, sans jugement, à St Stephen's Grenn, à cause de sa fidélité à l’Église romaine.
La liberté lui fut offerte à condition qu’il renie sa foi, mais il dit : « Je meurs catholique et prêtre dominicain ».

Peter Higgins a été béatifié le 27 septembre 1992, à Rome, avec d’autres martyrs irlandais, par Saint Jean-Paul II (Karol Józef  Wojtyła, 1978-2005).

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