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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

La messe du jeudi 26 mars 2020

LECTURES DE LA MESSE
PREMIÈRE LECTURE
« Renonce au mal que tu veux faire à ton peuple » (Ex 32, 7-14)

Lecture du livre de l’Exode

En ces jours-là,
    le Seigneur parla à Moïse :
« Va, descends,
car ton peuple s’est corrompu,
lui que tu as fait monter du pays d’Égypte.
    Ils n’auront pas mis longtemps
à s’écarter du chemin que je leur avais ordonné de suivre !
Ils se sont fait un veau en métal fondu
et se sont prosternés devant lui.
Ils lui ont offert des sacrifices en proclamant :
“Israël, voici tes dieux,
qui t’ont fait monter du pays d’Égypte.” »

    Le Seigneur dit encore à Moïse :
« Je vois que ce peuple
est un peuple à la nuque raide.
    Maintenant, laisse-moi faire ;
ma colère va s’enflammer contre eux
et je vais les exterminer !
Mais, de toi, je ferai une grande nation. »

    Moïse apaisa le visage du Seigneur son Dieu
en disant :
« Pourquoi, Seigneur, ta colère
s’enflammerait-elle contre ton peuple,
que tu as fait sortir du pays d’Égypte
par ta grande force et ta main puissante ?
    Pourquoi donner aux Égyptiens l’occasion de dire :
“C’est par méchanceté qu’il les a fait sortir ;
il voulait les tuer dans les montagnes
et les exterminer à la surface de la terre” ?
Reviens de l’ardeur de ta colère,
renonce au mal que tu veux faire à ton peuple.
    Souviens-toi de tes serviteurs,
Abraham, Isaac et Israël,
à qui tu as juré par toi-même :
“Je multiplierai votre descendance
comme les étoiles du ciel ;
je donnerai, comme je l’ai dit,
tout ce pays à vos descendants,
et il sera pour toujours leur héritage.” »

    Le Seigneur renonça au mal
qu’il avait voulu faire à son peuple.

            – Parole du Seigneur.

PSAUME
(Ps 105 (106), 4ab.6, 19-20, 21-22, 23)

R/ Souviens-toi de nous, Seigneur,
dans ta bienveillance pour ton peuple.
 (cf. Ps 105, 4)

Souviens-toi de moi, Seigneur,
dans ta bienveillance pour ton peuple.
Avec nos pères, nous avons péché,
nous avons failli et renié.

À l’Horeb ils fabriquent un veau,
ils adorent un objet en métal :
ils échangeaient ce qui était leur gloire
pour l’image d’un taureau, d’un ruminant.

Ils oublient le Dieu qui les sauve,
qui a fait des prodiges en Égypte,
des miracles au pays de Cham,
des actions terrifiantes sur la mer Rouge.

Dieu a décidé de les détruire.
C’est alors que Moïse, son élu,
surgit sur la brèche, devant lui,
pour empêcher que sa fureur les extermine.

ÉVANGILE
« Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance » (Jn 5, 31-47)

Louange à toi, Seigneur,
Roi d’éternelle gloire !

Dieu a tellement aimé le monde
qu’il a donné son Fils unique,
afin que ceux qui croient en lui aient la vie éternelle.
Louange à toi, Seigneur,
Roi d’éternelle gloire !
 (Jn 3, 16)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jésus disait aux Juifs :
    « Si c’est moi qui me rends témoignage,
mon témoignage n’est pas vrai ;
    c’est un autre qui me rend témoignage,
et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai.
    Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste,
et il a rendu témoignage à la vérité.
    Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage,
mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés.
    Jean était la lampe qui brûle et qui brille,
et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière.
    Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean :
ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir ;
les œuvres mêmes que je fais
témoignent que le Père m’a envoyé.
    Et le Père qui m’a envoyé,
lui, m’a rendu témoignage.
Vous n’avez jamais entendu sa voix,
vous n’avez jamais vu sa face,
    et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous,
puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé.
    Vous scrutez les Écritures
parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ;
or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage,
    et vous ne voulez pas venir à moi
pour avoir la vie !
    La gloire, je ne la reçois pas des hommes ;
    d’ailleurs je vous connais :
vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu.
    Moi, je suis venu au nom de mon Père,
et vous ne me recevez pas ;
qu’un autre vienne en son propre nom,
celui-là, vous le recevrez !
    Comment pourriez-vous croire,
vous qui recevez votre gloire les uns des autres,
et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ?
    Ne pensez pas que c’est moi
qui vous accuserai devant le Père.
Votre accusateur, c’est Moïse,
en qui vous avez mis votre espérance.
    Si vous croyiez Moïse,
vous me croiriez aussi,
car c’est à mon sujet qu’il a écrit.
    Mais si vous ne croyez pas ses écrits,
comment croirez-vous mes paroles ? »

            – Acclamons la Parole de Dieu.

Jésus et l'Espérance

Jésus est l'aboutissement d'une invraisemblable évolution spirituelle dont nous suivons l'élaboration durant deux mille ans dans l'histoire d'Israël. L'Ecriture dont parle Jésus, les écrits de Moïse, pour un juif, c'est en bloc “la loi”.

Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c'est à mon sujet qu'il a écrit.
Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? »

 

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Méditation de l'évangile du jeudi 26 mars


Jésus redit à ses contemporains, avec force, qu'Il est bien celui que toute l'humanité attend, l'Espérance promise à Abraham et annoncée par toute l'Écriture.

« Vous scrutez les Ecritures, parce qu'il vous paraît avoir en elles la vie éternelle ; et ce sont elles qui me rendent témoignage, et vous ne voulez pas venir à Moi pour avoir la vie !…Ne pensez pas que je vous accuserai auprès de mon Père. Il y a quelqu'un qui vous accuse : c'est Moïse, en qui vous fondez votre espoir. En effet, si vous aviez cru Moïse, vous me croiriez, car il a écrit de Moi. Mais si vous ne croyez pas ce qu'il a écrit, comment croiriez-vous mes paroles ? »

«  Moïse a écrit de Moi… » « Scrutez les Ecritures … », « Ce sont elles qui me rendent témoignage… », autant d'affirmations de la part du Seigneur qui nous montrent à l'évidence que, pour Lui, son identité se fonde dans l'Histoire et qu'Il en a pleinement conscience. C'est bien toute l'histoire d'un peuple contenue dans les Ecritures, qui annonce et prépare Jésus.

Jésus est l'aboutissement d'une invraisemblable évolution spirituelle dont nous suivons l'élaboration durant deux mille ans dans l'histoire d'Israël. L'Ecriture dont parle Jésus, les écrits de Moïse, pour un juif, c'est en bloc “la loi”.

C'est-à-dire toute l'histoire de ce peuple minuscule dont la montée spirituelle passe par les prophètes, les livres de la Sagesse, les psaumes, et qui forge en vingt siècles des hommes et des femmes capables de recevoir l'Envoyé du Père : Joseph et Marie furent de ceux-là.

Ce n'est pas tellement telle ou telle parole qui fonde cette identité que l'immense évolution spirituelle d'Israël qui va permettre à Dieu de s'incarner et de parler par la bouche de son Fils Bien-Aimé, Jésus, né de la Vierge Marie. Il y avait alors deux mille ans qu'Abraham quittait Ur en Chaldée pour entreprendre ce long chemin de l'histoire.

Reprenant ce même itinéraire, remontant les siècles à notre tour, nous ne pourrons découvrir l'explication de cette lente montée de la pensée religieuse d'Israël qu'en Celui qu'elle annonce : Jésus de Nazareth.


Père Gabriel

 

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407)


prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église


2e homélie sur la Genèse, 2 (Œuvres complètes, tome

V, Homélies sur la Genèse; trad. sous la direction de M.

Jeannin; Bar-le-Duc, L. Guérin & Cie, éditeurs, 1864; rev.)

« Si vous croyiez en Moïse, vous croiriez aussi en moi car c'est de moi qu'il a parlé »
Dans les premiers temps, le Seigneur, qui avait créé l'homme, parlait lui-même à l'homme de telle façon que celui-ci pouvait l'entendre. C'est ainsi qu'il conversait avec Adam (...), comme plus tard avec Noé et Abraham. Et même, lorsque le genre humain s'était précipité dans l'abîme du péché, Dieu n'a pas brisé toute relation avec lui, même si c'était nécessairement avec moins de familiarité, parce qu'ils s'en étaient rendus indignes. Il a consenti donc à renouer avec eux des rapports de bienveillance, mais par lettres, ainsi que nous le faisons à un ami absent ; de cette façon il pouvait aussi, dans sa bonté, se rattacher tout le genre humain. C'est Moïse qui est le porteur de ces lettres que Dieu nous envoie.

            Ouvrons ces lettres ; quels en sont les premiers mots ? « Au commencement Dieu créa le ciel et la terre. » Que c'est admirable ! (...) Moïse, qui est venu au monde bien des siècles après, a été vraiment inspiré d'en haut pour nous raconter les merveilles que Dieu a faites à la création du monde. (...) Ne semble-t-il pas nous dire nettement : « Des hommes m'ont-ils appris ce que je vais vous révéler ? Nullement, mais le Créateur seul, lui qui a opéré ces merveilles ; c'est lui qui dirige ma langue pour vous les apprendre. Dès lors, je vous en prie, imposez silence à toutes les réclamations du raisonnement humain. N'écoutez pas ce récit comme s'il n'était que la parole de Moise ; c'est Dieu lui-même qui vous parle ; Moïse n'est que son interprète. » (...)

            Frères, accueillons donc la Parole de Dieu avec un cœur reconnaissant et humble. (...) Car c'est Dieu qui a tout créé, c'est lui qui prépare toutes choses et qui les dispose avec sagesse. (...) C'est lui qui conduit l'homme par ce qui est visible à la connaissance du Créateur de l'univers. C'est lui qui apprend à l'homme à contempler l'Ouvrier suprême dans ses œuvres en sorte qu'il sache adorer son Créateur.

 

Homélie du Père Gilbert Adam

"Si c’est moi qui me rends témoignage, mon témoignage n’est pas vrai ; c’est un autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai.

Le mystère caché derrière le voile de la Révélation de Dieu est arrivé au grand jour à l’heure de sa proclamation. Les adversaires de Jésus se cachent derrière Moïse. Jésus dit à ses adversaires : Je suis Celui dont parle toute l’écriture et vous ne me reconnaissez pas !Progressivement, Jésus énonce les mystères qu’il accomplit. Sa Parole, qui est reçue par les pauvres et les petits, est difficile à être entendue « par les Juifs. » Lorsque Jésus vient, il éclaire la Parole de Moïse. Aujourd’hui encore, cette Lumière nous illumine. Le Père a manifesté à Moïse son visage dans la nuit de la foi. Lorsque Moïse parlait, c’était de Jésus dont parlait sa bouche. Quand Jésus est venu, la prophétie a dévoilé son visage. La Voix de Dieu est proclamée au Peuple de Dieu. C’est par la lumière de Jésus que la Parole nous fait entrevoir la vie éternelle. Si nous sommes en lui, nous faisons par lui et pour lui les œuvres de Dieu. En effet, Jésus se reconnaît par la Présence qu’il exerce au cœur de notre vie. Il se reconnaît en nous par ses œuvres de paix, d’amour, de joie, de bonté, de douceur, d’humilité et de tendresse.

"Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité. » Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière. Jésus met en lumière le témoignage que Jean le Baptiste lui a rendu. Mais il souligne aussi qu’un témoignage humain n’est pas assez fort. Il n’y a que le témoignage de Dieu qui soit adéquat à la Présence de Dieu. Jésus loue Jean le Baptiste en le décrivant comme une lampe qu’on allume et qui brille. Il rappelle que beaucoup de Juifs ont reçu de son vivant le baptême. Plus grand que le témoignage de Jean Baptiste est celui des œuvres de Jésus : ses miracles attestent qu’il est l’envoyé du Père. C’est par notre vie, bien plus que nos paroles que nous annonçons le mystère de Dieu. Jean Baptiste, comme une lampe qui éclaire, annonçait Jésus ! Si notre geste est un geste d’amour, il montre le Dieu vivant au plus intime de notre vie.

"Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir ; les œuvres mêmes que je fais témoignent que le Père m’a envoyé. » Et le Père qui m’a envoyé, lui, m’a rendu témoignage. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face, et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous, puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé. Le témoignage du Père atteste que la Parole de Jésus est véridique. Mais pour que ce témoignage soit perçu, il faut savoir écouter la Parole de Dieu. Jésus dénonce l’incroyance des Juifs. La parole de Dieu ne peut demeurer en celui qui ne croit pas en lui comme l’envoyé du Père. Les adversaires de Jésus ne peuvent recevoir la vie éternelle. Jésus renvoie ses adversaires au Père, le Maitre du Sabbat. Il y a Quelqu’un, qui est le Père invisible, qui prend sa défense. Jésus demeure en effet dans le Père et il nous donne son Esprit Saint pour venir à notre secours afin que nous le reconnaissions et que nous appelions Dieu notre Père. Moïse sera l’accusateur des Juifs, car ils ont scruté les écritures, et leur révélation fait connaitre Jésus.

Nous demandons la grâce d’être inspirés par l’Esprit Saint pour avec Jésus rendre gloire à notre Père. 33 36 39 Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ; or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage, 40 et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! 41 La gloire, je ne la reçois pas des hommes ; 42 d’ailleurs je vous connais : vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu. 43 Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; qu’un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous le recevrez ! 44 Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ? 45 Ne pensez pas que c’est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. 46 Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit. 47 Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? »

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