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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Nous demandons la grâce de croire plus profondément que Jésus nous aime !

Livre de Jonas 3,1-10.

1La parole du Seigneur fut adressée de nouveau à Jonas : 2« Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne, proclame le message que je te donne sur elle. » 3Jonas se leva et partit pour Ninive, selon la parole du Seigneur. Or, Ninive était une ville extraordinairement grande : il fallait trois jours pour la traverser. 4Jonas la parcourut une journée à peine en proclamant : « Encore quarante jours, et Ninive sera détruite ! » 5Aussitôt, les gens de Ninive crurent en Dieu. Ils annoncèrent un jeûne, et tous, du plus grand au plus petit, se vêtirent de toile à sac. 6La chose arriva jusqu’au roi de Ninive. Il se leva de son trône, quitta son manteau, se couvrit d’une toile à sac, et s’assit sur la cendre. 7Puis il fit crier dans Ninive ce décret du roi et de ses grands : « Hommes et bêtes, gros et petit bétail, ne goûteront à rien, ne mangeront pas et ne boiront pas. 8Hommes et bêtes, on se couvrira de toile à sac, on criera vers Dieu de toute sa force, chacun se détournera de sa conduite mauvaise et de ses actes de violence. 9Qui sait si Dieu ne se ravisera pas et ne se repentira pas, s’il ne reviendra pas de l’ardeur de sa colère ? Et alors nous ne périrons pas ! » 10En voyant leur réaction, et comment ils se détournaient de leur conduite mauvaise, Dieu renonça au châtiment dont il les avait menacés.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11,29-32.

29En ce temps-là, comme les foules s’amassaient, Jésus se mit à dire : « Cette génération est une génération mauvaise : elle cherche un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que le signe de Jonas. 30Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l’homme pour cette génération. 31Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera. En effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon. 32Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Le signe de Jonas
Méditation de l'Evangile du mercredi 4 mars

Nous voici de nouveau devant le problème de la foi qui transforme le signe perçu, ou en l'accueillant, ou en le refusant. La foule accueille Dieu, mais les pharisiens, eux, le refusent parce que leur œil est plongé dans les ténèbres

ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas. »


Méditation de l'évangile du mercredi 4 mars

“Alors, quelques-uns des scribes et des pharisiens lui adressèrent la parole en ces termes : Maître, nous voulons voir de Toi un signe”

“La foule s'étant accrue, Il se mit à dire : “Cette génération est une génération mauvaise, elle demande un signe ; et aucun signe ne lui sera donné, si ce n'est le signe de Jonas”

“Une génération mauvaise et adultère réclame un signe. Et aucun signe ne lui sera donné, si ce n'est le signe de Jonas. Car, de même que Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l'homme sera dans le coeur de la terre trois jours et trois nuits.”

Toujours une foule sympathique qui l'entoure, alors que scribes et pharisiens s'opposent à lui. Mais Jésus connaît bien leur mentalité. Le reproche de Jésus à leur égard c'est justement leur mauvaise foi, leur esprit rationaliste qui refuse de voir les signes de Dieu et en demande d'autres à leur mesure. C'est vraiment le refus de la Lumière.

“Vois donc si la lumière qui est en toi n'est pas ténèbres” .

Nous voici de nouveau devant le problème de la foi qui transforme le signe perçu, ou en l'accueillant, ou en le refusant. La foule accueille Dieu, mais les pharisiens, eux, le refusent parce que leur oeil est plongé dans les ténèbres. La Lumière de Dieu ne les atteint pas, parce qu'ils s'y opposent, pour de multiples raisons. Les oeuvres de Dieu sont toujours ambiguës, elles peuvent être interprétées de différentes manières.

Pour nous comme pour les pharisiens, il nous est loisible de refuser les multiples signes qui nous révèlent Dieu. Nous sommes libres. Car Jésus ressuscité se révèle à nous aujourd'hui à travers les gestes de nos frères, inspirés par L'Esprit.

Cela peut-être de notoriété publique comme l'action de Mère Thérésa, ou plus discret, comme le geste secret de la femme qui pardonne à son mari… mais, c'est bien évident, nous pouvons nous boucher les yeux et nier l'évidence.

Jésus Sauveur, Fils Bien-Aimé du Père, ne donnera qu'un seul signe irréfragable de sa mission, à cette génération d'ergoteurs que sont les pharisiens : Dieu le gardera de la mort en le ressuscitant comme il a gardé et préservé Jonas du monstre marin.

Le Fils de l'homme nous conduit vers la résurrection, à travers le signe de sa propre mort, le signe le plus éclatant de la tendresse de Dieu.


Père Gabriel

 

Saint Raphaël Arnáiz Barón (1911-1938)
 

moine trappiste espagnol
 

Écrits spirituels, 14/12/1936 (trad. A.

Rodriguez, o.p. ; éds. Cerf 2008, p. 266)

« Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits ; de même le Fils de l'homme restera au cœur de la terre trois jours et trois nuits » (Mt 12,40)

Pour se consacrer à un art, pour approfondir une science, l'esprit a besoin de solitude et d'isolement ; il a besoin de recueillement et de silence. Mais pour l'âme enamourée de Dieu, pour l'âme qui ne voit plus d'autre art ni d'autre science que la vie de Jésus, pour l'âme qui a trouvé dans la terre le trésor caché (Mt 13,44), le silence ne suffit pas, ni le recueillement dans la solitude. Il lui faut se cacher de tous, il lui faut se cacher avec le Christ, chercher un coin de la terre où les regards profanes du monde n'arrivent pas, et là, se tenir seule avec son Dieu. Le secret du Roi (Tb 12,7) se gâte et perd son éclat en se dévoilant. C'est ce secret du Roi qu'il faut cacher pour que personne ne le voie, ce secret que beaucoup croiront être fait de communications divines et de consolations surnaturelles ; ce secret du Roi, que nous envions aux saints, se réduit souvent à une croix.

            Ne mettons pas la lumière sous le boisseau, nous dit Jésus (Mt 5,15)... Proclamons aux quatre vents notre foi, remplissons le monde de cris d'enthousiasme pour un Dieu si bon, ne nous lassons pas de prêcher son Évangile et de dire à tous ceux qui veulent nous entendre que le Christ est mort aimant, cloué sur le bois, qu'il est mort pour moi, pour toi, pour celui-là. Si nous l'aimons vraiment, ne le cachons pas ; ne mettons pas la lumière qui peut éclairer les autres sous le boisseau.

      Mais par contre, Jésus béni, portons intérieurement, et sans que personne ne soit au courant, ce secret divin, ce secret que tu confies aux âmes qui t'aiment le plus, cette particule de ta croix, de ta soif, de tes épines. Cachons dans le coin le plus reculé de la terre nos larmes, nos peines et nos chagrins ; ne remplissons pas le monde de tristes gémissements, ni ne faisons parvenir à personne la plus petite part de nos afflictions... Cachons-nous avec le Christ, pour le rendre participant, lui seul, à ce qui, à bien regarder, est seulement son affaire : le secret de la croix. Apprenons une fois pour toutes, en méditant sa vie, sa Passion et sa mort, qu'il n'y a qu'un seul chemin pour parvenir à lui : le chemin de sa sainte croix.

"Comme les foules s’amassaient, Jésus se mit à dire : « Cette génération est une génération mauvaise : elle cherche un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que le signe de Jonas. »

Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l’homme pour cette génération. Jonas est connu comme le prophète récalcitrant et Jésus le mentionne comme signe aux autorités religieuses ! Cela nous demande un travail d’interprétation ! Jonas n’apprécie pas la mission que Dieu lui confie et il tente d’y échapper. Mais la tempête se déchaîne et le renvoie à sa mission. Jésus nous indique que le signe qu’il va donner, c’est lui-même, comme le “signe de Jonas.” Jonas s’est laissé jeter dans la mer pour apaiser la tempête et sauver les marins. Jésus s’est laissé crucifier pour apaiser les tempêtes du péché et nous redonner la vie d’enfant de Dieu. Comme Jonas a vécu trois jours dans le ventre de la baleine, Jésus a aussi vécu dans le ventre de la terre, avant de marcher, Ressuscité, hors du tombeau vide. Le signe que Jésus donne est celui de sa mort et de sa résurrection. Sa mort, librement acceptée, est le signe de l’incroyable amour de Dieu pour nous : Jésus donne sa vie pour sauver la nôtre. Sa résurrection d’entre les morts est le signe du pouvoir de l’Amour infini de Dieu.

"Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera. En effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon. »
 
La Parole de Dieu est notre Sagesse, elle nous renouvelle comme elle renouvelle la vie de nos communautés. Nous recevons le signe de Jonas et celui de la reine de Saba comme un encouragement à cheminer patiemment à la suite de Jésus, malgré notre faiblesse. La reine de Saba a pris la sagesse de Salomon au sérieux et elle a fait un long et dangereux voyage pour aller l’écouter. Jésus conduit notre histoire, il annonce le Royaume. Il apaise nos cœurs blessés, il libère nos consciences culpabilisées. Jésus nous relève, il accueille les rejetés. Si la conversion est une décision personnelle, elle est aussi une sagesse communautaire. Le Carême nous est donné pour ouvrir nos cœurs en cheminant vers Pâques. Nous nous laissons plonger dans la Vie de Jésus, dans sa Passion et dans sa Résurrection. Nous avons besoin d’un surcroît d’humanité ! Tellement de nos frères se trouvent dans une situation de vide, de manque de l’essentiel !

"Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas. Le signe qui nous est donné aujourd’hui, c’est Jésus, le Sauveur du monde. Dieu exprime sa bonté miséricordieuse envers tous et envers chacun. Cette miséricorde sauvera le monde qui accueille Jésus. Toute l’humanité est appelée à la conversion. Notre vie est le lieu de la sainteté. Notre chemin de vie avec Dieu est la voie de notre salut. Jésus nous appelle à l’ouverture et à l’accueil de Dieu qui est passionné de l’humanité pour lui faire partager sa divinité ! Laissons-nous surprendre par Dieu qui veut pour nous la vie. Pendant ces quarante jours de Carême, Jésus est lui-même notre signe ! Il est venu, il a aimé notre monde, il a souffert pour lui, pour chacun de nous ! Il a donné sa vie pour que le monde ait la Vie. Jésus nous transforme car nous sommes « vide » de Dieu. En nous donnant le Pain de Vie Jésus dit : « Prenez, mangez c’est mon Corps ! » En prenant la Coupe : « Prenez, buvez c’est mon sang ! »

Nous recevons cette Vie nouvelle pour vivre humblement au service les uns des autres.

Nous demandons la grâce de croire plus profondément que Jésus nous aime !

Père Gilbert Adam

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