Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
4 Avril 2020
Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
Dernier des Pères latins, Isidore, évêque de Séville au VII siècle, est un auteur très lu au Moyen Age. Son œuvre encyclopédique constitue le principal point de référence du savoir alors connu: c’est pour cela qu’il est considéré comme un maître pour l’Europe.
« Dieu n’a pas fait toutes les choses du néant, mais certaines à partir de quelque chose, d’autres au contraire du néant. Du néant il a créé le monde, l’ange et les âmes». Le fait qu’un évêque, ayant vécu entre le VI et le VII siècle et qui écrivait en latin soit proposé comme patron de l’Internet peut être stupéfiant. Cela est arrivé à Isidore, durant le pontificat de Jean Paul II, et bien qu’il manque la proclamation officielle, il existe tout de même un grand consensus pour l’ un des Docteurs de l’Eglise les plus prolifiques de tous les temps.
Isidore naît dans une famille originaire de Carthagène et il devient très tôt orphelin de père. Il est alors élevé par son grand frère Léandre qui le précédera sur la cathèdre de Séville; un autre frère, Fulgence, et leur sœur Florentine, sont tous devenus religieux puis vénérés comme saints de l’Eglise; ceci est suffisant pour comprendre le caractère extraordinaire de cette famille. Une légende raconte que lorsque le petit Isidore n’avait qu’un an d’existence, un essaim d’abeilles vola sur son berceau en y déposant sur ses lèvres une goutte de miel comme souhait qu’un jour justement un enseignement doux et substantiel jaillirait de ces lèvres, en plus de sa plume. Pourtant Isidore, initialement, est un étudiant paresseux et peu zélé, qui sèche souvent les cours, jusqu’au jour où comme une fulguration soudaine il comprend que la constance et la bonne volonté peuvent mener très loin une personne.
En lisant saint Augustin et saint Grégoire le Grand, il devient ainsi l’homme le plus cultivé de son temps. Il devient en même temps aussi l’un des évêques les plus populaires et aimés. Lorsque son frère bien-aimé Léandre meurt, Isidore, déjà membre du clergé de Séville, lui succède comme évêque à la cathèdre de la Ville. En 36 ans il s’emploie beaucoup pour la diffusion de la doctrine, contre l’arianisme, et pour la conversion des Wisigoths, au point de présider le Concile de Tolède en 633. Il donne beaucoup d’importance à la liturgie, en renforçant l’usage des hymnes, chants et prières qui constituent le rite mozarabe, appelé aussi «isidorien». Partisan convaincu de la nécessité que les candidats au sacerdoce soient particulièrement préparés et instruits , il fonde pour cela le premier collège, qui est l’ancêtre des séminaires modernes. Tout ceci sans négliger les pratiques de piété, la prière, la pénitence et la méditation à tous les moments de la journée.
On utilise souvent, dans le langage commun l’hyperbole «tout le savoir humain», pour indiquer un savoir exagéré, que personne ne peut comprendre en soi. Isidore, cependant, y réussit. Il écrit beaucoup, écrit de tout et sur tout, tant sa curiosité est immense et insatiable, et son esprit entrainé à analyser et comprendre les sujets les plus divers du savoir. Son œuvre la plus fameuse, en effet, est dénommée Etymologies, et est un compendium du savoir contemporain, considéré comme la première encyclopédie de l’histoire, divisée en vingt livres et classés par thèmes, et divisés selon la matière, que ce soit la grammaire, la rhétorique, la dialectique, la mathématique, la musique, l’agriculture, l’astronomie, les langues ou la théologie. Son œuvre aussi c’est les Commentaires sur les livres historique de L’Ancien Testament.
Saint Gaétan Catanoso
Prêtre et fondateur des :
« Sœurs Véroniques de la Sainte Face »
G |
aetano Catanoso, troisième de huit enfants, naît à Chorio di San Lorenzo (archidiocèse de Reggio de Calabre, Italie) le 14 février 1879, de Antonio et Antonina Tripodi, agriculteurs profondément chrétiens. Il est baptisé le même jour et en 1882 reçoit le Sacrement de la Confirmation.
Il entra à 10 ans au séminaire archiépiscopal de Reggio de Calabre et fut ordonné prêtre le 20 septembre 1902.
Pendant deux ans, il fut Préfet de discipline au séminaire, puis, en 1904, il fut nommé curé de Pentidattilo, un village pauvre et isolé de la Calabre. Il partagea la vie difficile des habitants, se faisant « tout à tous ». Ressentant une profonde dévotion pour la Sainte Face du Seigneur, il se consacra à en diffuser le culte parmi la population, en faisant participer les prêtres et les laïcs à l'apostolat de la réparation des péchés. « La Sainte Face est ma vie », disait-il. Avec une heureuse intuition, il unit cette dévotion à la piété eucharistique.
En 1918, il devint « Missionnaire de la Sainte Face », s'inscrivant à l'archiconfrérie de Tours. L'année suivante, il institua dans son village la Pieuse Union de la Sainte Face. Il fonda l'Œuvre des Clercs pauvres pour offrir aux jeunes garçons démunis la possibilité d'accéder au sacerdoce.
De 1921 à 1940, il fut curé de l'église Santa Maria della Purificazione à Reggio, où il exerça une activité encore plus vaste. Il accomplit également les fonctions suivantes : directeur spirituel du séminaire archiépiscopal (1922-49), aumônier des Hôpitaux réunis (1922-33), confesseur des Instituts religieux de la ville et de la prison (1921-50) ; chanoine pénitencier de la cathédrale (1940-63) ; Recteur de la Pieuse Union de la Sainte Face, qui fut transférée de Pendatillo à Reggio en 1950.
La célébration de la Messe et l'adoration de l'Eucharistie occupaient une place centrale dans sa vie. L'idée de donner vie à une Congrégation religieuse féminine pour diffuser la dévotion à la Sainte Face et apporter un réconfort aux prêtres ayant besoin d'aide et aux paroisses les plus perdues et les plus isolées de la Calabre, commença ensuite à se concrétiser en lui.
En 1934, encouragé par son ami don Orione (>>> St Luigi Orione, prêtre et fondateur), il fonda la Congrégation des « Sœurs Véroniques de la Sainte Face », qui fut canoniquement approuvée en 1953. Il projeta ensuite la construction d'un sanctuaire consacré à la Sainte Face, mais n'eut pas la possibilité de voir son projet réalisé avant sa mort, qui survint le 4 avril 1963 à Reggio de Calabre.
Gaetano Catanoso à été béatifié, par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), le 4 mai 1997 et inscrit dans le livre des saints, le 23 octobre 2005, par le pape Benoît XVI (Joseph Ratzinger, 2005-2013) lors de sa première cérémonie de canonisation.
St Benedetto (Benoît) Massarari
Religieux o.f.m. († 1589)
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Benoît, qui fut affranchi, était, dès son jeune âge, remarqué pour sa piété et son esprit de pénitence. En entendant les autres jeunes bouviers le traiter de nègre, Jérôme Lanza, qui était un seigneur fait ermite à San-Fratello, le prit sous sa protection et, lorsqu’il eut vingt-et-un ans, l'engagea dans la vie érémitique, inaugurée sous le patronage de saint François d'Assise.
Cette congrégation d'ermites, d'abord approuvée, en 1550, par Jules III (Giovanni Maria Ciocchi Dal Monte, 1550-1555), fut dissoute, en 1562, par Pie IV (Giovanni Angelo Medici, 1559-1565). Benoît, qui était supérieur de la communauté, ordonna la séparation, et fut alors reçu comme frère convers par les franciscains de l’Observance du couvent de Sainte-Marie-de-Jésus, près de Palerme.
Après un séjour de trois ans au couvent de Sainte-Anne-de-Giuliana, il revint au couvent de Sainte-Marie-de-Jésus dont il fut cuisinier. Il fut nommé, malgré lui, gardien (supérieur) du couvent de Sainte-Marie-de-Jésus pour trois ans, en 1578.
En 1581, il eut la charge des novices, puis, le temps de sa charge terminé, il retourna à la cuisine, bien qu’il vécut dans le jeûne continuel.
Il meurt à Palerme le 4 avril 1589. Son corps fut d'abord enseveli dans le caveau des religieux où se produisirent de nombreux miracles ; il en fut retiré dès 1611 pour être exposé à la vénération publique ; le sénat de Palerme le choisit comme patron de la cité.
Benedetto Massarari a été beatifié en 1743 par Benoît XIV (Prospero Lorenzo Lambertini, 1740-1758) et canonisé le 24 mai 1807 par Pie VII (Barnaba Chiaramonti, 1800-1823).
Un des enfants auxquels la Sainte Vierge apparut à Fatima. François mourut à onze ans d'une courte maladie qu'il supporta avec courage et dévotion le 4 avril 1919.
- François à Fatima le 13 mai 2017: les petits bergers, exemples de sainteté pour «surmonter les souffrances» de la vie (radio Vatican)
- Pèlerinage du pape François au sanctuaire de Notre Dame de Fatima à l'occasion du centenaire des Apparitions de la Bienheureuse Vierge Marie à la Cova da Iria, 12-13 mai 2017, homélie du Saint Père.
- les deux petits bergers de Fatima, témoins des apparitions de la Vierge, canonisés le 13 mai 2017 par le Pape François lors de son voyage au sanctuaire marial portugais.
- Consistoire pour la canonisation de bienheureux, dont les voyants de Fatima le 20 avril 2017.
Vidéo du Vatican sur la webTV de la CEF
- Les petits voyants de Fatima sur la voie de la sainteté.
- décret du 23 mars 2017 reconnaissant un miracle attribué au bienheureux Francesco Marto, né le 11 juin 1908 et mort le 4 avril 1919, et à la bienheureuse Giacinta Marto, née le 11 mars 1910 et morte le 20 février 1920.
Jacinthe mourut le 20 février 1920.
- Homélie de sa sainteté le pape Jean-Paul II pour la béatification des vénérables Jacinthe et François, pastoureaux de Fátima, au sanctuaire de Notre-Dame du Rosaire de Fátima, Samedi 13 mai 2000.
"Je te bénis, Père, d'avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l'avoir révélé aux tout-petits.
Je te bénis, ô Père, pour tous tes tout-petits, à commencer par la Vierge Marie, ton humble Servante, jusqu'aux pastoureaux François et Jacinthe.
Que le message de leur vie reste toujours ardent pour illuminer le chemin de l'humanité!""Comme à Lourdes, à Fatima également la Vierge a choisi des enfants, François, Jacinthe et Lucie, comme destinataires de son message. Ils l'ont accueillie si fidèlement qu'ils méritent non seulement d'être reconnus comme témoins crédibles des apparitions, mais de devenir eux-mêmes un exemple de vie évangélique.
Lucie, leur cousine à peine plus âgée encore vivante, a tracé des portraits significatifs des deux nouveaux bienheureux. François était un enfant bon, réfléchi, à l'âme contemplative ; alors que Jacinthe était vive, plutôt susceptible, mais très douce et aimable."
(source: Il y aura des saints parmi les enfants - Jean-Paul II, Audience Générale du mercredi 17 mai 2000 - site du Vatican)
Lucie, la troisième enfant, est décédée le 13 février 2005 au Carmel de Sainte-Thérèse à Coimbra.
À Aljustrel près de Fatima au Portugal, en 1919, le bienheureux François Marto. À l'âge de onze ans, il fut consumé par une brève maladie, mais se signala par sa douceur, sa persévérance dans les épreuves et dans la foi, et par son assiduité à la prière.
Martyrologe romain
"Ne croyez pas que le jeune âge soit un obstacle au chemin vers la perfection consommée, autrement dit la sainteté", avait dit le Pape Pie XII, et bien des années auparavant son prédécesseur Pie X, avait affirmé : "Il y aura des saints parmi les enfants".