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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Jules et aux Saintes âmes du 12 Avril

SAINT DU JOUR
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Date 12 avril

Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.

Saint Siège

  

SAINT JULES 1ER, PAPE

20180412_Basilica di san Paolo fuori le mura_medaglioni papi_GIULIO I.jpg

Champion de l’orthodoxie romaine et défenseur de la doctrine trinitaire, durant son pontificat Saint Jules Ier se bat contre les ariens, cherchant à plusieurs reprises à se rapprocher d’eux, à travers le Concile de Rome puis de Sardique, mais sans succès. Il mourut en 352. 

Saint Jules Ier

Pape (35e) de 337 à 352 (✝ 352)

 

Il travailla à affermir la foi en combattant l'arianisme qui professait que, si le Christ était parfait, en revanche il n'était pas divin. Son mérite fut d'avoir maintenu le mystère de la Sainte Trinité contre ceux qui tentaient de faire de la doctrine chrétienne un monothéisme à moitié rationaliste, acceptable par tous sans doute, mais éloigné des paroles du Christ lui-même dans leur interprétation fondamentale. Saint Jules 1er, PapeIl fallut six conciles pour que la doctrine trinitaire et christologique puisse exprimer et respecter le mystère essentiel de la foi. Le plus célèbre d'entre eux fut celui que le Pape Jules Ier réunit à Sardique (actuellement Sofia en Bulgarie) Au moment où le patriarche d'Alexandrie, saint Athanase, était exilé, le Pape saint Jules le soutint et le rencontra à Rome.
Illustration: médaillon dans la basilique Saint-Paul-hors-les-murs où se trouve une longue série de médaillons représentant tous les Papes de l'histoire...
À Rome, au cimetière de Calépode, au troisième mille sur la voie Aurélienne, en 352, la mise au tombeau du pape saint Jules Ier, qui garda fermement la foi catholique, alors que sévissaient les ariens, prit la défense de saint Athanase contre les attaques de ses ennemis, l'accueillit quand il fut exilé et prit soin de convoquer dans cette affaire le Concile de Sardique.

 

Autres Fêtes du Jour
Saint Alfier  fondateur du monastère de la Sainte-Trinité de la Cava (✝ 1050)
Saint Artémon  Martyr (IVe siècle)
Saint Basile  évêque de Parion dans l'Hellespont (✝ 735)
Saint Basile de Riazan  (✝ 1295)
Saint Constantin  Évêque de Gap et confesseur (✝ 456)
Saint Damien de Pavie  évêque de Pavie en Lombardie (✝ v. 710)
Saint David Uribe  prêtre et martyr au Mexique (✝ 1927)
Saint Erkembode  Confesseur et évêque de Thérouanne (✝ 742)
Saint Florentin  abbé du monastère des Saints-Apôtres (✝ 553)
Saint Joseph Moscati  Confesseur (✝ 1927)
Bienheureux Laurent  prêtre de l'Ordre de Saint-Jérôme (XIVe siècle)
Bienheureuse Mechtilde  ermite à Lappion en Picardie (✝ v. 1200)
Saint Sabas le Goth  Martyr (✝ 372)
Sainte Thérèse de Jésus (Jeanne Fernandez Solar)  carmélite chilienne - Teresa de Los Andes (✝ 1920)
Saint Victor de Braga  Martyr (IVe siècle)
Sainte Vissia  martyre à Fermo (✝ 250)
Saint Zénon de Vérone  Evêque de Vérone, martyr (✝ 380)

Saint Sabas le Goth
Martyr
(334-372)

 

S

abas avait embrassé la religion chrétienne dès sa jeunesse, et il conçut tant d'estime pour la perfection, qu'il en fit le but unique de sa vie. Élevé au milieu du peuple des Goths, presque entièrement païen à cette époque, il sut échapper aux dangers d'un tel milieu et se conserver juste et pur au milieu de la corruption, pénitent au milieu de la licence.

 

Il empêcha, par son courage et au péril de ses jours, les chrétiens persécutés de sauver leur vie grâce à une supercherie qui consistait à manger de la viande prétendument offerte aux idoles, mais non offerte en réalité.

 

Quelques habitants de son bourg, afin d'éviter les persécutions, voulaient jurer qu'il n'y avait pas un chrétien parmi eux ; mais Sabas s'écria : « Que personne ne jure pour moi, car je suis chrétien. » Peu de temps après, Sabas fut saisi pendant la nuit par les ennemis de la religion de Jésus-Christ, arraché de son lit, jeté sur des épines en feu et meurtri à coups de bâtons.

 

Le lendemain, on lui présenta ainsi qu'à un autre prêtre, prisonnier avec lui, des viandes offertes aux idoles. Tous les deux répondirent qu'on pouvait plutôt les mettre à mort. Un des bourreaux enfonça son javelot dans la poitrine de Sabas ; par miracle, le javelot ne laissa aucune trace ni ne causa aucune douleur au martyr : « Vous avez cru me tuer, dit-il au barbare, mais je vous affirme que je n'ai rien senti ; votre instrument a été pour moi comme un flocon de laine inoffensif. »
 

Loin d'être touchés du prodige, les persécuteurs le menaçaient de le jeter dans le fleuve voisin : « Soyez béni, Seigneur, s'écria-t-il, et que le nom de votre Fils Jésus-Christ soit béni dans tous les siècles ! » Les soldats du tyran voulaient le renvoyer ; mais Sabas leur dit : « Faites ce qui vous est ordonné. » Ils le prirent donc et le jetèrent dans le fleuve. Sabas n'était âgé que de trente-huit ans. Son corps, retiré du fleuve, fut laissé sur le rivage pour devenir la proie des bêtes féroces ; mais il demeura intact, fut enlevé par les fidèles et reçut une sépulture honorable.

 

SAINT JOSEPH MOSCATI, MÉDECIN DE NAPLES

Docteur et Apôtre: c’est le résumé parfait qui décrit Joseph Moscati, le profane qui à Naples entre 1800 et 1900 prend soin de tous les malades, sans distinction, en particulier des plus pauvres. Il meurt d’une crise cardiaque en 1927 et fut canonisé par Jean-Paul II 60 ans plus tard.  

Depuis qu’il est saint, Joseph Moscati, jouit d’une grande dévotion à Naples, il est en fait né à Bénévent en 1880 et avait même des origines Avelines. Fils et petit-fils de magistrats, sa vie professionnelle semblait tracée, mais personne n’avait compté avec sa grande foi qui l’a rapidement porté sur un chemin différent...

"Ma place est à côté des malades !"

En 1892, alors que Joseph était adolescent, son frère se fait très mal en tombant de cheval et des suites de l’accident commence à souffrir d’épilepsie. Cette prise de conscience précoce de la brièveté de la vie humaine, le fait d’être frappé par la souffrance, ou peut-être la vue continue des malades de la fenêtre de la maison paternelle surplombant l’Hôpital des Incurables, conduit Joseph à préférer le Faculté de médecine à celle de droit. À cette époque, la médecine et la science en général étaient un terrain fertile pour le matérialisme, mais Joseph réussit à le garder à distance, nourrissant sa foi avec l’Eucharistie quotidienne.

Le médecin de tous

Joseph obtient brillamment son diplôme et est un médecin prometteur: à l’âge de 30 ans, il devient célèbre pour ses diagnostics immédiats et précis, qui relèvent du miraculeux compte tenu des moyens limités de l’époque. À ceux qui le font noter, il répond que c’est grâce à la prière, car c’est Dieu le maitre de la vie, les médecins ne peuvent qu’être des collaborateurs indignes. C’est avec cette conviction qu’il va travailler tous les jours, soit à l’Hôpital des Incurables où il sera nommé principal en 1925, soit dans son studio privé où tout le monde est accueilli et où il ne fait pas payer les pauvres, mieux, il les paie pour être allés aux soins, ou encore dans les visites fréquentes à domicile où en plus de l’assistance médicale, il apporte le confort spirituel. On raconte qu’une fois, après avoir guéri un travailleur d’un abcès pulmonaire que tout le monde avait confondu avec la tuberculose, celui-ci voulait le payer avec toutes ses économies, mais Joseph lui demanda comme honoraire d’aller se confesser: « Parce que c’est Dieu qui t’a sauvé ».

Science et foi

En plus de se dédier au soin des malades, Joseph est également un excellent chercheur qui expérimente les nouvelles techniques et de nouveaux médicaments, comme l’insuline qui depuis 1922 est utilisé dans le traitement du diabète. Il est si habile dans les autopsies qu’en 1925, on lui confie la direction de l’Institut d’anatomie pathologique. Il n’est pas rare de le voir faire le signe de la croix avant d’opérer sur un cadavre, par respect pour un corps qui a été un homme aimé de Dieu. Pour lui, science et foi ne sont pas deux mondes lointains, séparés et inconciliables, mais deux éléments qui vont ensemble dans sa vie quotidienne, faite d’une grande dévotion à la Vierge Marie, de sobriété et de pauvreté personnelle à la suite de saint François, et du choix du célibat pour avoir plus de temps pour ses patients toujours plus nombreux.

L’éruption du Vésuve et le choléra

Il y a deux épisodes importants dans la vie de Joseph Moscati qui font mieux comprendre sa grandeur : le 8 avril 1906, commence l’éruption du Vésuve. Joseph comprend immédiatement la situation et se rend à Torre del Greco, où l’Hôpital des Incurables possède une petite succursale, pour sécuriser les malades. Lorsque le dernier patient est justement mis en sécurité, l’établissement, s’effondre effectivement. En 1911, au contraire, une épidémie de choléra se propage à Naples et cette fois encore Joseph sera non seulement à côté des malades sans crainte de contagion, mais aussi à l’avant-garde avec ses activités de recherche qui contribueront beaucoup à contenir la maladie.

Médecin et apôtre jusqu’au bout

Tout le monde va au studio de Joseph Moscati y compris des gens célèbres comme le ténor Enrico Caruso et le bienheureux Bartolo Longo. A tous, il réserve la même attention scrupuleuse, parce que dans chaque visage, il voit celui de Jésus souffrant. Dans la salle d’attente il y a une inscription pour ajuster les honoraires: “Quiconque peut qu’il mette quelque chose, qui a besoin qu’il prenne." Il est là, à sa place, dans son fauteuil - devenu ensuite une relique à la vénération - ce 12 avril 1927 quand une crise cardiaque l’emporte à l’âge de 47 ans. Il sera canonisé par Jean-Paul II en 1987 à la fin du synode des évêques sur la vocation et la mission des laïcs dans l'Église et dans le monde.

SAINT ZÉNON, ÉVÊQUE DE VÉRONE, MARTYR

Quand, en 362, il devient évêque de Vérone, Zénon est surnommé “maure et pêcheur” pour ses origines nord-africaines. Durant son épiscopat, il combattit l’arianisme et le paganisme, donna un exemple notable de charité, d’humilité et de générosité envers les pauvres. C’est le saint patron de la ville.  

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