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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux julie et aux très Sainte âmes du 8 avril

SAINT DU JOUR
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Date 08 avril

Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.

Saint Siège

SAINT DENYS, ÉVÊQUE DE CORINTHE

Doté d’une admirable connaissance de la Bible et d’une grande éloquence, Denis devient évêque de sa cité, Corinthe. Nous sommes au II siècle et le primat de l’Eglise de Rome, auquel il croit comme en témoignent huit de ses lettres adressées à autant d’églises locales, n’est pas encore établi.  

Sainte Julie Billiart

Fondatrice de l'Institut de Notre-Dame (✝ 1816)

A 7 ans, elle transmettait déjà le catéchisme à ses camarades.
A 16 ans, elle travaillait aux champs pour venir en aide à ses parents.
Paralysée à 22 ans, elle fonda, malgré cela, la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame pour l'enseignement et l'éducation des jeunes filles pauvres. Des difficultés avec les autorités diocésaines l'obligèrent à transférer sa communauté d'Amiens à Namur.
Julie Billiart- vidéo: Sainte Julie Billiart et la Mission de Sœurs de Notre-Dame de Namur hier et aujourd'hui (webTV de la CEF)
"Julie Billiart est née le 12 juillet 1751 au bourg de Cuvilly près de Compiègne dans le diocèse de Beauvais, de parents modestes. Très pieuse dès son plus jeune âge, elle est admise à la première communion à l'âge de neuf ans.
Miraculeusement guérie d'une paralysie l'ayant clouée au lit durant de longues années, elle fonde la congrégation des Sœurs de Notre-Dame en 1804, dont le but principal est l'enseignement et l'éducation chrétienne des jeunes filles pauvres.
En 1809, des difficultés l'obligent à transférer sa communauté d'Amiens à Namur où elle décède au milieu des sœurs le 8 avril 1816."
Site de l'Église catholique en Oise.

À Namur en Belgique, l'an 1816, sainte Julie Billiart, vierge, qui suscita l'Institut des Sœurs de Notre-Dame, pour l'éducation chrétienne des jeunes filles et propagea beaucoup la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus.

Martyrologe romain

Sa devise:
"Une grande foi, vivre un amour sans borne, une simplicité d'enfant".

Autres Fêtes du Jour
Saint Agabus  Prophète (Ier siècle.)
Saint Amance   évêque (✝ 449)
Bienheureux Auguste Czartoryski  prêtre salésien (✝ 1893)
Bienheureux Clément d'Osimo   Supérieur général des Ermites de Saint-Augustin (✝ 1291)
Bienheureuse Constance   Mère de sainte Elisabeth de Portugal (✝ 1300)
Saint Denys d'Alexandrie  Evêque (✝ 265)
Saint Denys de Corinthe  Evêque (✝ 180)
Bienheureux Dominique du Très Saint Sacrement  religieux trinitaire (✝ 1927)
Vénérable Giovanna Maria Battista Solimani   fondatrice des moniales et des missionnaires de Saint-Jean-Baptiste (✝ 1758)
Saints Hérodion, Agabos, Rufus, Phlégon et Hermas  disciples de saint Pierre et de saint Paul (Ier siècle.)
Saint Jean le Navigateur  Martyr (✝ 1669)
Bienheureux Julien de Saint-Augustin  confesseur de l'ordre des Frères-Mineurs (✝ 1606)
Saint Niphont de Novgorod  Confesseur - évêque de Novgorod (✝ 1156)
Saint Redemptus  Évêque de Ferentino (✝ 586)
Saints Timothée, Diogène, Macaire et Maxime  martyrs à Antioche (✝ 345)

Saint Gautier

Abbé de Saint-Martin de Pontoise (✝ 1099)

Ce Picard entra au monastère de Rebais dans la Brie champenoise. Il n'était encore que novice quand il ouvrit la porte à un manant qui moisissait dans la prison de l'abbaye. "Donne à qui te demande", répondit-il au Père abbé qui s'en étonnait. Douze ans plus tard, il reçut du roi la charge de l'abbaye de Saint Germain devenue Saint Martin de Pontoise. Il ne sut pas, là non plus, résister aux demandes raisonnables de ses moines. Mais il quitta en cachette le monastère pour reprendre "la dernière place" selon l'Évangile. Il cherchait la solitude. Saint Gautier de PontoiseIl alla ainsi se cacher au milieu des neuf cents moines de Cluny, mais, reconnu un beau jour, ses moines le ramenèrent à Pontoise. Il se retira dans un îlot sur la Loire près de Tours. Là encore, il fut reconnu par un pèlerin et ses moines le ramenèrent à la raison et à la maison. Il partit pour Rome afin que le Pape accepte sa démission. Grégoire VII donna au saint homme sa bénédiction et le renvoya à Pontoise avec défense de quitter désormais son poste. Il obéit.
Illustration: © archives de Pontoise - Saint-Gautier et Pontoise (site de la ville de Pontoise)
"Né en Picardie vers 1030, Gautier fut d'abord moine à l'abbaye bénédictine de Rebais-en-Brie. Par son renom, il fut choisi abbé d'une communauté implantée à l'intérieur de la ville fortifiée (castrum) de Pontoise, au N°7 de la rue de la Coutellerie, non loin de l'église St Germain.
En 1069 le roi de France Philippe 1er confirme les possessions de l'abbaye de St Germain. C'est Gautier qui obtient l'autorisation de faire édifier une nouvelle abbaye autour de l'église St Martin, située hors les murs, aux abords d'une ancienne route entre Paris et la Normandie. Les moines se déplacent alors à cet endroit. Gautier devient le 1er abbé connu vers 1070. Grâce à lui l'abbaye acquiert un grand renom et bénéfice de nombreuses donations. Humble, modeste, Gautier va même jusqu'à demander au pape Grégoire VII de le relever des ses fonctions, mais celui-ci lui demande obéissance. Gautier a longtemps été tiraillé entre sa quête sans cesse grandissante de Dieu et la solitude de sa fonction.
Gautier meurt le 8 avril 1099, très aimé de sa communauté."
(source: parcours pédestre - Saint Gautier et l'abbaye de Saint Martin - diocèse de Pontoise)
Canonisé en 1153.

Un internaute nous précise que Saint Gautier est né à Andainville dans la Somme (80140) non loin de la chapelle qui porte son nom.
Il figure également au 9 avril sur certains calendriers.
Les diocèses d'Ile de France le célèbrent le 4 mai.

Saint Perpet ou Perpetuus

Évêque de Tours
(† 494)

Saint Perpet ou Perpetuus
Saint Perpet ou Perpetuus

Saint Perpetuus, originaire d'une famille sénatoriale d'Auvergne, dans la première moitié du Ve siècle, fut désigné par l'éclat de ses vertus au clergé et au peuple de Tours pour gouverner leur Église, en 461.

La gloire de l'épiscopat de saint Perpetuus, ce fut son amour pour saint Martin et pour la basilique qu'il avait fait construire en son honneur, basilique que les auteurs et les poètes de l'époque comparent au temple de Salomon et regardent comme une des merveilles du monde. La construction de ce temple, digne du Saint qui devait y être honoré, dura vingt-deux ans; sa consécration se fit avec une grande solennité; Perpetuus y avait invité un grand nombre d'évêques et de religieux.

Lorsqu'on voulut exhumer le corps de saint Martin pour le transporter dans un sanctuaire du nouvel édifice, on éprouva des difficultés insurmontables, et l'on ne put remuer le cercueil; le projet allait être abandonné, quand un vieillard inconnu, revêtu du costume d'abbé, s'approcha et dit: "Ne voyez-vous pas que saint Martin est prêt à vous aider?" Et aussitôt, de ses mains, il souleva sans effort le corps du bienheureux. C'était sans doute un ange envoyé du Ciel ou peut-être saint Martin lui-même.

De nombreux miracles s'opérèrent plus que jamais au tombeau de saint Martin, et depuis ce temps le nom de saint Perpetuus se trouva lié à toutes les gloires de la superbe basilique. Le saint évêque de Tours bâtit beaucoup d'autres églises; de là vient qu'on le représente avec un édifice sacré sur la main, symbole qui convient fort bien, du reste, à l'un des plus grands bâtisseurs d'églises qui aient jamais existé.

Saint Perpetuus aima les pauvres, son clergé et son Église d'un ardent amour, comme son testament en fait foi. Voici quelques lignes de ces pages vraiment épiscopales: "Au nom de Jésus-Christ. Ainsi soit-il. Moi, Perpetuus, pécheur, prêtre de l'Église de Tours, je ne veux pas partir de ce monde sans laisser un testament, de peur que les pauvres ne soient privés des biens dont la bonté du Ciel m'a libéralement doté, et de peur que les biens d'un prêtre ne passent à d'autres familles qu'à mon Église. Je donne et lègue à tous les prêtres, diacres et clercs de mon Église, la paix de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Ainsi soit-il. Que le Seigneur Jésus détruise du souffle de Sa bouche tous les impies! Ainsi soit-il, ainsi soit-il! Paix soit à l'Église, paix soit au peuple, à la ville et à la campagne... Pour vous, mes frères bien-aimés, ma couronne, ma joie, mes seigneurs, mes enfants, pauvres de Jésus-Christ, indigents, mendiants, malades, orphelins, veuves, vous tous, je vous fais et constitue mes héritiers..."

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Bx August Czartoryski

Prêtre salésien

 

A

ugust Czartoryski naît à Paris le 2 août 1858 où sa famille était en exil : depuis environ trente ans sa famille, en lien avec l’histoire et les intérêts des dynasties de Pologne, était émigrée en France.

 

Il avait six ans quand mourut sa mère, atteinte de tuberculose : un triste héritage que la maman transmit à son fils. Quand le mal manifesta ses premiers symptômes, commença pour Auguste un long pèlerinage forcé dans différentes nations, à la recherche de la santé, qu’il ne recouvrera jamais. Mais la santé n’était pas le principal objectif de sa recherche : coexistait dans son esprit de jeune une autre recherche bien plus précieuse, celle de sa vocation.

 

Sur le jeune prince fut exercée une grande influence par son précepteur, Joseph Kalinowski : ce dernier fut précepteur de Czartoryski pendant seulement trois ans (1874-1877), mais il laissa sa marque. Il devint ensuite carme, et sera canonisé par saint Jean-Paul II en 1991.

 

L’événement décisif fut cependant la rencontre avec Don Bosco. Auguste approchait des 25 ans. Cela se produisit à Paris, dans l’hôtel Lambert, où il habitait avec sa famille. Après cette rencontre il sentit non seulement le renforcement de sa vocation à l’état religieux, mais il eut la nette conviction d’être appelé à devenir salésien.

 

En 1887, il entra au noviciat où il eut pour maître don Giulio Barberis. Le 24 novembre de la même année, à Turin, des mains de Don Bosco, dans la basilique Marie-Auxiliatrice il reçut la soutane. Le saint Fondateur mourut deux mois après et c’est en émettant la profession religieuse sur sa tombe à Valsalice que le prince Czartoryski devint salésien.

 

Préparé par la souffrance et dans la souffrance, il fut ordonné prêtre le 2 avril 1892 à San Remo (Ligure, Italie) par Mgr Thomas Reggio, évêque de Vintimille (béatifié le 3 septembre 2000 par saint Jean-Paul II).

 

La vie sacerdotale du P. August Czartoryski dura à peine un an, qu’il passa à Alassio, dans une chambre qui donnait sur la cour des enfants. C’est là qu’il s’éteignit le soir du 8 avril 1893, assis sur le fauteuil, où Don Bosco s’était plusieurs fois reposé.

 

Son corps fut transporté en Pologne et enterré dans la crypte paroissiale de Sieniawa, à côté des tombes de la famille. Par la suite, ses restes furent transportés dans l’église salésienne de Przemyśl, où ils se trouvent encore aujourd’hui.

 

August Czartoryski, avec quatre religieuses : Laura Montoya, María Guadalupe García Zavala, Nemesia Valle, Eusebia Palomino Yenes et une laïque : Alexandrina Maria da Costa, a été béatifié à Rome, place Saint-Pierre, le 25 avril 2004, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).

 

Bienheureuse Maria Assunta

Franciscaine Missionnaire de Marie
(1878-1905)

Bienheureuse Maria Assunta
Bienheureuse Maria Assunta

Maria Assunta naissait à Force, dans les Marches d'Ancône, le 20 août 1878. Issue d'une famille pauvre, aînée de cinq enfants, elle travailla tôt comme manoeuvre chez les maçons afin d'aider ses parents. Malgré son labeur acharné, la pieuse jeune fille s'imposait de rudes mortifications; elle jeûnait trois fois la semaine, mangeait sa soupe sans assaisonnement, portait un cilice qui souvent la blessait jusqu'au sang et dormait sur des briques.

Agée de 20 ans, elle est admise chez les Franciscaines Missionnaires de Marie, où elle se livre avec ferveur à tous les exercices de la communauté. Les journées ne suffisant pas à son zèle, la Bienheureuse donne une partie de ses nuits à Dieu. On la voyait se lever doucement, s'agenouiller et prier au pied de son lit.

Elle répétait souvent: "Pour Jésus, comme Jésus veut." Telle est sa réponse invariable devant la consolation ou l'épreuve, la joie ou la douleur.

L'humilité lui semble naturelle. Les travaux serviles lui reviennent de droit et lorsqu'on la réprimande, fut-ce par erreur, Soeur Maria Assunta remercie par un gracieux et aimable sourire. Mieux que de se mépriser, elle s'ignore et elle aime.

Devant Jésus Eucharistie, elle s'abîme dans la prière et la contemplation; immobile, les yeux fixés sur l'Hostie, son regard paraissait transpercer l'apparence du pain eucharistique et son âme semblait absorbée dans le face à face de l'au-delà.

En 1904, peu après sa profession perpétuelle, elle apprend son prochain départ pour la Chine, des larmes de bonheur lui montent aux yeux. Là, la moisson réclame tout son dévouement. Le nombre des orphelines à soigner se chiffre à 400. Soeur Maria Assunta y met tout son coeur et assume le travail de la cuisine. Dans ce pays lointain, elle continue à accomplir des choses très ordinaires avec la plus grande perfection, rigoureusement fidèle aux plus petits détails de la Règle. Après sa mort, on retrouva ces paroles écrites de sa main: "Faire tout pour le seul amour de Dieu, je voudrais l'écrire avec mon sang."

Au printemps 1905, le typhus sévit à l'orphelinat. Déjà, 4 religieuses succombent en quarante jours. Le 19 mars, Soeur Maria Assunta doit s'aliter. Elle attendra dans des souffrances indicibles l'heure choisie par Dieu pour l'éternelle récompense.

Le 7 avril, vingt minutes avant son dernier soupir, un parfum mystérieux et indéfinissable imprégna la chambre de l'agonisante, se répandit bientôt dans toute la maison pendant 3 jours. Ses funérailles revêtirent une allure de fête. Comme l'écrivait sa mère supérieure: "Soeur Maria Assunta n'avait passé que neuf mois au Chansi, mais ce temps avait suffi pour faire connaître à tous sa grande vertu."

Son testament spirituel se renferme dans cette phrase qu'elle a si bien vécue: "Je demande au Seigneur la grâce de faire connaître au monde la pureté d'intention, qui consiste à faire tout par amour de Dieu, même les actions les plus ordinaires."

Tiré d'un petit livre écrit par les Franciscaines Missionnaires de Marie, Québec

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