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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Richard, et aux très Saintes âmes du 3 avril

SAINT DU JOUR
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Date 03 avril

Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.

Saint Siège

Autres Fêtes du Jour
Bienheureux Conrad de Saxe et Etienne de Hongrie  franciscains (✝ 1282)
Vénérable Étienne Pernet  Cofondateur des Petites Soeurs de l'Assomption (✝ 1899)
Bienheureux Gandolphe Sacchi de Binasco  prêtre franciscain (✝ 1260)
Saint Jean  Evêque de Naples (✝ 430)
Bienheureux Jean de Penna  prêtre franciscain (✝ v. 1270)
Saint Joseph l'Hymnographe  prêtre et moine (✝ 886)
Saint Joseph Tuan  prêtre dominicain martyr (✝ 1861)
Saint Louis Scrosoppi  prêtre italien, fondateur des religieuses de la Divine Providence (✝ 1884)
Bienheureuse Maria Teresa Casini  religieuse italienne (✝ 1937)
Saint Nicétas de Medikion  Higoumène au mont Olympe, successeur de saint Nicéphore (✝ 824)
Saint Pancrace de Taormina  premier évêque de Taormina en Sicile (Ier siècle.)
Saint Paul le Russe  Martyr (✝ 1683)
Bienheureux Pierre-Édouard Dankowski  prêtre polonais mort au camp de concentration d'Auschwitz (✝ 1942)
Bienheureux Robert Middleton et Thruston Hunt  prêtres et martyrs en Angleterre (✝ 1601)
Saint Sixte Ier  Pape (7e) de 115 à 125 (✝ 125)
Saint Ulpien  martyr syrien (✝ 306)
Saint Urbice  Un des premiers évêques de Clermont-Ferrand (IIe siècle)

SAINT SIXTE 1ER, PAPE

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Sixième Pape après Pierre, Sixte vécut à Rome dans une période de demi-tolérance à l’égard des chrétiens, aux temps de l’empereur Trajan d’bord, ensuite de l’empereur d’Adrien. A sa mort, après dix ans de pontificat, il est enterré au Vatican aux côtés de saint Pierre.  

Sixte est le fils de deux pasteurs, originaire de la VII région de l’Urbe appelée via Lata, aujourd’hui du côté de la via del Corso, où existe encore une rue de ce nom. En réalité il s’appelle «Xyste», un nom probablement d’origine grecque, qui ensuite fut confondu avec Seste, confirmé par erreur aussi pour le fait qu’il sera le septième pape, c’est-à-dire le sixième après Pierre.

Le sixième pontificat après Pierre

Elu aux environs de 115, on lui attribue certaines normes très importantes de culte. C’est Sixte, par exemple, qui a décidé que durant la consécration personne, en dehors des ministres de culte, ne puisse toucher le calice sacré et la patène; c’est toujours lui qui a introduit dans la Messe, après la Préface, la récitation du «Sanctus»de manière conjointe, entre le prêtre et l’assemblée et, il semble, aussi la formule finale de «Ite missa est», même si cela n’est pas historiquement prouvé. Ce qui est au contraire sûr, il établit que les évêques une fois allés au Saint Siège doivent retourner dans leurs diocèses avec une lettre du Pape qui confirme sa pleine communion avec le Successeur de Pierre. Enfin, il n’est pas certain que ce soit lui à avoir introduit l’usage de l’eau dans le rite eucharistique et de l’eau bénite pour les ablutions, alors qu’on lui attribue deux lettres, que certains considèrent comme apocryphes, sur la doctrine: une sur la très Sainte Trinité, et l’autre sur la primauté de l’évêque de Rome. Durant son pontificat, commencèrent probablement les premières controverses avec les Eglise d’Orient, alors qu’il semble que ce fut lui à envoyer les premiers missionnaires, dont saint Pellerin, pour évangéliser la Gaulle.

L’équivoque sur son martyr et ses reliques

Sixte mourut autour de 125, probablement décapité, et il est d’abord reconnu comme martyr. Mais n’ayant aucun détail ultérieur concernant son martyre, le Calendrier universel de l’Eglise ne l’inscrit plus parmi les martyrs.
D’abord enterré dans la nécropole vaticane, dix ans après sa mort sa dépouille fut transférée à Alatri. Depuis lors la petite ville de la région de Frosinone, non loin de Rome, se dispute avec sa voisine Alife, aujourd’hui Casertano, saint Sixte comme patron. En réalité son corps, selon les derniers relevés, est conservé dans les deux villes, mais il y a des reliques qu’on peut attribuer à saint Sixte I aussi dans l’église homonyme sur la via Appia à Rome; il existe même une urne contenant son corps dans une chapelle de la cathédrale de l’Assomption à Savone, don à la ville de part du Pape Paul V.

SAINT JEAN EVÊQUE DE NAPLES

Jean, évêque de Naples en une période particulièrement troublée, il est évoqué pour avoir transféré les restes de saint Janvier de la Campagne Marciano au cimetière extra urbain. Il meurt en 432 alors qu’il commençait la célébration de la veillée pascale, et il est enterré le jour de Pâques.  

Saint Richard

Évêque de Chichester
(1197-1253)

Saint Richard
Saint Richard

Saint Richard naquit en Angleterre. Ses parents occupaient alors un rang élevé et jouissaient d'une belle fortune; mais ils tombèrent dans une misère si profonde, qu'après leur mort, leur fils aîné fut longtemps retenu en prison pour dettes. Richard, son frère, travailla généreusement à sa délivrance; mais il s'appauvrit lui-même au point d'être obligé de gagner sa vie comme valet de ferme.

Bientôt il put aller à Paris continuer les bonnes études qu'il avait déjà faites dans sa jeunesse. Il se lia d'amitié avec deux amis choisis, aussi pauvres que lui; ils n'avaient qu'un manteau à tous les trois et se voyaient obligés de n'aller prendre leurs leçons que l'un après l'autre. Leur nourriture était plus que frugale, un peu de pain et de vin leur suffisait, et ils ne mangeaient de chair ou de poisson que le dimanche. Cependant Richard assura depuis que ce fut là pour lui le beau temps, tant il était absorbé par la passion de l'étude. Ses succès furent prompts et remarquables, si bien qu'à son retour en Angleterre il professa fort brillamment à l'Université d'Oxford.

Quelques années plus tard, sa modestie, sa chasteté, sa douceur et sa dévotion lui attirèrent le respect et l'amour de tout le monde; il fut élu chancelier de l'Université. Nommé ensuite évêque de Chichester, il eut à subir quelques temps les vexations du roi Henri III, en guerre avec Rome, mais il rétablit la paix par ses prières et ses procédés de conciliation.

Devenu désormais libre dans l'exercice de son ministère, il se fit remarquer par sa grande condescendance pour les petits et par sa miséricorde pour les pauvres. Comme on lui disait que ses dépenses excédaient ses revenus: "Il vaut mieux, dit-il, vendre son cheval et sa vaisselle d'argent que de laisser souffrir les pauvres, membres de Jésus-Christ."

Un jour, distribuant du pain, il en eut assez pour contenter trois mille pauvres, et il lui en resta pour cent autres qui survinrent après. Ces multiplications merveilleuses se renouvelèrent plusieurs fois. Il honorait les religieux et les embrassait souvent: "Qu'il est bon, disait-il, de baiser les lèvres qui exhalent l'encens des saintes prières offertes au Seigneur!"

Il mourut en baisant le Crucifix et en invoquant Marie contre les ennemis du salut.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Saint Luigi Scrosoppi
Prêtre et fondateur de la Congrégation
Sœurs de la Providence

L

uigi Scrosoppi naît le 04 août 1804 à Udine (ville italienne située dans la région Frioul-Vénétie julienne). Son père Domenico était orfèvre, sa mère Antonia était issue d'une famille aisée. Le foyer était très chrétien et très pieux, l'éducation religieuse y tenait une grande place, d'ailleurs, les deux frères, Carlo et Giovanni Battista, de Luigi devinrent prêtres comme lui.

Dans les années 1814-1816, la région du Frioul avait connu de grands désordres climatiques, fragilisant une population pauvre qui avait subi disettes et épidémies. De nombreux orphelins avaient été ainsi laissés à l'abandon après la mort de toute leur famille. Le petit Luigi, voyant la misère des gens qui l'entouraient, décida de consacrer toute sa vie à ces pauvres.

À l'âge de 12 ans il entra au petit séminaire. Et le 31 mars 1827 il reçut lui aussi l'ordination sacerdotale.
Il collabora à l'œuvre entreprise par son frère Carlo, qui venait en aide aux orphelines abandonnées, s'adonnant aux tâches les plus humbles, quêtant dans la rue pour l'éducation des petites filles qu'ils avaient rassemblées. Il consacra tous ses biens à son œuvre, ralliant aussi d'autres prêtres et des professeurs, afin d'éduquer ces enfants pour qu'ils aient une vie digne de ce nom.
C'est ainsi que naquit la Congrégation des “Sœurs de la Providence”, le 1er février 1837, placée sous la protection de saint
Gaetano de Thiene (1480-1547), misant sur la tendre providence qui n'abandonne jamais ceux qui se confient à elle.

Tenté par la pauvreté et la fraternité universelle de saint François d'Assise, il suivra pourtant les pas de St Filippo Néri (1515-1595)et, en 1846, devint Oratorien.
Luigi Scrosoppi consacra toute sa vie à son œuvre, formant les jeunes maîtresses, fondant de nombreuses maisons, étant le guide spirituel de tous et de toutes dans la plus grande humilité et l'anonymat le plus total. Non content d'avoir fondé la congrégation des Sœurs de la Providence, Luigi participait à toutes les autres œuvres du diocèse, s'occupait des séminaristes pauvres, et créait un institut de sourds-muets.
Atteint d'une grave maladie de la peau, il mourut dans la nuit du 3 avril 1884, ses dernières paroles furent « Charité, charité ! ».

Quant aux Sœurs de la Providence, elles œuvrent encore aujourd'hui dans diverses parties du monde : au Brésil, en Uruguay, en Afrique, en Inde, en Bolivie, en Roumanie, en Birmanie et bien sûr en Italie.

Déclaré vénérable le 12 juin 1978, par saint Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978), Luigi Scrosoppi à été béatifié le 04 octobre 1981 et canonisé le 10 juin 2001, à Rome, par saint Jean-Paul II (Karol Józef  Wojtyła, 1978-2005).
Au cours de la même cérémonie ont été canonisés :
Rafqa Pietra Choboq Ar-Rayès, première sainte du Liban ; Bernardo de Corleone (1605-1667), du Tiers-Ordre des capucins ; Agostino Roscelli (1818-1902), prêtre italien du diocèse de Gênes et Teresa Eustochio Verzeri (1801-1852), fondatrice de l'Institut des filles du Sacré-Cœur de Jésus (>>> Homélie du pape Jean-Paul II le 10 juin 2001).

Luigi Scrosoppi a été déclaré protecteur des malades atteints du SIDA.

Saint Nicétas de Medikion

Higoumène au mont Olympe, successeur de saint Nicéphore (✝ 824)

Confesseur.
Il n'avait que huit jours quand il perdit sa mère. Son père le consacra à Dieu et, à l'âge de douze ans, il était déjà le lecteur de l'évêque de Césarée de Bithynie. Adolescent, il entra au monastère du Médikion, au Mont-Olympe de Bithynie. Sa vie faite de rigueur et d'humilité conduisit les moines à le choisir comme higoumène. Lors des persécutions iconoclastes, au temps de l'empereur Léon V l'arménien, il se laissa aller à communier avec les hérétiques, après avoir été épuisé par un dur emprisonnement. Repenti, il s'enfuit dans un lieu retiré. Mais pour manifester publiquement son revirement, à la demande de Théodore Studite, il revint à Constantinople. Arrêté et interné au cap Akritas, il y fut enfermé six ans dans un cachot, sans lumière, et nourri d'un peu de pain moisi et d'eau croupie. Libéré à la mort de l'empereur, il ne voulut pas reprendre la direction de son monastère et se retira dans un petit domaine de la Corne d'Or, face à Constantinople. Au bout de quelques mois, il mourut, épuisé par les souffrances et ses austérités.
Au monastère de Médice en Bithynie, l'an 824, saint Nicétas, higoumène, qui, sous l'empereur Léon l'Isaurien souffrit la prison et l'exil pour le culte des saintes images.

Martyrologe romain

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