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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux: Stanislas et autres Saintes âmes du 11 avril

SAINT DU JOUR
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Date 11 avril

Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.

Saint Siège

SAINT STANISLAS, ÉVÊQUE DE CRACOVIE, MARTYR

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Évêque de Cracovie depuis 1072, Stanislas est un pasteur zélé avec les pauvres et un ardent défenseur de la foi et de la morale. Il n’hésitera donc pas à excommunier le roi de Pologne Boleslas II en raison de sa vie dissolue; Pour cette raison il sera martyrisé en 1079.  

"N’établissez aucune comparaison entre la dignité royale et épiscopale parce que le premier est à la seconde comme la lune au soleil et le plomb à l’or." (Au roi Boleslas II)

Étoile brillante née dans une famille de bon exemple chrétien, Stanislas apprend tôt à se recueillir dans la prière et à éviter les frivolités et la mondanité. Orienté vers la vie ecclésiale, il étudie d’abord à la prestigieuse université polonaise de Gniezno, puis, à Paris, se perfectionne en droit canonique et en théologie, mais refuse le titre de docteur par humilité. Après le séjour Français il retourne en Pologne, parce que c’est là que le Seigneur le veut.

Comme les apôtres

Ordonné prêtre dans la cathédrale de Cracovie, Stanislas devient le bras droit de l’évêque, se faisant immédiatement remarquer pour sa conduite austère et irréprochable: il exerce la pénitence, passe une grande partie de son temps à la lecture et à la méditation des Écritures. Il ne voudrait pas, mais à la mort de l’évêque, le pape Alexandre II le consacre comme son successeur en 1072. C’est alors que Stanislas comprend que si Dieu veut de lui comme son Apôtre, il doit vivre sur l’exemple des apôtres. C’est un vrai berger à la guide de son troupeau: il secoure les malades et les pauvres en dressant une liste pour n’en oublier aucun, il ouvre sa maison à tous ceux qui ont besoin même seulement d’un conseil ou d’une parole de réconfort, il visite constamment les paroisses du diocèse, et exige de ses prêtres une vie droite de témoignage. Il n’hésite pas non plus à réprimander publiquement le roi Boleslas II, un valeureux dirigeant contre les Russes, mais dissolu et tyran en privé. La relation entre les deux est vouée à la ruine.

La terre de Piotrawin

Au début, Boleslas promet à l’évêque de bien se comporter, mais l’impulsion du mal est trop forte en lui. Un jour, il kidnappe la belle épouse d’un noble juste pour satisfaire son plaisir. La mesure est pleine : Stanislas le menace d’excommunication. Mais la vengeance du roi arrive rapidement. Quelque temps avant, l’évêque avait acheté à un monsieur nommé Pierre un champ indiqué comme "terre de Piotrawin", il en avait payé le prix en présence de témoins - mais sans se faire délivré une quittance - et l’avait mis à la disposition de l’église de Cracovie. Du moment de la mort de Pierre, à l’instigation du roi, ses héritiers mettent en doute l’acquisition de l’évêque, puisqu’aucun document ne peut démontrer la propriété régulière de la terre en question, et portent plainte contre le prélat. Stanislas, juste avant sa condamnation, parvient à obtenir un délai de trois jours au cours duquel il prie beaucoup, puis se rend à la tombe de Pierre et le touchant avec sa crosse le fait ressusciter pour le conduire avec lui au tribunal pour témoigner. Mais même ce miracle de la grâce ne suffira pas à faire changer la conduite de Boleslas.

Les relations avec Boleslas II et le martyre

Stanislas se trouve contraint d’excommunier le roi et ordonne à tous les prêtres d’interrompre immédiatement les offices rien qu’à le voir entrer dans l’église. Lui-même, pour l’éviter, célèbre à l’extérieur de la ville, dans l’église Saint-Michel. C’est là que la vengeance du souverain cruel va l’atteindre. Les gardes qui avaient reçu l’ordre de le tuer, sont terrassés par une force mystérieuse. Alors c’est le roi lui-même qui dégaine son épée et tue le pauvre évêque sans défense. Sa fureur est telle qu’il taille en lambeaux différentes parties de son corps et les disperse dans la campagne. Les fidèles recueillent et recomposent les restes : à leur yeux Stanislas est déjà un saint même s’il sera officiellement canonisé seulement en 1253 par Innocent IV. Quant à Boleslas II, après avoir reçu confirmation de l’excommunication par le pape qui le déchoit de la dignité royale, il se repent et sur le chemin du pèlerinage à Rome, il s’enferme plutôt dans un monastère bénédictin en Carinthie où il passera le reste de sa vie comme un frère laïc, dans l’anonymat et accomplissant les travaux les plus humbles.

Autres Fêtes du Jour
Saint Airy  (✝ 672)
Bienheureux Ange de Chivasso  Confesseur (✝ 1495)
Saint Antipas de Pergame  martyr (Ier siècle.)
Saint Barsanuphe  Ermite près de Gaza (VIe siècle)
Vble Bernardo Mattio  prêtre italien (✝ 1914)
Saint Callinique de Cernica  Moine roumain (✝ 1868)
Saint Domnion  évêque et martyr (✝ v. 304)
Sainte Gemma Galgani  Laïque italienne (✝ 1903)
Bienheureux Georges Gervase  Martyr, bénédictin en Angleterre (✝ 1608)
Sainte Godeberte  religieuse (✝ 695)
Saint Guthlac (✝ 714)
Bse Hélène Guerra  fondatrice de la Congrégation des Oblates du Saint-Esprit (✝ 1914)
Saint Isaac  Confesseur (✝ 550)
Saint Jacques de Jelezny-Bor  Confesseur (✝ 1442)
Saint Latuin  compagnon de saint Bruno et son successeur en Calabre (✝ 1119)
Saint Limin  martyr (✝ v. 260)
Vble Olga Gugelmo de la Mère de Dieu  religieuse italienne de la Congrégation des Filles de l'Église. (✝ 1943)
Saint Pharmuthe  ermite (IVe siècle)
Saint Philippe  évêque de Gortyne en Crète (✝ v. 180)
Bse Sanchie  fondatrice du monastère de Cellas, près de Coïmbra (✝ 1229)
Bx Symphorien Ducki  religieux capucin et martyr sous les nazis (✝ 1942)

SAINTE GEMMA GALGANI, VIERGE DE LUCQUES EN ITALIE

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Née en 1878, Gemma Galgani, mystique laïque, fit vœu de virginité. Animée d’une foi profonde, et d’un amour intense pour le Christ, elle y resta fidèle, malgré les deuils et les épreuves familiaux, et les maladies qui renforcèrent plutôt sa foi. Elle meurt à 25 ans seulement, le 11 avril 1903.  

Gemma Galgani fut frappée par la souffrance depuis sa tendre enfance : elle n’avait que sept lorsque mourut sa mère. Mais la famille fut frappée par d’autres deuils: la mort de son frère Gino, séminariste, puis celle de son père. Les frères Galgani finirent sur le pavé et Gemma fut accueillie par une tante. Son existence fut aussi marquée par la maladie : ostéite aux vertèbres lombaires et otite mastoïde. Elle resta au lit semi-paralysée durant plusieurs mois. Au cours de cette période elle lut la biographie de saint Gabriel de l’Addolorata, dont elle resta très marquée. Elle invoqua alors Sainte Marie Marguerite Alacoque et après une neuvaine, elle fut guérie. C’était en 1899.

L’amour pour Jésus : le don des stigmates

La jeune Gemma éprouvait profondément le désir de se consacrer au Seigneur mais pour diverses raisons il ne lui fut pas donné la possibilité de se faire religieuse cloîtrée. Cela ne l’empêcha pas cependant de s’immerger dans la contemplation de Jésus Crucifié. Le 8 juin 1899, Octave de la fête du Corpus Domini et veille de la fête du Sacré-Cœur de Jésus, elle reçut les stigmates, qui se répéteront périodiquement du soir de jeudi jusqu’à 15 heures le vendredi. Pendant une certaine période ils se manifesteront presque tous les jours. Certains furent perplexes sur l’authenticité de ces signes, mais le Père Germain Ruoppolo, postulateur général des Passionnistes et grand expert de mystique, prit sa défense. Forte expression de sa vie mystique, ce sont aussi ses entretiens avec Jésus, Marie, l’Ange gardien et Saint Gabriel de l’Addolorata. Ces entretiens ont été rapportés dans sa correspondance, son Journal et son Autobiographie.

Ses derniers jours

Lors de ses derniers jours elle fut hôte à Lucques chez les Giannini, qui furent pour elle comme une famille jusqu’à sa mort. Au mois de mai 1902 on diagnostiqua à Gemma les symptômes de phtisie (tuberculose). Elle dut donc se transférer dans un autre appartement, mais proche de celui des Giannini. Elle mourut le 11 avril 1903, un samedi saint, au moment où les cloches venaient à peine d’annoncer la Résurrection du Chrsit. Elle fut béatifiée par Pie XI, et canonisée par Pie XII qui la définit « étoile de son pontificat »
 

Saint Léon le Grand

Pape
(398-461)

Saint Léon le Grand
Saint Léon le Grand

Saint Léon le Grand naquit à Rome, d'une des premières familles de la Toscane, vers la fin du IVe siècle. Son rare mérite l'éleva promptement au titre d'archidiacre de l'Église romaine; il n'avait guère plus de quarante ans, quand il fut appelé, par les voeux du clergé et du peuple, sur le siège de saint Pierre. Toutes les qualités d'un Pape remarquable parurent dans sa personne, et c'est à juste titre que la postérité, après ses contemporains, lui a donné le nom de Grand.

L'époque était difficile: les manichéens, les donatistes, les ariens, les priscillianistes, les nestoriens et les eutychiens infestaient l'Église de leurs hérésies. Le saint et docte Pontife, armé du glaive de la parole infaillible, combattit avec vigueur la doctrine impie de tous les côtés à la fois; par ses lettres, par ses légats, par des conciles, il suscita un grand mouvement de résistance à l'erreur et le retour d'une grande multitude d'âmes à la justice et à la vérité. Sa magnifique lettre au concile de Chalcédoine produisit un tel effet que les six cents évêques, après en avoir entendu la lecture, s'écrièrent d'une voix unanime: "C'est Pierre qui a parlé par Léon!"

L'un des faits les plus imposants de son beau et si fécond pontificat, c'est sa procession solennelle au-devant d'Attila, roi des Huns, surnommé le fléau de Dieu, qui avançait vers Rome pour la détruire. Attila l'accueillit avec respect et lui promit de laisser en paix la Ville éternelle, moyennant un faible tribut annuel. Les barbares, murmurant de voir leur chef reculer, lui demandèrent raison de sa conduite: "Pendant que le Pontife me parlait, leur dit-il, je voyais à ses côtés un autre Pontife d'une majesté toute divine; il se tenait debout, ses yeux lançaient des éclairs, et il me menaçait du glaive qu'il brandissait dans sa main; j'ai compris que le Ciel se déclarait pour la ville de Rome." Ce personnage n'était autre que saint Pierre. Les Romains firent une réception enthousiaste au Pontife victorieux. Le génie de Raphaël a immortalisé cette scène dans une peinture célèbre.

L'humanité, la douceur et la charité furent les principales vertus de saint Léon. Ses écrits, qui suffiraient à l'illustrer par la splendeur du style comme par l'élévation des pensées, montent à une hauteur plus grande encore quand il traite de l'Incarnation, et c'est pourquoi on lui a donné le titre de Docteur de l'Incarnation. Il surpassa tous les Pontifes qui l'ont précédé, et il eut peu de successeurs dont le mérite ait approché du sien.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Bienheureuse Elena Guerra
Vierge et fondatrice de la Congrégation des

« Oblates du Saint-Esprit »

 

E

lena Guerra naît à Lucques le 23 Juin 1835 dans une famille pratiquante. Au cours d'une longue maladie elle en profite pour étudier les Pères de l'Église et la Bible. Sa vie intérieure s'approfondit.

 

En avril 1870, elle se rend à Rome pour assister à une session du Concile Vatican I ; ce pèlerinage la confirme dans l'appel qu'elle ressent à la vie religieuse. L'année suivante, elle commence un essai de communauté avec des amies : cela deviendra en 1882 la Congrégation des Sœurs de Sainte Zita pour l'éducation de la jeunesse. Elle y aura comme élève sainte Gemma Galgani.

 

Elena se sent de plus en plus poussée à diffuser la dévotion au Saint Esprit dans l'Église et, dans ce but, elle écrit plusieurs fois à Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903) pour qu'il exhorte les chrétiens à cette dévotion. Le pape répond à sa demande et publie en 1895 la lettre Apostolique « Provida Matris Caritate » où il encourage les fidèles à faire une neuvaine à l'Esprit Saint, entre les fêtes de l'Ascension et de la Pentecôte, pour l'unité des chrétiens. Dans l'Encyclique « Divinum Illud Munus » (1897) il rappelle la neuvaine et précise que celle-ci doit se faire chaque année.

 

En Octobre 1897 Elena est reçue en audience par Léon XIII qui la confirme dans son action et l'autorise à changer le nom de sa congrégation en « Oblates du Saint-Esprit ».

Elena retourne au Seigneur le 11 avril 1914.

 

Elle est béatifiée le 26 avril 1959 par saint Jean XXIII (Angelo Giuseppe Roncalli, 1958-1963) qui la nomme « l'apôtre de l'Esprit Saint » de l'époque moderne.

Bienheureux Symphorien Ducki

religieux capucin et martyr sous les nazis (✝ 1942)

 

Capucin 1888 - 1942, béatifié le 13 juin 1999.
Son intervention héroïque et son témoignage de Foi lors du massacre de prisonniers préserva la vie d'une quinzaine de personnes.
- Sinforiano Ducki, la bénédiction d'un martyr, site du Vatican (en italien)
Au camp de concentration d'Auschwitz (Oswiecin), près de Cracovie en Pologne, l'an 1942, le bienheureux Symphorien Ducki, religieux capucin et martyr. Sous l'occupation de son pays par les troupes du régime nazi, il fut arrêté avec les autres religieux de son couvent, plongé plusieurs fois dans l'eau glacée et enfin massacré par les vigiles du camp.

 

Martyrologe romain

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