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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

LECTURES DE LA MESSE
PREMIÈRE LECTURE
« J’en ferai une seule nation » (Ez 37, 21-28)

Lecture du livre du prophète Ézékiel

Ainsi parle le Seigneur Dieu :
« Je vais prendre les fils d’Israël
parmi les nations où ils sont allés.
Je les rassemblerai de partout
et les ramènerai sur leur terre.
          J’en ferai une seule nation
dans le pays, sur les montagnes d’Israël.
Ils n’auront tous qu’un seul roi ;
ils ne formeront plus deux nations ;
ils ne seront plus divisés en deux royaumes.
          Ils ne se rendront plus impurs
avec leurs idoles immondes et leurs horreurs,
avec toutes leurs révoltes.
Je les sauverai en les retirant de tous les lieux où ils habitent
et où ils ont péché,
je les purifierai.
Alors ils seront mon peuple,
et moi je serai leur Dieu.
          Mon serviteur David régnera sur eux ;
ils n’auront tous qu’un seul berger ;
ils marcheront selon mes ordonnances,
ils garderont mes décrets et les mettront en pratique. 
         Ils habiteront le pays que j’ai donné à mon serviteur Jacob,
le pays que leurs pères ont habité.
Ils l’habiteront, eux-mêmes et leurs fils,
et les fils de leurs fils pour toujours.
David, mon serviteur, sera leur prince pour toujours.
          Je conclurai avec eux une alliance de paix,
une alliance éternelle.
Je les rétablirai, je les multiplierai,
je mettrai mon sanctuaire au milieu d’eux pour toujours.
          Ma demeure sera chez eux,
je serai leur Dieu et ils seront mon peuple.
          Alors les nations sauront que Je suis le Seigneur,
celui qui sanctifie Israël,
lorsque mon sanctuaire sera au milieu d’eux pour toujours. »

                        – Parole du Seigneur.

CANTIQUE
(Jr 31, 10, 11,-12ab, 13)

R/ Le Seigneur nous garde,                        
comme un berger son troupeau.
 (cf. Jr 31, 10d)

Écoutez, nations, la parole du Seigneur !
Annoncez dans les îles lointaines :
« Celui qui dispersa Israël le rassemble,
il le garde, comme un berger son troupeau.

Le Seigneur a libéré Jacob,
l’a racheté des mains d’un plus fort.
Ils viennent, criant de joie, sur les hauteurs de Sion :
ils affluent vers les biens du Seigneur.

La jeune fille se réjouit, elle danse ;
jeunes gens, vieilles gens, tous ensemble !
Je change leur deuil en joie,
les réjouis, les console après la peine. »

ÉVANGILE
« Afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés » (Jn 11, 45-57)

Ta parole, Seigneur, est vérité,
et ta loi, délivrance.

Rejetez tous les crimes que vous avez commis,              
faites-vous un cœur nouveau et un esprit nouveau.
Ta parole, Seigneur, est vérité,
et ta loi, délivrance.
 (Ez 18, 31)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
quand Lazare fut sorti du tombeau,
          beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie
et avaient donc vu ce que Jésus avait fait,
crurent en lui.
          Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens
pour leur raconter ce qu’il avait fait.
          Les grands prêtres et les pharisiens
réunirent donc le Conseil suprême ;
ils disaient :
« Qu’allons-nous faire ?
Cet homme accomplit un grand nombre de signes.
                   Si nous le laissons faire,
tout le monde va croire en lui,
et les Romains viendront détruire notre Lieu saint
et notre nation. »
          Alors, l’un d’entre eux, Caïphe,
qui était grand prêtre cette année-là,
leur dit :
« Vous n’y comprenez rien 
          vous ne voyez pas quel est votre intérêt :
il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple,
et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. »
          Ce qu’il disait là ne venait pas de lui-même ;
mais, étant grand prêtre cette année-là,
il prophétisa
que Jésus allait mourir pour la nation ;
          et ce n’était pas seulement pour la nation,
c’était afin de rassembler dans l’unité
les enfants de Dieu dispersés.

          À partir de ce jour-là,
ils décidèrent de le tuer.
          C’est pourquoi Jésus ne se déplaçait plus ouvertement
parmi les Juifs ;
il partit pour la région proche du désert,
dans la ville d’Éphraïm
où il séjourna avec ses disciples.
          Or, la Pâque juive était proche,
et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem
pour se purifier avant la Pâque.
          Ils cherchaient Jésus
et, dans le Temple, ils se disaient entre eux :
« Qu’en pensez-vous ?
Il ne viendra sûrement pas à la fête ! »
          Les grands prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres :
quiconque saurait où il était devait le dénoncer,
pour qu’on puisse l’arrêter.

                        – Acclamons la Parole de Dieu.

 

Jésus est traqué par les Pharisiens

On a lancé contre Lui un mandat d'arrêt. Il le sait fort bien. Il est devenu suspect. « Car les grands prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres pour que, si quelqu'un savait où Il était, il le dénonçât, afin qu'ils se saisissent de Lui. »

Les grands prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres : quiconque saurait où il était devait le dénoncer, pour qu'on puisse l'arrêter.
 


Méditation de l'évangile du samedi 4 avril

Après la résurrection de Lazare, Jésus sait que ses ennemis cherchent à Le faire mourir.

« C'est donc de ce jour-là que fût arrêtée leur résolution de Le faire mourir. »

Jésus a connu cette appréhension de la gent policière. Il fut obligé d'être prudent, de changer de résidence, de ne plus paraître en public.

« Jésus, donc, s'abstenait d'aller et venir en public parmi les juifs. »

Il se cacha à Ephraïm, près du désert, où tout s'évanouit.

« Mais Il s'en alla dans la contrée voisine du désert, dans une ville nommée Ephraïm. Et il y passait quelques jours avec ses disciples ».Jésus aimait la vie et n'a pas été se jeter dans la gueule du loup.

On a lancé contre Lui un mandat d'arrêt. Il le sait fort bien. Il est devenu suspect. « Car les grands prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres pour que, si quelqu'un savait où Il était, il le dénonçât, afin qu'ils se saisissent de Lui. »

C'est dans ce climat qu'Il va être reçu à Béthanie et que Marie va Lui parfumer la tête et le corps en vue de sa sépulture. Marie avait pressenti ce qui allait arriver, devant l'ampleur de l'animosité qui se développait à l'encontre de Jésus.

Ses contemporains , empoignés par sa doctrine et ses paroles, désemparés par l'attitude de leurs chefs religieux, cherchent à percer son mystère. Cette interrogation à son égard se poursuit d'ailleurs de siècle en siècle. Il reste l'espoir et la réponse, dans un monde absurde et vide de sens.

« Les gens cherchaient donc Jésus et se disaient les uns aux autres, étant dans le Temple : que vous en semble -t-il ? Qu'Il ne viendra pas à la fête ? »

Mais cette recherche se heurte à ceux qui détiennent le pouvoir et qui s'inquiètent d'une influence qui porte ombrage à la leur.

Aussi les chemins de la liberté chrétienne qui nous poussent vers Jésus sont-ils les chemins d'un choix. C'est un choix à réaliser entre ceux qui prétendent sauver l'homme par les idéologies politiques et ceux qui, sans nier le « politique », savent que ce dernier est second par rapport au Royaume de Dieu.

Attitude très dangereuse pour l'homme qui ose ainsi se libérer de la prétention du pouvoir. Il risque de lui arriver ce qui arriva à Jésus.


Père Gabriel

Julienne de Norwich (1342-après 1416)
 

recluse anglaise
 

Révélations de l'amour divin, ch. 32 (trad. Evangelizo.org d'après le texte original)

« Il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple »
Notre bon Seigneur m'a dit une fois : « Toutes choses finiront bien » ; une autre fois, il a dit : « Tu le verras toi-même : tout tournera en bien. » En ces deux paroles, mon âme a compris (…) qu'il veut que nous sachions qu'il prête attention non seulement aux choses nobles et grandes, mais aussi à celles qui sont humbles, petites, peu élevées, simples. C'est ce qu'il signifie lorsqu'il dit : « Toute chose, quelle qu'elle soit, finira bien. »

            Il veut que nous comprenions que même la chose la plus minime ne sera pas oubliée. Et il veut que nous comprenions que beaucoup d'actions sont si mauvaises à nos yeux et causent de si grands maux qu'il nous paraît impossible qu'elles aient jamais une bonne fin. Et donc nous nous affligeons et nous nous lamentons tellement que nous ne trouvons plus la paix dans la bienheureuse contemplation de Dieu, comme nous le devrions. Car ici-bas nous raisonnons de façon si aveugle, si basse, si simpliste qu'il nous est impossible de connaître la haute et merveilleuse sagesse, puissance et bonté de la bienheureuse Trinité. (…) C'est comme si Dieu disait : « Prenez garde maintenant de croire et de me faire confiance, et à la fin vous verrez tout dans la vérité et donc la plénitude de la joie » (…)

            Il y a une œuvre que la très sainte Trinité accomplira au dernier jour, d'après ce que je vois. Quand cette œuvre sera faite et comment elle sera faite, nulle créature en dessous du Christ ne le sait et ne le saura avant son accomplissement. (…) Si Dieu veut nous faire savoir qu'il fera cette œuvre, c'est pour que nous soyons plus à l'aise, plus paisibles dans l'amour, que nous cessions de fixer notre regard sur toutes les tempêtes qui nous empêchent de nous réjouir en lui vraiment. Telle est la grande œuvre ordonnée par notre Seigneur de toute éternité, trésor profondément caché en son sein béni et connu de lui seul. Par cette œuvre, il fera en sorte que tout finisse bien, car de même que la très sainte Trinité a créé toutes choses de rien, de même elle rendra bonnes toutes choses qui ne le sont pas.

Homélie du Père Gilbert Adam

 

C'était afin de rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersés.

"Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui. Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu’il avait fait.

Les grands prêtres et les pharisiens réunirent donc le Conseil suprême ; ils disaient : Qu’allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes. Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation." Alors, l’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n’y comprenez rien ; vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. » Ce qu’il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation ; et ce n’était pas seulement pour la nation, c’était afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés. Les pharisiens auraient dû être les premiers à reconnaître Jésus par le témoignage des miracles qu’Il accomplissait. Mais dans leur jalousie et leur haine, ils cherchent comment ils pourront se débarrasser de Lui. Le but qu’ils poursuivent est de se débarrasser de Celui qui les dérange de plus en plus en allant à l’encontre de leurs intérêts. Jésus qui se sait poursuivi, traqué, condamné d’avance, monte courageusement vers Jérusalem. Il donne sa vie pour réaliser le plan du Père, « rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés. » Nous voulons prendre le chemin de Jésus, découvrir les sentiments de son cœur. C’est avec Marie, la mère de Jésus, que nous entrons dans cette Parole, elle est avec lui, le condamné !

« À partir de ce jour-là, ils décidèrent de le tuer. C’est pourquoi Jésus ne se déplaçait plus ouvertement parmi les Juifs ; il partit pour la région proche du désert, dans la ville d’Éphraïm où il séjourna avec ses disciples. » 
Jésus ne circule plus ouvertement parmi les juifs, il est maintenant condamné. Il part pour la région proche du désert. Et il séjourne là avec ses disciples comme il est avec nous aujourd’hui encore. Jésus rassemble le troupeau tandis que les mauvais bergers le dispersent. Jésus est venu donner sa vie pour ses brebis tandis que Caïphe, emporté par sa haine, veut éliminer Jésus. Dieu le Père, en envoyant son Fils par amour pour nous, réalise une chose merveilleuse : nous convertir à son amour. Pour Dieu, chaque personne vaut tout son Amour. Il s’exprime dans la vie donnée de Jésus ! Plus nous avançons vers cette grande semaine sainte, plus nous voulons que Jésus soit avec nous, plus nous voulons être avec lui. Nous le suivons pour être sauvés, demeurant fidèles à la Parole de Dieu, à son œuvre de Recréation de l’humanité. Marie vit profondément de la promesse de Dieu, dans sa fidélité, elle permet à la promesse de se réaliser : « Il sera grand, il règnera sur la maison de David, et son règne n’aura pas de fin. »

"Or, la Pâque juive était proche, et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem pour se purifier avant la Pâque. Ils cherchaient Jésus et, dans le Temple, ils se disaient entre eux : « Qu’en pensez-vous ? Il ne viendra sûrement pas à la fête ! »"
 Les grands prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres : quiconque saurait où il était devait le dénoncer, pour qu’on puisse l’arrêter. Nous voici arrivés à la veille de la grande semaine de notre salut. Nous nous réfugions auprès de Marie, la Femme de Compassion qui accompagne Jésus. Grâce à elle, il nous est possible de suivre Jésus dans son chemin de Croix, c’est grâce à elle que l’Apôtre Jean et quelques femmes l’accompagneront dans sa Passion. Nous savons l’Amour qui se vit dans le cœur de Marie, la Passion de Jésus va retentir dans son cœur immaculé. Dieu tient tout dans sa main, les hommes pensent diriger les événements, mais c’est l’œuvre de Dieu qui s’accomplit. C’est une folie pour l’homme que de s’élever contre Dieu et de s’opposer à Lui ! Jésus s’en va au désert et y séjourne avec ses disciples. Bientôt, le pouvoir des ténèbres va se déchaîner contre Celui qui est la lumière du monde.

Nous demandons à Marie la grâce de nous accompagner à la suite de Jésus.

 

 

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