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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Gloire à Dieu Jésus Christ est réssucité Marie-Madeleine découvre le tombeau ouvert

PREMIÈRE LECTURE
« Dieu vit tout ce qu’il avait fait : cela était très bon » (Gn 1, 1 – 2, 2)

Au commencement,
Dieu créa le ciel et la terre.
    La terre était informe et vide,
les ténèbres étaient au-dessus de l’abîme
et le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux.

    Dieu dit :
« Que la lumière soit. »
Et la lumière fut.
    Dieu vit que la lumière était bonne,
et Dieu sépara la lumière des ténèbres.
    Dieu appela la lumière « jour »,
il appela les ténèbres « nuit ».
Il y eut un soir, il y eut un matin :
premier jour.

    Et Dieu dit :
« Qu’il y ait un firmament au milieu des eaux,
et qu’il sépare les eaux. »
    Dieu fit le firmament,
il sépara les eaux qui sont au-dessous du firmament
et les eaux qui sont au-dessus.
Et ce fut ainsi.
    Dieu appela le firmament « ciel ».
Il y eut un soir, il y eut un matin :
deuxième jour.

    Et Dieu dit :
« Les eaux qui sont au-dessous du ciel,
qu’elles se rassemblent en un seul lieu,
et que paraisse la terre ferme. »
Et ce fut ainsi.
    Dieu appela la terre ferme « terre »,
et il appela la masse des eaux « mer ».
Et Dieu vit que cela était bon.

    Dieu dit :
« Que la terre produise l’herbe,
la plante qui porte sa semence,
et que, sur la terre, l’arbre à fruit donne,
selon son espèce,
le fruit qui porte sa semence. »
Et ce fut ainsi.
    La terre produisit l’herbe,
la plante qui porte sa semence, selon son espèce,
et l’arbre qui donne, selon son espèce,
le fruit qui porte sa semence.
Et Dieu vit que cela était bon.
    Il y eut un soir, il y eut un matin :
troisième jour.

    Et Dieu dit :
« Qu’il y ait des luminaires au firmament du ciel,
pour séparer le jour de la nuit ;
qu’ils servent de signes
pour marquer les fêtes, les jours et les années ;
    et qu’ils soient, au firmament du ciel,
des luminaires pour éclairer la terre. »
Et ce fut ainsi.
    Dieu fit les deux grands luminaires :
le plus grand pour commander au jour,
le plus petit pour commander à la nuit ;
il fit aussi les étoiles.
    Dieu les plaça au firmament du ciel
pour éclairer la terre,
    pour commander au jour et à la nuit,
pour séparer la lumière des ténèbres.
Et Dieu vit que cela était bon.
    Il y eut un soir, il y eut un matin :
quatrième jour.

    Et Dieu dit :
« Que les eaux foisonnent
d’une profusion d’êtres vivants,
et que les oiseaux volent au-dessus de la terre,
sous le firmament du ciel. »
    Dieu créa, selon leur espèce,
les grands monstres marins,
tous les êtres vivants qui vont et viennent
et foisonnent dans les eaux,
et aussi, selon leur espèce,
tous les oiseaux qui volent.
Et Dieu vit que cela était bon.
    Dieu les bénit par ces paroles :
« Soyez féconds et multipliez-vous,
remplissez les mers,
que les oiseaux se multiplient sur la terre. »
    Il y eut un soir, il y eut un matin :
cinquième jour.

    Et Dieu dit :
« Que la terre produise des êtres vivants
selon leur espèce,
bestiaux, bestioles et bêtes sauvages
selon leur espèce. »
Et ce fut ainsi.
    Dieu fit les bêtes sauvages selon leur espèce,
les bestiaux selon leur espèce,
et toutes les bestioles de la terre selon leur espèce.
Et Dieu vit que cela était bon.

    Dieu dit :
« Faisons l’homme à notre image,
selon notre ressemblance.
Qu’il soit le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel,
des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages,
et de toutes les bestioles
qui vont et viennent sur la terre. »
    Dieu créa l’homme à son image,
à l’image de Dieu il le créa,
il les créa homme et femme.
    Dieu les bénit et leur dit :
« Soyez féconds et multipliez-vous,
remplissez la terre et soumettez-la.
Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel,
et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre. »
    Dieu dit encore :
« Je vous donne toute plante qui porte sa semence
sur toute la surface de la terre,
et tout arbre dont le fruit porte sa semence :
telle sera votre nourriture.
    À tous les animaux de la terre,
à tous les oiseaux du ciel,
à tout ce qui va et vient sur la terre
et qui a souffle de vie,
je donne comme nourriture toute herbe verte. »
Et ce fut ainsi.
    Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait ;
et voici : cela était très bon.
Il y eut un soir, il y eut un matin :
sixième jour.

     Ainsi furent achevés le ciel et la terre,
et tout leur déploiement.
    Le septième jour,
Dieu avait achevé l’œuvre qu’il avait faite.
Il se reposa, le septième jour,
de toute l’œuvre qu’il avait faite.

    – Parole du Seigneur.

OU LECTURE BREVE

PREMIÈRE LECTURE
« Dieu vit tout ce qu’il avait fait : cela était très bon » (Gn 1, 1.26-31a)

    Au commencement,
Dieu créa le ciel et la terre.

    Dieu dit :
« Faisons l’homme à notre image,
selon notre ressemblance.
Qu’il soit le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel,
des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages,
et de toutes les bestioles
qui vont et viennent sur la terre. »
    Dieu créa l’homme à son image,
à l’image de Dieu il le créa,
il les créa homme et femme.
    Dieu les bénit et leur dit :
« Soyez féconds et multipliez-vous,
remplissez la terre et soumettez-la.
Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel,
et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre. »
    Dieu dit encore :
« Je vous donne toute plante qui porte sa semence
sur toute la surface de la terre,
et tout arbre dont le fruit porte sa semence :
telle sera votre nourriture.
    À tous les animaux de la terre,
à tous les oiseaux du ciel,
à tout ce qui va et vient sur la terre
et qui a souffle de vie,
je donne comme nourriture toute herbe verte. »
Et ce fut ainsi.
    Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait ;
et voici : cela était très bon.
Il y eut un soir, il y eut un matin :
sixième jour.

    – Parole du Seigneur.

PSAUME
(Ps 103 (104), 1-2a, 5-6, 10.12, 13-14ab, 24.35c)
R/

Ô Seigneur, envoie ton Esprit
qui renouvelle la face de la terre !

Bénis le Seigneur, ô mon âme ;
Seigneur mon Dieu, tu es si grand !
Revêtu de magnificence,
tu as pour manteau la lumière !

Tu as donné son assise à la terre :
qu’elle reste inébranlable au cours des temps.
Tu l’as vêtue de l’abîme des mers :
les eaux couvraient même les montagnes.

Dans les ravins tu fais jaillir des sources
et l’eau chemine aux creux des montagnes ;
les oiseaux séjournent près d’elle :
dans le feuillage on entend leurs cris.

De tes demeures tu abreuves les montagnes,
et la terre se rassasie du fruit de tes œuvres ;
tu fais pousser les prairies pour les troupeaux,
et les champs pour l’homme qui travaille.

Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur !
Tout cela, ta sagesse l’a fait ;
la terre s’emplit de tes biens.
Bénis le Seigneur, ô mon âme !

OU BIEN

ÉVANGILE
undefined (Ps 32 (33), 4-5, 6-7, 12-13, 20.22)

Oui, elle est droite, la parole du Seigneur ;
il est fidèle en tout ce qu’il fait.
Il aime le bon droit et la justice ;
la terre est remplie de son amour.

Le Seigneur a fait les cieux par sa parole,
l’univers, par le souffle de sa bouche.
Il amasse, il retient l’eau des mers ;
les océans, il les garde en réserve.

Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu,
heureuse la nation qu’il s’est choisie pour domaine !
Du haut des cieux, le Seigneur regarde :
il voit la race des hommes.

Nous attendons notre vie du Seigneur :
il est pour nous un appui, un bouclier.
Que ton amour, Seigneur, soit sur nous
comme notre espoir est en toi !

CONSÉCRATION À NOTRE-DAME DES NEIGES

Ô Notre-Dame,
nous nous confions en vous,
en votre obédience bénie
et en votre garde très spéciale.
Aujourd’hui et chaque jour
nous vous confions nos âmes et nos corps ;
nous vous confions tout notre espoir
et toute notre consolation ;
toutes nos angoisses et nos misères ;
notre vie et la fin de notre vie,
pour que par votre très sainte intercession
et par vos mérites,
toutes nos actions soient dirigées et disposées
selon votre volonté
et celle de votre Fils. Amen.

Homélie

«C'est alors qu'entra l'autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut»

Mgr. Joan Enric VIVES i Sicília Evêque d'Urgell
(Lleida, Espagne)

Aujourd'hui «est le jour que fit le Seigneur, qu'il soit pour nous jour de fête et de joie!», chanterons-nous tout au long de Pâques. Cette expression du Psaume 117 inonde la célébration de la foi chrétienne. Le Père a ressuscité son Fils Jésus-Christ, le Bien-aimé, Celui en qui Il met toute sa complaisance parce qu'Il a aimé jusqu'à donner sa vie pour tous.

Vivons ainsi notre joie de Pâques. Christ est ressuscité: fêtons, pleins de joie et d'amour, cette résurrection. Aujourd'hui, Jésus-Christ a vaincu la mort, le péché, la tristesse... et il a ouvert pour nous les portes d'une nouvelle vie, la vie authentique, celle que le Saint-Esprit nous donne par pure grâce. Que personne ne soit triste! Christ est notre Paix et notre Chemin, pour toujours. Aujourd'hui Il «manifeste pleinement l'homme à lui-même et lui découvre la sublimité de sa vocation» (Concile Vatican II, Gaudium et Spes 22).

Voici le grand signe que l'Évangile nous donne aujourd'hui: le tombeau de Jésus est vide. Nous ne devons plus chercher parmi les morts Celui qui est vivant, car Il est ressuscité. Et les disciples qui, plus tard, le verront Ressuscité, c'est à dire, le reconnaîtront pour vivant dans une rencontre de foi merveilleuse, se rendent compte que son tombeau est vide. Le tombeau vide et les apparitions seront les grands signes pour la foi des croyants. L'Évangile dit: «C'est alors qu'entra l'autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut» (Jn 20:8). Il sut saisir par la foi que ce vide ainsi que ce linceul et le linge roulé à part, étaient les petits signes du passage de Dieu, de la nouvelle vie. L'amour sait capter ce qui échappe aux autres; de petits signes lui suffisent. «L'autre disciple, celui que Jésus aimait» (Jn 20:2), se laissait guider par l'amour qu'il avait reçu du Christ.

Ce «voir et croire» des disciples doit être aussi le nôtre. Renouvelons-nous dans notre foi pascale. Que le Christ soit en tout notre Seigneur. Laissons sa Vie vivifier la nôtre et renouvelons la grâce de notre baptême. Devenons ses apôtres et ses disciples. Guidés par l'amour, annonçons partout notre bonheur de croire en Jésus-Christ. Soyons les témoins joyeux et pleins d'espérance de sa Résurrection.

Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395)
 

moine et évêque

Homélie pour la sainte et salutaire Pâque ; PG 46, 581 (L'Année en fêtes, coll. Bibliothèque; trad. C. Bouchet; Migne 2000, p. 342. Et cf. Le Mystère de Pâques, coll. Icthus, vol. 10; trad. H. Delanne; Éds Migne 1965; p. 116)

Le premier jour de la vie nouvelle


Voici une sage maxime : « Au jour du bonheur on oublie tous nos maux » (Si 11,25). Aujourd'hui est oubliée la première sentence portée contre nous – mieux, non pas oubliée, mais annulée ! Ce jour a entièrement effacé tout souvenir de notre condamnation. Autrefois l'enfantement se passait dans la douleur ; maintenant notre naissance est sans souffrance. Autrefois nous n'étions que chair, nous naissions de la chair ; aujourd'hui ce qui naît est esprit né de l'Esprit. Hier, nous naissions simples enfants des hommes ; aujourd'hui, nous naissons enfants de Dieu. Hier, nous étions rejetés du ciel sur la terre ; aujourd'hui celui qui règne dans les cieux fait de nous des citoyens du ciel. Hier, la mort régnait à cause du péché ; aujourd'hui, grâce à la Vie, c'est la justice qui reprend le pouvoir.

            Un seul homme nous a ouvert jadis les portes de la mort ; aujourd'hui, un seul homme nous ramène à la vie. Hier, nous avons perdu la vie à cause de la mort ; mais aujourd'hui la Vie a détruit la mort. Hier, la honte nous faisait nous cacher sous le figuier ; aujourd'hui, la gloire nous attire vers l'arbre de vie. Hier, la désobéissance nous avait chassés du Paradis ; aujourd'hui, notre foi nous y fait entrer. De nouveau, le fruit de la vie nous est offert afin que nous en jouissions autant que nous le voulons. De nouveau la source du Paradis dont l'eau nous irrigue par les quatre fleuves des évangiles (cf Génèse 2,10), vient rafraîchir la face entière de l'Église. (…)

            Que devons-nous faire dès lors, sinon imiter dans leurs bondissements joyeux les montagnes et les collines des prophéties : « Montagnes, sautez comme béliers ; collines, comme des agneaux ! » (Ps 113,4) Venez donc, crions de joie pour le Seigneur ! (Ps 94,1) Il a brisé la puissance de l'ennemi et dressé le grand trophée de la croix (…). Disons donc : « Grand est le Seigneur notre Dieu, un grand roi par toute la terre ! » (Ps 94,3 ;46,3) Il bénit l'année en la couronnant de ses bienfaits (Ps 64,12), et il nous rassemble en un chœur spirituel, en Jésus Christ notre Seigneur, à qui soit la gloire dans les siècles des siècles. Amen !

 

Homélie du Père Gilbert Adam

  • Pâques : Jour de Pâques

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.

Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Nous sommes le premier jour de la semaine. Marie Madeleine va poser les gestes du respect religieux envers celui qu’elle aimait, après l’attente due au Sabbat. Mais elle perçoit de loin l’anormal de la réalité. Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle part informer Pierre et Jean pour qu’ils constatent la situation. Marie Madeleine est là avec cette surprise qui la rejoint dans son cœur de femme. La Résurrection n’est pas seulement celle de Jésus, c’est déjà la nôtre. Croire au Christ ressuscité, c’est aussi croire que je ressuscite avec Lui. Ce grand matin est le germe d’une immense espérance qui prend corps dans l’humanité. L’Evangile nous enseigne à regarder le tombeau comme une présence et une plénitude en ce jour de Résurrection, c’est le passage permanent de la mort à la vie, de la tristesse à la joie, du vide à l’espérance et de la solitude à la présence paisible de Dieu. C’est le Christ mort et vivant, « pour nous les hommes et pour notre salut, » qui commence son œuvre de rassemblement.

Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. « Simon-Pierre » va selon son rythme intérieur, il se fait distancer par Jean. Arrivé au tombeau, il entre d’autorité dans le tombeau ouvert et vide. Il ne voit pas plus que ce spectacle affligeant, il ne comprend pas. Jean a encore dans les yeux les scènes tragiques du vendredi, ces images de souffrance et de mort se mêlent aux souvenirs des trois années vécues avec le Maître, partageant ses repas, ses fatigues, sa mission. Chaque événement s’est gravé dans ses yeux et dans son cœur. La joie de Pâques nous attend, là où nous sommes, dans la pesanteur de nos existences, avec les mensonges de notre cœur, avec nos lassitudes et avec la petite flamme de notre espérance. Un temps nouveau s’implante dans l’humanité. La Vie se donne et se laisse trouver, toucher. Elle entraine déjà avant même d’être reconnue. Nous avons, ici, les faits et gestes des tout premiers témoins. A leur suite, un jour ou l’autre, nous aurons à faire ce saut dans la nouveauté qui nous attend.

C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. 
Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts. Pâques, c’est la fête de la foi ! Jean accepte de recevoir cette nouveauté inouïe. « L’autre disciple » qui a attendu au seuil du tombeau, voit les linges, roulés d’une certaine manière, et il croit. Il relie ce qui est arrivé à ce qui était annoncé. Leur exemple est précieux pour guider notre propre chemin pour découvrir et suivre Jésus qui est la Vie. Le disciple bien-aimé, à la suite de l’Unique "Bien-Aimé," passe de la mort à la vie avec lui. Jésus n’a jamais été aussi présent pour Jean dont la foi jaillit comme un cri de triomphe au plus profond de son cœur : « Le Seigneur est ressuscité ! » La joie qui l’envahit agrandit son cœur. Il découvre sa mission, au cœur de la communauté, il sera le témoin de sa présence. La joie du Ressuscité nous est promise, mais c’est lui qui la donne. C’est Jésus qui nous l’offre et c’est pourquoi elle peut tout envahir. Le tombeau vide de Jésus est plein à nouveau, il ne désemplira pas. Pierre et l’autre disciple viennent d’accomplir un geste qu’une parole va bientôt accompagner : l’annonce du Christ mort et ressuscité. C’est par la foi que nous allons annoncer le passage de la mort à la vie.

Nous demandons la grâce d’être renouvelés au matin de Pâques, pour avancer joyeux vers Jésus ressuscité.

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