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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Eric et aux très Saintes âmes du 18 mai

SAINT DU JOUR
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Date 18 mai

Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.

Saint Siège

Saint Eric de Suède

Roi de Suède (✝ 1160)

ou Henri.
Éric IX, gendre du roi de Suède Smercher, élu pour lui succéder en 1141. Il montra grand soin pour l'administration de la justice. Il usa de toute son influence pour évangéliser ses sujets par la codification des lois de son royaume qu'il rédigea dans un esprit chrétien, sans vouloir les forcer à la conversion. Il travailla à la conversion des Finlandais et les ayant subjugués, décida de conquérir la Finlande, autant pour l'expansion de son domaine que pour y porter l'Évangile.
sceau de Stockholm, avec le portrait d'Éric IXIl fut assassiné en haine de la Foi, à sa sortie d'une messe, le 18 mai 1160, à Turku, port situé au sud-ouest de la Finlande.
Il est le saint patron de la ville de Stockholm (site en suédois - illustration, sceau de la ville avec son portrait) et un des saints patrons de la Suède.
À Upsala en Suède, l'an 1160, saint Éric IX, roi et martyr. Il s'employa à gouverner le peuple dans son royaume avec sagesse et à protéger les droits des femmes, il envoya saint Henri comme évêque en Finlande pour y propager la foi du Christ et enfin, attaqué par les Danois alors qu'il assistait à la messe, il tomba sous les coups de ses ennemis.

Martyrologe romain

SAINT JEAN 1ER, PAPE ET MARTYR

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Toscan d’origine, Jean 1er est Pape de 523 à 526 et doit combattre l’hérésie arienne. Pour recoudre la déchirure, le roi des Ostrogoths, Théodoric, arien, l’envoie à Constantinople, mais à son retour il le fait arrêter et emprisonner à Ravenne où il meurt. Pour l’Eglise latine il est martyr.  

Jean 1er naît en Toscane, peut-être à Sienne, d’un petit seigneur du nom de Constance. On n’est peu renseigné sur son pontificat qui a commencé en 523, année de son élection; il semble qu’il ait contribué à agrandir et embellir certaines basiliques romaines notamment celles sur la via Ardeatina et sur la via Ostiense grâce à la magnanimité de l’empereur Justin 1er . Jean, en effet, a de nombreux liens avec les Eglises orientales.

Le contexte historique

Jean succède au pape Hormisdas, qui a le mérite d’avoir mis fin au schisme entre Rome et Constantinople, en collaboration avec l’empereur romain d’Orient Justin 1er, oncle de Justinien. Le schisme avait éclaté en 384 à cause du Henoticon, une nouvelle élaboration de la foi opérée par l’empereur Zénon et le patriarche de Constantinople Acacius; ils avaient tenté un impossible compromis entre la foi catholique et l’hérésie monophysite, qui soutient l’existence d’une unique nature en Jésus Christ: celle divine. Le nouveau Pape, cependant, doit plutôt, faire face à l’arianisme, qui considère que la nature divine du Fils est inférieure à celle du Père. Les Ostrogoths, en effet, qui règnent en ce moment –là en Italie, et leur roi Théodoric, sont de foi arienne.

Le drame de Théodoric

La question religieuse, en réalité, s’entremêle fortement avec celle politique. En 523, l’empereur d’Orient, Justin 1er , avec son grand zèle vers les catholiques, promulgue un édit très sévère à l’égard des Ariens d’Orient qui les contraint à abjurer et à restituer aux catholiques les églises occupées et les biens confisqués pendant les invasions. Il interdit, en outre, qu’ils soient admis à quelque charge civile ou militaire que ce soit. Théodoric est disposé à accepter ces dispositions; mais, il est vrai qu’il règne ailleurs, mais il ne peut pas ignorer que les fidèles de cette même foi qui est la sienne subissent un pareil traitement, partout. Son irritation augmente aussi parce que lui, au contraire, dans son royaume a octroyé de nombreuses concessions aux catholiques. En outre, ce rapprochement entre Constantinople et le Saint Siège lui fait peur. Alors, en 524, il envoie une délégation à Constantinople dont font partie des légats romains, mais aussi des évêques comme ceux de Fano, de Ravenne et de Capoue et contraint le Pape Jean 1er à la conduire. L’objectif est, évidemment, de commencer des négociations.

Le voyage à Constantinople

Jean est déjà âgé et le voyage vers l’Orient est long, mais si c’est ce que le Seigneur veut de lui, il part sans hésitation. Le pontife, en effet, craint que son refus se traduise en rétorsions contre les catholiques de Rome, parce que Théodoric a bien concédé la liberté de culte, mais en imposant au clergé de lourdes taxes et en le privant de nombreuses immunités dont il jouissait auparavant. En particulier, Jean sait que Théodoric attend de lui qu’il réussisse à obtenir la révocation de l’édit qui empêche aux convertis au catholicisme de retourner à l’arianisme. Arrivé à Constantinople, Jean 1er est accueilli avec tous les grands honneurs, il lui-même concédé la célébration des fêtes de Noël et de Pâques; il obtient aussi certaines concessions pour les ariens, mais pas toutes les concessions que le roi des Ostrogoths avait demandées. De retour à Rome, Théodoric, furieux, le fait arrêter et enfermer en prison à Ravenne où il meurt peu après, en 526. Par la suite, sa dépouille est transférée dans la basilique saint Pierre où il est vénéré comme martyr de la foi.

Saint Venant de Camerino

Martyr

Saint Venant de Camerino
Saint Venant de Camerino

Saint Venant commença dès l'âge de quinze ans à donner des marques éclatantes de son zèle pour la diffusion de l'Évangile et pour la gloire de Jésus-Christ. Comme il opérait de nombreuses conversions, l'empereur Dèce résolut de le faire arrêter; mais l'intrépide jeune homme n'attendit pas qu'on vînt le saisir; il se présenta de lui-même devant le préfet Antiochus, et lui dit: "Les dieux que vous adorez ne sont que des inventions du démon. Il n'y a qu'un seul Dieu, dont le Fils unique, Jésus-Christ, S'est fait homme et est mort sur une croix pour sauver le monde du péché."

Venant subit alors toutes les tortures que peut inventer la rage des bourreaux; il serait mort sous les fouets, si un Ange ne fût venu briser ses chaînes. Les barbares, loin de se laisser toucher par ce prodige, suspendent le martyr par les pieds et le brûlent avec des torches ardentes; un Ange vient encore le délier, ce qui occasionne de nouvelles conversions.

A la suite de nouveaux interrogatoires, Venant est jeté en prison, puis livré à d'autres supplices; on lui brise les dents, on lui déchire les gencives, on l'abandonne dans un cloaque infect d'où un Ange, pour la troisième fois, le délivre pour le disposer à des combats nouveaux et à un triomphe plus glorieux. Un des juges le fait comparaître encore, et tandis que le martyr lui prouve avec force la vanité des idoles, le malheureux tombe de son siège et expire en disant: "Le Dieu de Venant est le vrai Dieu! Vous devez L'adorer et détruire nos fausses divinités."

Cependant la fureur d'Antiochus augmente à cette nouvelle; le martyr est jeté à des lions affamés; mais ces animaux féroces, au lieu de le dévorer, se couchent à ses pieds. Le lendemain, Venant est traîné longtemps sur des ronces et des épines, et laissé demi-mort; par un prodige merveilleux, le jour suivant, il est guéri et prêt à d'autres combats.

Le préfet ordonne de le précipiter du haut d'un rocher; mais le martyr, soutenu par les Anges, tombe mollement sur le sol. Longtemps ensuite il est traîné hors de la ville, sur des chemins hérissés de pierres et de cailloux, au point que les bourreaux sont exténués de soif. Venant, par une sublime délicatesse de charité pour ces monstres humains, fait un signe de Croix sur une pierre, et aussitôt il en jaillit une source d'eau vive qui les désaltère. Enfin il eut la tête tranchée.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Saint Félix de Cantalice

Capucin
(† 1587)

Saint Félix de Cantalice
Saint Félix de Cantalice

Félix vit le jour à Cantalice, bourgade située au pied de l'Apennin. Dès le bas âge, il manifesta de telles marques de prédestination que ses compagnons l'avaient surnommé "le petit Saint". Ses parents, qui étaient de pauvres laboureurs, l'employèrent de bonne heure à garder les troupeaux. Cette vie allait bien à l'âme méditative de l'enfant: peu enclin aux conversations oiseuses, il recherchait les lieux solitaires, et y répétait souvent le Pater et l'Ave et les quelques formules pieuses qu'on lui avait apprises. Lorsque les autres bergers se livraient au sommeil, lui s'agenouillait devant un arbre sur l'écorce duquel il avait gravé une Croix.

À neuf ans, Félix passa au service d'un riche bourgeois qui lui confia d'abord la garde de ses troupeaux, puis le chargea du labourage de ses terres. Le jeune homme aima son nouvel emploi qui lui permettait d'assister tous les jours à la Messe avant de se rendre aux champs. Cet humble travailleur, sans instruction, qui n'avait fréquenté aucune école, avait beaucoup appris du Saint-Esprit. Comme il l'avouait plus tard, il ne connaissait que six lettres: cinq rouges et une blanche. Les cinq rouges étaient les cinq plaies du Sauveur, et la blanche était la Vierge Marie.

Dieu lui inspira d'embrasser un genre de vie plus parfait. À un parent qui lui objectait les austérités de la vie religieuse, il répondit: "Je veux être religieux tout de bon ou ne pas m'en mêler". Il alla frapper à la porte des Capucins. À la vue de ce paysan du Danube, le Père Gardien, voulant l'éprouver, lui dit: "Vous venez sans doute ici pour avoir un habit neuf et y vivre sans rien faire. Ou bien vous croyez que vous allez commander aux religieux comme vous commandiez à vos boeufs. Renoncez à ce projet et n'y pensez plus". Mais le postulant répondit à ce compliment si humblement et si sensément que le terrible Gardien l'admit sur-le-champ.

Devenu profès, le Frère Félix fut fixé au couvent de Rome avec les attributions de quêteur. Il resta quarante ans dans cet humble emploi, allant chaque jour, la besace sur le dos, pieds nus, et récitant son chapelet, quêter la subsistance de ses Frères. Les humiliations, comme les peines corporelles, étaient pour lui ses roses du Paradis; il ne craignait pas de s'appeler lui-même l'âne du couvent des Capucins. "Mais où est-il donc, votre âne? Frère Félix", lui demanda-t-on un jour. -- "C'est moi!" répondit l'humble religieux.

Dans sa vieillesse, le Cardinal protecteur de l'Ordre lui offrit de le faire décharger de ses fatigantes fonctions. "Monseigneur, répondit Félix, laissez-moi mon office de quêteur: un soldat doit mourir l'épée à la main, un âne sous sa charge, et Frère Félix sous sa besace".

La mortification allait de pair avec son esprit de pauvreté et d'humilité: il se privait même des satisfactions les plus légitimes, telles que de s'approcher du feu l'hiver. "Allons, Frère âne, disait-il à son corps, il faut que tu te réchauffes sans feu; car c'est ainsi que doivent être traitées les bêtes de somme... Loin du feu, Frère âne, loin du feu! C'est devant le feu que saint Pierre renia son Maître."

Après avoir achevé de le purifier par de douloureuses infirmités, patiemment supportées, Dieu rappela à Lui le Frère Félix, le 18 mai 1587.

J.M. Planchet, Nouvelle Vie des Saints, p. 199

Saint Léonard Murialdo
Prêtre et fondateur de la :
« Congrégation de Saint-Joseph »

La mémoire liturgique de St Leonardo Murialdo n'a pas été placée au jour de sa mort (dies natalis : 30 mars) mais le 18 mai, pour éviter qu’elle tombe trop souvent pendant le Carême et donc sans pouvoir la célébrer.
Néanmoins, le Martyrologe Romain et plusieurs calendriers, plaçant cette mémoire le 30 mars,  votre serviteur (gpm) présente cette composition hagiographique aux deux dates.

 

L

eonardo Murialdo nait à Turin, le 26 octobre 1828 : c'est la Turin de saint Jean Bosco, de saint Joseph Cottolengo lui-même, une terre fécondée par de si nombreux exemples de sainteté de fidèles laïcs et de prêtres.

Léonard est le huitième enfant d'une famille modeste. Enfant, avec son frère, il entra au collège des Pères scolopes de Savone, et suivit le cours élémentaire, le collège et le lycée : il trouva des éducateurs formés, dans une atmosphère de religiosité fondée sur une catéchèse sérieuse, avec des pratiques de piété régulières. Pendant son adolescence, il vécut toutefois une profonde crise existentielle et spirituelle qui le conduisit à anticiper le retour en famille et à conclure ses études à Turin, en s'inscrivant au cours biennal de philosophie.

Le « retour à la lumière » eut lieu - comme il le raconte - quelques mois plus tard, avec la grâce d'une confession générale, dans laquelle il redécouvrit l'immense miséricorde de Dieu ; il mûrit alors à 17 ans la décision de devenir prêtre, en réponse d'amour à Dieu dont l'amour l'avait saisi.

Il fut ordonné le 20 septembre 1851. C'est à cette époque que, comme catéchiste de l'Oratoire de l'Ange gardien, Don Bosco fit sa connaissance, l'apprécia et le convainquit d'accepter la direction du nouvel Oratoire de Saint-Louis à Porta Nuova, qu'il dirigea jusqu'en 1865. Là, il fut au contact des graves problèmes des classes sociales les plus pauvres, il visita leurs maisons, mûrissant une profonde sensibilité sociale, éducative et apostolique qui le conduisit à se consacrer de manière autonome à de multiples initiatives en faveur de la jeunesse. Catéchèse, école, activités récréatives furent les fondements de sa méthode éducative à l'Oratoire. Don Bosco le voulut à nouveau à ses côtés lors de l'audience accordée par le bienheureux Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878) en 1858.

En 1873, il fonda la « Congrégation de Saint-Joseph », dont l'objectif apostolique fut, dès le départ, la formation de la jeunesse, en particulier la plus pauvre et abandonnée. Le contexte turinois de l'époque fut marqué par l'intense floraison d'œuvres et d'activités caritatives promues par Léonard Murialdo jusqu'à sa mort, le 30 mars 1900.

Leonardo Murialdo a été béatifié le 3 novembre1963 et canonisé le 3 mai 1970, par le même pape : saint Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978). 

 

 
Liste des Saintes âmes du 18 mai
 
Bienheureuse Blandine Merten  religieuse ursuline en Allemagne (✝ 1918)
Bienheureux Burchard  Curé de la paroisse de Beinwil - Suisse (XIIe siècle)
Saint David et Saint Tatchan  (✝ 693)
Saint Etienne  (✝ 893)
Saint Félix  martyr (✝ 299)
Saint Félix de Cantalice  Capucin à Rome (✝ 1587)
Vénérable Giuseppe Lazzati  laïc italien, intellectuel et homme politique (✝ 1986)
Bienheureux Guillaume de Naurose  prêtre de l'Ordre des Ermites de Saint-Augustin à Toulouse (✝ 1369)
Saint Jean Ier  Pape (53e) de 523 à 526 et martyr (✝ 526)
Saint Potamon  Evêque d'Héraclée en Egypte et ses compagnons, martyrs à Alexandrie (IVe siècle) 
Saint Quinibert  (IXe siècle)
Bienheureux Stanislas Kubski et Martin Oprzadek  prêtres martyrs du nazisme (✝ 1942)
Saint Théodote  Martyr à Ancyre (Ankara) avec de nombreux autres martyrs (IVe siècle)
Saint Venance de Camérino  martyr (✝ v. 250)
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