Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
22 Mai 2020
Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
Saint-Siège
Sainte Rita est considérée comme la sainte des cas désespérés; en effet, grâce à son intercession beaucoup de situations « désespérées » se sont miraculeusement résolues. Épouse et mère exemplaire, puis moniale augustine. Sa dépouille est exposée dans la basilique de Cascia, en Ombrie.
C’est la petite bourgade de Roccaporena, en Ombrie, qui voit naître, très probablement en 1371, Margherita Lotti, appelée « Rita », diminutif de son prénom. Ses parents, paysans modestes et pacificateurs, lui firent donner une bonne éducation scolaire et religieuse dans la localité voisine de Cascia, où l’instruction est assurée par les frères augustins. C’est dans ce contexte qu’elle mûrit en elle la dévotion envers Saint Augustin, Saint Jean Baptiste et Nicolas de Tolentino, qu’elle choisit comme ses saints protecteurs.
Autour de 1385, elle épouse Paul de Fernand de Mancino. Disputes et rivalités politiques sont les traits marquants de la société d’alors ; le mari de Rita y est impliqué. Mais la jeune épouse, par la prière, le sang-froid et cette capacité de pacifier, apprise chez les parents, l’aide petit à petit à mener une conduite authentiquement chrétienne. Par l’amour, la compréhension et la patience, le mariage de Rita et Paul devient ainsi une union féconde, égayée par la naissance de deux enfants: Jean-Jacques et Paul-Marie. Ce foyer serein fait cependant face à l’escalade de la haine des factions de l’époque. Le mari de Rita s’y trouve mêlé à cause de liens de parenté et est assassiné. Pour éviter de pousser ses enfants à la vengeance, Rita leur cache la chemise ensanglantée de leur père. Dans son cœur, elle pardonne à celui qui a tué son mari, mais la famille de Mancino ne se résigne pas, et fait pression; il en résulte des rancœurs et des hostilités. Rita n’arrête pas de prier pour qu'il n'y ait pas d’autre sang versé, faisant de la prière son arme et sa consolation. Et pourtant, les tribulations ne manquent pas. Une maladie emporte Jean-Jacques et Paul-Marie, et son unique réconfort est de penser au salut de leurs âmes, et de les sauver du danger venant du climat de rétorsions suscité par l’assassinat de son époux.
Restée seule, Rita commence une vie plus intense de prière, pour ses chers défunts, mais aussi pour les « Mancino », pour qu’ils pardonnent et trouvent la paix. A l’âge de 36 ans, elle demande à être accueillie parmi les moniales augustines du Monastère Sainte-Marie-Madeleine de Cascia, mais sa demande est rejetée ; peut-être les religieuses craignent-elles, avec l’entrée de Rita, veuve d’un homme assassiné, de mettre en danger la sécurité de leur communauté. Les prières de Rita et les intercessions de ses saints protecteurs amènent au contraire la pacification entre les familles impliquées dans l’assassinat de Paul de Mancino et après tant d’obstacles, elle entre au monastère. On raconte que, durant le noviciat, l’abbesse, pour éprouver l’humilité de Rita, lui demande d’arroser un tronc d’arbre sec, et que son obéissance est récompensée par Dieu par une vigne encore vigoureuse aujourd’hui. Au long des années, Rita se révèle être une religieuse humble, zélée dans la prière et dans les travaux qui lui sont confiés, capable de fréquents jeûnes et pénitences. Ses vertus commencent à être connues aussi en dehors des murs du monastère, en raison des œuvres de charité auxquelles se consacre Rita avec ses consœurs qui, à la vie de prière, adjoignent les visites aux personnes âgées, le soin des malades et l’assistance aux pauvres.
Toujours de plus en plus immergée dans la contemplation du Christ, Rita demande de pouvoir participer à la Passion, et en 1432, alors qu’elle est absorbée dans la prière, elle se retrouve avec une épine de la couronne du Christ plantée dans le front. La stigmate reste jusqu’à la mort, pendant 15 ans. Au cours de l’hiver précédent sa mort, Rita, malade et contrainte à rester au lit, demande à une cousine, venue de Roccaporena en visite, de lui apporter deux figues et une rose du jardin de la maison paternelle. Nous sommes au mois de janvier, la femme qui l’assiste croit que la maladie la fait délirer. Arrivée à Roccaporena, la cousine trouve, stupéfaite, la rose et les figues et les amène à Cascia. Pour Rita, elles sont le signe de la bonté de Dieu, qui a accueilli au ciel ses deux enfants et son mari. Rita expire dans la nuit du 21 au 22 mai 1447. En raison du grand culte né immédiatement après sa mort, son corps n’a jamais été enterré. Aujourd’hui, il est conservé dans une urne en verre. Rita a su fleurir malgré les épines que la vie lui a réservées, en répandant le bon parfum de l'Évangile et en faisant fondre le gel hivernal de beaucoup de cœurs. C’est pour cette raison et en souvenir du prodige de Roccaporena que la Rose est le symbole par excellence de la dévotion de Rita.
Patronne de la Corse, elle est l'une de ces jeunes carthaginoises qu'un marchand d'esclaves allait vendre en Gaule. Elle fut volée dans un port de Corse. Fidèle à sa foi, elle refusa de se sacrifier aux divinités païennes. On la commémore le 22 mai.
En Corse, Sainte Julie, Vierge, par le supplice de la Croix, obtint la couronne de la Gloire. Chrétienne d’origine carthaginoise, vendue comme esclave, le navire qui la transportait aurait échoué à Nonza, dans le Cap Corse. C’est là qu’en haine de la foi, elle aurait été torturée et crucifiée en 303, mais cette date est incertaine. Elle fut toujours vénérée avec ferveur.
A l'époque où Carthage fut prise d'assaut, Sainte Julie fut achetée par un nommé Eusèbe. Son maître: quoique païen, admirait le courage qu'elle déployait dans l'accomplissement de son service. Dès que, ses occupations terminées, on lui permettait de se reposer, elle vaquait à la lecture ou s'adonnait à l'oraison. Mue par l'amour de Dieu, elle exténuait son corps par la privation de nourriture, et son maître ne put jamais obtenir qu'elle relâchât son jeûne un seul jour, sauf le dimanche de la Résurrection.
Alors que le navire de son maitre était au port de Capo Corso, et que celui-ci avait assisté à une fête païenne, il fut endormi par les païens qui en profitèrent pour s’emparer de Sainte Julie, restée sur le navire. Celle-ci refusa de renier le Christ : «Ma liberté c'est de servir le Christ, que j'adore chaque jour dans toute la pureté de mon âme». Julie fut torturée, puis flagellée. Mais, au milieu de ces tourments, la sainte ne faisait que confesser sa foi avec plus d'ardeur : «Je confesse, criait-elle, Celui qui par amour pour moi a enduré le supplice de la flagellation. Car si mon Seigneur a été couronné d'épines à cause de moi, et a été suspendu à l'arbre de la croix, pourquoi refuserais-je de me laisser tirer les cheveux pour la confession de ma foi, afin de mériter de cueillir la palme du martyre ?». Elle mourut crucifiée.
Bse Marie-Dominique Brun-Barbantini
Fondatrice des :
« Servantes des Malades de Saint-Camille »
Maria Domenica naît à Lucca (Toscane, Italie) le 17 janvier 1789, de Pietro Brun et de Giovanna Granucci. Orpheline de père à l’âge de 12 ans, elle grandit sous la guidance affectueuse et intelligente de sa mère.
Jeune femme brillante, cultivée, généreuse, le 22 avril 1811, elle épouse Salvatore Barbantini. Après six mois de mariage, ce « projet d’amour » fut rompu par la mort subite de son époux bien-aimé. « Toi seul mon Christ Crucifié, mon bien, tu seras dorénavant mon unique et grand amour, mon unique délice. » Veuve et en attente d’un enfant qui meurt à huit mois, Maria Domenica intensifie l’offrande survenue avec la mort de son mari et se donne totalement aux pauvres, aux malades et aux malheureux.
Sa maternité humainement amputée se développe en une maternité plus profonde et universelle. Les malades, abandonnés dans leurs taudis deviennent l’objet de son amour. Elle ne consacre pas seulement sa tendresse à ceux qui souffrent mais elle l’exprime aussi dans diverses œuvres de miséricorde envers l’Église qu’elle aime avec une affection filiale et sert avec une ardeur d’apôtre.
Dotée de qualités particulières, elle fonde à Lucca le Monastère de sainte Marie de la Visitation pour l’éducation des Jeunes ; elle organise la catéchèse, elle ouvre un institut pour les enfants abandonnés, on lui confie la responsabilité de renforcer et de réformer les diverses activités apostoliques et éducatives.
Mais l’Œuvre Charismatique qui définie Maria Dominique comme don de Dieu à l’humanité est l’Institut Religieux des « Servantes des Malades de Saint-Camille », bourgeon nouveau et prometteur de la Famille Chrétienne.
En 1829, elle rassemble autour d’elle quelques jeunes filles pauvres et de santé fragile, et avec ces premières filles, elle accomplit des prodiges de charité au chevet des mourants les plus pauvres et les plus abandonnés. Le charisme que la Mère exerçait attira d’autres jeunes.
Le 5 août 1841, l’archevêque de Lucca, Domenico Stefanelli, approuva la Règle écrite par Maria Domenica et érigea la communauté en Institut Religieux Diocésain. Femme de foi, toujours engagée dans la recherche et la réalisation de la volonté de Dieu, Maria Domenica s’impose dans l’histoire comme signe prophétique des temps nouveaux. « Éducatrice de la paix », elle peut être proposée comme modèle à la femme d’aujourd’hui, parce qu’elle fut une jeune femme exemplaire, épouse et mère aimante, fondatrice et religieuse, vertueuse, maîtresse de spiritualité. Elle a enseigné à ses filles à cheminer près de l’homme qui souffre, soignant la maladie, valorisant la souffrance, aimant la vie, annonçant dans l’histoire le visage maternel de Dieu. Maria Dominique retourna au Père le 22 mai 1868.
Maria Domenica Brun-Barbantini a été béatifiée le 17 mai1995 par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).