Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
19 Mai 2020
Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
Saint Yves Hélory
Avocat puis prêtre
(1250-1303)
Y |
ves Hélory, dit l'Avocat des Pauvres, naît en Bretagne, au manoir de Kermartin près de Tréguier, en 1250.
Le jeune Yves est envoyé à Paris, vers 14 ans, pour étudier la philosophie et la théologie : il recevra des enseignements de Thomas d'Aquin. Finalement, c'est le droit qui l'attire. Il étudiera à la faculté d'Orléans le droit laïc et ecclésiastique.
Puis il retourne en Bretagne où il est nommé juge ecclésiastique à Rennes en 1280. L'évêque de Tréguier l'appelle auprès de lui et le décide à devenir prêtre en 1283. Il est nommé curé de Trédrez en 1285, puis de Louannec, de 1292 à 1298.
Entre temps, Yves a mené une vie exemplaire. De nombreux témoins de son procès en béatification parleront d'un chrétien et d'un juge doux, équitable, attentif et compatissant au sort des pauvres et plaidant leur cause. Mais en 1291, Yves ressort transformé d'une visite au mouroir de l'hôpital de Tréguier qui le décide à devenir un pauvre parmi les plus pauvres.
Il se retira dans son manoir familial de Kermartin où il vécut dans la misère et accueillit les indigents, devenant leur avocat. Restant aussi prêtre et évangélisateur, il traverse la Bretagne à pied pour prêcher et apporter la Bonne nouvelle contre vents et marées.
Il meurt à Kermartin le 19 mai 1303 épuisé par le travail et la pénitence. Son corps sera transféré à la cathédrale de Tréguier. Son tombeau devint un lieu de pèlerinage.
Il est canonisé en 1347, devenant ainsi le second saint breton et sans doute le premier prêtre diocésain élevé à ce rang.
Il est le saint patron des avocats, des avoués, des assureurs et des notaires, ainsi que de la Bretagne.
Contemplatif, amoureux du silence, demeure de Dieu, Saint Pierre Célestin V, Pape, est célébré par l’Eglise le 19 mai. Il est connu pour l’indiction du Jubilé du «Pardon» de l’Aquila en 1294 et pour son bref pontificat auquel il met fin par sa démission quelques mois après son élection.
Un chercheur de Dieu. Pierre Angelerio de Morrone, l’est depuis sa jeunesse quand il découvre dans le silence et dans la beauté de la nature la dimension propice à contempler le Créateur pour servir les frères. Né dans une famille paysanne à Isernia en 1215 ( avant - dernier de 12 frères); tôt, il est orphelin de père , et est orienté vers les études ecclésiastiques par sa mère. Attiré par la vie monastique, il entre dans l’Ordre bénédictin. A 24 ans , il devient prêtre, mais très vite il choisit la vie érémitique sur le Mont Morrone dans les Abruzzes. Prière, pénitence et jeûne rythment ses journées. Les tentations ne manquent pas et Pierre les surmonte en s’agrippant à la croix. Attirées par lui, tant d’autres personnes le suivent: vite naît avec l’approbation de Urbain IV le premier noyau des Ermites de la Maiella.
Jouissant de la bienveillance du cardinal Latin Malabranca et du roi de Naples Charles II d’Anjou, dit le Boiteux, les « Célestins»- c’est ainsi qu’ils s’appelleront, s’étendent en fondant des monastères et en restaurant des abbayes en ruines. Le temps pour Pierre est meublé par la prière ininterrompue. Sa renommée d’homme de Dieu se répand en Europe et de partout on accourt vers lui pour demander conseil et solliciter des guérisons. A tous il indique la conversion du cœur comme voie pour la paix en un moment historique déchiré par des tensions, conflits - même internes à l’Eglise - et des épidémies.
Nous sommes en 1292, à la mort du pape Nicolas IV le Saint Siège reste vacant pendant 27 mois. Les onze cardinaux électeurs ne réussissent pas à s’accorder sur un candidat, polarisés qu’ils sont par le conflit entre les familles Orsini et Colonna, et pressés par le désir du roi Charles II de trouver un candidat à son goût. Depuis l’isolement de sa cellule, Pierre de Morrone fait parvenir aux cardinaux la prophétie de l’imminence du châtiment divin, que seul peut éviter l’élection, en peu de mois, du Souverain Pontife. La renommée de l’ermite, connu pour les miracles et l’intégrité de sa conduite spirituelle, portent les électeurs à trouver justement en lui le candidat idéal pour dépasser l’impasse. Rejoint dans sa grotte à Maiella par une délégation de prélats, Pierre, dans un premier temps refuse, puis comprend que c’est Dieu qui l’appelle à une si haute responsabilité. Toutefois, il rejette l’invitation des cardinaux à rejoindre Pérouse et, le 29 août 1294, mémoire de saint Jean Baptiste, escorté par le roi Charles, il se rend à L’Aquila monté sur un âne , pour recevoir la tiare dans la grande église de Sainte Marie à Collemaggio, érigée par lui peu de temps auparavant. Il choisit le nom de Célestin V et procède à l’indiction du premier Jubilé de l’histoire, connu comme Jubilé du «Pardon».
Il comprend vite de n’être pas libre dans l’exercice de son ministère, assiégé par qui à la Curie espère tirer des avantages de son manque d’expérience de gouvernement. Il convoque un Consistoire et nomme 12 cardinaux. Nombreux sont ceux qui critiquent âprement la décision du Pape de se mettre sous la protection de Charles d’Anjou et de transférer le siège de la Curie à Naples. Il se rend compte très vite qu’il est l’otage de la Couronne. Dans la petite cellule du Château Neuf, devenue sa demeure, il mûrit la décision de renoncer au Pontificat, soutenu en cela aussi par le cardinal Benoît Caetani, expert en droit canonique, qui lui succédera sous le nom de Boniface VIII. « Moi, Pape Célestin V, poussé par des raisons légitimes, par humilité et en raison de la faiblesse de mon corps et du mécontentement du Peuple, et afin de retrouver la tranquillité perdue, j’abandonne librement et spontanément le Pontificat et renonce expressément au trône, à la dignité, à la charge et aux honneurs qu’il comporte». C’est en ces termes que le 13 décembre 1294 Célestin se dépouille des ornements pontificaux et endosse de nouveau la tunique grise de sa congrégation. Et c’est onze jours après qu’est élu le nouveau Pape qui fait conduire Pierre, d’abord fugitif dans des lieux désertiques, au château de Fumone. Et c’est ici, dans une auguste cellule, que l’ermite meurt en prière le 19 mai 1296. Passé dans l’histoire comme le «le grand refus» déploré par Dante dans la Divine Comédie, Célestin est vu comme l’exemple de liberté évangélique et de sainteté. Il est, en effet, canonisé par Clémente V en 1313. Sa dépouille est conservée dans la basilique de Collemaggio et est le terme de pèlerinages incessants. Parmi les plus illustres il y a celui, en 2009, de Benoît XVI qui a déposé sur le mausolée du pape Célestin V le pallium qu’il a portait le jour de son intronisation.
Né sous l’empereur Dioclétien, mort sous Septime Sévère. On a peu d’informations sûres sur saint Urbain, pape entre 223 et 230. Homme déterminé et pratique dans la défense des droits de la communauté chrétienne, il meurt probablement martyr même si les sources historiques ne sont pas univoques.
Dans les Abruzzes , c’est une colline qui sépare la ville de Chieti du bourg de Bucchianino. Aux environs de la moitié de 1300 les deux localités sont engagées dans une de ces nombreuses guerres de frontière. Chieti décide qu’il est temps d’attaquer et de faire capituler les gens du petit bourg, obstinément accroché à l’intérieur et autour du château qui domine la vallée. Un jour , raconte l’histoire qui doit beaucoup à la légende, une armée, peut-être de mercenaires , bouge vers Bucchianino avec l’intention facilement perceptible par les sentinelles du bourg. Les habitants sont peu nombreux mais leur commandant militaire, le «sergentiere», a un coup de génie: il ordonne au petit nombre d’hommes, et aussi aux femmes, de revêtir les cuirasses et toute sorte d’armure et de commencer à bouger sans interruption à l’intérieur du château et au flanc de la Colline . Les assaillants remarquent de loin les va-et-vient qui ressemblent à une armée gigantesque en manœuvres et renoncent à leurs intentions belliqueuses.
En réalité, selon la tradition, le stratagème fut inspiré au «sergentiere» dans le songe, semble-t-il, par le pape saint Urbain . Encore aujourd’hui, l’épisode est évoqué à nouveau avec une grande manifestation populaire. En dehors de cet événement , l’histoire nous renseigne peu sur la vie de Urbain I. Eusèbe de Césarée écrit , dans sa célèbre «Histoire Ecclésiastique» que Urbain monte sur le Trône avant la mort du pape Calixte . Nous sommes autour de 223 et jusqu’en mai 230 le pontificat de ce pape , probablement originaire de Téano, se déroule sans accroc sous le règne de l’empereur Septime Sévère . En réalité il est marqué par la querelle avec l’antipape Hyppolite de Rome qui avait donné du fil à retordre à Calixte, mais on raconte que Urbain a agi avec lui avec la même fermeté que son prédécesseur.
Les questions dont s’occupa le pape Urbain sont un échantillon des problématiques de l’Eglise de la première heure. Il intente au civil un procès complexe contre les fabricants d’hosties , il révoque le décret du pape Zéphyrin qui imposait l’usage des calices en verre pour les sacrifices et oblige l’usage des calices en argent, et il est tenace dans la revendication des propriétés ecclésiales. D’après les biographes de l’époque le profil qui en émerge est celui d’homme charitable et résolu à la fois , capable de porter au Baptême de nombreux païens parmi les membres de la famille romaine des Valeri.
Il existe aussi beaucoup de nuages qui planent sur la mort du pape Urbain, naturelle selon certaines sources, violente d’après d’autres qui parlent d’un assassinat par la main du Préfet Almenio. Une «Passio» tardive veut qu’il soit mort martyr en lien avec l’histoire de sainte Cécile, mais les documents ne sont pas clairs sur ce point . Selon le «Liber Pontificalis», la biographie des Papes du premier Moyen Age qui fait autorité, la dépouille du pape Urbain repose au cimetière de saint Calixte sur la Voie Apprenne à Rome.
Bse Pina Suriano
Laïque et fondatrice de l’Association des
« Filles de Marie »
P |
ina Suriano naît le 18 février 1915 à Partinico, centre agricole de la province de Palerme (Sicile, Italie), dans une famille de modestes agriculteurs. Elle fut baptisée le 6 mars 1915.
De nature docile et soumise, elle était particulièrement sensible à l'esprit religieux qui régnait dans sa famille. Entourée de l'affection de ses parents, elle reçut au sein de sa famille la première éducation morale et religieuse, qui fut ensuite perfectionnée, dès l'âge de quatre ans, à l'école des « Suore Collegine di San Antonio ».
En 1921, elle fut inscrite à l'école communale de Partinico et eut pour institutrice Margherita Drago, pendant tout le cycle élémentaire, qui fut la première admiratrice de ses vertus singulières. Elle éprouvait un grand intérêt pour l'école et toutes les matières la remplissaient de joie.
En 1922, elle reçut les sacrements de la Pénitence, de la Première Communion et de la Confirmation. Elle entra également la même année dans l'Action Catholique, tout d'abord comme benjamine, puis comme aspirante et enfin comme jeune de l'A.C. Elle participa avec un profond esprit ecclésial à la vie paroissiale et diocésaine, prenant part à toutes les initiatives de l'Action Catholique. Elle fit de la paroisse le centre de ses actions, en totale coopération avec les dispositions du curé, le P. Antonio Cataldo, qui était son Directeur spirituel et son confesseur.
En 1937, après l'érection de la paroisse Maria SS. del Rosario, elle poursuivit son activité dans la nouvelle paroisse dont le premier curé fut le P. Andrea Sorresi, qui devint tout d'abord son confesseur, puis son directeur spirituel et son biographe.
En 1938, elle fut nommée déléguée de la section jeunes de l'A.C.. De 1939 à 1948, elle fut Secrétaire de l'A.C. et, de 1945 à 1948, tout en faisant partie du groupe des femmes, elle fut nommée Présidente des jeunes filles, à la demande de celles-ci, continuant également à être secrétaire.
En 1948, elle fonda l'association des « Filles de Marie », dont elle fut Présidente jusqu'à sa mort. Le fondement de son apostolat fut la prière, les sacrifices, la Messe, la communion et la méditation quotidienne, ainsi que l'étude de la Parole de Dieu et la fidélité au magistère ecclésiastique. Au sein de sa famille, sa mère s'opposa à sa grande activité apostolique, car elle nourrissait pour sa fille des projets matrimoniaux qui se révélèrent rapidement vains. La preuve que son engagement religieux naissait d'un choix de vie convaincu et précis apparaît dans le vœu de chasteté qu'elle prononça le 29 avril 1932 dans la petite église des Filles de la Miséricorde et de la Croix, qui était le siège social de la Jeunesse féminine. Elle le renouvelait chaque mois avec l'accord de son directeur spirituel et elle repoussa toujours très fermement les diverses propositions de mariage qui lui furent plus d'une fois adressées.
Elle tenta à plusieurs reprises de devenir sœur, mais se heurta à des difficultés insurmontables. En attendant, priant dans l'espoir d'obtenir la bénédiction de ses parents pour entrer dans la vie religieuse, elle participait avec un profond esprit ecclésial à la vie de la paroisse et du diocèse, que ce soit en tant que dirigeante de l'Action catholique ou Présidente de la Pieuse Union des Filles de Marie. Constatant alors que la vie religieuse ne lui serait jamais possible, elle voulut donner à Jésus la preuve de son immense amour et, avec trois compagnes, elle s'offrit comme victime pour la sanctification des prêtres le 30 mars 1948.
Une malformation cardiaque fut à l'origine de sa mort prématurée, le 19 mai 1950. Elle fut immédiatement considérée comme une sainte par un grand nombre de fidèles.
Pina Suriano a été béatifiée le 05 septembre 2004 à Lorette (Marches, Italie) par Saint Jean-Paul II.