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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Cela c'est passé un 8 mai

8 mai 1360

Préliminaires de paix à Brétigny

Le 8 mai 1360, Français et Anglais s'entendent à Brétigny sur des préliminaires de paix qui mettent fin à plus de deux décennies de combats.

André Larané
Effondrement de la monarchie française

La dramatique bataille de Poitiers a conduit à la défaite et à la capture du roi de France, Jean II le Bon. Par des accords signés dans sa prison de Londres le 14 mars 1359, celui-ci a promis à son geôlier, Édouard III, une rançon de 4 millions d'écus d'or en échange de sa libération ainsi que toutes les possessions des Plantagenêt, soit près de la moitié des domaines capétiens !

Cependant, le fils et héritier du roi captif, le dauphin Charles, ne l'entend pas de cette oreille. Fort de sa victoire sur les bourgeois parisiens guidés par Étienne Marcel, il convoque les états généraux afin que ceux-ci dénoncent les accords de Londres.

Trop sûr de lui, Édouard III d'Angleterre débarque illico à Calais avec une énorme escorte et 6000 chariots. Il se propose d'entrer à Reims pour s'y faire sacrer roi de France. Mais il est repoussé tant par les Parisiens que par les Rémois.

Contraintes à de longs sièges, les troupes anglaises s'usent et épuisent leur ravitaillement. Là-dessus, le roi apprend que des Normands ont réussi un sanglant coup de main en Angleterre même, sur les ports des environs de Rye, notamment Winchelsea.

Se voyant en mauvaise position et craignant que sa chevauchée ne s'achève sur un désastre, il consent à revenir sur les accords de Londres et décide de rentrer chez lui au plus tôt. Après un pèlerinage à Chartres, il embarque illico à Harfleur sans prendre la peine de raccompagner son escorte jusqu'à Calais,d'où elle va à son tour rembarquer pour l'Angleterre.

Les plénipotentiaires ennemis se retrouvent dans le village de Brétigny, un hameau aujourd'hui sur la commune de Sours, près de Chartres (une stèle a été dressée par la société archéologique d'Eure-et-Loir à proximité des lieux présumés de la négociation).

Les tractations se déroulent pendant sept jours en présence du duc de Lancastre, Henry Grosmont, et de l'évêque de Beauvais. Elles aboutissent le 8 mai 1360 à la signature des préliminaires. La rançon est ramenée à 3 millions d'écus d'or, ce qui reste un montant énorme.

Les Français promettent par ailleurs aux Anglais de leur céder en pleine souveraineté, sans hommage féodal, une région côtière qui inclut Calais, le Ponthieu (la région de la Somme), le comté de Guînes et l'Aquitaine. Cette dernière, élargie de l'Auvergne aux Pyrénées, comprend rien moins que le Poitou, la Saintonge, le Limousin, le Quercy, le Rouergue, la Gascogne et la Guyenne ! Édouard III se propose de la donner en apanage au Prince Noir, son fils et héritier.

En échange, l'Anglais convient de ne plus revendiquer le trône de France et renonce à afficher les lys capétiens sur ses armoiries. Jean le Bon quitte quant à lui sa prison (mais pour quelques mois seulement : il se livrera à nouveau aux Anglais pour gommer le déshonneur de la fuite de son jeune fils, qui était également emprisonné !).

Habile redressement

Ces conditions de paix sont ratifiées par un traité signé à Calais le 24 octobre 1360. Elles sont calamiteuses pour la monarchie des Valois. Elles ramènent le domaine capétien à ce qu'il était au début du règne de Philippe Auguste, 150 ans auparavant. À vrai dire, elles ne seront jamais appliquées grâce à l'habileté et à l'énergie du Dauphin, le fils de Jean II le Bon, futur Charles V le Sage.

Sur une idée de Charles, le traité prévoit en effet que la souveraineté du roi d'Angleterre sur ses nouvelles possessions ne sera effective qu'après la remise de celles-ci par les Français. La renonciation d'Édouard III à la couronne française interviendra au même moment.

De cette façon, le Dauphin se donne la possibilité de retarder indéfiniment l'application du texte !... Jusqu'à sa mort, en 1380, il n'aura de cesse de lutter contre les Anglais pour défaire le traité de Brétigny.

Il luttera également contre son beau-frère, le roi de Navarre Charles II le Mauvais, et contre ses frères qui ont bénéficié de vastes apanages de la part de leur père et désirent s'émanciper de la couronne tout en abaissant celle-ci.

Publié ou mis à jour le : 2019-10-23 
Naissance
 
Henri Dunant

8 mai 1828 à Genève (Suisse) - 30 octobre 1910 à Heiden (Appenzell, Suisse)

Biographie Henri Dunant

À l'occasion d'un voyage d'affaires, Henri Dunant visite en juin 1859 le champ de bataille de Solferino. Ce banquier genevois de 31 ans s'indigne alors du sort fait aux blessés et organise de premiers secours.

De retour à Genève, il lance un appel à l'opinion européenne dans un livre intitulé : Un souvenir de Solferino. Lui-même s'entretient avec l'empereur Napoléon III.

Avec quatre amis genevois, il crée le 17 juillet 1863 une organisation internationale et neutre destinée à secourir les victimes de guerre, le Comité International de la Croix-Rouge (CICR). Son nom lui vient de son symbole, le drapeau de la Suisse inversé, soit une croix rouge sur fond blanc.

Le comité réunit le 26 octobre 1863 une conférence internationale qui aboutit le 22 août 1864 à la signature de la première Convention de Genève «pour l'amélioration du sort des militaires blessés dans les armées en campagne».

La suite est plus triste. Ruiné en 1867 par de mauvaises affaires en Algérie, Henry Dunant est chassé de la Croix-Rouge et renié par ses anciens amis. En 1895, alors que chacun l'a oublié et le croit mort, un journaliste recueille et publie ses souvenirs.

Le voilà si brusquement réhabilité qu'il reçoit en 1901 le premier Prix Nobel de la Paix. Meurtri, il ne daigne pas aller le chercher et s'éteint quelques années plus tard dans la solitude et une relative pauvreté.

8 mai 1945 : Capitulation allemande

Le 8 mai 1945, à 23h01, au lendemain de la capitulation allemande, les combats cessent officiellement dans toute l'Europe.

La Seconde Guerre mondiale n'a fini toutefois qu'avec la capitulation du Japon, le 2 septembre 1945. Les Américains distinguent ainsi le V-E (Victory-Europe) Day, jour de la victoire en Europe et le V-J (Victory-Japan) Day, jour de la victoire sur le Japon...

La France commémore la Capitulation

Pour des raisons spécieuses, la France est depuis 1981 le seul pays qui commémore par un jour férié et chômé le 8 mai 1945, fin de la guerre en Europe.

Ni les Anglais, ni les Américains ne chôment le 8 mai. Quant aux Russes, c'est le 9 mai qu'ils célèbrent la capitulation de l'Allemagne nazie et la fin de ce qu'ils appellent la « Grande Guerre patriotique », la cessation des combats ayant été enregistrée ce jour-là à Moscou en raison du décalage horaire.

8 mai 1945

Fin de la guerre en Europe

La Seconde Guerre mondiale se termine officiellement en Europe le 8 mai 1945, à 23h01 (heure allemande), au lendemain de la capitulation sans condition de l'Allemagne nazie, signée le 7 mai à Reims.

Elle laisse un bilan sans équivalent dans l'Histoire avec plus de cinquante millions de morts, majoritairement des civils (400 000 Américains, autant de Britanniques, 600 000 Français, huit millions d'Allemands, vingt millions de Soviétiques etc).

André Larané

Capitulation du IIIe Reich à Berlin : les plénipotentiaires allemands (le général Hans Juergen Stumpff, commandant en chef de la Luftwaffe, le maréchal Wilhelm Keitel, chef d'état-major de la Wehrmacht, l'amiral Hans Georg Von Friedebourg, Kriegsmarine, source : ECPAD)

Défaite totale de l'Allemagne nazie

À partir de la bataille d'El-Alamein (23 octobre 1942), les armées allemandes ont subi défaite sur défaite et reculé sur tous les fronts jusqu'au 25 avril 1945, date à laquelle les troupes soviétiques et anglo-américaines ont fait leur jonction au milieu de l'Allemagne, sur l'Elbe, à Torgau.

Hitler, terré dans son bunker de Berlin, avec son dernier carré de fidèles, se suicide le 30 avril.

Musée de la reddition du 7 mai 1945 (Reims)Il revient à son successeur, le grand-amiral Karl Dönitz (ou Doenitz), replié à Flensburg, sur la frontière avec le Danemark, de demander la cessation des combats aux puissances alliées, les Anglo-Saxons et les Soviétiques.

Le 6 mai, Dönitz envoie le général Alfred Jodl, chef d'état-major de la Wehrmacht, à Reims (France), au quartier général des forces alliées (en anglais : Supreme headquarters allied expeditionnary force, SHAEF).

Celui-ci est, depuis février 1945, installé dans le grand bâtiment de briques rouges de l'École professionnelle de Reims, à proximité immédiate de la gare ferroviaire.

NB : l'établissement porte aujourd'hui le nom de lycée Roosevelt ; la salle de la capitulation est un musée public.

L'Allemand s'entretient avec le général américain Walter Bedell Smith, chef d'état-major du général Dwight David Eisenhower (54 ans), commandant en chef des forces alliées en Europe.

Il tente de négocier une paix séparée avec les Anglo-Saxons mais doit bien vite y renoncer et se résigne à une capitulation générale sans condition.

La salle de la capitulation du 7 mai 1945 aujourd'hui (A. Hatat - CDT Marne)

Signature de la capitulation à Reims (7 mai)

C'est ainsi qu'avec les pleins pouvoirs de Dönitz, le général Alfred Jodl (55 ans) signe le 7 mai 1945, à 2h 41 du matin, la capitulation sans condition de l'Allemagne... Quelques mois plus tard, il sera déféré au Tribunal de Nuremberg et condamné à mort pour avoir contresigné des ordres contraires au droit international (exécution d'otages ou de prisonniers). Il sera pendu le 16 octobre 1946.

Côté vainqueurs, l'acte de capitulation (dico) est signé par le général Walter Bedell-Smith et le général soviétique Ivan Sousloparov. Le général français François Sevez, adjoint du général Juin et chef d'état-major de la France Libre, est invité à le contresigner à la fin de la cérémonie en qualité de simple témoin.

En l'absence d'un officier général allemand d'un rang égal au sien, le général Eisenhower a choisi pour sa part de rester dans son bureau. Mais c'est à lui que revient l'annonce radiophonique de la victoire, à 3h39 du matin, dans la salle de la signature. « Il est particulièrement symbolique que la reddition ait été signée au coeur de la France, ce pays qui a tant souffert, ce pays où nous avons débarqué en juin dernier et dont les forces armées et les mouvements de résistance nous ont tant aidés », déclare-t-il.

La cessation des combats est fixée au lendemain 8 mai, à 23h01, le temps que les ordres nécessaires puissent être communiqués à toutes les unités.

NB : certaines troupes allemandes résisteront au-delà de cette date, notamment dans la place forte de Saint-Nazaire, et le grand amiral Dönitz ainsi qu'Alfred Jodl et Albert Speer ne seront arrêtés à Flensburg que le 23 mai 1945.

Signature de la capitulation de l'Allemagne à Reims, le 7 mai 1945 (Musée de la reddition, Reims)

Ratification de la capitulation à Berlin (8 mai)

Pour Staline, l'allié soviétique, pas content du tout, il ne suffit pas que la capitulation ait été signée à Reims, dans la zone occupée par les Anglo-Saxons. Il faut aussi qu'elle soit ratifiée à Berlin, au coeur du IIIe Reich, et accessoirement dans la zone d'occupation soviétique.

Cette exigence puise sa justification dans la part essentielle qu'ont pris les Soviétiques à la victoire, par le sang versé. À eux seuls, ils ont encaissé 80% de l'effort de guerre nazi. 

Pour cette formalité, les chefs des armées combattantes se retrouvent donc le lendemain 8 mai 1945, à 15 heures, au quartier général des forces soviétiques du maréchal Gueorgui Joukov (49 ans), dans une école militaire du génie du quartier de Karlshorst.

Les trois armes allemandes sont représentées par le général Hans Juergen Stumpff, commandant en chef de la Luftwaffe, le maréchal Wilhelm Keitel, chef d'état-major de la Wehrmacht, l'amiral Hans Georg Von Friedebourg, Kriegsmarine.

Le maréchal Joukov signe les protocoles de la capitulation de l'Allemagne, à Berlin, le 8 mai 1945La séance se tient dans le mess de l'école, sous les drapeaux des vainqueurs, à 23 heures (minuit, heure de Moscou). Glacial, Keitel signe les protocoles pendant un bon quart d'heure. 

Côté allié, c'est à Joukov et au maréchal en chef de l'air britannique Arthur Tedder qu'il revient de signer les protocoles. Le général américain Spaatz et le Français de Lattre de Tassigny les paraphent comme témoins.

Une fois les signatures terminées, le maître de cérémonie Joukov lance sèchement : « La délégation allemande peut quitter la salle ». Aussitôt après, l'atmosphère se détend et les vainqueurs passent à table à l'invitation de Joukov qui a prévu deux cents couverts pour un banquet qui va se terminer au petit matin au milieu des chants et des danses.

Pendant ce temps, les chefs d'État et de gouvernement alliés, dont le général de Gaulle, annoncent simultanément sur les radios la cessation officielle des hostilités en Europe. Aux États-Unis, l'annonce de la victoire revient au président Harry Truman, son prédécesseur Franklin Roosevelt étant mort d'épuisement et de maladie le mois précédent, le 14 avril 1945. 

NB : la ratification de la capitulation à Berlin ayant été enregistrée en URSS le lendemain, à 00h01 (heure de Moscou), c'est le 9 mai que, depuis lors, Soviétiques et Russes commémorent leur victoire dans la « Grande Guerre patriotique ».

Keitel ratifie l'acte de capitulation à Berlin, le 8 mai 1945, à 23h ; sous les quatre drapeaux, Joukov ; à sa gauche, Tedder, à sa droite, Spaatz et De Lattre de Tassigny. (DR)

La France aussi

Bien que la France se fût officiellement retirée de la guerre avec l'armistice du 22 juin 1940, Charles de Gaulle estimait que son pays avait bien mérité de la Victoire. Pour le chef de la France libre, le conflit qui s'achevait avait commencé non pas en 1939 mais en 1914.

Au terme de cette guerre de trente ans, il espère donc une place à la table des vainqueurs et mandate à cet effet le chef de la 1ère armée française, le général Jean de Lattre de Tassigny (56 ans), bien que ce dernier ne se soit rallié à lui qu'en novembre 1943. Staline saisit cette occasion de diviser les Occidentaux. À sa demande, Joukov introduit de Lattre dans la salle de conférences. 

Jean de Lattre de Tassigny paraphe les protocoles de capitulation de l'Allemagne, à Berlin,  le 8 mai 1945 (DR)Lorsque de Lattre exige qu'un drapeau français soit joint aux drapeaux anglais, américain et soviétique dans la salle de capitulation, il s'attire cette réflexion d'un officier britannique : « Et pourquoi pas le drapeau chinois ? » 

Conciliant, Joukov fait coudre à la hâte un drapeau tricolore à partir de quelques chiffons de hasard. Le maréchal Keitel, chef d'état-major de l'armée allemande, s'exclame en voyant le drapeau français entre la bannière étoilée et l'Union Jack : « Ah, il y a aussi des Français ! Il ne manquait plus que cela ! »

Une nouvelle occasion de protester s'offre à de Lattre pendant le banquet de la nuit, quand Joukov lève des toasts en oubliant le Français. Celui-ci repousse son couvert et manifeste à haute voix son mécontentement. Joukov, bon enfant, se ravise et lève un toast à la gloire de l'armée française. Ainsi la France a-t-elle gagné la place de Quatrième Grand et un siège de membre permanent au Conseil de sécurité de l'ONU.  

La capitulation n'est pas la paix

La guerre ne se termine cependant pas avec la capitulation de l'Allemagne nazie... Le Japon de l'empereur Showa, allié de Hitler, poursuit un combat désespéré contre les Américains dans l'océan Pacifique. Il faudra les deux explosions atomiques de Hiroshima et Nagasaki, les 6 et 9 août 1945, pour amener ce pays à résipiscence.

C'est seulement avec la capitulation du Japon le 2 septembre 1945, près de quatre mois après celle de l'Allemagne, que prend donc véritablement fin la Seconde Guerre mondiale.

Les Américains distinguent ainsi le V-E (Victory-Europe) Day, jour de la victoire en Europe et le V-J (Victory-Japan) Day, jour de la victoire sur le Japon.

La capitulation vue de... Paris

Les Français n'ayant eu aucune part à la capitulation militaire de l'Allemagne, à Reims, le 7 mai 1945, ils ont choisi par la suite de commémorer exclusivement la fin des combats, le 8 mai 1945.

En 1975, le président Giscard d'Estaing a souhaité mettre un terme à cette commémoration dans le désir de se réconcilier avec les Allemands... mais au grand scandale des associations d'anciens combattants.

En 1981, le président Mitterrand a voulu prendre le contrepied de son prédécesseur. Il ne s'est pas contenté de refaire du 8 mai un jour férié. Il en a aussi fait un jour chômé sans rencontrer d'objections chez les citoyens (faut-il s'en étonner ? un jour de congé supplémentaire, ça ne se refuse pas). Cela fait avec le 11 novembre deux jours chômés pour autant de victoires sur nos « amis allemands » ! L'attention portée à cette célébration paraît d'autant plus incongrue que le 8 mai 1945 est aussi marqué par la répression sanglante de Sétif.

À noter que ni les Anglais, ni les Américains ne chôment le 8 mai bien qu'ils aient les meilleures raisons du monde de commémorer cet anniversaire. Quant aux Russes, rappelons-le, c'est le 9 mai qu'ils célèbrent la capitulation de l'Allemagne, la cessation des combats ayant été enregistrée ce jour-là à Moscou en raison du décalage horaire. Notons enfin que cette date du 8 mai 1945 marque avant tout une victoire militaire.

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