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Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Jacques Offenbach ( 20 juin 1819 - 5 octobre 1880)

Apogée de l'Europe

Jacques Offenbach
( 20 juin 1819 - 5 octobre 1880)

De son vrai nom Jakob Eberst, le futur compositeur est envoyé par son père à Paris pour parfaire sa formation de violoncelliste. Mais il se réoriente très vite vers la composition et l'opéra-bouffe.

Sous le Second Empire, à partir du 5 juillet 1855, il se produit avec succès dans un petit théâtre des Champs-Élysées : les Bouffes-Parisiens. Sa carrière s'envole avec l'opérette Orphée aux enfers en 1858, La Vie parisienne

 

Jacques Offenbach (1819 - 1880)

Le génie de l’opéra bouffe

Jacques Offenbach se rêvait compositeur classique reconnu. Il a pourtant choisi de persévérer dans la musique légère et les spectacles comiques, registres qui lui ont assuré succès et fortune.

Quelques incursions cependant dans la musique de chambre ou de ballet lui permirent d’espérer réaliser son ambition. Mais ce n’est qu’à la fin de sa vie qu’il a pu composer des œuvres lyriques pour de grandes salles d’opéra.

Compositeur emblématique du Second empire, la vie d’Offenbach est parsemée de ritournelles qui continuent de nous captive

Sous l’égide de Napoléon III

En trois décennies, entre 1829 et 1858, Jacques Offenbach s’est littéralement métamorphosé : le jeune virtuose adulé à ses débuts s’est transformé en directeur de théâtre soucieux de ses deniers. Mais il est toujours resté un compositeur contrarié.

Afin de ne parler ni d’opéra, ni d’opéra-comique, il crée en 1855 un nouveau genre : l’opérette, qui correspond à un opéra en un acte, et surtout l’opéra bouffe, dont les sujets légers et comiques rendent les spectacles si plaisants et les spectateurs euphoriques. Rossini, fervent adepte de ce style, composera des œuvres célèbres, encore jouées de nos jours.

Offenbach en jeune violoncelliste, Alexandre Laemlein, 1850, Paris, BnF, Gallica. L'agrandissement montre Offenbach croqué par Philippe-Auguste Cattelain, 1870, Paris, BnF, Gallica.À partir de 1859, Offenbach devient le compositeur emblématique du second empire, particulièrement apprécié de Napoléon III. La guerre de 1870 n’interrompt pas sa carrière, mais démodé, il devra travailler davantage au détriment de ses finances et de sa santé.

Fils d’un père relieur qui était aussi chantre à la synagogue de Cologne, Jacob Offenbach est le septième enfant et deuxième garçon dans une fratrie de dix enfants dont sept atteindront l’âge adulte. Il est né le 20 juin 1819, tout près de Cologne, dans une famille qui pratique couramment la musique.

Très doué pour le violoncelle et déjà vrai « communicant », il joue dans les tavernes, les Winstub, ce qui l’aidera plus tard pour Les Contes d’Hoffmann ou Le Roi Carotte. Son père lui fait apprendre le français, qui devient sa langue usuelle, même s’il conservera toujours un fort accent allemand, qu’il entretiendra toutefois consciencieusement.

En 1833, à 14 ans, son père l’emmène étudier à Paris plutôt qu’à Vienne car il veut lui épargner l’ostracisme qui frappe les Juifs en Autriche. Son objectif est alors le Conservatoire, mais le directeur Luigi Cherubini, lui-même italien, refuse d’accepter un étranger ! Finalement, il est reçu en auditeur libre, c’est-à-dire qu’il suit les cours mais ne peut concourir ni pour le Prix de Rome, ni pour les diplômes.

Il s’installe alors dans une maison de la rue des Martyrs et restera fidèle à ce quartier parisien, au pied de la butte Montmartre, même s’il se déplace beaucoup au cours de son existence. Le Conservatoire l’intéressant peu, il démissionne au bout d’un an. Il préfère l’apprentissage sur le terrain et va donc occuper des postes de musicien boulevard du Temple.

À l’époque de Louis-Philippe, il y avait des orchestres dans tous les théâtres, qui comportaient parfois jusqu‘à 20 musiciens, notamment sur le fameux « boulevard du Crime » réputé à cause des nombreuses pièces noires qu’on y jouait, disparu en 1857 lors du percement de la place de la République...

 
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