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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Je vous appelle mes amis, Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres

https://youtu.be/LTNuJ9D7Hug
PREMIÈRE LECTURE
« L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé de ne pas faire peser sur vous d’autres obligations que celles-ci, qui s’imposent » (Ac 15, 22-31)

En ces jours-là,
les Apôtres et les Anciens
décidèrent avec toute l’Église
de choisir parmi eux
des hommes qu’ils enverraient à Antioche avec Paul et Barnabé.
C’étaient des hommes
qui avaient de l’autorité parmi les frères :
Jude, appelé aussi Barsabbas, et Silas.
Voici ce qu’ils écrivirent de leur main :
« Les Apôtres et les Anciens, vos frères,
aux frères issus des nations,
qui résident à Antioche, en Syrie et en Cilicie,
salut !
Attendu que certains des nôtres, comme nous l’avons appris,
sont allés, sans aucun mandat de notre part,
tenir des propos qui ont jeté chez vous le trouble et le désarroi,
nous avons pris la décision, à l’unanimité,
de choisir des hommes que nous envoyons chez vous,
avec nos frères bien-aimés Barnabé et Paul,
eux qui ont fait don de leur vie
pour le nom de notre Seigneur Jésus Christ.
Nous vous envoyons donc Jude et Silas,
qui vous confirmeront de vive voix ce qui suit :
L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé
de ne pas faire peser sur vous d’autres obligations
que celles-ci, qui s’imposent :
vous abstenir des viandes offertes en sacrifice aux idoles,
du sang,
des viandes non saignées
et des unions illégitimes.
Vous agirez bien, si vous vous gardez de tout cela.
Bon courage ! »

On laissa donc partir les délégués,
et ceux-ci descendirent alors à Antioche.
Ayant réuni la multitude des disciples,
ils remirent la lettre.
À sa lecture, tous se réjouirent
du réconfort qu’elle apportait.

– Parole du Seigneur.

PSAUME
(56 (57), 8-9, 10-12)
R/

Je te rendrai grâce parmi les peuples, Seigneur.
ou : Alléluia !

Mon cœur est prêt, mon Dieu,
mon cœur est prêt !
Je veux chanter, jouer des hymnes !
Éveille-toi, ma gloire !
Éveillez-vous, harpe, cithare,
que j’éveille l’aurore !

Je te rendrai grâce parmi les peuples, Seigneur,
et jouerai mes hymnes en tous pays.
Ton amour est plus grand que les cieux,
ta vérité, plus haute que les nues.
Dieu, lève-toi sur les cieux :
que ta gloire domine la terre !

ÉVANGILE
« Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres » (Jn 15, 12-17)

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Mon commandement, le voici :
Aimez-vous les uns les autres
comme je vous ai aimés.
Il n’y a pas de plus grand amour
que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.
Vous êtes mes amis
si vous faites ce que je vous commande.
Je ne vous appelle plus serviteurs,
car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ;
je vous appelle mes amis,
car tout ce que j’ai entendu de mon Père,
je vous l’ai fait connaître.
Ce n’est pas vous qui m’avez choisi,
c’est moi qui vous ai choisis et établis
afin que vous alliez,
que vous portiez du fruit,
et que votre fruit demeure.
Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom,
il vous le donnera.
Voici ce que je vous commande :
c’est de vous aimer les uns les autres. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

CONSÉCRATION À NOTRE-DAME DES NEIGES

Ô Notre-Dame,
nous nous confions en vous,
en votre obédience bénie
et en votre garde très spéciale.
Aujourd’hui et chaque jour
nous vous confions nos âmes et nos corps ;
nous vous confions tout notre espoir
et toute notre consolation ;
toutes nos angoisses et nos misères ;
notre vie et la fin de notre vie,
pour que par votre très sainte intercession
et par vos mérites,
toutes nos actions soient dirigées et disposées
selon votre volonté
et celle de votre Fils. Amen.

Je vous appelle mes amis

L'amitié de Jésus apporte la Joie : ” Ma joie vous habitera” nous dit-Il. Cette joie n'est pas une joie extérieure, mais une joie profonde qui vient de notre union de volonté au Père dans l'acceptation, nous aussi, de notre condition humaine et mortelle, comme le seul chemin vers le Père

Voici ce que je vous commande :
c'est de vous aimer les uns les autres. »
 


Méditation de l'évangile du jeudi 14 mai

” Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j'ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.”

Son amitié apporte la Joie : ” Ma joie vous habitera” nous dit-Il. Cette joie n'est pas une joie extérieure, mais une joie profonde qui vient de notre union de volonté au Père dans l'acceptation, nous aussi, de notre condition humaine et mortelle, comme le seul chemin vers le Père.

“Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite.”

Car le premier, Il a donné sa vie pour devenir notre Chemin, la Porte qui s'ouvre sur la Vie :

” Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.
Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime.

Sa mort nous libère, simplement parce que cette mort n'est plus absurde, puisque désormais Dieu nous reçoit comme ses fils, au delà de la mort. Osons par amitié faire cet acte de confiance vers le Père, Remettons Lui nos vies.

” Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande.”

Comme des amis, Il nous apprend ce qu'il a entendu du Père ; Il nous révèle le sens de l'homme à travers notre vie et notre mort :

“Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j'ai entendu de mon Père, je vous l'ai fait connaître”.

Et, soyez-en sûrs, c'est Lui qui nous a choisis pour vous donner cette amitié unique.


Père Gabriel

 

Saint Maxime le Confesseur (v. 580-662)
 

moine et théologien

Centurie sur la théologie VII, n°12-14 (Philocalie des Pères neptiques ; trad. J. Touraille, éd. DDB-Lattès, rev.)

Imiter Dieu qui nous a tant aimés

La loi de la grâce enseigne directement ceux qu’elle conduit, à imiter Dieu lui-même, qui nous a tant aimés plus que lui-même, s’il est permis de le dire (et cela alors qu’à cause du péché nous étions ses ennemis), que, sans changer, il est venu vers notre être, lui qui est au-dessus de tous les êtres, qu’il s’est fait homme, qu’il a voulu être comme l’un des hommes, et qu’il n’a pas refusé de faire sienne notre condamnation.

            Et autant par économie il s’est fait homme, autant par grâce il nous a déifiés, afin que non seulement nous apprenions à nous attacher naturellement les uns aux autres et à nous aimer spirituellement les uns aux autres comme nous nous aimons nous-mêmes, mais aussi à prendre divinement soin les uns des autres plus que de nous-mêmes, et à faire la preuve de l’amour que nous nous portons les uns aux autres en choisissant de bon cœur, par vertu, de mourir volontairement les uns pour les autres. Car le Christ dit qu’il n’est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour celui qu’on aime (Jn 15,13).

            La loi de la grâce est la raison qui, plus haut que la nature, mène à la déification en transformant inflexiblement la nature, en montrant comme en image à la nature des hommes, le modèle qui dépasse l’essence et la nature, et en offrant la permanence de l’être éternellement bienheureux. Considérer le prochain comme soi-même, c’est prendre soin de sa seule vie dans son être : ce qui est le propre de la vie naturelle. Aimer le prochain comme soi-même, c’est par vertu, veiller sur la vie du prochain plus que soi-même, c’est tout à fait le propre de la loi de la grâce.

Homélie du Père Gilbert Adam

 

Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres.

« Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. »

Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Jésus nous invite à vivre de son amour et à le faire déborder en nous pour qu’il se traduise en amour fraternel : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. » Nous avons vu Jésus nous aimer comme un ami et nous allons mettre cet Amour unique en œuvre. Jésus nous annonce son Père : le Père t’appelle, il te veut apôtre et il t’envoie pour que tu portes du fruit, un fruit qui se manifeste dans l’amour. Nous intensifions notre prière pour demeurer dans le choix de Dieu, dans l’Esprit Saint. Le Père nous donnera tout ce que nous lui demanderons. Il nous édifie et continue son œuvre en nous : « Tout ce que vous demanderez au Père en mon nom il vous le donnera, dit Jésus. » Les désirs que Dieu a mis au plus profond de notre cœur sont exaucés. C’est ainsi que nous pénétrons dans le mystère de Dieu : « Ce que j’ai appris de mon Père, je vous l’ai fait connaître. » Ce que Jésus nous a fait connaître, c’est le grand amour dont nous sommes aimés.

« Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître. »
 Aimer comme Jésus, c’est donner sa vie comme le font les époux qui, par amour, donne leur vie et assument la responsabilité de parents. Ils acceptent le sacrifice de leur temps et de leur être en faveur de leur famille : soigner, protéger, éduquer et former leurs enfants comme des personnes. Les missionnaires aussi donnent leur vie pour l’Évangile, avec ce même esprit de sacrifice. Les disciples de Jésus s’engagent dans l’amour qui vient du cœur de notre Père. Si Jésus a pris chair de la Vierge Marie, c’est pour que nous devenions ce que nous sommes, des enfants de Dieu. Jésus est venu pour nous libérer, Il est vraiment le Sauveur. Il est descendu au plus profond de nos ténèbres. En Lui nous pouvons les reconnaître et en être délivré : « Je suis la vigne, vous êtes les sarments. » Il y a une unité totale entre la vigne et les sarments. Mon Père est le vigneron qui prend soin de sa vigne et l’enveloppe d’amour. Personne n’a de plus grand amour que celui qui se défait de sa vie pour ses amis. Établis en Jésus, nous oubliant nous-mêmes ainsi que toutes nos difficultés, nous produisons des fruits merveilleux. Puisant à la sève qui est le Christ, notre vie est transformée dans un cœur à cœur avec Jésus. « Vous êtes mes amis si vous faites ce que, moi, je vous commande. »

« Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. »
 Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres. Jésus nous donne les conditions pour donner du fruit dans l’amour : « Si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il reste seul ; mais s’il meurt, il donne beaucoup de fruit. » Jésus nous invite à perdre notre vie, à la Lui donner et à mourir à nous-même pour que nous puissions aimer nos frère de l’amour du Christ, le véritable amour. A l’agonie il dira : « Père, non pas ce que je veux mais ce que tu veux. » Notre sanctification est contenue dans le mystère de Jésus, c’est lui qui nous a mis à cette place pour que nous nous accueillions dans le mystère de Dieu. Ce que Dieu veut, c’est que nous nous quittions nous-mêmes, pour être libérés de nous-mêmes. « Je vous ai choisis et établis afin que vous partiez. » Je ne vous appelle plus esclaves parce que l’esclave ne sait pas ce que fait son maître. Je vous ai appelés amis parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père. Si Jésus a pris un corps humain, conçu de l’Esprit Saint en la Vierge Marie, c’est pour unir la divinité à l’humanité. Baptisés dans le Christ, plongés dans sa mort et dans sa résurrection, nous ne faisons qu’un avec Lui.

Nous demandons la grâce d’entrer dans le mystère d’amour de Jésus qui nous sauve.

Père Gilbert Adam
9 rue du Lavoir
60350 Trosly-Breuil

 

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