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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Jésus nous dit: Que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux, et que moi aussi, je sois en eux.

PREMIÈRE LECTURE
« II faut que tu me rendes aussi témoignage à Rome » (Ac 22, 30 ; 23, 6-11)

En ces jours-là,
Paul avait été arrêté à Jérusalem.
Le lendemain, le commandant
voulut savoir avec certitude
de quoi les Juifs l’accusaient.
Il lui fit enlever ses liens ;
puis il convoqua les grands prêtres et tout le Conseil suprême,
et il fit descendre Paul pour l’amener devant eux.
Sachant que le Conseil suprême
se répartissait entre sadducéens et pharisiens,
Paul s’écria devant eux :
« Frères, moi, je suis pharisien,
fils de pharisiens.
C’est à cause de notre espérance,
la résurrection des morts,
que je passe en jugement. »
À peine avait-il dit cela, qu’il y eut un affrontement
entre pharisiens et sadducéens,
et l’assemblée se divisa.
En effet, les sadducéens disent
qu’il n’y a pas de résurrection,
pas plus que d’ange ni d’esprit,
tandis que les pharisiens professent tout cela.
Il se fit alors un grand vacarme.
Quelques scribes du côté des pharisiens
se levèrent et protestèrent vigoureusement :
« Nous ne trouvons rien de mal chez cet homme.
Et si c’était un esprit qui lui avait parlé, ou un ange ? »
L’affrontement devint très violent,
et le commandant craignit que Paul ne se fasse écharper.
Il ordonna à la troupe de descendre pour l’arracher à la mêlée
et le ramener dans la forteresse.
La nuit suivante, le Seigneur vint auprès de Paul
et lui dit :
« Courage !
Le témoignage que tu m’as rendu à Jérusalem,
il faut que tu le rendes aussi à Rome. »

– Parole du Seigneur.

PSAUME
(Ps 15 (16), 1-2a.5, 7-8, 9-10, 11)
R/

Garde- moi, mon Dieu :
j’ai fait de toi mon refuge.

ou

Alléluia !

Garde- moi, mon Dieu : j’ai fait de toi mon refuge.
J’ai dit au Seigneur : « Tu es mon Dieu !
Seigneur, mon partage et ma coupe :
de toi dépend mon sort. »

Je bénis le Seigneur qui me conseille :
même la nuit mon cœur m’avertit.
Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ;
il est à ma droite : je suis inébranlable.

Mon cœur exulte, mon âme est en fête,
ma chair elle-même repose en confiance :
tu ne peux m’abandonner à la mort
ni laisser ton ami voir la corruption.

Tu m’apprends le chemin de la vie :
devant ta face, débordement de joie !
À ta droite, éternité de délices !

ÉVANGILE
« Qu’ils deviennent parfaitement un » (Jn 17, 20-26)

En ce temps-là,
les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi :
« Père saint, je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là,
mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi.
Que tous soient un,
comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi.
Qu’ils soient un en nous, eux aussi,
pour que le monde croie que tu m’as envoyé.
Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée,
pour qu’ils soient un comme nous sommes UN :
moi en eux, et toi en moi.
Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un,
afin que le monde sache que tu m’as envoyé,
et que tu les as aimés comme tu m’as aimé.
Père,
ceux que tu m’as donnés,
je veux que là où je suis,
ils soient eux aussi avec moi,
et qu’ils contemplent ma gloire,
celle que tu m’as donnée
parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde.
Père juste,
le monde ne t’a pas connu,
mais moi je t’ai connu,
et ceux-ci ont reconnu
que tu m’as envoyé.
Je leur ai fait connaître ton nom,
et je le ferai connaître,
pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux,
et que moi aussi, je sois en eux. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

CONSÉCRATION À NOTRE-DAME DES NEIGES

Ô Notre-Dame,
nous nous confions en vous,
en votre obédience bénie
et en votre garde très spéciale.
Aujourd’hui et chaque jour
nous vous confions nos âmes et nos corps ;
nous vous confions tout notre espoir
et toute notre consolation ;
toutes nos angoisses et nos misères ;
notre vie et la fin de notre vie,
pour que par votre très sainte intercession
et par vos mérites,
toutes nos actions soient dirigées et disposées
selon votre volonté
et celle de votre Fils. Amen.

Etre un avec le Père
Devenus ses amis, nous recevons du Christ sa vie, celle-là même que le Père lui octroie dans la même splendeur. Nous en sommes revêtus :

« Pour moi, Je leur ai donné la gloire, la clarté que Tu m'as donnée »

que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux,
et que moi aussi, je sois en eux. »
 


Méditation de l'évangile du jeudi 28 mai

Jésus prie pour ses apôtres mais aussi pour tous ceux qui, à leur suite, croiront à la parole.

Que demande-t-Il pour ses amis de tous les temps ? De vivre le mystère de l'unité, de l'union à Dieu lui-même. La foi du monde, en l'Envoyé, naîtra seulement de cette unité reçue et éclatante. Unité intérieure de chacun d'entre nous avec le Père, le Fils et l'Esprit-Saint, car l'unité extérieure de l'Église n'en sera jamais que la conséquence. Ce sont tous les hommes, toutes les femmes vivant ainsi qui entraîneront le monde vers Dieu.

« Je prie afin que tous soient un, comme Toi-même, O Père, Tu es en Moi et Moi en Toi, afin qu'eux aussi soient en nous, de façon que le monde croie que Tu m'as envoyé ».

Devenus ses amis, nous recevons du Christ sa vie, celle-là même que le Père lui octroie dans la même splendeur. Nous en sommes revêtus :« Pour moi, Je leur ai donné la gloire, la clarté que Tu m'as donnée »

Voilà donc que par cette vie le Christ Jésus réside en nous, car la grâce est beaucoup plus la grâce du Christ que la nôtre.

« Je leur ai donné cette clarté divine, afin qu'ils soient un, comme nous sommes un, Moi en eux »

Mais le Christ, Lui, est uni avant tout à son Père dans cette même vie :« Et Toi en Moi »


Père Gabriel

 

Saint Maxime le Confesseur (v. 580-662)
 

moine et théologien

Centurie sur la théologie VII, n° 87, 89 (Philocalie des Pères neptiques ; trad. J. Touraille, éd. DDB-Lattès, rev.)

Le mouvement de l’amour

Dieu lui-même a suscité et engendré l’“agapè” et l’“éros”. C’est lui-même qui a mené vers l’extérieur, c'est-à-dire vers les créatures, cet amour qui est en lui. C’est en cela qu’il a été dit : « Dieu est amour (agapè) » (1 Jean 4,16), et encore : « Il est douceur et désir » (Ct 5,16 LXX), c'est-à-dire “éros”. Ce qui est aimé et vraiment aimable, c’est lui-même. Donc, d’une part il est dit que l’“éros” amoureux s’épanche de lui et que lui-même, qui a engendré l’“éros”, est vraiment aimable et aimé, désirable et digne d’être élu : il met en mouvement les êtres qui veillent à cela. Ceux vers qui se porte la puissance de son désir le désirent dans la même mesure. (...)

            Le mouvement amoureux du bien, qui préexiste dans le bien, qui est simple, qui se meut de lui-même et qui provient du bien, retourne aussitôt dans son lieu, car il n’a ni fin ni commencement. Un tel mouvement signifie notre élan perpétuel vers le divin et notre union à lui. Car l’union amoureuse avec Dieu s’élève et se situe au-dessus de toute union.

Homélie du Père Gilbert Adam

 

Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi.
 

« Je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi. »

Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Jésus parle de l’unité qui devient une espérance, une promesse, une certitude. Quand nous pensons à l’unité des Chrétiens, elle nous semble lointaine, difficile, improbable à court terme, nous la regardons comme des "coupables," à l’origine de cette disgrâce ! Or, l’unité vers laquelle nous sommes en marche, existe déjà en Dieu. Jésus l’a dit souvent : « Je suis dans le Père, et le Père est en moi. Le Père et moi, nous sommes un. » Le lien vivant de cette union du Père et du Fils, c’est le Saint-Esprit, depuis toujours et pour toujours. Nous sommes enveloppés par l’Amour de Jésus et par sa prière : "Je prie pour tous ceux qui accueilleront leur parole et croiront en moi." Le cri de Jésus vers son Père est le cri de l’Evangile, la Bonne Nouvelle qui a fait de nous des disciples : « Que l’Amour dont tu m’as aimé soit en eux. » Nous sommes dans la prière de Jésus, prière pour que nous lui devenions semblables. Jésus, qui s’est fait petit enfant des hommes par la Vierge Marie, était un homme totalement libre, le reflet du Père : Le Fils bien aimé, le Verbe fait chair.

" Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes UN : moi en eux, et toi en moi. Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un, afin que le monde sache que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé.

 Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient eux aussi avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Cette intimité, cette réciprocité d’amour du Père et du Fils, Jésus nous l’offre comme modèle pour notre unité fraternelle : « Que tous soient un comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. » L’unité de Jésus avec son Père est mieux qu’un modèle, c’est un espace où Dieu nous accueille pour y vivre notre unité. Quand nous cherchons l’unité, nous venons en quelque sorte habiter ensemble dans l’amour de Dieu ; nous réchauffons notre amour à l’amour même de Dieu. Jésus a marché sur nos chemins, rejeté des hommes il est devenu l’agonisant, le crucifié, le Pain de la vie qui nous permet de le rejoindre dans notre faim de Dieu. Parce qu’il s’est totalement désapproprié de lui-même, Jésus notre sauveur manifeste l’Amour infini du Père. Il désire ce même Amour pour nous, que nous soyons tellement vide de nous-mêmes, que l’Esprit Saint prenne toute sa place en nous. Si nous sommes pauvre de nous-mêmes, Dieu dans son Amour infini, vient en nous et prend toute la place. Nous sommes alors Amour, comme Jésus lui-même est Amour. "Je veux que là où je suis, ils soient eux aussi." Là où est le Fils bien-aimé du Père, se trouve toute l’humanité son épouse, qui lui est présente. Il veut pour elle, le même amour, la même unité d’Amour qu’avec son Père.

" Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont reconnu que tu m’as envoyé.

 Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître, pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi aussi, je sois en eux. Dieu est le premier à nous aimer, c’est lui qui éveille en nous la source de l’amour et qui l’alimente parce qu’il nous aime. Nous abordons ceux et celles que Dieu met sur notre route avec des mains qui ne font jamais mal, avec des mots qui ne ferment jamais le cœur, avec un regard qui ouvre toujours l’espérance. Dieu nous aime tels que nous sommes. Avec Dieu on n’est jamais trop loin parce qu’il vient lui-même pour effacer toute distance, pour écarter toute crainte. Nous pourrons toujours « grandir » en amour à l’école des petits et des pauvres. Jésus a montré les tous petits enfants à ses disciples : « C’est à leurs pareils que sera donné le Royaume de Dieu. » C’est en se faisant le petit enfant de Noël que Dieu a choisi de se révéler afin que nous n’ayons pas peur de lui. Nous demandons avec Jésus cette unité d’amour en Dieu. Jésus veut travailler à l’unité du genre humain avec nous, il nous demande cet appauvrissement pour que nourris par le pain de Vie dans l’Eucharistie, ne retenant rien pour nous-mêmes, nous lui devenions semblables ! Que la toute puissance de l’Esprit Saint, à la prière de Jésus, fasse de nous le corps de Jésus : "Je veux que là où je suis, eux soient aussi".

Nous demandons au Saint Esprit la grâce de travailler à l’unité de notre vie.

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