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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Les impératifs de Jésus : Viens et suis-Moi et Jésus aime celui qui le suit car il rendra à chacun selon sa conduite.

Les impératifs de Jésus : Viens et suis-Moi et Jésus aime celui qui le suit car il rendra à chacun selon sa conduite.
PREMIÈRE LECTURE
« Paul demeura à Rome ; il annonçait le règne de Dieu » (Ac 28, 16-20.30-31)

À notre arrivée à Rome,
Paul a reçu l’autorisation d’habiter en ville
avec le soldat qui le gardait.
Trois jours après,
il fit appeler les notables des Juifs.
Quand ils arrivèrent,
il leur dit :
« Frères, moi qui n’ai rien fait contre notre peuple
et les coutumes reçues de nos pères,
je suis prisonnier depuis Jérusalem
où j’ai été livré aux mains des Romains.
Après m’avoir interrogé,
ceux-ci voulaient me relâcher,
puisque, dans mon cas,
il n’y avait aucun motif de condamnation à mort.
Mais, devant l’opposition des Juifs,
j’ai été obligé de faire appel à l’empereur,
sans vouloir pour autant accuser ma nation.
C’est donc pour ce motif
que j’ai demandé à vous voir et à vous parler,
car c’est à cause de l’espérance d’Israël
que je porte ces chaînes. »
Paul demeura deux années entières
dans le logement qu’il avait loué ;
il accueillait tous ceux qui venaient chez lui ;
il annonçait le règne de Dieu
et il enseignait ce qui concerne le Seigneur Jésus Christ
avec une entière assurance et sans obstacle.

– Parole du Seigneur.

PSAUME
(10 (11), 4, 5.7)
R/

Les hommes droits te verront face à face,
Seigneur.
ou : Alléluia !

Le Seigneur, dans son temple saint,
le Seigneur, dans les cieux où il trône,
garde les yeux ouverts sur le monde.
Il voit, il scrute les hommes.

Le Seigneur a scruté le juste et le méchant :
l’ami de la violence, il le hait.
Vraiment, le Seigneur est juste ; il aime toute justice :
les hommes droits le verront face à face.

ÉVANGILE
« C’est ce disciple qui a écrit ces choses ; son témoignage est vrai » (Jn 21, 20-25)

En ce temps-là,
Jésus venait de dire à Pierre : « Suis-moi. »
S’étant retourné, Pierre aperçoit, marchant à leur suite,
le disciple que Jésus aimait.
C’est lui qui, pendant le repas,
s’était penché sur la poitrine de Jésus
pour lui dire :
« Seigneur, quel est celui qui va te livrer ? »
Pierre, voyant donc ce disciple, dit à Jésus :
« Et lui, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? »
Jésus lui répond :
« Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne,
que t’importe ?
Toi, suis-moi. »
Le bruit courut donc parmi les frères
que ce disciple ne mourrait pas.
Or, Jésus n’avait pas dit à Pierre qu’il ne mourrait pas,
mais :
« Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne,
que t’importe ? »

C’est ce disciple qui témoigne de ces choses
et qui les a écrites,
et nous savons que son témoignage est vrai.
Il y a encore beaucoup d’autres choses que Jésus a faites ;
et s’il fallait écrire chacune d’elles,
je pense que le monde entier ne suffirait pas
pour contenir les livres que l’on écrirait.

– Acclamons la Parole de Dieu.

CONSÉCRATION À NOTRE-DAME DES NEIGES

Ô Notre-Dame,
nous nous confions en vous,
en votre obédience bénie
et en votre garde très spéciale.
Aujourd’hui et chaque jour
nous vous confions nos âmes et nos corps ;
nous vous confions tout notre espoir
et toute notre consolation ;
toutes nos angoisses et nos misères ;
notre vie et la fin de notre vie,
pour que par votre très sainte intercession
et par vos mérites,
toutes nos actions soient dirigées et disposées
selon votre volonté
et celle de votre Fils. Amen.

Les impératifs de Jésus : Viens et suis-Moi

 Jean, André, Pierre, Philippe, Nathanaël font tous partie du groupe de Jean-Baptiste puisque Jésus les rencontre avant de regagner la Galilée. Tous ces jeunes hommes vont quitter Jean-Baptiste pour s'engager avec cet homme dont le regard et les paroles les ont bouleversés.

Il y a encore beaucoup d'autres choses que Jésus a faites ; et s'il fallait écrire chacune d'elles, je pense que le monde entier ne suffirait pas pour contenir les livres que l'on écrirait.
 

Méditation de l'Evangile du samedi 30 mai

Jésus a une manière de parler qui témoigne d'une certitude intérieure qui bouleverse ses interlocuteurs. Car dans cette première rencontre avec Pierre, Jésus plonge son regard dans l'âme de Simon.

Et ce regard pénètre si avant qu'il définit l'apôtre et lui donne ce nom qui signifie tout l'être, ce nom que seul Dieu connaît et peut trouver.

Pour chacun de nous d'ailleurs, avec la même acuité, un jour le regard de Jésus plonge dans l'âme et nous donne notre nom, notre définition que Lui seul connaît et nous révèle. Le regard de Jésus pénètre. Il rentre loin dans les cœurs et juge de leur valeur d'un seul coup. Son regard pénètre au-delà de l'homme présent, pour atteindre toute la vie et en définit le rôle providentiel : “Tu t'appelleras Cephas, ce qui signifie : Pierre”.

Après André, Jean, Pierre, il en sera de même pour Philippe, conquis d'emblée par le Seigneur. « Le lendemain, Jésus résolut de partir pour la Galilée. Il va trouver Philippe et Jésus lui dit : suis-moi. Or, Philippe était de Bethsaïda, de la ville d'André et de Pierre »

« Philippe va trouver Nathanaël et lui dit : Celui de qui ont écrit Moïse dans la loi et les Prophètes, nous l'avons trouvé ! C'est Jésus, fils de Joseph, Jésus de Nazareth. Et Nathanaël lui dit : De Nazareth peut-il venir quelque chose de bon ? Philippe lui dit : Viens et vois ! »

Philippe lui aussi traduit sa découverte à Nathanaël avec enthousiasme, reprenant le vieux mot d'Archimède qui explose ici comme un cri de joie et de libération : “Eurêka” -“Nous l'avons trouvé !”.

Ils ont découvert, en effet, Celui-là même dont Moïse a écrit dans la Loi, et dont les Prophètes nous ont entretenus.

Pour un juif, pétri de toute cette attente, rendue plus lancinante depuis l'occupation romaine, quel beau jour que celui de cette rencontre où le Grand Prophète a laissé tomber ces mots à son égard : ” Accompagne-moi ! “

Jean, André, Pierre, Philippe, Nathanaël font tous partie du groupe de Jean-Baptiste puisque Jésus les rencontre avant de regagner la Galilée. Tous ces jeunes hommes vont quitter Jean-Baptiste pour s'engager avec cet homme dont le regard et les paroles les ont bouleversés.

Pour eux, il réalise l'Espérance d'Israël ; et leurs sentiments se résument bien dans le cri d'André adressé à son frère : “Nous avons trouvé le Messie !”


Père Gabriel

 

Saint Antoine de Padoue (v. 1195-1231)
 

franciscain, docteur de l'Église

Sermon pour la fête de saint Jean évangéliste (Une Parole évangélique, trad. V. Trappazzon, éd. Franciscaines, 1995, p. 146-147 ; rev.)

Jésus aime celui qui le suit

L’amour de Jésus pour son fidèle disciple est indiqué dans les paroles : « Se retournant, Pierre aperçoit, marchant à leur suite, le disciple que Jésus aimait, celui-là même qui, durant le repas, s’était penché sur sa poitrine » (Jn 21,20).

            Celui qui suit vraiment le Seigneur désire que tous le suivent ; c’est pourquoi, il se retourne vers son prochain par des attentions, la prière et l’annonce de la parole. Le retournement de Pierre signifie tout cela. Nous trouvons la même pensée dans l’Apocalypse : « L’époux et l’épouse – le Christ et l’Église – disent : “Viens !” Que celui qui entend dise : “Viens !” » (Ap 22,17). Le Christ par l’inspiration intérieure, et l’Eglise par la prédication disent à l’homme : “Viens !” Et celui qui entend ces paroles dit à son prochain : “Viens !”, c'est-à-dire “Suis Jésus !”. Pierre se retournant vit donc marchant à sa suite le disciple que Jésus aimait. Jésus aime celui qui le suit.

            Bien que son nom ne soit pas dit, Jean se distingue des autres, non parce que Jésus n’aimait que lui, mais parce qu’il l’aimait plus que les autres. Il aimait tous les autres, mais celui-ci lui était plus familier. (…) C’est lui qui « s’était penché sur sa poitrine durant le repas » (Jn 21,20). Ce fut un grand signe d’amour, le fait que lui seul ait pu se pencher sur la poitrine de Jésus, en qui « sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Col 2,3). (…)

            Ainsi, durant la Cène du ciel, nous serons rassasiés pour l’éternité, nous reposerons avec Jean sur la poitrine de Jésus. Le cœur est dans la poitrine, l’amour dans le cœur. Nous reposerons dans son amour parce que nous l’aimerons de tout notre cœur et de toute notre âme, et que nous trouverons en lui tous les trésors de la sagesse et de la science. (…) À lui soit donc la louange et la gloire pour les siècles éternels. Amen.

Homélie du Père Gilbert Adam

 

Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive.

« Alors Jésus dit à ses disciples : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. »


 

L’heureuse découverte de Jésus, le Crucifié, nous ouvre à une marche, à sa suite, dans le plus grand Amour. Jésus annonce sa Passion, son départ vers Jérusalem, vers sa mort et sa résurrection « le troisième jour. » L’invitation heureuse : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il me suive, » est une bénédiction. Jésus nous ouvre une liberté nouvelle qui est un dépassement dans l’Amour et qui n’a d’autre contrainte que la fidélité à son Amour. Chacun se retrouve devant son propre choix. Jésus nous donne la liberté de pouvoir faire ce choix qui est la plus belle attirance. C’est le moyen le plus puissant pour attirer à lui ceux qui le désire. L’Amour que Jésus nous offrent est si grand, qu’il mérite que nous courions de nous-mêmes à sa recherche, que nous le désirions de notre propre mouvement. Nous vérifions la vérité de cette Parole de Dieu avec sainte Jeanne d’Arc. « Mue par ses voix, » Jeanne s’est adaptée à la vérité qui venait de Dieu au risque d’être perçue comme une sorcière, une folle. Elle sera brûlée vive comme une hérétique. Ce qui était important pour elle, c’était d’être fidèle au don de Dieu qui lui était fait, c’était d’être fidèle à l’Esprit Saint qui l’anime. Dans sa mission, elle a été consacrée dans la vérité.

« Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la trouvera. »

 Quel avantage, en effet, un homme aura-t-il à gagner le monde entier, si c’est au prix de sa vie ? Et que pourra-t-il donner en échange de sa vie ? Si nous marchons derrière Jésus, nous acceptons de prendre des risques par amour pour lui. Jésus marche devant nous, il a assumé le premier l’existence risquée qu’il nous offre, sans autre raison que son amour pour nous. Celui qui prend sa croix, commence à vivre, en suivant Jésus, une étrange folie qui est la plus douce des sagesses. Il va perdre l’avoir, le valoir, le pouvoir, il se perd lui-même des yeux, n’ayant de regard que pour Celui qui marche devant. C’est une grande Sagesse que Jésus vient nous annoncer, il marque jusqu’à quel point nous devons nous renoncer, et mépriser les biens, les plaisirs et la gloire qui ne viendrait pas de Dieu. Nous témoignons du courage de Jésus dans ses souffrances, de l’humilité, de la douceur, et de la modestie de Jésus. Avec Jeanne d’Arc, nous voulons que notre vie soit dans la suite de Jésus, nous laissons résonner en nous sa Parole.

« Car le Fils de l’homme va venir avec ses anges dans la gloire de son Père ; alors il rendra à chacun selon sa conduite." La suite de Jésus pauvre, implique une nouvelle relation à Dieu. Il s’agit d’insérer notre vie de chaque jour dans son Amour infini, dans le projet de Dieu. Nous trouvons ainsi notre âme, nous nous trouvons nous-­mêmes en Dieu et selon Dieu. Nous voulons creuser un chemin de bonté et aller à Jésus par le chemin de l’amour, dans le don de l’Amour. Consacrés dans la vérité de Jésus, nous sommes envoyés au monde. Pour Jeanne d’Arc, marcher à la suite de Jésus, c’était se renoncer elle-même, et se charger de sa croix, et de le suivre. Tout ce qui pouvait lui être encore « personnel : » amour propre, volonté propre, idée propre, devait éclater, pour être remis dans la vérité qui vient de Dieu. Pour être capables d’affronter l’adversaire dans le combat spirituel, il nous faut être consacrés dans la vérité. Mus par l’Esprit Saint, que nous soyons dans la lumière qui vient du cœur de Dieu. Avec Jeanne d’Arc, nous voulons faire refleurir les déserts par la miséricorde de Jésus.

Nous demandons la grâce de la confiance pour demeurer dans les sentiments du cœur de Jésus.

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