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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

PREMIÈRE LECTURE
« Cet homme est l’instrument que j’ai choisi pour faire parvenir mon nom auprès des nations » (Ac 9, 1-20)

En ces jours-là,
Saul était toujours animé d’une rage meurtrière
contre les disciples du Seigneur.
Il alla trouver le grand prêtre
et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas,
afin que, s’il trouvait des hommes et des femmes
qui suivaient le Chemin du Seigneur,
il les amène enchaînés à Jérusalem.
Comme il était en route et approchait de Damas,
soudain une lumière venant du ciel l’enveloppa de sa clarté.
Il fut précipité à terre ; il entendit une voix qui lui disait :
« Saul, Saul,
pourquoi me persécuter ? »
Il demanda :
« Qui es-tu, Seigneur ? »
La voix répondit :
« Je suis Jésus, celui que tu persécutes.
Relève-toi et entre dans la ville :
on te dira ce que tu dois faire. »
Ses compagnons de route s’étaient arrêtés,
muets de stupeur :
ils entendaient la voix,
mais ils ne voyaient personne.
Saul se releva de terre
et, bien qu’il eût les yeux ouverts, il ne voyait rien.
Ils le prirent par la main
pour le faire entrer à Damas.
Pendant trois jours, il fut privé de la vue
et il resta sans manger ni boire.
Or, il y avait à Damas un disciple nommé Ananie.
Dans une vision, le Seigneur lui dit :
« Ananie ! »
Il répondit :
« Me voici, Seigneur. »
Le Seigneur reprit :
« Lève-toi, va dans la rue appelée rue Droite, chez Jude :
tu demanderas un homme de Tarse nommé Saul.
Il est en prière, et il a eu cette vision :
un homme, du nom d’Ananie,
entrait et lui imposait les mains
pour lui rendre la vue. »
Ananie répondit :
« Seigneur, j’ai beaucoup entendu parler de cet homme,
et de tout le mal qu’il a fait subir à tes fidèles à Jérusalem.
Il est ici, après avoir reçu de la part des grands prêtres
le pouvoir d’enchaîner tous ceux qui invoquent ton nom. »
Mais le Seigneur lui dit :
« Va ! car cet homme est l’instrument que j’ai choisi
pour faire parvenir mon nom
auprès des nations, des rois et des fils d’Israël.
Et moi, je lui montrerai
tout ce qu’il lui faudra souffrir pour mon nom. »
Ananie partit donc
et entra dans la maison.
Il imposa les mains à Saul, en disant :
« Saul, mon frère,
celui qui m’a envoyé, c’est le Seigneur,
c’est Jésus qui t’est apparu
sur le chemin par lequel tu venais.
Ainsi, tu vas retrouver la vue,
et tu seras rempli d’Esprit Saint. »
Aussitôt tombèrent de ses yeux comme des écailles,
et il retrouva la vue.
Il se leva, puis il fut baptisé.
Alors il prit de la nourriture et les forces lui revinrent.
Il passa quelques jours à Damas avec les disciples
et, sans plus attendre, il proclamait Jésus dans les synagogues,
affirmant que celui-ci est le Fils de Dieu.

– Parole du Seigneur.

PSAUME
(116 (117), 1, 2)
R/

Allez dans le monde entier.
Proclamez l’Évangile.
ou : Alléluia !

Louez le Seigneur, tous les peuples ;
fêtez-le, tous les pays !

Son amour envers nous s’est montré le plus fort ;
éternelle est la fidélité du Seigneur !

ÉVANGILE
« Ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson » (Jn 6, 52-59)

En ce temps-là,
les Juifs se querellaient entre eux :
« Comment celui-là
peut-il nous donner sa chair à manger ? »
Jésus leur dit alors :
« Amen, amen, je vous le dis :
si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme,
et si vous ne buvez pas son sang,
vous n’avez pas la vie en vous.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang
a la vie éternelle ;
et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
En effet, ma chair est la vraie nourriture,
et mon sang est la vraie boisson.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang
demeure en moi,
et moi, je demeure en lui.
De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé,
et que moi je vis par le Père,
de même celui qui me mange,
lui aussi vivra par moi.
Tel est le pain qui est descendu du ciel :
il n’est pas comme celui que les pères ont mangé.
Eux, ils sont morts ;
celui qui mange ce pain
vivra éternellement. »

Voilà ce que Jésus a dit
alors qu’il enseignait à la synagogue de Capharnaüm.

– Acclamons la Parole de Dieu.

CONSÉCRATION À NOTRE-DAME DES NEIGES

Ô Notre-Dame,
nous nous confions en vous,
en votre obédience bénie
et en votre garde très spéciale.
Aujourd’hui et chaque jour
nous vous confions nos âmes et nos corps ;
nous vous confions tout notre espoir
et toute notre consolation ;
toutes nos angoisses et nos misères ;
notre vie et la fin de notre vie,
pour que par votre très sainte intercession
et par vos mérites,
toutes nos actions soient dirigées et disposées
selon votre volonté
et celle de votre Fils. Amen.

Je suis le vrai pain de vie;
Jésus et l'amitié

Son amitié souffre, car Il parle de ce mystère de l'amitié, poussé si loin dans ce partage du pain et du vin, de ce mystère d'union et de communion au Pain de Vie descendu du Ciel, et ses paroles scandalisent ! Et pourtant ces paroles ne sont pas les siennes, mais celles de Celui qui l'a envoyé, le Père…

 

 117181-je-suis-le-vrai-pain-de-vie-jesus-et-l-amitie


Méditation de l'évangile du jeudi 1er mai

Après le miracle de la multiplication des pains, Jésus explique longuement aux juifs de la synagogue de Capharnaüm que le vrai Pain de Vie, c'est Lui. Beaucoup des siens n'y comprennent rien.

“L'ayant donc entendu, beaucoup de ses disciples dirent : Cette parole est dure !… Peut-on seulement l'écouter ?”

On sent toute la tristesse du Seigneur dans ces interrogations amicales adressés aux siens, car Il perçoit nettement qu'Il est totalement incompris.

“Jésus, sachant lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet, leur dit : Cela vous scandalise ? Que sera-ce donc si vous voyez le Fils de l'homme montant où Il était d'abord ? C'est l'esprit qui vivifie, la chair ne sert de rien”.

Son amitié souffre, car Il parle de ce mystère de l'amitié, poussé si loin dans ce partage du pain et du vin, de ce mystère d'union et de communion au Pain de Vie descendu du Ciel, et ses paroles scandalisent ! Et pourtant ces paroles ne sont pas les siennes, mais celles de Celui qui l'a envoyé, le Père…

“Il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient pas. Car Jésus savait dès le commencement quels étaient ceux qui ne croyaient pas et qui était celui qui le trahirait”

Mais il faut être si attentif à cet esprit du Père, à cette voix du Père en nous, pour comprendre cette amitié de Dieu ! soupire-t-IL…

“Et Il disait : C'est pour cela que je vous ai dit que personne ne peut venir à Moi, si cela ne lui est donné par le Père”

Combien lui fut douloureux cet abandon de disciples aimés, compagnons des marches à travers toute cette Palestine !

“Dès ce moment, beaucoup de ses disciples cessèrent de Le suivre et n'allaient plus avec Lui…”


Père Gabriel

 

Saint Colomban (563-615)
 

moine, fondateur de monastères

Instruction spirituelle, 13, 2, 3 (Lectionnaire de l'Office; J.-R. Bouchet; trad. Fr. Graffin et R. Lavenant; Éd. du Cerf, 1994; p. 309 rev. // Cf. Orval)

« Ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson »

Frères très chers, étanchez votre soif aux eaux de la source divine dont nous désirons vous parler : étanchez-la, mais ne l'éteignez pas ; buvez, mais ne soyez pas rassasiés. La source vivante, la source de vie nous appelle et nous dit : « Celui qui a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive » (Jn 7,37). Comprenez ce que vous buvez. Que le prophète vous le dise et qu'elle vous le dise la source elle-même : « Parole du Seigneur, ils m'ont abandonnée, moi la source d'eau vive » (Jr 2,13). C'est donc le Seigneur lui-même notre Dieu, Jésus Christ, qui est cette source de vie et c'est pourquoi il nous invite à venir à lui pour que nous le buvions. Il le boit celui qui aime, il le boit celui qui se nourrit de la Parole de Dieu... Buvons donc à la source que d'autres ont abandonnée.

            Pour que nous mangions de ce pain, pour que nous buvions à cette source (...), il se dit « le pain vivant qui donne la vie au monde » (Jn 6,51) et que nous devons manger. (...) Voyez d'où coule cette source, voyez aussi d'où descend ce pain : c'est le même, en effet, qui est pain et source, le Fils Unique, notre Dieu, le Christ Seigneur, dont nous devons sans cesse avoir faim.

            Notre amour nous le donne en nourriture, notre désir nous le fait manger ; rassasiés, nous le désirons encore. Allons à lui comme à une fontaine et buvons-le toujours dans l'excès de notre amour, buvons-le toujours dans un désir toujours nouveau, prenons notre joie dans la douceur de son amour. Le Seigneur est doux et bon. Nous le mangeons et le buvons, sans cesser d'avoir faim et soif de lui, car nous ne saurions épuiser cette nourriture et cette boisson. Nous mangeons de ce pain, nous ne l'épuisons pas ; nous buvons à cette source, elle ne tarit pas. Ce pain est éternel, cette source coule sans fin.

Homélie du Père Gilbert Adams
Saint Joseph travailleur
« Un prophète n’est méprisé que dans son pays et dans sa propre maison. »
Jeudi 30 avril 2020

Col. 3, 14…24 Ps. 89 Mt.13, 54-58

  • Le vendredi 1 mai 2020iCal
    Fête des saints. Mai : Saint Joseph travailleur

Il se rendit dans son lieu d’origine, et il enseignait les gens dans leur synagogue, de telle manière qu’ils étaient frappés d’étonnement et disaient : « D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles ?

A trente ans, quand Jésus revient au village, il surprend par son annonce de la Parole de Dieu ! C’est à partir du quotidien que Jésus enracine l’amour nouveau que Dieu est venu nous apporter par lui. Mais encore nous faut-il le recevoir ! Aujourd’hui comme hier, il nous est difficile de parler de Dieu à ceux qui croient tout savoir sur lui. De Jésus, Saint Jean Chrysostome, disait : « Les gens de Nazareth l’admirent, mais cette admiration au lieu de leur inspirer la foi, leur inspire la jalousie, c’est comme s’ils se disaient ‘pourquoi Lui et pas moi ?’ » Jésus connaissait bien ceux qui au lieu de l’écouter se scandalisaient de ses paroles. C’était des parents, des amis, des voisins qui lui étaient chers. C’est à eux qu’Il ne réussira pas à faire entendre le message de salut. Les gens de Nazareth sont intérieurement interrogés par lui. Ils connaissaient son père Joseph, le charpentier, l’époux de Marie et par là croient le connaitre. Ce bon artisan devait être très apprécié. Il gardait son cœur uni au cœur de Dieu et de ses frères dans son travail. Joseph avait du cœur à l’ouvrage parce qu’il était pris par son amour de Jésus et de Marie. Par le cœur de Marie, son amour allait jusqu’au cœur du Père dans l’Esprit Saint. L’amour nouveau de Jésus animait Joseph. Jésus, le Fils bien Aimé du Père donne un visage humain à l’amour infini de Dieu.

N’est-il pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie, et ses frères : Jacques, Joseph, Simon et Jude ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes chez nous ? Alors, d’où lui vient tout cela ? » 
 

Il peut nous arriver que ceux que nous aimons et qui nous sont chers, ne nous écoutent pas quand nous parlons de l’Evangile. Nous ne pouvons pas faire de miracles et nous n’avons pas la sainteté de Jésus, mais nous pouvons aussi susciter de la jalousie. Ceux qui peuvent être très proches de nous, peuvent dire que nous n’avons rien à leur apprendre. Un secret habite chaque famille. Joseph s’était trouvé devant « l’incompréhensible » à l’Annonciation faite à Marie ! Il faudra qu’un Ange lui dise : « Ne crains pas Joseph de prendre Marie ton épouse, l’enfant qu’elle porte vient de l’Esprit Saint. » Ne crains pas, demeure dans le cœur de Dieu. Quand Jésus a douze ans et qu’il demeure à Jérusalem après la fête, ses parents le recherchent ! Jésus dira à Joseph et à Marie : « Ne saviez-vous pas que je dois être aux affaires de mon Père ? » Dans ces moments difficiles s’approfondit la vie contemplative de Joseph, le travailleur. La foi de Joseph et de Marie nous fait entrer dans une perspective nouvelle. Joseph, l’homme « ajusté sur le cœur de Dieu, » plonge ses racines au cœur de la Sainte Trinité. Ce bon travailleur est porteur, à la suite de Jésus, d’un amour nouveau.

Et ils étaient profondément choqués à son sujet. Jésus leur dit : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays et dans sa propre maison. » 

Et il ne fit pas beaucoup de miracles à cet endroit-là, à cause de leur manque de foi. Lorsque Jésus rentre chez lui, la renommée de ses paroles et de ses miracles le précèdent. Mais parler de Dieu aux personnes de sa propre famille est difficile. Saint Jean Chrysostome ajoute : « Je t’en prie, regarde l’amabilité du Maître : il ne les punit pas parce qu’ils ne l’écoutent pas, mais au contraire il leur dit avec douceur : ‘Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie et dans sa propre maison’. » Il est évident que Jésus s’en alla de là très triste, mais Il prie son Père pour que son message de salut parvienne à ceux de son village. Nous devons aussi prier pour que le message de Jésus parvienne à ceux qui nous sont chers. Quand notre cœur rencontre Jésus, il est transformé par son amour ! Dans notre vie, tout peut alors concourir à l’épanouissement de cet amour. Jésus parait comme le fils de Joseph le charpentier. Sa mère s’appelle Marie, petite servante toujours effacée. Jésus était devenu pour le village de Nazareth une cause de chute. L’amour doit être au-dessus de tout dans notre vie, la paix doit régner dans nos cœurs, alors nous sommes heureux et nous rendons heureux nos frères par notre vie et notre travail.

Nous demandons à saint Joseph la grâce de nous obtenir l’amour qui sommeillait et brûle dans son cœur.
 

Père Gilbert Adam
9 rue du Lavoir
60350 Trosly-Breuil

 

 

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