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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Les nouveaux reconnus de Saintes âmes par le Vatican

Pauline Jaricot.

Le Saint-Siège reconnaît le miracle attribué à Pauline-Marie Jaricot
La congrégation pour les Causes des Saints a rendu public ce mercredi la reconnaissance du miracle attribué à l'intercession de la laïque française, fondatrice de l'Œuvre pontificale de la Propagation de la Foi et du Rosaire Vivant, ouvrant ainsi la voie à sa béatification.
 

«C'est un moment de grande joie pour les Œuvres pontificales missionnaires dans le monde entier», s'exclame ce mercredi Mgr Giampietro Dal Toso interrogé par l'agence Fides. La future béatification de la jeune femme française ayant fondé au XIXe siècle l’Œuvre pontificale de la Propagation de la Foi, la première des Œuvres pontificales missionnaires, signifie pour le Secrétaire adjoint de la Congrégation pour l'Evangélisation des Peuples et Président des Œuvres pontificales missionnaires «que son engagement au service de la mission, fait de prière et de charité, parle et qu'il est encore significatif pour l'Eglise universelle».

Ce mardi 26 mai, au cours de l'audience accordée au cardinal Angelo Becciu, préfet de la congrégation pour les Causes des Saints, le Pape François a autorisé la publication de huit décrets reconnaissant plusieurs miracles dont celui de la Vénérable Pauline-Marie Jaricot. Déjà nommée patronne des missions par le Pape François en octobre 2019 lors du mois missionnaire mondial, la Vénérable lyonnaise sera donc bienheureuse, sans qu’on ne connaisse encore la date de sa béatification.

Chargé de l’instruction du procès en béatification de la fondatrice des OPM et de le faire avancer, le diocèse de Lyon où est née et morte Pauline-Marie Jaricot, exprime également «sa très grande joie» ce mercredi.

Une conversion fulgurante

Pauline Marie Jaricot nait dans une famille bourgeoise de Lyon le 22 juillet 1799, en une période de bouleversements politiques. Durant sa vie, elle connaîtra le Consulat et le 1er Empire, auxquels succèderont les deux Restaurations, la Monarchie de Juillet, suivies de la IIe République et du Second Empire. Apparait également une nouvelle classe sociale pauvre avec l’industrialisation du pays.

Belle, riche et coquette, Pauline-Marie Jaricot connaît une conversion fulgurante à 17 ans, lors de la messe des Rameaux de 1816. Ce jour-là le prêche porte sur «les illusions de la vanité, l’être et le paraître» et la jeune femme se sent interpellée, rapporte le site paulinejaricot.org. Elle se dédie aux plus pauvres, aux marginalisés et aux malades, fait vœux de chasteté et s’engage à annoncer l’Évangile. En mai 1822, elle fonde l’Œuvre pour la Propagation de la foi pour soutenir les missionnaires français, qui partent en Asie ou aux Amériques.

L’anticléricalisme français l’affecte, elle décide d’y répondre par une vie de prière et fonde en 1826 l’Œuvre du Rosaire Vivant. «La récitation du Rosaire est répartie entre des groupes de 15 personnes (20 aujourd’hui). Chaque personne s’engage à réciter quotidiennement une dizaine en méditant un des mystères de la vie de Jésus. Ainsi chaque jour le Rosaire est récité en entier par le groupe», explique le diocèse de Lyon.

Pauline-Marie Jaricot passa les dernières années de sa vie dans la pauvreté la plus absolue, avant de décéder à Lyon le 9 janvier 1862.  Elle fut déclarée Vénérable par saint Jean XXIII un siècle plus tard, le 25 février 1963.

Charles de Foucauld et son ermitage à Tamanrasset

Charles de Foucauld, futur saint de l'Église
En reconnaissant un miracle attribué au bienheureux Charles de Foucauld, le Pape François ouvre la voie à sa canonisation. Cette figure singulière, symbole de conversion, est liée au Sahara, à sa relation avec l'islam et les Touaregs. Sa vie fut une quête jusqu'à sa mort tragique au milieu du désert.
 

Xavier Sartre – Cité du Vatican

Né le 15 septembre 1858 à Strasbourg, Charles de Foucauld devient orphelin à l'âge de six ans. Il est recueilli avec sa petite sœur par son grand-père. Lors de sa jeunesse, il perd la foi. «Je demeurai douze ans sans rien nier et sans rien croire, désespérant de la vérité, et ne croyant même pas en Dieu, aucune preuve ne me paraissant assez évidente,» écrit-il. En 1876, il intègre Saint-Cyr, l'école de guerre, puis l'École de Cavalerie de Saumur avant de rejoindre un régiment de hussards. En 1881, il quitte l'armée avant de la réintégrer quand il apprend que son régiment part en Algérie pour y mener une mission dangereuse. Mais si le jeune Charles ne s'épanouit finalement pas dans cette vie de garnison, il découvre une nouvelle passion : l'Afrique du Nord. Il prépare et mène une expédition au Maroc en 1884 au cours de laquelle, se faisant passer pour un rabbin, il découvre l'islam. Cette

En octobre 1886, il décide de se consacrer à Dieu. Il effectue un pèlerinage en Terre Saine puis en 1890 il entre dans un monastère trappiste, en Ardèche. «Aussitôt que je crus qu’il y avait un Dieu, je compris que je ne pouvais faire autrement que de ne vivre que pour Lui ; ma vocation religieuse date de la même heure que ma foi ; Dieu est si grand. Il y a une telle différence entre Dieu et tout ce qui n’est pas Lui,» écrit-il. Mais cette vie ne comble pas son désir de se dépouiller encore plus : «Nous sommes pauvres pour des riches, mais pas pauvres comme l'était Notre-Seigneur, pas pauvres comme je l'étais au Maroc, pas pauvres comme Saint François». Il désire alors «ajouter à ce travail beaucoup de prières, ne former que de petits groupes, se répandre partout surtout dans les pays infidèles si abandonnés et où il serait si doux d'augmenter l'amour et les serviteurs de Notre-Seigneur Jésus.»

Terre Sainte et l'Algérie

C'est ainsi qu'il quitte la France en 1897 pour se rendre de nouveau en Terre Sainte où il sera domestique chez les clarisses de Nazareth jusqu'en 1900. Il retourne alors en France où il est ordonné prêtre le 9 juin 1901, à quarante-trois ans. C'est alors qu'il conjugue sa passion pour l'Afrique du Nord et son désir de vivre au milieu des plus pauvres en rejoignant Béni Abbès comme il s'en explique : «Sachant par expérience que nul peuple n'était plus abandonné que les musulmans du Maroc, du Sahara algérien j'ai demandé et obtenu la permission de venir à Béni Abbès, petite oasis du Sahara algérien sur les confins du Maroc.»

Là, il entend réaliser son rêve : «Je veux habituer tous les habitants, à me regarder comme leur frère, le frère universel… Ils commencent à appeler la maison "la fraternité", et cela m'est doux.» Sa vie s'organise ainsi : «De 4h30 du matin à 8h30 du soir, je ne cesse de parler, de voir du monde : des esclaves, des pauvres, des malades, des soldats, des voyageurs, des curieux.» Mais Charles ne se contente pas de cette mission et se sent de plus en plus attiré vers les contrées situées encore plus au Sud, là où vivent les Touaregs qu'il brûle de connaître. Il part alors début 1904, «allant de campement en campement, tâchant d'apprivoiser, de mettre en confiance, en amitié... Cette vie nomade a l'avantage de me faire voir beaucoup d'âmes et de me faire connaître le pays» confie-t-il. Il trouve enfin la paix qu'il recherchait : «Je vais rester ici, seul européen… très heureux d'être seul avec Jésus, seul pour Jésus.»

Ermite au milieu des Touaregs

Il vit dans divers ermitages à Tamanrasset qu'il construit. «Demain, dix ans que je dis la Sainte Messe dans l'ermitage de Tamanrasset ! et pas un seul converti ! Il faut prier, travailler et patienter,» couche-t-il sur le papier, résumant ainsi sa vie au milieu des Touaregs.

Alors que la guerre déchire l'Europe, il est capturé le 1er décembre 1916 par des sénoussistes, des rebelles touaregs luttant contre la présence française au Sahara. Il est abattu par un de ses ravisseurs pris de panique après l'arrivée de deux méharistes. Charles de Foucauld avait 58 ans. «Quand le grain de blé qui tombe à terre ne meurt pas, il reste seul ; s'il meurt, il porte beaucoup de fruits,» avait-il écrit de façon prémonitoire.

«Charles de Foucauld, à travers ombres et lumières, nous a ouverts au sens de la fraternité universelle. Cette dimension de toute vie évangélique est une urgence pour notre temps. Il nous invite à sortir de nos frilosités et de nos enfermement et à poursuivre le chemin tracé» résume Mgr Claude Rault, évêque de Laghouat, en Algérie de 2004 à 2017, qui couvre les terres où vécut le futur saint.

rencontre réveille en lui sa propre foi catholique.

 

César de Bus, bientôt saint

Trois nouveaux saints dont Charles de Foucauld
Le Pape François a autorisé ce mardi 26 mai la publication de huit décrets de la congrégation pour les Causes des Saints reconnaissant notamment trois miracles dont celui attribué au bienheureux Charles de Foucauld. Un autre Français, le père César de Bus, fondateur des doctrinaires, sera également canonisé.
 

Vatican News

Ce mardi 26 mai, au cours de l'audience accordée au cardinal Angelo Becciu, préfet de la congrégation pour les Causes des Saints, le Pape François  autorisé la publication de huit décrets reconnaissant plusieurs miracles et martyres.

Le bienheureux père César de Bus, fondateur de la congrégation des Pères de la Doctrine chrétiennes, les doctrinaires, né le 3 février 1544 à Cavaillon, en Provence, et mort en Avignon le 15 avril 1607, s'est vu attribuer un miracle et sera donc canonisé.

Idem pour le bienheureux Charles de Foucauld, né à Strasbourg le 15 septembre 1858 et mort à Tamanrasset en Algérie le 1er décembre 1916, et pour la bienheureuse Maria Domenica Mantovani, cofondatrice et première supérieure générale de l'institut des Petites Soeurs de la Sacré Famille, née le 12 novembre 1862 et décédée le 2 février 1934 à Castelletto di Brenzone.

Neuf nouveaux bienheureux

Les décrets reconnaissent également les miracles attribués à l'intercession de deux vénérables serviteurs de Dieu qui seront ainsi béatifiés : Michael McGivney, fondateur de l'ordre des Chevaliers de Colomb, né le 12 août 1852 aux États-Unis et mort le 14 août 1890, et Pauline Marie Jaricot, fondatrice des œuvres de la Propagation de la foi et du Rosaire vivant, née le 22 juillet 1799 et morte le 9 janvier 1862 à Lyon.

Deux martyres sont également reconnus par les décrets du 26 mai : ceux du serviteur de Dieu Siméon Cardon et de cinq de ses compagnons, religieux cisterciens tués dans l'abbaye de Casamari en haine de la foi entre le 13 et le 16 mai 1799, lors de la retraite des troupes françaises du royaume des Deux-Siciles, et celui du servant de Dieu Cosma Spessotto, prêtre franciscain né à Mansué en Italie et tué à San Juan Nonualco au Salvador, en haine de la foi, le 14 juin 1980. Ils seront tous béatifiés.

Enfin, un dernier décret reconnaît les vertus héroïques du serviteur de Dieu Melchior de Marion-Brésillac, fondateur de la Société des missions africaines, évêque titulaire de Pruse et vicaire apostolique de Coimbatore, en Inde. Né le 2 décembre 1813 à Castelnaudary en France, il meurt de la fièvre jaune le 25 juin 1859 à Freetown en Sierra Leone. Il deviendra vénérable.

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