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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Lyon historique : de la Capitale des Gaules aux canuts !

Lyon, capitale des Gaules
et des banquiers florentins

 Chaque vendredi, promenade dans le passé d’une grande cité. Aujourd’hui, une ville romaine juchée sur la colline de Fourvière, devenue Lyon en descendant sur les bords de la Saône. Son riche héritage lui vaut d’être au patrimoine mondial de l’Unesco.

  • Jean-Claude Raspiengeas, envoyé spécial à Lyon (Auvergne-Rhône-Alpes)
  •  
  • Au Ier siècle, Tite-Live trace ces quelques lignes avec son stylet : « Lyon commandait les Gaules comme l’acropole domine une cité ». L’image est forte. Elle parle à ses contemporains. Mais qu’en est-il aujourd’hui ?
  • Lyon, capitale des Gaules… La formule est si souvent employée que l’on serait bien en peine, dans la conversation, d’en préciser l’origine, les contours historiques. De quelles Gaules, au pluriel, est-il question ? Une partie de la réponse se trouve dans les vestiges de la ville, retrouvés pour certains par miracle.

    L’amphithéâtre des Trois Gaules
  • Comme les restes de l’amphithéâtre, sur les pentes de la Croix-Rousse, exhumé dans les années 1960, sous un amas de végétation qui l’avait englouti. Entre-temps, il avait été dépouillé de ses pierres puis transformé en carrière. De son aspect circulaire, il ne reste rien. Réduit à quelques degrés, il oblige à imaginer.

    Justement, ce lieu était le centre de ce qui nous occupe. Chaque été, au mois d’août, les représentants de 60 cités, venus des trois Gaules, se réunissaient dans cet amphithéâtre que les tribus gauloises avaient financé, pour définir le plan de route de l’année à venir, fixer le cap du destin de leurs peuples.

    On peut y voir les prémices de notre future Assemblée nationale. Sous Auguste, l’empire était administrativement découpé en quatre provinces, réparties en trois Gaules (la lyonnaise, l’aquitaine et la belge, plus une sénatoriale, la narbonnaise).

  • Lyon, capitale des Gaules et banquiers florentins

     

    Les routes convergeaient vers Lugdunum qui commençait à émerger comme capitale. Et c’est là, dans cet amphithéâtre des Trois Gaules, entre deux combats de gladiateurs, sur cette colline, appelée alors Condate (« le confluent »), qu’eut lieu le martyr des premiers chrétiens, dont celui de Pothin, premier évêque de Lugdunum, et de Blandine que les lions, plus avisés que les hommes, épargneront.

    On y accède par la rue des Tables Claudiennes. « Du nom de l’empereur Claude, natif de Lyon, favorable à l’intégration des étrangers au sein de l’empire romain, explique Bérénice Roy, guide-conférencière enthousiaste. En 48, il avait préconisé, lors d’un discours resté fameux, que les habitants de la Gaule, les Lyonnais en particulier, bénéficient de certains privilèges, comme de siéger au Sénat romain. Levée de boucliers dans la Ville éternelle, hostilité virulente, xénophobe. Pour eux, même romanisés depuis un siècle, les Gaulois demeuraient des barbares et des ennemis. Ce discours gravé sur des tables en bronze qui devait être affiché sur l’autel de l’amphithéâtre, a été retrouvé, à la Renaissance, dans une vigne. » On peut le lire aujourd’hui au Musée gallo-romain.

  • Le plus ancien théâtre des Gaules

    À Fourvière, sur l’autre colline, la terre a restitué ce qu’elle avait avalé. On y a exhumé un autre théâtre antique, le plus ancien des trois Gaules, construit vers 15 av. J.-C., qui pouvait accueillir 10 000 spectateurs, flanqué d’un Odéon de 3 000 places. L’un et l’autre en demi-cercles, fermés par un mur de trente mètres pour améliorer l’acoustique.

    On y jouait des tragédies, des comédies populaires et à l’Odéon, des pièces destinées à une classe plus cultivée, récitals de poésie, joutes philosophiques. Même les esclaves avaient le droit de venir s’y divertir. Il y a deux mille ans, Fourvière était le cœur de la ville romaine, un de ses quartiers les plus animés.

    Lyon, capitale des Gaules et banquiers florentins

    La colline de la Fourvière, autrefois occupée par les Romains, a aujourd’hui comme point culminant la basilique Notre-Dame. / Lyon Tourisme

    À la fin du IIIe siècle, les habitants abandonnent la partie supérieure de la ville. Ils descendent s’implanter sur les bords de la Saône. Ils cherchent l’eau, construisent des puits. Les deux théâtres délaissés seront eux aussi dépouillés de leur manteau de pierre, creusé comme carrière pour construire la ville basse. « Ce qui signifie, glisse Bénédicte Roy, que ce que nous voyons, le cadre des actuelles nuits de Fourvière, le festival d’été qui s’y déroule depuis 1946, ne sont que des reconstitutions, grâce aux fouilles archéologiques du XXe siècle. Ce qui, ajoute-t-elle, n’enlève rien à la beauté du cadre avec sa vue plongeante sur la presqu’île et les lointains de l’Est. »

    Cette abondance de théâtres antiques atteste que Lugdunum (« la colline de la lumière », parce que le soleil levant l’inonde de ses premiers rayons) était une ville riche qui pouvait se permettre d’entretenir des structures aussi gigantesques. Plus un Cirque, pour les courses de chevaux, dont parlent les chroniques mais qui n’a jamais été retrouvé. « On dit qu’il était peut-être situé sous le cimetière communal de Loyasse, derrière Fourvière », avance Bénédicte Roy.

 

 

 

  • Au Moyen Âge, un rôle religieux éminent

    Dès le VIe siècle, Lyon se resserre sur les bords de la Saône, autour de l’église Saint-Jean, l’une des plus anciennes d’Occident, entre les paroisses Saint-Georges et Saint-Paul. L’étroitesse de cette bande de terre commande la forme de ses constructions. Les traboules, passages ouverts d’un immeuble à l’autre, sont nées de cette contrainte, gagner de l’espace. Le verbe trabouler, que l’on conjugue à Lyon, traduit aussi le gain de temps.

    Lyon, capitale des Gaules et banquiers florentins

    La place du Change ,dans le Vieux-Lyon, sépare les quartiers Saint-Jean et Saint-Paul. / Marine Perrin

    L’empreinte des Romains mettra des siècles à s’effacer. Avant leur présence, la Saône et le Rhône se réunissaient au bas de Condate (la Croix-Rousse d’aujourd’hui), au milieu d’un chapelet d’îles. Les Romains commencent à remblayer les bras des deux fleuves, les « lônes ». Ils bâtissent par apports successifs la presqu’île où vont s’établir artisans, marchands et ordres religieux. Le pouvoir des évêques et des chanoines comtes explique le rôle religieux éminent joué par la ville au Moyen Âge. Lyon accueille cinq Papes et deux Conciles, en 1245 et 1274.

    « La ville où l’on parle mille langues »

    Au Ier siècle, l’historien et géographe grec Strabon qualifiait déjà la cité de Lugdunum d’emporium, de grand centre de commerce et d’affaires. Le premier pont sur le Rhône est construit à la fin du XIIe siècle. Au Moyen Âge, quatre foires annuelles déplacent des foules énormes venues de toute l’Europe.

    Rabelais la décrit comme « la ville où l’on parle mille langues ». Dans Les Regrets, Joachim du Bellay témoigne de l’intense activité de cette ville cosmopolite et dynamique : « Je m’estonnay d’y voir passer tant de courriers/D’y voir tant de banquiers, d’imprimeurs, d’armuriers/Plus dru que l’on ne voit les fleurs par les prairies. »

    Carrefour de commerce et de circulation, Lyon est perméable aux courants d’idées qui continuent d’arriver avec les marchands, comme le calvinisme importé de Genève. « Préparés par l’installation d’imprimeurs germaniques et de commerçants italiens, les Lyonnais seront moins virulents qu’ailleurs, rappelle Bénédicte Roy. Ils sont habitués à ce discours. Ils l’ont déjà entendu sur les marchés. Même s’ils ne feront pas l’économie d’une Saint-Barthélemy locale. Après les assauts iconoclastes et meurtriers, en 1562, du baron des Adrets qui détruit le quartier Saint-Jean viendront les tragiques Vêpres lyonnaises (un millier de morts), l’été 1572. » Après les guerres de religion et cette furie sanguinaire, Lyon perdra sa puissance financière.

    Si Lyon est aujourd’hui classée au patrimoine mondial de l’Unesco, elle le doit à ces longs siècles de prospérité. Et à cette part héritage qu’ont laissée les banquiers florentins. Les belles couleurs d’Italie que le soleil réveille quand sa lumière s’attarde sur les façades, au-dessus de la Saône.

Lyon historique : La visite
de la Capitale des Gaules aux canuts !

La ville de Lyon a une histoire multimillénaire qui se découvre dans les monuments qui l'animent.

La cité lyonnaise est située à un carrefour commercial entre l'Italie, la France et l'Europe du Nord. Cet emplacement stratégique a fait sa richesse industrielle et culturelle qui a façonné son architecture. Pour cette raison, le coeur historique de la ville a été inscrit au Patrimoine Mondiale de l'UNESCO en 1998.

Nous vous proposons de partir à la découverte de ces quartiers classés.

 

 
La Maison de Bullioud

Le Vieux Lyon :
Situé le long de la rive droite de la Saône, c’est le centre historique de la ville depuis le Moyen-Âge, il en a conservé de nombreux témoignages !
Les quartiers qui le composent se sont formés à la Renaissance et sont restés les mêmes. C’est là principalement que se trouvent les célèbres passages sous les hôtels particuliers, reliant une rue à une autre, appelés traboules.

Cet ensemble a failli être démoli au début des années 1960 pour faire passer une voie express dans la ville, mais André Malraux s’y est opposé et a fait voter une loi permettant de classer le Vieux Lyon secteur sauvegardé.

Ne manquez pas la typique rue de la Juiverie et plus particulièrement la Maison de Bullioud au numéro 8, la galerie de sa cour intérieur a été conçue par le célèbre architecte Philibert Delorme au XVIe siècle.

 
Le théâtre Antique de Lyon

La colline de Fourvière :
Fourvière est le lieu de naissance de la ville de Lyon puisque c’est là que se trouvait la ville romaine : Lugdunum, capitale des Gaules sous l’Empire Romain. C’est donc sur cette colline que sont situés les vestiges antiques de la ville dont le théâtre et les restes des thermes.

Au Moyen Âge le centre de la ville descend et la colline est délaissée jusqu’au XVIe siècle, époque à partir de laquelle sont élevés plusieurs bâtiments religieux dont la basilique Notre-Dame de Fourvière. L'édifice domine la ville donnant ainsi à Fourvière le surnom de « colline qui prie ».

 
Cour des Voraces

Colline de la Croix-Rousse

La colline doit son nom de Croix-Rousse à un calvaire, de couleur jaune-violacée, élevé à son sommet en 1560.

C’est aussi sur cette colline que se trouve l’amphithéâtre antique des trois Gaules.

La Croix-Rousse est située hors des murailles de la ville jusqu’au XVIIIe siècle. À cette époque, le filage de la soie se développe dans le quartier. Avec cette activité manufacturière, la Croix-Rousse devient « la Colline qui travaille », en opposition à Fourvière.
Au XIXème siècle, les pentes de la Croix-Rousse sont le théâtre de la célèbre révolte des Canuts (ouvriers de la soie). 

Ne passez pas à côté de la Cour des Voraces, accessible depuis la place Colbert, en traversant plusieurs immeubles, elle est une représentation typique de l’habitat ouvrier lyonnais du XIXe siècle, avec son escalier monumental, exploit technique et architectural !

 
La Place Bellecour

La presqu’île :
Situé entre Rhône et Sâone, ce quartier de Lyon a pris son essor au XIIe siècle, et il est, depuis, devenu le véritable centre de la ville de Lyon.
C’est là que se situent l’Hôtel de Ville, l’Opéra mais aussi la place Royale, aujourd’hui appelée Place Bellecour.
Cette place a été édifiée sous le règne de Louis XIV dont une statue trône en son centre.

Ne manquez pas non plus la rue Mercière, c’est une des plus anciennes de la ville puisqu’elle existe depuis la période gallo-romaine. Son nom rappelle qu’elle était occupée par des marchands, mais au XVIe siècle, avec le développement de l’imprimerie, cette rue et ses alentours sont investies par les ateliers d’imprimeurs, faisant de Lyon l’une des villes européennes les plus importantes dans ce domaine.
N’hésitez pas à rentrer dans les cours des superbes hôtels particuliers laissés par les maîtres de l’imprimerie

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