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3 Mai 2020
3 mai 1324 : institution des
Jeux Floraux à Toulouse
Avant l’année 1324, quelques habitants de Toulouse avaient déjà formé une académie, qui fut comme le berceau de celle qu’on appelait les Jeux Floraux. Depuis longtemps la poésie vulgaire ou provençale avait été singulièrement cultivée dans cette ville. Sept de ses principaux habitants, tous amateurs des beaux-arts, imaginèrent, pour exciter l’émulation, de proposer un prix à celui qui excellerait en ce genre de poésie.
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Ils écrivirent en vers provençaux une lettre circulaire, où se qualifiant de la gaie société des sept troubadors, ils invitaient tous les poètes des divers pays de la langue d’oc, à se rendre à Toulouse pour y faire la lecture de leurs ouvrages, avec promesse de donner une violette d’or à l’auteur de la pièce qui serait jugée digne d’être couronnée. Le sujet devait être de piété, en l’honneur de Dieu, de la sainte Vierge ou des Saints.
On se rendit de toutes parts au jour marqué, dans le jardin et les faubourgs, ou les sept maintenants ou associés avaient coutume de s’assembler. On y lut publiquement les différents poèmes qui furent présentés ; on les examina le lendemain en particulier ; enfin, le surlendemain la joya de la violetta fut adjugée à maître Arnaud Vidal, de Castelnaudary, qui en même temps fut créé docteur en la gaie science ou poésie. Les capitouls, enchantés du succès et de l’utilité d’un pareil projet, flattés d’ailleurs du concours de tous les beaux-esprits que cette solennité attirait dans leur ville, arrêtèrent, de l’avis de l’assemblée, que tous les ans on distribuerait un semblable prix aux dépens du public.
Alors les sept maintenants choisirent entre eux un chancelier pour les présider, et un bedeau ou secrétaire, pour rédiger conjointement avec lui un traité de rhétorique et de poésie, où l’on trouverait des règles sûres pour juger plus sainement du mérite des ouvrages qui seraient présentés. On les chargea de plus, de présenter des statuts, qui furent qualifiés Lois d’amour, d’où l’académie naissante fut nommée le Jeu d’amour.
On régla qu’on expédierait en vers provençaux, et qu’on scellerait en cire et en lacs de soie verte, des lettres de bachelier en la gaie science, pour celui qui aurait remporté l’un des premiers prix, ce qui ne devait pas empêcher que préalablement les maintenants n’examinassent sa capacité, en présence de leur chancelier et de ceux qu’ils voudraient admettre dans leur conseil : sage règlement qui prévenait le danger de recevoir des sujets qui n’auraient qu’un mérite emprunté.
On porta la précaution plus loin encore : pour prévenir toutes les questions, quelquefois trop bien fondées sur le titre de certaines réceptions, il fut dit que pour être admis au grade d’académicien, ou, comme on parlait alors, de docteur et maître dans le gai savoir, il ne suffirait pas d’avoir remporté les trois principales fleurs — en 1356, outre la violette d’or, on ajouta deux autres fleurs : une églantine et un souci d’argent —, ni d’être bachelier en la même science, mais qu’il faudrait de plus subir un examen public. Le bachelier, avant que d’être reçu, faisait serment de garder les lois de la gaie science, et d’assister tous les ans à l’assemblée, où l’on adjugeait la principale joie.
On a dit qu’au commencement, le lieu de l’assemblée de la gaie société, était au jardin des faubourgs de Toulouse ; mais ces faubourgs ayant été détruits durant la guerre des Anglais, elle fut transférée dans l’Hôtel de ville, où elle a toujours tenu depuis ses séances ; alors elle prit le nom de collège de Rhétorique. Bientôt elle reçut un nouveau lustre par l’immortelle libéralité d’une dame toulousaine. Cette héroïne, Clémence Isaure, voulant signaler son goût pour les lettres, fonda par son testament, de quoi fournir aux frais des trois fleurs qu’on distribuait chaque année.
Les capitouls, par reconnaissance, voulurent lui dresser une statue de marbre blanc qui devait être élevée sur son tombeau, dans l’église de la Daurade, mais qui fut placée dans la salle où l’assemblée des sept maintenants avait été transférée. Tous les ans, le 3 mai, jour de la distribution des prix, on la couronnait de fleurs.
Jusque-là c’était plutôt une société tolérée de gens de lettres, qu’une académie autorisée par la volonté du prince. Ce ne fut qu’en 1694, sous le règne de Louis XIV, qu’elle obtint des lettres de confirmation. Alors les jeux floraux furent mis sous la protection du chancelier de France ; les fleurs augmentées d’une quatrième qui était une amarante d’or, et le nombre des académiciens fixé à trente-six. Le roi Louis XV l’augmenta jusqu’à quarante.
3 mai 1609 : Zacharias Jansen
découvre le télescope
Cette importante découverte est due au hasard. Des enfants, en jouant dans la boutique de leur père, lui firent, dit-on, remarquer que quand ils tenaient entre leurs doigts deux verres de lunettes, et qu’ils mettaient les verres l’un devant l’autre à quelque distance, ils voyaient le coq de leur clocher beaucoup plus gros que de coutume, et comme s’il était tout près d’eux, et dans une situation renversée.
Le père, frappé de cette singularité, s’avisa d’ajuster deux verres sur une planche, en les y tenant debout, à l’aide de deux cercles de laiton, qu’on pouvait éloigner ou rapprocher à volonté ; avec ce secours on voyait mieux et plus loin. Les curieux accoururent chez Jansen ; mais, cette découverte resta quelque temps sans application, et sans recevoir les améliorations dont elle était susceptible.
Divers savants tels que Galilée, Kepler, Descartes , Grégory, Huyghens, Newton, Herschel, etc. ont contribué successivement à porter le télescope au point de perfection où il est aujourd’hui. Au reste, l’usage des verres convexes et concaves étant connu, et les principes d’optique sur lesquels sont fondés les télescopes se trouvant renfermes dans Euclide, il peut paraître singulier qu’on soit arrivé si tard et par hasard à cette importante découverte. Mais pour y arriver par la théorie, il eût fallu connaître la loi de la réfraction, et, à l’époque de la découverte du télescope, on ne la connaissait pas encore
3 mai 1798 : expédition d’Egypte
e projet fut conçu sous le ministère du duc de Choiseul, mais l’idée de le mettre à exécution appartient à Napoléon. Plusieurs intérêts l’y poussèrent. Le traité de Campo-Formio, qui pacifiait le continent, ne portait nulle atteinte à la prospérité de l’Angleterre.
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Nos colonies restaient toujours en sa puissance, et sa marine lui assurait sans partage le commerce du monde. Bonaparte pensa qu’en s’emparant de l’Egypte, la France porterait un dommage immense aux intérêts britanniques ; que par cette conquête, qui lui acquerrait un sol où les productions des deux Indes pourraient se naturaliser, elle s’assurerait des communications plus promptes et plus faciles avec l’Indoustan, et même qu’elle en ouvrirait la route à ses armées.
C’est en Italie, pendant les négociations de Passeriano, qu’il laissa entrevoir ses idées sur ce projet, qui se reproduisent dans un discours que Monge, son ami, adressa peu de temps après au Directoire. Elles ne furent pas d’abord adoptées par les cinq hommes. Résolus, depuis la rupture des conférences de Lille, à faire à l’Angleterre une guerre d’extermination, ils faisaient des préparatifs formidables dans tous les ports de France et même dans ceux d’Espagne et de Hollande : des bataillons se dirigeaient de tous les points de la république vers les côtes de l’Océan : mais c’était dans leur île même qu’ils voulaient attaquer les Anglais.
Le conquérant de l’Italie fut chargé de faire l’inspection de ces armements. Convaincu par le voyage qu’il fit à cet effet de l’impossibilité d’exécuter, pour le moment, le projet du Directoire, il parvint à y substituer le sien, et à faire employer à une expédition en Egypte les préparatifs faits pour une descente en Angleterre. Peut-être aussi le gouvernement, que la présence d’un pareil homme à Paris contrariait et inquiétait même, ne fut-il pas fâché de le voir s’engager dans une expédition lointaine, qui promettait d’ailleurs de grands avantages à la France.
Le 12 avril, le Directoire prit donc un arrêté qui ordonnait la création d’une armée d’Orient, et en donnait le commandement au général Bonaparte. Personne n’était plus propre à une pareille mission : elle exigeait la réunion des talents les plus rares, la réunion du génie qui sait conquérir et de celui qui sait conserver ; nul ne les possédait à un plus haut degré que le vainqueur de l’Italie : sa haute capacité se manifesta par la promptitude avec laquelle il fit les immenses dispositions qu’exigeait une pareille entreprise ; et son discernement, par le choix des hommes qu’il associa à sa fortune.
Quelques semaines lui suffirent pour rassembler et armer dans les ports de la Méditerranée, tant en Italie qu’en France, quatre cents bâtiments de transport, que protégeaient soixante et douze bâtiments de guerre de diverses grandeurs, parmi lesquels on comptait treize vaisseaux de ligne et huit frégates, et sur lesquels s’embarquèrent trente mille hommes, élite de l’armée d’Italie, commandés par l’élite des généraux de toutes les armées.
Un nombre considérable de savants et d’artistes suivait aussi cette expédition, qui se composait de tout ce qui était nécessaire pour soumettre le pays et pour y fonder une colonie. Le 3 mai, le généralissime partit de Paris pour Toulon, où il devait s’embarquer.