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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m’a envoyé.

PREMIÈRE LECTURE
« De la descendance de David, Dieu a fait sortir un sauveur : c’est Jésus » (Ac 13, 13-25)

Quittant l’île de Chypre pour l’Asie Mineure,
Paul et ceux qui l’accompagnaient s’embarquèrent à Paphos
et arrivèrent à Pergé en Pamphylie.
Mais Jean-Marc les abandonna
pour s’en retourner à Jérusalem.
Quant à eux, ils poursuivirent leur voyage au-delà de Pergé
et arrivèrent à Antioche de Pisidie.
Le jour du sabbat, ils entrèrent à la synagogue et prirent place.
Après la lecture de la Loi et des Prophètes,
les chefs de la synagogue leur envoyèrent dire :
« Frères, si vous avez une parole d’exhortation pour le peuple,
parlez. »
Paul se leva, fit un signe de la main et dit :
« Israélites, et vous aussi qui craignez Dieu, écoutez :
Le Dieu de ce peuple, le Dieu d’Israël a choisi nos pères ;
il a fait grandir son peuple pendant le séjour en Égypte
et il l’en a fait sortir à bras étendu.
Pendant une quarantaine d’années,
il les a supportés au désert
et, après avoir exterminé tour à tour sept nations au pays de Canaan,
il a partagé pour eux ce pays en héritage.
Tout cela dura environ quatre cent cinquante ans.
Ensuite, il leur a donné des juges,
jusqu’au prophète Samuel.
Puis ils demandèrent un roi,
et Dieu leur donna Saül, fils de Kish,
homme de la tribu de Benjamin,
pour quarante années.
Après l’avoir rejeté,
Dieu a, pour eux, suscité David comme roi,
et il lui a rendu ce témoignage :
J’ai trouvé David, fils de Jessé ;
c’est un homme selon mon cœur
qui réalisera toutes mes volontés.

De la descendance de David,
Dieu, selon la promesse,
a fait sortir un sauveur pour Israël :
c’est Jésus, dont Jean le Baptiste a préparé l’avènement
en proclamant avant lui un baptême de conversion
pour tout le peuple d’Israël.
Au moment d’achever sa course, Jean disait :
“Ce que vous pensez que je suis,
je ne le suis pas.
Mais le voici qui vient après moi,
et je ne suis pas digne de retirer les sandales de ses pieds.” »

– Parole du Seigneur.

PSAUME
(88 (89), 2-3, 21-22, 25.27)
R/

Ton amour, Seigneur,
sans fin je le chante !
ou : Alléluia !

L’amour du Seigneur, sans fin je le chante ;
ta fidélité, je l’annonce d’âge en âge.
Je le dis : C’est un amour bâti pour toujours ;
ta fidélité est plus stable que les cieux.

« J’ai trouvé David, mon serviteur,
je l’ai sacré avec mon huile sainte ;
et ma main sera pour toujours avec lui,
mon bras fortifiera son courage.

« Mon amour et ma fidélité sont avec lui,
mon nom accroît sa vigueur ;
Il me dira : “Tu es mon Père,
mon Dieu, mon roc et mon salut !” »

ÉVANGILE
« Si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même » (Jn 13, 16-20)

Après avoir lavé les pieds de ses disciples,
Jésus parla ainsi :
« Amen, amen, je vous le dis :
un serviteur n’est pas plus grand que son maître,
ni un envoyé plus grand que celui qui l’envoie.
Sachant cela, heureux êtes-vous,
si vous le faites.
Ce n’est pas de vous tous que je parle.
Moi, je sais quels sont ceux que j’ai choisis,
mais il faut que s’accomplisse l’Écriture :
Celui qui mange le pain avec moi
m’a frappé du talon.

Je vous dis ces choses dès maintenant,
avant qu’elles n’arrivent ;
ainsi, lorsqu’elles arriveront,
vous croirez que moi, JE SUIS.
Amen, amen, je vous le dis :
si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même ;
et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m’a envoyé. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

CONSÉCRATION À NOTRE-DAME DES NEIGES

Ô Notre-Dame,
nous nous confions en vous,
en votre obédience bénie
et en votre garde très spéciale.
Aujourd’hui et chaque jour
nous vous confions nos âmes et nos corps ;
nous vous confions tout notre espoir
et toute notre consolation ;
toutes nos angoisses et nos misères ;
notre vie et la fin de notre vie,
pour que par votre très sainte intercession
et par vos mérites,
toutes nos actions soient dirigées et disposées
selon votre volonté
et celle de votre Fils. Amen.

Le dernier repas

Ce qui brûle le cœur de Jésus, vis-à-vis des siens, c'est cet amour infini, venu de la Trinité, car les intentions de son Père à son égard, voici ce dont Il rêve de faire bénéficier ses amis fidèles, ceux qui sont restés. Et son amour est tellement grand à leur égard que c'est ce même amour dont le Père l'aime, qu'Il veut voir se déverser à grands flots et à gros bouillons sur ses amis.

Si quelqu'un reçoit celui que j'envoie, il me reçoit moi-même ; et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m'a envoyé. »
 

117875-le-dernier-repas


Méditation de l'évangile du jeudi 7 mai

Au début du repas pascal, Luc, aussi bien que Jean, souligne la violence de l'amour que Jésus porte au siens.

« J'ai tant désiré manger avec vous cette Pâque avant de souffrir ! Car Je vous dis que Je ne la mangerai plus, jusqu'à ce qu'elle trouve son accomplissement dans le Royaume de Dieu. »

Et Jean : « Or, avant la fête de la Pâque, Jésus sachant que son heure était venue de passer de ce monde vers son Père, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima extrêmement ».

En définitive, venu du Père, c'est dans ce Père qu'Il nous voit. Tout prêt de retourner vers son Père, Il passe tout naturellement de sa famille divine, qu'Il va réintégrer, à ses amis qu'Il va quitter, mais qu'Il veut introduire et inviter à la table divine.

Jésus est un ami fidèle. Il se souvient du jour de la multiplication des pains où, après le discours sur le Pain de Vie, les amis d'un jour le quittent. Il se souvient de sa question brûlante aux Douze : « Et vous, voulez-vous me quitter ? » Ils sont restés… et Il ne l'oublie pas : « Quand à vous, vous êtes ceux qui, dans mes épreuves, êtes demeurés constamment avec Moi »

Ce qui brûle son cœur, vis-à-vis des siens, c'est cet amour infini, venu de la Trinité, car les intentions de son Père à son égard, voici ce dont Il rêve de faire bénéficier ses amis fidèles, ceux qui sont restés.

Et son amour est tellement grand à leur égard que c'est ce même amour dont le Père l'aime, qu'Il veut voir se déverser à grands flots et à gros bouillons sur ses amis.

« Et Moi, selon que mon Père a disposé d'un Royaume en ma faveur, J'en dispose en votre faveur. »

Et pour bien montrer que nous serons chez Lui, dans notre vraie famille, dans la famille de Dieu, près de Lui, Il nous invite à sa table.

« Je dispose donc de ce Royaume en votre faveur, afin que vous mangiez et buviez à ma table dans mon Royaume. » Qui invite-t-on à sa table, sinon ses amis, ses intimes ? Ses amis, ses disciples d'ailleurs le respectaient et l'aimaient, lui décernant les noms de Maître et Seigneur.

” Vous m'appelez Maître et Seigneur et vous dites bien, car Je le suis. “
Et Pierre, s'il résiste à Jésus quand celui-ci veut lui laver les pieds, change d'avis devant la menace d'une séparation.

Si je ne te lave pas les pieds, tu n'auras pas de part avec Moi. Simon Pierre lui dit : Seigneur, pas seulement les pieds, mais encore les mains et la tête.

On ne peut pas être plus enthousiaste !



Père Gabriel

 

Saint Théodore le Studite (759-826)

moine à Constantinople

Catéchèse 78 (Les Grandes Catéchèses, coll. Spiritualité orientale n° 79, trad. F. de Montleau, éd. Bellefontaine, 2002, p. 530-531 ; rev.)
 
« Un serviteur n’est pas plus grand que son maître » (Jn 13,16)
 
Rappelez-vous ses merveilles, celles qu’il a faites (cf. Ps 104,5) pour nous dans le passé et celles qu’il accomplit encore. (…) En échange de ce qu’il fait pour nous, faisons encore davantage et rendons-lui ce que nous lui devons, mes très vénérés frères. Et ce qu’il veut de nous, qu’est-ce, sinon que nous le craignions, l’aimions de tout notre cœur et de toute notre intelligence (cf. Mt 22,37) et imitions autant qu’il nous est possible sa manière de vivre dans la chair ?
 Celui-là s’est fait étranger en quittant le ciel pour la terre, afin que, nous aussi, nous devenions étrangers aux pensées qui viennent des volonté propres. Lui-même a obéi à son père afin que, vous aussi, obéissiez sans hésitation (…). Celui-là s’est humilié lui-même jusqu’à la mort (cf. Ph 2,8), afin que vous aussi soyez dans ce sentiment, vous abaissant et vous humiliant dans vos pensées, vos actes, vos paroles et vos gestes. Quelle est-elle la gloire divine et véritable, si ce n’est d’être sans gloire parmi les hommes à cause de Dieu ? (…) Ce qui est tout petit et que l’on méprise, voilà ce qu’il a choisi, mon Sauveur et Dieu qui a revêtu notre chair, pour confondre (cf. 1 Co 1,27-28) ce qui est célébrité et richesse des hommes.
 
C’est pourquoi il vient au monde dans une grotte, il est couché dans une mangeoire, on le nomme fils du charpentier, on le nomme nazaréen, il est revêtu d’une seule petite tunique et d’un seul manteau, il va à pied, il peine, il est lapidé (cf. Jn 10,31) par les Juifs, insulté, arrêté, crucifié, percé avec une lance, mis au tombeau, après quoi il ressuscite, ainsi veut-il nous persuader, mes frères, de choisir devant ses anges (cf. Lc 12,8 ; 15,10) les mêmes choses que lui, pour que nous soyons couronnés dans le royaume des cieux, dans le Christ lui-même notre Seigneur à qui appartiennent la gloire et la puissance avec le Père et le Saint-Esprit maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen
 
 
Homélie du Père Gilbert Adam
Celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m’a envoyé. 
  • 4e semaine de Pâques : Jeudi de la 4e semaine de Pâques

"Amen, amen, je vous le dis : un serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni un envoyé plus grand que celui qui l’envoie.

Sachant cela, heureux êtes-vous, si vous le faites. Il n’y a aucune limite à l’humilité de Jésus. Il s’abaisse, jusqu’à faire par amour le travail du lavement des pieds de l’esclave. Jésus, après avoir lavé les pieds de ses disciples, commente par deux fois son geste. D’abord il dit à Pierre : « Ce que je fais, tu le comprendras plus tard. » Et ensuite en s’adressant à tous : « Comprenez-vous ce que je vous ai fait ? » Jésus est venu, il a revêtu notre humanité. Il est Dieu avec nous et il veut maintenant agir par nous. Prenant notre nature humaine, Jésus descend plus bas encore ! Il lave les pieds de Judas qui le livre, il lui donne une possibilité de revenir : « Mon ami, fait ta besogne. » Jésus fait preuve d’une grande confiance envers ses disciples, il les appelle ses amis. C’est la raison pour laquelle nous pouvons le suivre en grande confiance. Ce sont les trahisons des amis sont les plus difficiles à vivre. C’est devant l’humilité de Jésus que nous sommes renouvelés dans notre service pour les autres pour être un instrument d’Amour efficace ! Travailler pour Jésus et pour l’Eglise de Jésus nous demande de l’humilité pour être totalement docile à l’Esprit Saint. Nous apprenons de Jésus que nous le laissons nous aimer dans la proportion de notre humilité. Jésus exprime à l’avance son humiliation, elle sera extrême dans sa passion et sa mort sur la Croix. Cet abaissement préfigure le don total de sa vie dans l’Eucharistie. Nous nous laissons purifier par lui afin d’avoir part à l’héritage du Royaume.

"Ce n’est pas de vous tous que je parle. Moi, je sais quels sont ceux que j’ai choisis, mais il faut que s’accomplisse l’Écriture : Celui qui mange le pain avec moi m’a frappé du talon." 

Je vous dis ces choses dès maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez que moi, JE SUIS. Jésus, après avoir lavé les pieds de ses disciples, leur fait ses confidences. Les disciples jouissent d’une intimité avec Jésus qui nous fait aujourd’hui encore la même confiance. Il désire ardemment établir avec nous la même relation d’intimité qu’avec eux car il nous appelle à continuer son œuvre. Nous reconnaissons notre faiblesse et nous renouvelons notre fidélité à Jésus. Comme Pierre, nous ne le comprenons que « plus tard. » Jésus est la paix, il nous offre toutes les possibilités de son amour pour que nous puissions aller, à sa suite, jusqu’au bout de l’amour. Tout ce que Dieu veut réaliser en nous, il le fait avec nous. Jésus nous donne l’exemple d’une charité concrète, efficace. Il nous annonce que « le serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni l’envoyé plus grand que celui qui l’envoie. » Le service de nos frères va nous identifier à Jésus notre Maître, nous conformer à lui dans son abaissement jusqu’au don total : « Bienheureux êtes-vous, si, sachant cela, vous le mettez en pratique. »

"Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même ; et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m’a envoyé. » 

Dieu poursuit ainsi son œuvre d’amour dans le monde. Jésus nous fait entrer dans une grande humilité. Il donne sa vie pour nous. « Je donne ma vie, personne ne me la prend, mais je la donne de moi-même. » Il est capable, par son amour infini, de vaincre tout le mal du monde. Le Père a tout remis entre ses mains. "Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’au bout." Jésus a reçu tout pouvoir du Père et il aime les siens jusqu’au bout. Dieu n’échoue pas quand Jésus meurt sur la Croix car il nous délivre de la mort et de l’enfer. Le Père prend le Fils dans sa gloire, avec l’humanité que Marie lui a tissée. Ainsi, nous pouvons en tout accomplir la volonté de Dieu. Il nous donne la garantie qu’à sa suite, le bien triomphera toujours. Nous agirons en son nom et nous l’honorerons si nous agissons avec une véritable humilité de cœur. En nous soumettant humblement à la réalité quotidienne de notre vie, nous savons que Dieu construit la Paix. Le Saint-Esprit qui nous est donné nous dispose à le faire, à nous mettre à l’école de l’Amour par l’humilité. C’est un chemin privilégié pour nous offrir à Dieu et pour mourir à nous-même. Si nous mourrons à nous-mêmes, Dieu vivra en nous.

Nous demandons la grâce de comprendre les paroles de Jésus et de les mettre en pratique.

Père Gilbert Adam
9 rue du Lavoir
60350 Trosly-Breuil

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