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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Antoine et aux très Saintes Âmes du 13 juin

SAINT DU JOUR
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Date 13 juin

Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.

Le Saint-Siège

SAINT ANTOINE DE PADOUE, FRÈRE MINEUR, DOCTEUR DE L'ÉGLISE

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Prédicateur et confesseur infatigable, Saint Antoine a conjugué vie apostolique et périodes de vie retirée dans la solitude, comme amour envers le prochain et envers Dieu. Sa fête est le 13 juin. Il est souvent représenté avec une fleur de lys à la main et dans le bras l’Enfant Jésus.  

Son nom de baptême est Fernand. Portugais, de Lisbonne, il naît dans une famille noble en 1195, on suppose le 15 août. A l’âge de 15 ans il entre dans l’Ordre des chanoines réguliers de Saint Augustin. Il se prépare au sacerdoce à Coimbra, dans le monastère de la Sainte Croix et, ordonné à l’âge de 24 ans, il est orienté vers la carrière de théologien et de philosophe. Mais il pense à une vie religieuse plus sévère. Le tournant de sa vie, c’est en 1220 quand arrivent dans l’église de la Sainte Croix les dépouilles de cinq missionnaires franciscains torturé et tués au Maroc.

 

De la règle augustinienne à la règle franciscaine

Fernand décide de laisser les chanoines augustiniens et de suivre les traces de François d’Assise et choisit de se faire appeler Antoine, pour imiter le saint anachorète égyptien. Il sent une forte poussée vers la mission et avec cet idéal il part pour le Maroc. Mais il tombe malade et contraint au repos forcé, il ne peut prêcher. Il ne lui reste qu’à rentrer en Italie. Le bateau sur lequel il est embarqué fait naufrage et échoue en Sicile. Antoine est guéri et en 1221 il rejoint Assise, où François a convoqué tous ses frères. Voilà l’occasion propice pour le connaître en personne. C’est une rencontre simple; Antoine renforce son choix de suivre le Chrsit dans la fraternité et minorité franciscaine; il est envoyé en Romagne, à l’ermitage de Montepaolo. Là il se consacre plutôt à la prière, à la méditation et aux travaux humbles.

 

Antoine prédicateur

En septembre 1222 Antoine est invité à prêcher à Forli et c’est là la révélation de son talent. De ses paroles émergent sa profonde culture biblique et sa simplicité d’expression. L’Assidue, la première biographie d’Antoine raconte: «Sa langue, mue par l’Esprit Saint, se mit à aborder de nombreux thèmes avec pondération, de manière claire et concise». Dès lors Antoine commence à parcourir le Nord de l’Italie et le Sud de la France en prêchant l’Evangile aux gens et aux Pays souvent confus par les hérésies de l’époque, sans épargner d’utiliser des paroles de correction en raison de la décadence morale de quelques responsables de l’Eglise. L’année d’après à Bologne il est maître de théologie pour les frères en formation; et c’est François lui-même qui, dans une lettre lui en confère la charge, l’autorise à enseigner en lui recommandant de ne pas négliger la prière.

 

Le choix de Padoue

En raison des talents dont il fait preuve de savoir les mettre au service du Royaume de Dieu, Antoine, à l’âge de 32 ans, est nommé supérieur de la fraternité franciscaine du Nord Italie. En tant que tel il ne se ménage pas dans les visites aux nombreux couvents de sa juridiction, et en ouvre de nouveaux. Cependant il continue à prêcher et à attirer de grandes foules, à passer de nombreuses heures au confessionnal et à se réserver des moments  pour se retirer dans la solitude. Il choisit de résider à Padoue, dans la petite communauté franciscaine de l’église de Sainte Marie Mère du Seigneur et, quoiqu’en n’y restant que pendant de brèves périodes , il instaure avec la ville un lien très fort, en se dévouant aussi pour les pauvres et contre les injustices. Et c’est justement à Padoue qu’il aurait écrit les Sermones, un traité pour former les confrères à la prédication de l’Evangile et à l’enseignement des sacrements, surtout la pénitence et l’eucharistie. La prédication du Carême de 1231 est considérée comme son testament spirituel où il faut inclure son dévouement amoureux, pendant des heures et des heures, aux confessions. Après la fête de Pâques, Antoine, déjà éprouvé par des problèmes de santé et usé par les fatigues, accepte de se retirer pour une période de convalescence; ensuite, avec d’autres confrères, il accepte l’invitation à un temps de repos et de méditation dans un petit ermitage à Camposampietro, non loin de Padoue. Il demande qu’on lui aménage un simple refuge sous un grand noyer pour y passer des journées de contemplation et de dialogue avec les gens simples de ce bourg de campagne et ne rentrant dans l’ermitage seulement la nuit. Et c’est ici qu’il a la vision de Jésus Enfant. Le 13 juin Antoine a un malaise; il comprend que son heure est proche et demande de pouvoir mourir à Padoue. Il est transporté sur un char trainé par des bœufs, mais arrivé à l’Arcella, bourg situé aux portes de Padoue, il y expire en murmurant: «Je vois mon Seigneur»

Débiteur à Saint Augustin dans la pensée, Antoine a conjugué de manière originale esprit et cœur, recherche de la spéculation et exercice de la vertu, étude et prière. Docteur de l’Eglise, à Padoue il est simplement appelé «le Saint»..

Patron:
Faïenciers
Portugal
Saint Thaumaturge
invoqué pour retrouver des objets perdus
Dictons
Pour la Saint Antoine (de Padoue), les jours croissent comme la barbe d'un moine.
Qui sème sa salade à Saint-Antoine En a comme la barbe d'un moine.
Saint Antoine clair et beau emplit cuves et tonneaux.(Saintonge)
Saint Antoine de Padoue

Religieux de Saint-François
(1195-1231)

Saint Antoine de Padoue
Saint Antoine de PadoueO.D.M. pinxit

Saint Antoine était né à Lisbonne, en 1195, de la famille glorieuse de Godefroy de Bouillon premier roi de Jérusalem, dont une branche s'était implantée en Portugal.

A quinze ans, il entra dans l'Ordre des Chanoines réguliers de Saint-Augustin. Un jour qu'il était retenu à l'infirmerie du couvent par les devoirs de sa charge, il eut, au moment de l'élévation de la Messe, un ardent désir de voir le Sauveur, et il se mit à genoux: ô merveille! Les murs de l'église s'entr'ouvrent et lui laissent voir l'autel, où il adore ravi, la sainte Victime.

Cependant Antoine était appelé de Dieu à devenir disciple de saint François; il sentit le premier appel à la vue de cinq religieux franciscains s'embarquant pour les missions d'Afrique; l'appel fut définitif, quand, quelques mois plus tard, les reliques de ces cinq religieux, devenus martyrs de la foi, furent apportées providentiellement au monastère où il vivait. Antoine se sentit dès lors irrésistiblement entraîné vers un Ordre où il pourrait donner son sang pour Jésus-Christ. Il arriva en Italie avant la mort de saint François.

Placé à la cuisine d'un couvent, il fut un jour appelé par son supérieur pour prêcher, sans préparation, à la communauté. Il commença simplement; mais bientôt il s'éleva à une telle hauteur de doctrine et d'éloquence, qu'il émerveilla toute l'assemblée. L'Esprit-Saint, qui transforma les Apôtres, avait rempli l'humble Antoine. Dès lors il occupe les grandes charges de l'Ordre, il évangélise les villes et les campagnes, enseigne dans les universités de Montpellier, de Toulouse, de Bologne et de Padoue. Par ses prédications accompagnées de prodiges, il mérite le surnom de Marteau des hérétiques. Parmi les innombrables miracles de ce grand Thaumaturge, remarquons ceux qui suivent.

Son père avait été injustement condamné à mort, à Lisbonne, pour un meurtre qu'il n'avait pas commis. L'esprit de Dieu transporta Antoine en son pays natal; il alla tirer le mort de sa tombe et lui fit proclamer l'innocence de l'accusé. A la même heure, Antoine, de retour à Padoue, se rendait à l'office où la cloche appelait les religieux.

Une autre fois, prêchant sur le bord de la mer, il vit venir une multitude de poissons pour l'entendre, et donner une leçon aux hérétiques qui se bouchaient les oreilles; ils ne partirent qu'après s'être inclinés sous sa bénédiction.

Saint Antoine est célèbre par l'apparition de l'Enfant Jésus, qui vint un jour Se mettre entre ses bras. On l'invoque avec succès pour retrouver les objets perdus.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Bienheureuse Marianna Biernacka
Mère de famille et martyre
(1888-1943)

M

 arie-Anne Biernacka, du diocèse de Łomża en Pologne, naît à Lipsk en 1888, au sein d’une famille chrétienne orthodoxe. À l’âge de 17 ans, en 1905, en même temps que le reste de sa famille, elle devint catholique de rite latin.

Quand elle eut 20 ans, elle épousa, selon le rite catholique, Ludwik Biernacki et de leur union naquirent six enfants. Après le décès de son mari, elle alla vivre chez son fils Stanisław, vivant en harmonie avec sa bru, partageant avec eux son expérience et démontrant à chaque instant une grande sagesse chrétienne et un amour fraternel sans faille, ainsi qu’à leurs enfants, ses petits-enfants. 

Parmi les gens de son village, elle était connue par sa bonté et sa profonde vie religieuse.

Quand, le 1er juillet 1943, eut lieu une rafle de représailles organisée par les autorités allemandes, on procéda à de nombreuses arrestations et, sa belle-fille était du nombre. Alors Marianna démontra une fois encore son amour et son courage : elle se proposa de remplacer sa belle-fille, qui était alors enceinte, afin de sauver la mère et l'enfant qu'elle portait.

Ce fut là une grande preuve d’amour donnée par une dame de 55 ans qui imitait ainsi  saint Maximilien-Marie Kolbe (1894-1941), prêtre franciscain tué au camp de Auschwitz.

L’échange fut accepté et l’innocente victime fut arrêtée et ensuite conduite à Naumowicz, près de Grodno (actuellement en Biélorussie), où elle fut fusillée le 13 juillet 1943.

Le 13 juin 1999, au cours de son plus long voyage en Pologne (5-17 juin), saint Jean-Paul II a béatifié, à Varsovie, 108 martyrs polonais, victimes de la barbare persécution nazie, menée pendant l’occupation allemande de 1939 à 1945.

Le groupe est composé de :
- 3 évêques,
- 52 prêtres diocésains,
- 3 séminaristes,
- 26 prêtres religieux,
- 7 frères profès,
- 8 religieuses et
- 9 laïcs (dont Marie-Anne Biernacka).
Ils subirent des tortures, mauvais traitements, vexations et presque tous finirent leurs jours dans les camps de concentration tristement célèbres de Dachau, Auschwitz, Stutthof, Ravensbrück, Sachsenhausen. Ils furent victimes, selon les cas, de la chambre à gaz, de la décapitation, et d’autres encore furent fusillés ou massacrés à coups de botte par les gardiens des camps.

              Saint Gérard de Clairvaux
Frère aîné de Saint Bernard, Gérard n'est pas enthousiasmé par l'idée d'entrer dans les ordres. Il a choisi le métier des armes. Blessé lors d'un combat et emmené en captivité, il change d'avis et demande son admission à Cîteaux dès sa libération en 1112. En 1115, il participe à la fondation de Clairvaux avec Etienne Harding et Bernard. Mort en 1138, il a été très regretté par son frère. Il est fêté le 13 juin

Il faut recueillir ses dernières paroles « Seigneur, vous savez que j'ai toujours souhaité le repos pour veiller à mon âme et m'occuper de vous. Mais j'ai toujours été pris dans les affaires par votre amour et par mon zèle d'obéissance, surtout par ma tendresse pour mon abbé et frère". Dans la nuit qui précéda sa fin, il chanta allègrement le psaume 148, Laudate Dominum de caelis. Bernard étant arrivé, il dit "Père, entre vos mains je remets mon esprit" (Luc., 23, 46). Il répétait ces mots, disant : " Père, père." Et, se tournant vers le Père abbé : « Comme Dieu est bon, d'être père des hommes! Quelle gloire pour les hommes d'être les fils de Dieu, ses héritiers! "

Saint Bernard fit l'oraison funèbre de ce frère si dévoué au cours d'une conférence sur le Cantique des Cantiques :

" Vous savez, mes enfants, disait le saint abbé à ses moines, combien juste est ma douleur, combien pitoyable ma blessure. Vous voyez, n'est-ce pas, quel compagnon m'a abandonné dans la voie où je marchais! Quelle énergie au travail, et quelle suavité dans ses manières! Qui donc m'était aussi indispensable? Qui donc avait pour moi autant d'amour? Il était mon frère par le sang, mais par la religion plus fraternellement. Plaignez-moi, je vous en prie, vous qui comprenez cela. J'étais infirme, il me portait; je perdais cœur, il me confortait; j'étais paresseux et négligent, il me stimulait; imprévoyant, oublieux, il était ma mémoire. Pourquoi m'as-tu été arraché, homme uni à mon âme, homme selon mon cœur... Il eût mieux valu pour moi perdre la vie que ta présence, Gérard, toi qui étais l'instigateur zélé de mes études, mon secours vigoureux, mon examinateur prudent. Dis, pourquoi nous sommes-nous tant aimés, pourquoi nous sommes-nous perdus? Dure condition, triste fortune - pour moi du moins, non pour lui ! Il me semble entendre mon frère qui me dit "Est-ce qu'une mère pourra oublier le fils de ses entrailles? Quand bien même elle l'oublierait, moi je ne t'oublierai pas! » (Is., 49, 15.) Oh! non, ce n'est pas le moment! tu sais où je vis, où je languis, où tu m'as laissé! Personne pour me tendre la main! À tout ce qui arrive, je regarde vers Gérard comme j'avais l'habitude - et il n'est pas là. Hélas! alors je gémis, malheureux, comme un homme sans secours. Qui consulter dans le doute? À qui me fier dans les combats? Qui portera le fardeau? Qui éloignera les dangers? Est-ce que partout les yeux de Gèrard n'éclairaient point mes pas? N'est-il pas vrai, Gérard, que tu prenais à cœur plus que moi-même mes soucis, ils t'envahissaient plus familièrement, ils te harcelaient plus âprement? N'est-ce pas, ta parole douce et efficace me retirait très souvent des discours mondains, et me rendait au cher silence? Le Seigneur avait instruit sa langue, en sorte qu'il savait quand il devait parler. Ainsi la prudence de ses réponses, et leur bonne grâce, par-dessus le marché, donnaient satisfaction à ceux de la maison comme à ceux du dehors, et personne presque ne me demandait quand on avait déjà vu Gérard. Il courait aux visiteurs, me servait de bouclier pour qu'ils ne fissent pas irruption dans mon repos. Si, malgré tout, il s'en trouvait qu'il ne pût satisfaire, il me les amenait et congédiait le reste. Ah! l'homme industrieux! Ah! l'ami fidèle! Il ménageait l'amitié sans manquer aux devoirs de charité. Le riche emportait un conseil; le pauvre, une aumône. Il ne cherchait pas son intérêt il se plongeait dans les ennuis pour que j'eusse la paix. " ... Il n'a pas connu la littérature, mais il a eu le sens qui découvre la lettre, et il a eu l'illuminateur, l'Esprit. Ce n'est pas seulement dans les très grandes circonstances, mais dans les plus petites, qu'il était très grand..."

 

Autres Fêtes du Jour
Saint Achillas Patriarche d'Alexandrie (✝ 312)
Saints Andronic de Moscou et Sabas  (✝ 1478)
Sainte Aquiline  martyre (✝ 293)
Saints Augustin Phan Viet Huy et Nicolas Bui Viet Thé martyrs du Vietnam (✝ 1839)
Saint Aventin  martyr (✝ v. 732)
Saint Céthée ou Pérégrin  évêque et martyr (✝ v. 600)
Saint Euloge d'Alexandrie  Patriarche d'Alexandrie (✝ 607)
Saint Fandila  Martyr à Cordoue (✝ 853)
Sainte Félicula  martyre à Rome (✝ v. 90)
Saint Gérard de Clairvaux  Cistercien, frère ainé de Saint Bernard (✝ 1138)
Bienheureuse Marie-Anne Biernacka  martyre en Pologne (✝ 1943)
Saint Psalmode  anachorète dans le Limousin (VIIe siècle)
Saint Rambert  laïc en Bugey, martyr (✝ 680)
Saint Triphylle  évêque à Leucosie dans l'île de Chypre (✝ v. 370)
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