24 Juin 2020
Le Saint du Jour est une liste quotidienne des
Saints gardés dans la mémoire de l'Église.
Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de
tous les temps qui comme des phares radieux
orientent notre chemin.
Le Christ le définit
«le plus grand des
enfants nés d’une
femme».
Jean Baptiste, le
précurseur, est
l’unique saint dont l’Eglise célèbre la naissance
terrestre, le 24 juin, et le martyre le 29 aout.
Dernier prophète de l’Ancien Testament et
premier du Nouveau, il a vu de ses yeux le
Messie.
La vocation prophétique de saint Jean Baptiste
est entourée dès le sein maternel d’événements extraordinaires qui préparent la naissance de
Jésus. L’Evangile de Luc (39-45) raconte que sa
mère, Elisabeth, alors qu’elle était enceinte,
avait reçu la visite de Marie, de son côté déjà
enceinte, et que Jean exulta de joie dans le sein
maternel à la voix de Marie.
Elizabeth était stérile et désormais très
avancée en âge. Et c’est l’archange Gabriel
qui annonça à son mari Zacharie, la
naissance d’un fils: « sois sans crainte,
Zacharie, lui avait dit l’Archange, car ta prière
a été exaucée et ta femme Elizabeth te
donnera un fils et tu lui donneras le nom
de Jean. Tu en auras joie et allégresse et
beaucoup se réjouiront de sa naissance.
Car il sera grand devant le Seigneur»
« Voix qui crier dans le désert: Préparez
le chemin du Seigneur, rendez droits ses
sentiers». Jean Baptiste se définissait ainsi
et sa mission. Les Evangiles nous disent
qu’il vivait dans le désert, vêtu de peau
de chameau, et se nourrissait de
sauterelles et de miel sauvage ; il faisait
pénitence et invitait à la conversion.
Un jour, au bord des rives du Jourdain,
eut la rencontre avec le Messie lui-même
qui lui demande d’être lui aussi baptisé.
C’est un baptême de pénitence, celui de
Jean qui est figure du Baptême selon l’Esprit.
«Moi je vous baptise avec l’eau pour la
conversion, disait-il à ses disciples,
mais celui qui vient derrière moi est
plus puissant que moi et moi je ne suis
pas digne pas même de délier la courroie
de ses sandales; lui il vous baptisera
dans l’Esprit Saint et le feu».
Et après voir baptisé le Sauveur,
il confiait, «Maintenant ma joie est
complète. Lui, il doit grandir et moi
au contraire je dois diminuer».
Sa mission était accomplie.
Jean Baptiste aime la vérité et pour
cela il meurt décapité en prison.
Le roi Hérode l’avait fait arrêter à cause
d’Hérodiade, femme de son frère Philippe,
qu’il avait épousée. Jean, en effet, lui
avait reproché qu’il n’était pas licite de
rester avec la femme de son frère.
Hérode cependant reconnaissant
en lui un homme juste,
n’aurait pas voulu le faire tuer .
Mais Hérodiade réussit à convaincre
sa fille à demander, en récompense
d’une sa dance exécutée au cours
d’un banquet, la tête de Jean Baptiste.
L'Église, dit saint Augustin,
célèbre ordinairement la
vie des Saints au jour de
leur mort, qui est, à
proprement parler,
le jour de leur naissance
à la vie éternelle.
La Nativité de
saint Jean-Baptiste a été
exemptée de cette règle
générale, parce qu'il fut sanctifié avant de naître, dans
le sein de sa mère, par la présence de Jésus-Christ, dans
la visite que fit la très Sainte Vierge à sainte Élisabeth.
La naissance de saint Jean-Baptiste fut une grande
joie pour la terre, puisqu'elle lui annonçait
l'approche de sa Rédemption. La puissance divine
était intervenue d'une manière extraordinaire dans
la naissance de quelques prophètes, de Samuel et
de Jérémie, par exemple; mais elle éclata bien
davantage dans celle du saint Précurseur, que
la dignité de son ministère futur et le degré
éminent de grâce et de sainteté auquel il était
élevé rendaient, selon la parole de Jésus-Christ
Lui-même, bien supérieur à tous les patriarches
et à tous les prophètes.
Le message d'un Ange à Zacharie pour lui
annoncer la naissance de Jean-Baptiste, la
maternité d'Élisabeth à un âge très avancé,
le mutisme subit de Zacharie depuis l'annonce
de l'Ange jusqu'à la Circoncision de l'enfant,
et sa guérison miraculeuse, qui lui permit
d'entonner le beau cantique Benedictus:
tout est merveilleux dans l'apparition du
Précurseur, qui allait montrer bientôt le
Sauveur promis et attendu depuis quatre
mille ans.
Parmi les récits évangéliques, il en est peu
d'aussi intéressants ni d'aussi touchants que
celui de la naissance de saint Jean-Baptiste.
Les miracles s'ajoutaient aux miracles autour
du berceau de l'enfant; les habitants du
voisinage furent saisis d'une crainte respectueuse,
et le bruit de ces merveilles se répandit dans toutes
les montagnes de la Judée, de sorte que tous se
disaient les uns aux autres: "Que pensez-vous de
l'avenir de cet enfant?"
Saint Jean-Baptiste occupe dans l'histoire de
l'humanité une place incomparable: il sert de
trait d'union entre les deux mondes, il résume
en lui tout l'Ancien Testament et prépare le
Nouveau; il ferme la mission des prophètes et
ouvre celle des Apôtres. "Prophète, apôtre,
docteur, solitaire, vierge, martyr, il est plus que
tout cela, parce qu'il est tout cela en même temps.
Il réunit tous les titres à la sainteté, et, rassemblant
en lui seul tout ce qui constitue les différentes
classes des saints, il forme au milieu d'eux une
classe particulière." (La Luzerne.) Le culte de
saint Jean-Baptiste a toujours joui d'une
immense popularité.
Sa fête a été souvent célébrée par des feux de joie.
Il est patron de nombreuses paroisses, de
nombreuses confréries et des Canadiens Français.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours
de l'année, Tours, Mame, 1950
Sainte María Guadalupe García Zavala
Vierge et fondatrice de la Congrégation :
« Servantes de Sainte-Marguerite Marie et des Pauvres »
(1878-1963)
M |
Après une enfance pieuse, elle ressentit à 23 ans l'appel du Seigneur à se consacrer à la vie religieuse, avec une attention particulière à l'égard des malades et des pauvres. Son Directeur spirituel, le Père Iñiguez, qui souhaitait fonder une Congrégation religieuse pour prendre soin des malades à l'hôpital, l'invita à se joindre à lui. C'est ainsi qu'ils fondèrent la Congrégation des « Servantes de Sainte-Marguerite Marie et des Pauvres », à laquelle elle se dévoua corps et âme.
Elle fut rapidement élue Supérieure de la Congrégation, charge qu'elle exerça toute sa vie. Au cours de la persécution contre l'Église catholique au Mexique, au péril de sa vie, elle cacha à l'intérieur de l'hôpital plusieurs prêtres, ainsi que l'Archevêque de Guadalajara, Mgr Orozco y Jimenez. Elle soignait cependant également les soldats qui persécutaient les religieux et les fidèles, sans établir de distinction.
Au cours de sa vie, 11 fondations furent ouvertes au Mexique et, après sa mort, la Congrégation continua à se développer; elle compte actuellement 22 instituts, au Mexique, au Pérou, en Islande, en Grèce et en Italie.
Elle mourut le 24 juin 1963 à Guadalajara, Jalisco, au Mexique, à l'âge de 85 ans.
María Guadalupe García Zavala a été béatifiée le 25 avril 2004 à Rome, avec cinq autres Serviteurs de Dieu : le prêtre August Czartoryski; trois religieuses: Laura Montoya, Nemesia Valle, Eusebia Palomino Yenes; une laïque, Alexandrina Maria da Costa, par Saint Jean-Paul II, et canonisée, le 12 mai 2013, par le Saint Père François.
Sfântul Ioan cel Nou (Saint Jean le Nouveau), saint patron de la Moldavie, a été martyrisé à Cetatea Albă en 1330 pendant un raid Tatar.
Il naquit à Trébizonde en Turquie et meurt en Bessarabie. Marchand de son état, il faisait de fréquents voyages pour son commerce. Un jour que son bateau relâchait à Cetatea, des passagers persans avec qui il avait discuté religion, le livrèrent à l'énarque de la ville qui voulut lui faire adorer le soleil. Devant son refus, il fut attaché à un cheval au galop. Les pèlerins roumains n'ont jamais cessé de vénérer ce martyr.
Ses parents étaient des commerçants grecs de Trébizonde. Lors d'une traversée maritime, le capitaine qui était un latin, ne pouvant lui faire abandonner la foi orthodoxe, le livra aux Tatares de Leucopolis prétendant qu'il refusait l'Islam. Il fut condamné à être attaché derrière un cheval, traîné par les rues de la ville et déchiqueté par les pierres du chemin avant d'être décapité par un passant.
- décret du 27 février 2017 (en italien) concernant les 'vertus héroïques' de sept personnes: 2 médecins l'un espagnol, l'autre italien, 2 religieuses, l'une italienne, l'autre espagnole, d'un évêque salésien du Pérou, d'un prêtre italien éducateur des enfants sourds et muets et d'un jésuite du Mexique.
Vittorio Trancanelli (1944-1998), père de famille et médecin de Pérouse, en Italie.
Né le 26 avril 1944 et mort le 24 juin 1998.
Médecin et chirurgien, appelé 'le saint de la salle d'opération', handicapé des suites d'une colite ulcéreuse et d'une péritonite, il ne pense qu'à ses malades. Il développe un grand intérêt pour les Saintes Ecritures et étudie au Centre œcuménique St Martin à Pérouse.
Il a créé avec son épouse Lia Sabatini l'association 'Alle Querce di Mamre' (Aux chênes de Mambré) pour l'accueil des femmes et des enfants dans une situation désespérée.
Ils se sont ouverts à la garde et à l'adoption de divers enfants, en adoptant 7 dont des handicapés...
En italien:
- Postulazione di Vittorio Trancanelli
- diocèse de Pérouse