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6 Juin 2020
Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
St Siège
Saint Norbert
Archevêque, Fondateur de l'Ordre des Prémontrés
(1080-1134)
Norbert, né en 1080, près de Cologne, fut engagé dès son jeune âge dans la cléricature ; mais il fréquentait plus la cour que l'Église et reculait devant les Ordres sacrés, afin de suivre la voie des plaisirs.
Il avait déjà trente-trois ans, quand, traversant à cheval une belle prairie, accompagné d'un seul serviteur, il fut assailli par une soudaine et horrible tempête. La scène de saint Paul sur le chemin de Damas se renouvela car Norbert entendit une voix céleste lui dire : « Pourquoi me fuis-tu ? Je te destinais à édifier mon Église, et tu scandalises mon peuple. » En même temps, la foudre éclate et le renverse par terre, où il demeure évanoui pendant une heure entière. Quand il eut recouvré ses sens, il dit à Dieu : « Seigneur, que demandez-vous de moi ? » Et la réponse à sa question lui fit comprendre qu'il devait quitter le monde et vivre dans la pénitence.
La conversion fut immédiate et complète, et bientôt l'on put voir, non sans étonnement, le brillant gentilhomme échanger ses riches vêtements contre la bure du moine. Il se prépara pendant quarante jours, dans un monastère, à offrir pour la première fois le Saint Sacrifice de la Messe.
Norbert obtint du Pape les pouvoirs de missionnaire apostolique et commença à prêcher la pénitence. Ses œuvres étaient plus éloquentes encore que sa prédication : il marchait nu-pieds, même en plein hiver, au milieu de la neige, n'avait pour vêtement qu'un rude cilice en forme de tunique et un manteau de pénitent ; il observait perpétuellement le carême selon la rigueur des premiers siècles, et y ajoutait de ne manger presque point de poisson et de ne boire du vin que très rarement : on eût dit un nouveau Jean-Baptiste, par son zèle et ses austérités.
Cependant Dieu réservait à Norbert la gloire de fonder l'Ordre des Prémontrés, ainsi nommé parce que le Saint avait eu révélation du lieu où il devait l'établir (Prémontré, près de Laon). Saint Augustin lui ayant apparu, une Règle d'or à la main, il comprit qu'il devait adopter pour son Ordre la règle de ce grand docteur. Il fut lui-même la règle vivante de ses frères.
En 1126, se réalisa une vision que sa mère avait eue avant sa naissance : Norbert fut obligé d'accepter l'archevêché de Magdebourg, et il eut désormais, outre le souci de son Ordre, le soin de son diocèse, où son apostolat fut traversé par de grandes persécutions et couronné d'abondants fruits de salut. Rien, du reste, n'avait changé dans sa vie, et jusqu'à sa mort il mena dans son palais la vie d'un moine dans sa cellule.
Quelques abbayes de Prémontrés :
- Abbaye Notre-Dame de Leffe
- Abbaye Saint-Michel de Frigolet
- Abbaye Saint-Martin de Mondaye
- Abbaye de Pont-à-Mousson
Saint Rafael Guízar Valencia
Évêque de Veracruz (Mexique)
Rafael Guízar Valencia naît à Cotija (diocèse de Zamora, Mexique) le 26 avril 1878. Orphelin de mère à l'âge de neuf ans, il suivit ses études dans un collège des pères jésuites, où il mûrit sa vocation au sacerdoce.
En 1891, il entra au petit séminaire de Cotija et, en 1896, au grand séminaire de Zamora. Il fut ordonné prêtre le 01 juin 1901. Au cours des premières années de son ministère, il se consacra avec un grand zèle aux « missions » populaires dans la ville de Zamora et dans diverses régions du Mexique.
Nommé en 1905 missionnaire apostolique et Directeur spirituel du séminaire de Zamora, il enseigna aux séminaristes l'amour de l'Eucharistie et la dévotion à la Vierge.
En 1911, voulant s'opposer aux hostilités contre l'Église, il ouvrit une typographie à Mexico pour imprimer un journal catholique, qui fut rapidement fermé par les révolutionnaires. Persécuté et menacé de mort, il vécut plusieurs années sans domicile fixe, supportant toutes sortes de privations. Afin d'exercer son ministère, il se déguisait en vendeur ambulant, en musicien ou en médecin pour pouvoir s'approcher des malades et leur donner les sacrements.
A la fin de 1915, il dut se réfugier aux États-Unis, puis l'année suivante au Guatemala, où il prêcha un grand nombre de missions. Sa réputation de missionnaire atteignit l'île de Cuba, où il fut invité à tenir des missions. Son apostolat y fut exemplaire et fécond.
Le 01 août 1919, alors qu'il exerçait son apostolat à Cuba, il fut nommé premier Évêque de Veracruz et ordonné dans la cathédrale de La Havane le 30 novembre 1919. Il consacra les deux premières années de son épiscopat à visiter le territoire étendu du diocèse, transformant ses visites en véritables missions et portant une assistance spirituelle et matérielle aux victimes d'un violent tremblement de terre qui avait semé la destruction à Veracruz. L'une de ses principales préoccupations était la formation des prêtres.
En 1921, il réussit à restaurer le vieux séminaire de Xalapa, qui avait été confisqué par le gouvernement en 1914; mais il fut à nouveau confisqué. Il transféra alors le séminaire à Mexico, où il fonctionna clandestinement pendant quinze ans. Ce fut le seul séminaire à poursuivre son activité, comptant jusqu'à 300 séminaristes. Il passa neuf années de son épiscopat en exil, car les révolutionnaires le menaçaient de mort.
En décembre 1937, alors qu'il prêchait une mission, il eut une crise cardiaque, mais il poursuivit malgré tout sa mission jusqu'à sa mort, le 6 juin 1938 à Mexico.
Rafael Guízar Valencia a été béatifié le 29 janvier 1995, par le saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), et canonisé, le 14 octobre 2006, par le pape Benoît XVI.
Saint Claude illustra par ses vertus la partie orientale de la Bourgogne, connue sous le nom de Franche-Comté. Il naquit à Salins vers 607, d'une illustre famille romaine.
Dès l'âge de sept ans, il fut confié à des maîtres habiles qui lui enseignèrent en même temps les leçons de la science humaine, de la foi et de la piété. Il se plaisait beaucoup dans la lecture des Livres Saints, des Actes des Martyrs, de la Vie des Saints et des sermons des Pères et des Docteurs de l'Église; aussi, jeune encore, devint-il fort instruit.
Tous les jours on le voyait assister à la Messe; il passait à l'église la plus grande partie des dimanches et des fêtes; il ne se plaisait que dans la compagnie des personnes sérieuses et édifiantes: c'étaient des indices d'une vocation spéciale. Pourtant Claude exerça le métier des armes jusqu'à vingt ans, et ce n'est qu'alors qu'il entra dans la sainte milice.
Il fut le modèle des chanoines de la cathédrale de Besançon; sa vie était celle d'un austère religieux. Ce n'était pas encore assez pour sa grande âme; il se retira, douze ans plus tard, dans un couvent; là, il ne vivait que de racines, reposait sur un dur grabat, n'aimait que la prière. Cinq ans après, il est abbé de son monastère.
Ce n'est qu'à l'âge de soixante-dix-huit ans qu'il est élu, malgré ses larmes, archevêque de Besançon. Son épiscopat dura sept années, pendant lesquelles il s'acquitta aussi parfaitement que possible de tous les devoirs d'un pasteur.
Les sermons du saint vieillard avaient tant de force, qu'ils arrachaient les âmes du vice, inspiraient la vertu et furent une cause du renouvellement de la foi et des moeurs dans son diocèse. Il profitait de ses visites pastorales pour exercer les oeuvres de miséricorde corporelle en même temps que les oeuvres de miséricorde spirituelle, visitant les malades, assistant les pauvres et ne refusant à personne un conseil ou une consolation.
Son grand âge le porta à retourner dans son monastère, à l'âge de quatre-vingt-cinq ans, et il gouverna ses religieux pendant plusieurs années encore. Après trois jours de maladie, il réunit ses frères, leur adressa une touchante exhortation, leur donna le baiser de paix et s'endormit doucement dans le Seigneur, à l'âge d'environ quatre-vingt-douze ans.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950