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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Emmanuel Macron lance la reprise : Où allons nous?

Bonjour, en ce lundi 15 juin, nous revenons sur cette page qu’Emmanuel Macron a souhaité tourner, hier soir, en s’adressant aux Français. En annonçant le retour des enfants à l’école et le déconfinement général, Ile-de-France comprise, le chef de l’Etat a proclamé un quasi-retour à la normale après la lutte contre la pandémie de coronavirus. Il veut maintenant accélérer, relancer le pays, ouvrir de nouveaux chantiers. Un « nouveau chemin » au tracé encore vague, qu’il définira lors d’une nouvelle intervention en juillet. Alors que la maladie reflue dans nos hôpitaux, une équipe de médecins et chercheurs de l’hôpital de Créteil nous révèle avoir identifié un nouveau virus en utilisant la technique qui a permis aux scientifiques chinois de découvrir le Covid-19. Par ailleurs, pendant que le déconfinement va permettre à certaines compétitions sportives de reprendre sous conditions, nous dressons le bilan de santé de la Ligue 1 : entre crise financière, sponsors affaiblis et problèmes de gouvernance, les clubs français ne sortent pas indemnes de la crise sanitaire. Sale temps sur le foot, comme d’ailleurs sur l’ensemble du pays : le ciel aujourd’hui se chargera dès le matin de nuages et de pluie qui tourneront à l’orage, le soleil ne privilégiant que la Côte d’Azur et la Corse. Bonne lecture !  

 

Emmanuel Macron lance la reprise : un «nouveau chemin», mais lequel ?

Emmanuel Macron lance la reprise : un «nouveau chemin», mais lequel ?

Le président a proclamé dimanche soir un quasi-retour à la normale en France après trois mois bouleversés par le coronavirus. Place à une «nouvelle étape» fondée sur l’écologie, la souveraineté économique et plus de décentralisation.

 Je prends mon risque », a pour habitude de dire Emmanuel Macron devant les siens. Dimanche 14 juin, dans son allocution télévisée, la quatrième depuis le début de la crise du Covid-19, le président de la République a fait la démonstration de cette maxime en fixant devant les Français le cap des prochaines semaines et des mois à venir, même si « le virus n'a pas disparu » et que la « lutte contre l'épidémie n'est pas terminée », comme il l'a admis. Avec un maître-mot : accélérer, pour tourner la page du confinement et relancer au plus vite le pays.

Emmanuel Macron en a profité aussi pour faire une mise au point très ferme sur le « pacte républicain »

« L’Etat a tenu » : Emmanuel Macron s’offre un satisfecit sur sa gestion de crise

Le président de la République a annoncé dimanche, lors d’une allocution télévisée qui visait aussi à se projeter sur la suite du quinquennat, que l’Ile-de-France allait passer dès lundi en zone verte.

Par  et  Publié aujourd’hui à 06h01, mis à jour à 10h17

Ce n’est pas encore les « jours heureux », mais ça commence à y ressembler. Dimanche 14 juin, alors que la lumière du soir baignait les jardins de l’Elysée, Emmanuel Macron a proclamé lors d’une allocution télévisée une « première victoire » contre l’épidémie de Covid-19, trois mois après lui avoir déclaré la « guerre ». Seulement neuf décès supplémentaires étaient à déplorer, dimanche, tandis que le nombre de cas en réanimation se chiffrait à 869 personnes, contre 7 000 au plus fort de la crise. L’occasion, donc, pour le chef de l’Etat d’accélérer le processus de déconfinement, et de se réserver l’annonce de quelques bonnes nouvelles. « Nous allons retrouver pleinement la France », a-t-il promis.

Pour « tourner la page du premier acte », M. Macron a commencé par indiquer que l’Ile-de-France allait passer dès lundi en zone verte, permettant ainsi la réouverture des restaurants et des cafés, une mesure très attendue par les professionnels du secteur. Les visites dans les maisons de retraite et les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) seront également permises à partir de lundi. De plus, les crèches, écoles et collèges rouvriront pour tous à partir du 22 juin, avec « une présence obligatoire » des élèves. « Nous allons pouvoir retrouver le plaisir d’être ensemble, de reprendre pleinement le travail, mais aussi de nous divertir, de nous cultiver », s’est-il réjoui. Le second tour des élections municipales se tiendra bien le 28 juin.

Par ailleurs, les frontières de la majorité des Etats de l’espace Schengen, dont la France, devaient rouvrir lundi 15 juin. Et « à partir du 1er juillet, nous pourrons nous rendre dans les Etats hors d’Europe où l’épidémie sera maîtrisée », a annoncé le chef de l’Etat.

« Les rassemblements resteront très encadrés »

Seul nuage dans ce ciel bleu, mais il est de taille : « L’épidémie n’est pas terminée », a reconnu Emmanuel Macron. Pas question, donc, de « baisser la garde »« L’été 2020 ne sera pas un été comme les autres », a-t-il prévenu, en précisant que « les rassemblements resteront très encadrés »

 

Après le confinement, Emmanuel Macron esquisse ses «deux années utiles»

Relance du modèle économique, unité autour de la République, réorganisation de l’Etat : dans une allocution solennelle de vingt minutes prononcée dimanche de l’Elysée, le Président a exposé les trois axes de la nouvelle étape qu’il détaillera en juillet

Le chef de l’Etat a annoncé, ce dimanche, que toute la France est désormais classée en zone verte et que les écoles devraient accueillir tous les enfants à compter du 22 juin dans les conditions normales. «Nous allons pouvoir tourner la page du premier acte, en quelque sorte, de la crise que nous venons de traverser», s’est-il félicité. Emmanuel Macron s’exprimait pour la quatrième fois à l’Elysée depuis le début de la crise provoquée par la Covid-19.

Tourner une page, commencer à écrire la suivante. C’est ce qu’a fait Emmanuel Macron, dimanche, lors de sa quatrième intervention solennelle prononcée à l’Elysée depuis le début de la crise provoquée par l’épidémie de Covid-19. « Nous sommes en guerre », avait répété à six reprises le chef de l’Etat le 16 mars, au cours de la deuxième allocution, où il avait annoncé le confinement du pays. « Je suis heureux avec vous de cette première victoire contre le virus  », s’est-il félicité presque trois mois plus tard.

Comme symbole de celle-ci, le Président a annoncé que, dès ce lundi, toute la France serait désormais classée en zone verte, ce qui signifie que le virus est partout sous contrôle (à l’exception de la Guyane et de Mayotte). Restaurants et cafés pourront ainsi rouvrir normalement en Ile-de-France. 

Fin de l’état d’urgence sanitaire : un État encore plus gourmand et moins efficace
French Police by Bob White (CC BY-NC-ND 2.0) — Bob White, CC-BY

La fin de l’État d’urgence sanitaire est un paradoxe : elle maintient la pression réglementaire sur les individus tout en empêchant les forces de sécurité de faire respecter l’ordre républicain.

Par Jonathan Frickert.

7 mai, 11 mai, 2 juin… Les dates de déconfinement s’enchainent dans un flou rare alors que le chef de l’État a tenu dimanche soir sa quatrième intervention télévisée depuis le début de la crise épidémique afin d’exposer le dispositif de fin de déconfinement.

Une fin de déconfinement dans un contexte de manifestations contre les violences policières importées des États-Unis, permettant aux racialistes de gauche de montrer enfin leur vrai visage avec les nombreuses invectives frappant les policiers et policières de couleur, accusés d’être « des traîtres ».

Si le télescopage du déconfinement et des manifestations relève sans doute du hasard, le confinement a cristallisé les mécontentements. Après les Gilets jaunes et les manifestations contre la réforme des retraites, la mise en pause de l’économie ne manquera pas d’aboutir à un épisode social qu’il s’agira pour le gouvernement de gérer au mieux s’il souhaite ne pas terminer le quinquennat dans le fossé.

Les mesures de contrôle des manifestations qui devraient advenir à compter de l’été relèvent tristement d’une logique éculée alliant arrosage d’argent public et répression, et ce alors même que l’exécutif dépèce ses propres services des moyens qui lui permettraient d’être efficace.

FIN DE L’ÉTAT D’URGENCE SANITAIRE : UNE DIVINE SURPRISE

À croire que l’occasion est trop belle. Présenté en Conseil des ministres le 10 juin dernier, le projet de loi préparant l’après-10 juillet, date de fin de l’État d’urgence sanitaire, fait étrangement écho aux manifestations succédant à la mort de George Floyd aux États-Unis.

Des manifestations que quelques racialistes indigénistes tentent opportunément d’importer en France, prenant pour prétexte une affaire Traoré relancée le 29 mai dernier par une expertise médicale écartant la responsabilité des gendarmes dans le décès du jeune Beau-Montois.

Ce projet de loi fait suite à un avis du Conseil scientifique estimant que « l’amélioration de la situation et la dynamique à la fois hypothétique, localisée et probablement maîtrisable d’une reprise de l’épidémie justifient […] une sortie de l’État d’urgence sanitaire ».

Cette sortie passe par la mise en place d’une période transitoire durant laquelle le gouvernement conserve la possibilité de contrôler les manifestations ainsi que les déplacements à compter du 10 juillet, et ce pour une durée de 4 mois renouvelables sur une période d’une année.

Des pouvoirs auxquels s’ajoute l’idée que tout reconfinement entraînera une remise à zéro du dispositif de déconfinement qui devra être recommencé de A à Z le cas échéant.

On est donc loin, très loin d’un retour à la normale, d’autant que la France, comme d’autres, a déjà connu des précédents avec l’inclusion dans le droit commun d’un certain nombre de mesures de l’État d’urgence terroriste.

APRÈS L’ÉTAT D’URGENCE SANITAIRE, L’ÈRE DU DÉCONFINEMENT PERMANENT

Si ces mesures font suite à l’état d’urgence sanitaire, cette dernière ne sera plus mentionnée dans les textes, laissant craindre une entrée dans le droit commun non par une loi en bonne et due forme comme pour les dispositifs antiterroristes, mais par la pratique, avec des prolongations successives, comme on a pu le voir dans le cas de la CRDS dont l’application est prolongée continuellement depuis 1996.

Dans cette situation d’incertitude largement alimentée par l’indécision gouvernementale, le déconfinement ne relève plus du but, mais d’un état permanent d’autant plus étrange qu’il s’accompagne d’un manque de moyens des services censés mettre en œuvre ces dispositifs.

UNE POLICE DÉPECÉE

Et le parallèle avec les manifestations contre les violences policières est criant. En effet, ces manifestations montrent l’incapacité de l’État à faire régner l’ordre. La suppression de la technique d’étranglement par Beauvau, succédant à plusieurs années de dépeçage des moyens d’intervention des forces de sécurité dans un contexte d’augmentation de la violence, n’est que la dernière illustration de la déliquescence de l’État jacobin.

Et cette conjonction de l’augmentation de la réglementation et du manque de moyens n’est pas sans faire écho à la situation que connaissent les forces de l’ordre depuis plusieurs années.

Outre un taux de suicide 36 % supérieur à la moyenne nationale, le malaise de la police est bien connu. À la hausse de la menace terroriste et des manifestations violentes entraînant une augmentation significative de l’activité s’ajoute, selon un rapport sénatorial sorti il y a 2 ans, plusieurs dizaines de millions d’heures supplémentaires non payées ni récupérées à l’époque, des locaux décrépis, des véhicules dépassés et un équipement antédiluvien.

De la même manière que les soignants, les policiers subissent également d’énormes lourdeurs administratives. Ce même rapport constate ainsi le cas de comptes-rendus dont la rédaction est souvent trois à quatre fois plus longue que l’intervention en elle-même.

MOINS DE DROIT, PLUS DE COMPASSION

Mieux encore, les paroles du même Christophe Castaner estimant que « l’émotion dépasse les règles juridiques » sont un signal désastreux à l’attention des services de sécurité et de justice de ce pays.

L’État de droit est devenu un État de compassion, confirmé par la main tendue de la garde des Sceaux à la famille Traoré dans ce que l’avocat Guillaume Jeanson dénonce comme étant un « manquement grave au principe de séparation des pouvoirs », et ce alors même que le collectif Vérité pour Adama mène une campagne de terrorisme judiciaire, enchaînant les plaintes à l’encontre de personnalités politiques et journalistiques.

D’un côté, on continue de réglementer, d’édicter, de légiférer au mépris du bon sens. De l’autre, on coupe, on dépèce, on affame la police et la justice de leurs moyens financiers et techniques, car après la technique de l’étranglement, c’est désormais l’usage du pistolet à impulsion électrique – le fameux Taser – qui cristallise les inquiétudes.

Cette inflation réglementaire couplée à une diminution drastique des moyens de la force publique n’est pas sans rappeler les mots d’un autre avocat, cette fois-ci plus proche d’Emmanuel Macron.

OBÈSE ET INEFFICACE

Rédacteur des statuts du parti présidentiel, l’avocat François Sureau est connu pour sa défense des libertés publiques, notamment depuis les débats entourant l’État d’urgence terroriste à partir de 2014.

Estimant que l’accumulation de moyens répressifs de l’État n’est ni plus ni moins que du pain bénit pour l’extrême droite qui n’aura plus grand-chose à faire d’autre une fois au pouvoir que d’user des moyens mis en place par les majorités précédentes, l’avocat n’hésite pas à dire que les Français sont désormais habitués à vivre sans liberté.

À ce constat s’ajoute un autre, tout aussi pertinent sinon davantage dans la période actuelle.

Ce constat, François Sureau l’a résumé en novembre dernier à l’antenne de Radio RCJ :

On a créé un régime tout aussi présidentialiste qu’un régime latino-américain, mais tout aussi incertain qu’un régime de type IVe république sur le plan de l’efficacité normative.

En d’autres termes, le poids de l’État est devenu inversement proportionnel à son efficacité. Plus l’État devient gourmand en termes de normes et de financements, et moins il est efficace dans ses missions.

Et François Sureau de conclure que la situation est inédite, puisqu’on détruit « à la fois l’État et le citoyen », ce qui relève du pur paradoxe que la fin de l’État d’urgence sanitaire illustre à merveille en maintenant la pression réglementaire sur les individus tout en empêchant les forces de sécurité de faire respecter l’ordre républicain.

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