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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Priez avec des intentions pures dans le secret au pied de Notre Seigneur

PREMIÈRE LECTURE
« Un char de feu les sépara. Alors, Élie monta au ciel » (2 R 2, 1.6-14)

Lecture du deuxième livre des Rois

Voici comment le Seigneur enleva Élie au ciel dans un ouragan.
Ce jour-là, Élie et Élisée étaient partis de Guilgal.
    Arrivés à Jéricho, Élie dit à Élisée :
« Arrête-toi ici ;
et moi, le Seigneur m’envoie au Jourdain. »
Mais Élisée répliqua :
« Par le Seigneur qui est vivant,
et par ta vie,
je ne te quitterai pas. »
Ils continuèrent donc tous les deux.
    Cinquante frères-prophètes, qui les avaient suivis,
s’arrêtèrent à distance,
pendant que tous deux se tenaient au bord du Jourdain.
    Élie prit son manteau, le roula et en frappa les eaux,
qui s’écartèrent de part et d’autre.
Ils traversèrent tous deux à pied sec.
    Pendant qu’ils passaient, Élie dit à Élisée :
« Dis-moi ce que tu veux que je fasse pour toi
avant d’être enlevé loin de toi. »
Élisée répondit :
« Que je reçoive une double part
de l’esprit que tu as reçu ! »
    Élie reprit :
« Tu demandes quelque chose de difficile :
tu l’obtiendras
si tu me vois lorsque je serai enlevé loin de toi.
Sinon, tu ne l’obtiendras pas. »

    Ils étaient en train de marcher tout en parlant
lorsqu’un char de feu, avec des chevaux de feu, les sépara.
Alors, Élie monta au ciel dans un ouragan.
    Élisée le vit et se mit à crier :
« Mon père !…Mon père !…
Char d’Israël et ses cavaliers ! »
Puis il cessa de le voir.
Il saisit ses vêtements et les déchira en deux.
    Il ramassa le manteau qu’Élie avait laissé tomber,
il revint et s’arrêta sur la rive du Jourdain.
    Avec le manteau d’Élie, il frappa les eaux,
mais elles ne s’écartèrent pas.
Élisée dit alors :
« Où est donc le Seigneur, le Dieu d’Élie ? »
Il frappa encore une fois,
les eaux s’écartèrent,
et il traversa.

            – Parole du Seigneur.

PSAUME
(Ps 30 (31), 20, 21, 24)

R/ Soyez forts, prenez courage,
vous tous qui espérez le Seigneur !
 (Ps 30, 25)

Qu’ils sont grands, tes bienfaits !
Tu les réserves à ceux qui te craignent.
Tu combles, à la face du monde,
ceux qui ont en toi leur refuge.

Tu les caches au plus secret de ta face,
loin des intrigues des hommes.
Tu leur réserves un lieu sûr,
loin des langues méchantes.

Aimez le Seigneur, vous, ses fidèles :
le Seigneur veille sur les siens ;
mais il rétribue avec rigueur
qui se montre arrogant.

ÉVANGILE
« Ton Père qui voit dans le secret te le rendra » (Mt 6, 1-6.16-18)

Alléluia. Alléluia.
Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, dit le Seigneur ;
mon Père l’aimera, et nous viendrons vers lui.
Alléluia. (Jn 14, 23)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
    « Ce que vous faites pour devenir des justes,
évitez de l’accomplir devant les hommes
pour vous faire remarquer.
Sinon, il n’y a pas de récompense pour vous
auprès de votre Père qui est aux cieux.
    Ainsi, quand tu fais l’aumône,
ne fais pas sonner la trompette devant toi,
comme les hypocrites qui se donnent en spectacle
dans les synagogues et dans les rues,
pour obtenir la gloire qui vient des hommes.
Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.
    Mais toi, quand tu fais l’aumône,
que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite,
    afin que ton aumône reste dans le secret ;
ton Père qui voit dans le secret
te le rendra.

    Et quand vous priez,
ne soyez pas comme les hypocrites :
ils aiment à se tenir debout
dans les synagogues et aux carrefours
pour bien se montrer aux hommes quand ils prient.
Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.
    Mais toi, quand tu pries,
retire-toi dans ta pièce la plus retirée,
ferme la porte,
et prie ton Père qui est présent dans le secret ;
ton Père qui voit dans le secret
te le rendra.

    Et quand vous jeûnez,
ne prenez pas un air abattu, comme les hypocrites :
ils prennent une mine défaite
pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent.
Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.
    Mais toi, quand tu jeûnes,
parfume-toi la tête et lave-toi le visage ;
    ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes,
mais seulement de ton Père qui est présent au plus secret ;
ton Père qui voit au plus secret
te le rendra. »

            – Acclamons la Parole de Dieu.

 

CONSÉCRATION À NOTRE-DAME DES NEIGES

Ô Notre-Dame,
nous nous confions en vous,
en votre obédience bénie
et en votre garde très spéciale.
Aujourd’hui et chaque jour
nous vous confions nos âmes et nos corps ;
nous vous confions tout notre espoir
et toute notre consolation ;
toutes nos angoisses et nos misères ;
notre vie et la fin de notre vie,
pour que par votre très sainte intercession
et par vos mérites,
toutes nos actions soient dirigées et disposées
selon votre volonté
et celle de votre Fils. Amen.

Priez dans le secret

La manière dont Il nous parle de Dieu et nous invite à Le prier, indique clairement la qualité et la trempe de son âme. Jamais aucun des grands prophètes d'Israël, jamais aucun des grands génies de l'humanité n'avaient envisagé des rapports aussi intimes, aussi filiaux entre les hommes et Dieu.

Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ;
ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent au plus secret ; ton Père qui voit au plus secret te le rendra. »
 

Méditation de l'évangile du mercredi 17 juin

Et lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites”, car ils aiment à prier debout dans les synagogues et aux angles des places, afin d'être vus des hommes ; en vérité, je vous le dis : ils ont reçu leur récompense.

Pour toi, lorsque tu pries, entre dans ta chambre, et ta porte fermée, prie ton Père qui est dans le secret. Et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra”

Dieu, pour Jésus, est avant tout le Père à qui nous confions nos prières, qui sont en même temps nos joies et nos peines, si cruelles parfois.

Lui, se rend dans les endroits déserts pour prier dans le secret, à tous les moments importants de sa vie. Il nous engage à créer ces mêmes relations intimes entre le Père et nous, et à ne pas verser dans une prière simplement extérieure où notre cœur et celui de Dieu n'ont rien à faire.

Les rapports qu'il instaure avec Dieu dans la prière sont entièrement nouveaux. Tous les peuples de la Terre craignent et vénèrent leur Dieu. Jésus nous apprend une manière toute nouvelle de parler à Dieu. Il devient un Père, à qui l'on parle dans le secret de son cœur ou de sa chambre. Pour Lui, les choix de la prière sont les choix, dans la liberté, d'enfants dont l'amour filial ne se galvaude pas en public, mais ne s'exprime bien que dans l'intimité de la maison.

“Pour toi, lorsque tu pries, entre dans ta chambre et, ta porte fermée, prie ton Père qui est dans le secret. Et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra”.

La manière dont Il nous parle de Dieu, la manière dont Il nous invite à Le prier, nous indique clairement la qualité et la trempe de son âme. Jamais aucun des grands prophètes d'Israël, jamais aucun des grands génies de l'humanité n'avaient envisagé des rapports aussi intimes, aussi filiaux entre les hommes et Dieu. Car, il est bien évident qu'avec Jésus la Religion a cessé d'être affaire de crainte pour devenir affaire d'amour.

Oui, Jésus nous conseille une prière recueillie, dans le silence; une prière qui jaillit du cœur vers le Père, dans le secret d'un tête-à-tête. Cette prière est dialogue, même si rien n'est prononcé; car le Père voit les secrets de nos cœurs, secrets si lourds, si personnels ! C'est là que le Père nous rejoint, au plus intime de nous-mêmes.


Père Gabriel

 

Saint François de Sales (1567-1622)
 

évêque de Genève et docteur de l'Église

Traité de l'amour de Dieu, livre XII, chap. VII (Tome second; Librairie Victor Lecoffre, Éd. J. Gabalda 1924; p. 391-392, rev.)

La pureté d’intention

Notre Seigneur, au rapport des anciens, avait coutume de dire aux siens : « Soyez bons monnayeurs ». Si l’écu n’est pas de bon or, s’il n’a pas de poids, s’il n’est pas marqué au coin conforme, on le rejette comme non recevable. Une œuvre de bonne espèce, si elle n’est pas ornée de charité, si l’intention n’est pas pieuse, elle ne sera pas reçue parmi les bonnes œuvres. Si je jeûne, mais pour épargner, mon jeûne n’est pas de bonne espèce ; si c’est par tempérance, mais que j’aie quelque péché mortel en mon âme, le poids manque à cette œuvre, car c’est la charité qui donne le poids à tout ce que nous faisons ; si c’est seulement par convenance et pour m’accommoder à mes compagnons, cette œuvre n’est pas marquée au coin d’une intention approuvée. Mais si je jeûne par tempérance, et que je sois en la grâce de Dieu, et que j’aie l’intention de plaire à sa divine majesté par cette tempérance, l’œuvre sera une bonne monnaie, propre pour accroître en moi le trésor de la charité.

            C’est faire excellemment les actions petites, que de les faire avec beaucoup de pureté d’intention et une forte volonté de plaire à Dieu ; et alors, elles nous sanctifient grandement. Il y a des personnes qui mangent beaucoup, et sont toujours maigres, exténuées et alanguies, parce qu’elles n’ont pas une bonne force digestive; il y en a d’autres qui mangent peu, et sont toujours fortes et vigoureuses, parce qu’elles ont l’estomac bon. Aussi y a-t-il des âmes qui font beaucoup de bonnes œuvres, et croissent fort peu en charité, parce qu’elles les font ou froidement et lâchement, ou par instinct et inclination de nature, plus que par inspiration de Dieu ou ferveur céleste ; et au contraire, il y en a qui font peu de besogne, mais avec une volonté et intention si sainte, qu’elles font un progrès extrême en dilection : elles ont peu de talent, mais elles le ménagent si fidèlement que le Seigneur les en récompense largement.

Homélie du Père Gilbert Adam

« Quand tu fais un acte de compassion, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta main droite, afin que ton acte de compassion se fasse dans le secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. »

"Gardez–vous de pratiquer votre justice devant les gens, pour être vus par eux, autrement vous n’aurez pas de récompense auprès de votre Père qui est dans les cieux.

Quand donc tu fais un acte de compassion, ne sonne pas de la trompette devant toi, comme les hypocrites le font dans les synagogues et dans les rues, afin d’être glorifiés par les gens. Amen, je vous le dis, ils tiennent là leur récompense." C’est dès notre plus jeune âge que nous apprenons à être "bien." Avoir une belle image de soi, être reconnu des autres, de nos parents, de nos maitres est important, mais ce n’est pas « vivre comme des justes ! » Il y a une aspiration qui est plus profonde au cœur de tout homme. Ce n’est pas de paraître quelqu’un de bien, mais il s’agit d’être quelqu’un de bien. Cette aspiration nous est proposé dans son appel, par Jésus. C’est un chemin vraiment nouveau qui peut alors s’ouvrir pour nous. Il s’agit de rejoindre notre Père qui voit dans le secret. Dieu notre Père se donne dans un secret d’amour, c’est ainsi que tout ce que Dieu touche devient un feu d’amour qui est un secret. La prière, l’aumône, le jeûne en sont le fruit, qui se mue en secours des pauvres pour que la communauté vive.

"Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui se plaisent à prier debout dans les synagogues et aux coins des grandes rues, pour se montrer aux gens. Amen je vous le dis, ils tiennent là leur récompense. Mais toi quand tu pries, entre dans la pièce la plus retirée, ferme la porte et prie ton Père qui est dans le secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra." Jésus nous propose de vivre hors du regard des autres. Le secret est le Cœur de notre Père où je peux vivre autrement, où je peux faire autrement, où mon être s’exprime autrement, où je puis le rencontrer autrement, en vérité. Que mon cœur se mette à agir à partir de lui seul, pour Jésus. Je trouve alors un espace pour être intérieurement en verité. Le mystère de l’amour infini de Dieu demande une limpidité, une clarté, une pureté étonnante dans le cœur de ceux qui le reçoivent. Cette limpidité ne s’apprend que dans une relation d’amour, dans la prière avec Dieu. L’Esprit Saint est à l’œuvre pour nous donner cet enseignement de Jésus qui nous transforme. Pour nous aider à entrer dans ce mystère, Marie a tout donné à Jésus pour qu’il puisse prendre « corps » en elle et au milieu de nous. C’est dans cette humilité et cette douceur que Jésus a lavé les pieds de ses disciples, pour nous donner un exemple de sa tendresse. Dans l’Eucharistie, c’est son Corps qu’il nous donne. L’Esprit d’amour nous est ainsi donné, concrètement, pour que nous puissions marcher avec Jésus, dans la volonté du Père.

"Toi quand tu jeûnes, parfume–toi la tête et lave–toi le visage, afin de ne pas montrer que tu jeûnes aux gens, mais à ton Père qui est là, dans le secret, et ton Père, qui voit, là, dans le secret, te le rendra." C’est dans ce nouvel espace de la préparation aux noces, que peu à peu, nous prenons la mesure de l’intériorité, du secret d’amour qui nous habite. Nous faisons l’expérience unique de la relation avec un autre, infiniment respectueux, qui est notre Père. "Ton Père est présent dans le secret." C’est dans ce secret de l’Amour du cœur de notre Père. Jésus nous introduit dans la patience et dans l’attente. C’est bien un secret d’amour que de patienter jusqu’au retour de l’Epoux. Jésus, dans l’Esprit Saint, est uni à l’épouse humanité préfigurée par Marie. Ses enfants constituent l’Église, Jésus purifie chacun de nous au feu d’amour de sa vie. Le souci de l’épouse est d’être trouvée dans l’Esprit Saint, dans le feu d’amour annoncé dans le buisson ardent qui illumine Moise. Les noces de l’Agneau sont scellées à la Croix. Elles sont des noces de sang qui glorifient Jésus et qui nous font entrer dans sa glorification par le Père : « Qu’ils soient un Père comme toi en moi et moi en toi, » dit Jésus.

Nous demandons à Jésus la grâce de nous laisser pacifier afin que nous correspondions à l’amour de Dieu.

Père Gilbert Adam
9 rue du Lavoir
60350 Trosly-Breuil

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