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Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
« Les dons promis, si précieux, nous sont accordés, pour que, par eux, vous deveniez participants de la nature divine » (2 P 1, 2-7)
Bien-aimés,
que la grâce et la paix
vous soient accordées en abondance
par la vraie connaissance de Dieu
et de Jésus notre Seigneur.
Sa puissance divine nous a fait don
de tout ce qui permet de vivre avec piété,
grâce à la vraie connaissance de celui qui nous a appelés
par la gloire et la force qui lui appartiennent.
De la sorte nous sont accordés les dons promis,
si précieux et si grands,
pour que, par eux, vous deveniez participants de la nature divine,
et que vous échappiez à la dégradation
produite dans le monde par la convoitise.
Et pour ces motifs, faites tous vos efforts
pour joindre à votre foi la vertu,
à la vertu la connaissance de Dieu,
à la connaissance de Dieu la maîtrise de soi,
à la maîtrise de soi la persévérance,
à la persévérance la piété,
à la piété la fraternité,
à la fraternité l’amour.
– Parole du Seigneur.
PSAUME
(Ps 90 (90), 1-2, 14-15ab, 15c-16)
R/
Mon Dieu, je suis sûr de toi !
Quand je me tiens sous l’abri du Très-Haut
et repose à l’ombre du Puissant,
je dis au Seigneur : « Mon refuge,
mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr ! »
« Puisqu’il s’attache à moi, je le délivre ;
je le défends, car il connaît mon nom.
Il m’appelle, et moi, je lui réponds ;
je suis avec lui dans son épreuve.
« Je veux le libérer, le glorifier ;
de longs jours, je veux le rassasier,
et je ferai qu’il voie mon salut. »
ÉVANGILE
« Ils se saisirent du fils bien-aimé, le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne » (Mc 12, 1-12)
En ce temps-là,
Jésus se mit à parler en paraboles
aux chefs des prêtres, aux scribes et aux anciens :
« Un homme planta une vigne,
il l’entoura d’une clôture,
y creusa un pressoir
et y bâtit une tour de garde.
Puis il loua cette vigne à des vignerons,
et partit en voyage.
Le moment venu, il envoya un serviteur auprès des vignerons
pour se faire remettre par eux
ce qui lui revenait des fruits de la vigne.
Mais les vignerons se saisirent du serviteur,
le frappèrent, et le renvoyèrent les mains vides.
De nouveau, il leur envoya un autre serviteur ;
et celui-là, ils l’assommèrent et l’humilièrent.
Il en envoya encore un autre,
et celui-là, ils le tuèrent ;
puis beaucoup d’autres serviteurs :
ils frappèrent les uns et tuèrent les autres.
Il lui restait encore quelqu’un : son fils bien-aimé.
Il l’envoya vers eux en dernier, en se disant :
“Ils respecteront mon fils.”
Mais ces vignerons-là se dirent entre eux :
“Voici l’héritier :
allons-y ! tuons-le,
et l’héritage va être à nous !”
Ils se saisirent de lui, le tuèrent,
et le jetèrent hors de la vigne.
Que fera le maître de la vigne ?
Il viendra,
fera périr les vignerons,
et donnera la vigne à d’autres.
N’avez-vous pas lu ce passage de l’Écriture ? La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle :
c’est là l’œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux ! »
Les chefs du peuple cherchaient à arrêter Jésus,
mais ils eurent peur de la foule.
– Ils avaient bien compris en effet
qu’il avait dit la parabole à leur intention.
Ils le laissèrent donc et s’en allèrent.
– Acclamons la Parole de Dieu.
CONSÉCRATION À NOTRE-DAME DES NEIGES
Ô Notre-Dame,
nous nous confions en vous,
en votre obédience bénie
et en votre garde très spéciale.
Aujourd’hui et chaque jour
nous vous confions nos âmes et nos corps ;
nous vous confions tout notre espoir
et toute notre consolation ;
toutes nos angoisses et nos misères ;
notre vie et la fin de notre vie,
pour que par votre très sainte intercession
et par vos mérites,
toutes nos actions soient dirigées et disposées
selon votre volonté
et celle de votre Fils. Amen.
Les mauvais vignerons
L'interrogation du maître de la vigne : « Que ferai-je ? J'enverrai mon Fils Bien-Aimé ; peut-être le respecteront ils ? » nous introduit au cœur même des préoccupations de l'amour de Dieu qui va jusqu'à envoyer son propre Fils.
En entendant les paraboles de Jésus, les grands prêtres et les pharisiens avaient bien compris qu'il parlait d'eux.
Tout en cherchant à l'arrêter, ils eurent peur des foules, parce qu'elles le tenaient pour un prophète.
Méditation de l'évangile du lundi 1er Juin
Jésus, dans la parabole des mauvais vignerons, retrace à grands traits toute l'histoire du monde.
« Le chef de famille qui plante la vigne c'est Dieu, Père attentif, qui entoure sa vigne d'un mur et d'une clôture, y creuse un pressoir et y bâtit une tour »
Israël la reçoit en dépôt. Mais l'histoire d'Israël, c'est surtout la longue histoire des prophètes persécutés, maltraités et tués. L'interrogation du maître de la vigne :
« Que ferai-je ? J'enverrai mon Fils Bine-Aimé; peut-être le respecteront-ils ? » nous introduit au cœur même des préoccupations de l'amour de Dieu qui va jusqu'à envoyer son propre Fils.
Jésus se met ainsi tout à fait à part et ne méconnaît nullement la place unique qu'Il tient dans l'histoire du salut du monde.
Jésus, à ce moment du récit, est partie prenante et c'est sa lutte actuelle avec les princes des prêtres et les pharisiens qu'Il nous décrit.
« Mais, en le voyant, les vignerons délibèrent entre eux, disant : C'est l'héritier, tuons-Le afin que l'héritage soit à nous. Et L'ayant jeté hors de la vigne, ils Le tuèrent. Que leur fera donc le maître de la vigne ? »
Il est bien noté, au début de la parabole, que Jésus s'adresse au peuple qui est là.
« Et Il se mit à dire au peuple cette parabole : Un homme planta une vigne ».
Mais au moment où Jésus conclut : « Que fera donc le maître de la vigne ? Le maître de la vigne viendra et fera périr ces vignerons et donnera la vigne à d'autres ».
A ce moment-là, ce sont les princes des prêtres et les scribes qui réagissent : « Ce qu'ayant entendu et compris, ils dirent : A Dieu ne plaise ! »
Jésus en profite pour s'affirmer et, les regardant, Il leur dit : « Que signifie donc ceci qui est écrit : La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissent est devenue le faîte de l'angle. Quiconque tombera sur cette pierre sera brisé, et celui sur qui elle tombera sera en miettes… »
Du coup, ils ont si bien compris que « les scribes et les grands prêtres cherchèrent à mettre les mains sur Lui à ce moment même. Ils craignirent le peuple. Ils avaient compris, en effet, qu'Il avait dit cette parabole pour eux. »
Ainsi, dans la parabole des mauvais vignerons, Jésus met l'accent sur le meurtre du Fils Bien-Aimé. Dieu prend le risque de mourir… et de ressusciter, en tant que Fils de l'homme; car la pierre rejetée par les bâtisseurs est devenue pierre d'angle. Jésus ne se fait pas d'illusions sur le rôle qu'Il joue, qu'Il a joué et qu'Il jouera dans l'histoire religieuse d'Israël et du monde.
Pour l'instant, craignant les foules qui L'adorent, ses ennemis temporisent. Cet attachement Le sauve, car ses ennemis qui ne sont pas des braves, attendront d'avoir une milice bien armée pour L'arrêter, la nuit, loin du peuple, à Gethsémani.
Père Gabriel
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407)
prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
11ème homélie sur la 2ème lettre aux Corinthiens, 2-3, PG 61, col. 89-91 (Lectionnaire pour les dimanches et pour les fêtes; J-R Bouchet; Éd. du Cerf 1994, p. 349-350; rev.)
« Il lui restait encore quelqu'un : son fils bien-aimé»
« Le Christ nous a confié le ministère de la réconciliation » (Cf. 2Co 5,18). Paul fait ressortir la grandeur des apôtres en nous montrant quel ministère leur a été confié, en même temps qu'il manifeste de quel amour Dieu nous a aimés. Après que les hommes eurent refusé d'entendre celui qu'il leur avait envoyé, Dieu n'a pas fait éclater sa colère, il ne les a pas rejetés. Il persiste à les appeler par lui-même et par les Apôtres. (...)
« Dieu a mis dans notre bouche la parole de la réconciliation » (Cf. 2Co 5,19). Nous venons donc, non pour une œuvre pénible, mais pour faire de tous les hommes des amis de Dieu. Puisqu'ils n'ont pas écouté, nous dit le Seigneur, continuez à les exhorter jusqu'à ce qu'ils en viennent à la foi. C'est pourquoi Paul ajoute : « Nous sommes les ambassadeurs du Christ ; c'est Dieu lui-même qui vous adresse un appel par nous. Nous vous en supplions au nom du Christ : réconciliez-vous avec Dieu. » (...)
Que pourrait-on comparer à un si grand amour ? Après que nous avons payé ses bienfaits par des outrages, loin de nous châtier, il nous a donné son Fils pour nous réconcilier avec lui. Or, loin de vouloir se réconcilier, les hommes l'ont fait mourir. Dieu a envoyé d'autres ambassadeurs pour les exhorter et, après cela, il se fait lui-même suppliant par eux. C'était toujours lui qui demandait : « Réconciliez-vous avec Dieu ». (...) Il ne dit pas : « Réconciliez Dieu avec vous ». Ce n'est pas lui qui nous repousse ; c'est vous qui refusez d'être ses amis. Est-ce que Dieu peut éprouver un sentiment de haine ?
Homélie du Père Gilbert
La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux !
« Jésus se mit à leur parler en paraboles : « Un homme planta une vigne, il l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde."
Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage. Jésus vient de chasser les vendeurs du temple, c’est à la suite de ces événements qu’il raconte cette parabole. Elle est semblable au autre parabole de la vigne du premier Testament. Le maître de la vigne prit la précaution de l’entourer d’une haie qui symbolise la Loi que Dieu a donnée à son peuple pour le protéger de l’idolâtrie. Dieu a tout fait pour son peuple. Il lui a tout donné, l’alliance, la loi, le temple, les sacrifices et le culte. Israël a tout pour se souvenir des grâces de Dieu, persévérer dans la foi et être fidèle à l’alliance conclue. Le propriétaire de la vigne part pour un long voyage, il loue sa vigne à des vignerons. Dieu a confié son peuple à ses vignerons chargés d’en prendre soin et de lui en restituer le produit. Le plant de choix de la vigne, c’est l’humanité. Le même combat revient sans cesse pour nous, nous pouvons accaparer le Don de Dieu. L’appropriation de la création, des biens de l’humanité, de l’humanité elle-même pour soi-même, est toujours actuelle. Or nous ne nous appartenons pas, nous appartenons à Dieu.
« Le moment venu, il envoya un serviteur auprès des vignerons pour se faire remettre par eux ce qui lui revenait des fruits de la vigne. » Mais les vignerons se saisirent du serviteur, le frappèrent, et le renvoyèrent les mains vides. La parabole illustre la perversité et la méchanceté des vignerons. Dieu leur envoya des serviteurs pour recueillir le produit de sa vigne. Les fruits qu’il voulait recueillir auprès de son peuple étaient la conversion, la foi, l’obéissance, la piété. Le premier serviteur fut renvoyé à vide. Un autre fut frappé et outragé. Un troisième, tué. Jésus dit aux chefs d’Israël ce que leurs prédécesseurs ils avaient fait aux prophètes. Cette parabole illustre l’infinie patience de Dieu et la perversité des chefs du peuple. Cette patience est sans limites. La méchanceté des vignerons augmente avec chaque nouveau serviteur qu’il leur envoie. L’Amour de Dieu dépasse toutes les bornes de l’incrédulité, de l’injustice et de l’ingratitude. Dans une civilisation individualiste qui s’est approprié les dons de Dieu, nous pouvons témoigner du Dieu qui est Amour, grâce à Jésus.
« Il en envoya encore un autre, et celui-là, ils le tuèrent ; puis beaucoup d’autres serviteurs : ils frappèrent les uns et tuèrent les autres. » Il lui restait encore quelqu’un : son fils bien-aimé. Il l’envoya vers eux en dernier, en se disant : “Ils respecteront mon fils.” Mais ces vignerons-là se dirent entre eux : “Voici l’héritier : allons-y ! tuons-le, et l’héritage va être à nous !” Ils se saisirent de lui, le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne. Jésus est envoyé comme les prophètes, il dévoile aux membres du sanhédrin ce qu’ils vont lui faire, mettant leurs desseins à nu devant la foule des pèlerins réunis dans le temple. Ils vont le tuer, craignant de perdre leur influence auprès du peuple, jaloux de leurs privilèges et surtout fondamentalement hostiles à son enseignement. Ils décident donc de se débarrasser de lui une fois pour toutes, pour garder le produit de la vigne. Jésus affirme que l’histoire du Royaume de Dieu ne s’achève pas avec sa mort et son rejet. Une nouvelle alliance sera conclue et un nouveau temple construit dont Jésus sera la pierre angulaire. Le Fils que les vignerons ont rejeté, jeté hors de la vigne et tué, est devenu la pierre principale, la pierre angulaire du nouveau temple de Dieu. Sa mort n’a pas été sa fin. Il est ressuscité victorieux, en Rédempteur du monde et Prince de la vie, devenant le fondement de l’Eglise chrétienne. Nous voulons conformer notre vie à la vie de Jésus, reconnaître que tout vient de Lui. Notre foi en Jésus le Sauveur du monde est plus précieuse que l’or le plus pur ! Dieu nous a fait don de si grandes richesses !
Nous demandons la grâce de comprendre cette parole pour que la véritable Vigne qui est le Christ donne tout son Fruit.
02 ;04 De nouveau, il leur envoya un autre serviteur ; et celui-là, ils l’assommèrent et l’humilièrent. 05 ;09 Que fera le maître de la vigne ? Il viendra, fera périr les vignerons, et donnera la vigne à d’autres. 10 N’avez-vous pas lu ce passage de l’Écriture ? La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : 11 c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux ! » 12 Les chefs du peuple cherchaient à arrêter Jésus, mais ils eurent peur de la foule. – Ils avaient bien compris en effet qu’il avait dit la parabole à leur intention. Ils le laissèrent donc et s’en allèrent.
prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église