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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

La porte de la miséricorde de Dieu est étroite, par notre humilité elle reste ouverte à tous

La porte de la miséricorde de Dieu est étroite, par notre humilité  elle reste ouverte à tous
PREMIÈRE LECTURE
« Je protégerai cette ville, je la sauverai à cause de moi-même et à cause de David » (2 R 19, 9b-11.14-21.31-35a.36)

En ces jours-là,
    Sennakérib, roi d’Assour, envoya des messagers dire à Ézékias :
    « Vous parlerez à Ézékias, roi de Juda, en ces termes :
Ne te laisse pas tromper par ton Dieu,
en qui tu mets ta confiance,
et ne dis pas :
“Jérusalem ne sera pas livrée
aux mains du roi d’Assour !”
     Tu sais bien ce que les rois d’Assour
ont fait à tous les pays :
ils les ont voués à l’anathème.
Et toi seul, tu serais délivré ? »

    Ézékias prit la lettre de la main des messagers ;
il la lut.
Puis il monta à la maison du Seigneur,
déplia la lettre devant le Seigneur,
    et, devant lui, pria en disant :
« Seigneur, Dieu d’Israël, toi qui sièges sur les Kéroubim,
tu es le seul Dieu de tous les royaumes de la terre,
c’est toi qui as fait le ciel et la terre.
    Prête l’oreille, Seigneur, et entends,
ouvre les yeux, Seigneur, et vois !
Écoute le message envoyé par Sennakérib
pour insulter le Dieu vivant.
    Il est vrai, Seigneur, que les rois d’Assour
ont ravagé les nations et leur territoire,
    et brûlé leurs dieux :
en réalité, ce n’étaient pas des dieux,
mais un ouvrage de mains d’hommes,
fait avec du bois et de la pierre ;
c’est pourquoi ils ont pu les faire disparaître.
    Maintenant, je t’en supplie, Seigneur notre Dieu,
sauve-nous de la main de Sennakérib,
et tous les royaumes de la terre
sauront que tu es, Seigneur, le seul Dieu ! »

    Alors le prophète Isaïe, fils d’Amots, envoya dire à Ézékias :
« Ainsi parle le Seigneur, Dieu d’Israël :
J’ai entendu la prière que tu m’as adressée
au sujet de Sennakérib, roi d’Assour.
    Voici la parole que le Seigneur a prononcée contre lui :
Elle te méprise, elle te nargue,
la vierge, la fille de Sion.
Elle hoche la tête pour se moquer de toi,
la fille de Jérusalem.
    Oui, un reste sortira de Jérusalem,
et des survivants, de la montagne de Sion.
Il fera cela, l’amour jaloux du Seigneur !

    Et voici ce que dit le Seigneur au sujet du roi d’Assour :
Il n’entrera pas dans cette ville,
il ne lui lancera pas une seule flèche,
il ne lui opposera pas un seul bouclier,
il n’élèvera pas un seul remblai :
    il retournera par le chemin
par lequel il est venu.
Non, il n’entrera pas dans cette ville,
– oracle du Seigneur.
    Je protégerai cette ville, je la sauverai
à cause de moi-même
et à cause de David mon serviteur. »

    La nuit même, l’ange du Seigneur sortit
et frappa 185 000 hommes dans le camp assyrien.
Le matin, quand on se leva, ce n’était que des cadavres.
    Sennakérib, roi d’Assour, plia bagage et s’en alla.
Il revint à Ninive et y demeura.

            – Parole du Seigneur.

PSAUME
(Ps 47 (48), 2-3ab, 3cd-4, 10.11cd)
R/

La ville du Seigneur,
Dieu l’affermira pour toujours
.

Il est grand, le Seigneur, hautement loué,
dans la ville de notre Dieu,
sa sainte montagne, altière et belle,
joie de toute la terre.

La montagne de Sion, c’est le pôle du monde,
la cité du grand roi ;
Dieu se révèle, en ses palais,
vraie citadelle.

Dieu, nous revivons ton amour
au milieu de ton temple.
Ta main droite qui donne la victoire
réjouit la montagne de Sion.

ÉVANGILE
« Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux » (Mt 7, 6.12-14)

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
    « Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré ;
ne jetez pas vos perles aux pourceaux,
de peur qu’ils ne les piétinent,
puis se retournent pour vous déchirer.

    Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous,
faites-le pour eux, vous aussi :
voilà ce que disent la Loi et les Prophètes.

    Entrez par la porte étroite.
Elle est grande, la porte,
il est large, le chemin
qui conduit à la perdition ;
et ils sont nombreux, ceux qui s’y engagent.
    Mais elle est étroite, la porte,
il est resserré, le chemin
qui conduit à la vie ;
et ils sont peu nombreux, ceux qui le trouvent. »

            – Acclamons la Parole de Dieu.

CONSÉCRATION À NOTRE-DAME DES NEIGES

Ô Notre-Dame,
nous nous confions en vous,
en votre obédience bénie
et en votre garde très spéciale.
Aujourd’hui et chaque jour
nous vous confions nos âmes et nos corps ;
nous vous confions tout notre espoir
et toute notre consolation ;
toutes nos angoisses et nos misères ;
notre vie et la fin de notre vie,
pour que par votre très sainte intercession
et par vos mérites,
toutes nos actions soient dirigées et disposées
selon votre volonté
et celle de votre Fils. Amen.

PAROLES DU SAINT PÈRE

Mais, peut-on se demander, pourquoi cette porte est-elle étroite? Pourquoi dit-il qu’elle est étroite? C’est une porte étroite, pas parce qu’elle est oppressive, non, mais parce qu’elle nous demande de restreindre et de contenir notre orgueil et notre peur, pour nous ouvrir à Lui avec un cœur humble et confiant, en nous reconnaissant pécheurs, ayant besoin de son pardon. C’est pour cela qu’elle est étroite: pour contenir notre orgueil qui nous fait enfler. La porte de la miséricorde de Dieu est étroite, mais elle est toujours grande ouverte pour tous!  (Angélus 21 août 2016)

Le combat de l'homme libre pour la vraie vie :
la porte étroite

Jésus, par des impératifs vigoureux, nous engage à nous battre pour conquérir cette vie et à éviter le laisser-aller, sur la pente de la facilité

 

Méditation de l'évangile du mardi 23 juin

« Luttez pour entrer par la porte étroite : car beaucoup, je vous assure, chercheront à entrer et ne pourront pas »

« Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite; car large est la porte et spacieuse la route qui conduit à la perdition et nombreux ceux qui s'y engagent. Combien étroite la porte, et resserrée la route qui conduit à la vie et peu nombreux sont ceux qui la trouvent… »

Le chrétien doit être prêt à se battre et à lutter pour la Vie Éternelle. Le Royaume de Dieu pour Jésus, c'est la vie, et comme toute vie, celle-ci demande une lutte continuelle pour se maintenir et se développer. C'est le « strugle for life » qui commande toute évolution. Jésus, par des impératifs vigoureux, nous engage à nous battre pour conquérir cette vie et à éviter le laisser-aller, sur la pente de la facilité.

Le Royaume de Dieu souffre violence. On retrouve ici la foi constante en l'homme libre. Le choix qui s'offre à lui ne se réalise que dans l'effort. Cette liberté chrétienne s'oppose radicalement au libéralisme qui nous envahit et détruit l'homme de l'Occident. Puissions-nous écouter « l'homme aux impératifs » qui nous invite à nous dépasser. Et si nous recherchions tous ces impératifs du Seigneur dans notre Évangile ?…Nous aurions ainsi le code de la route vers la Vie Éternelle.

Le chemin du ciel est rugueux et la porte étroite qui y mène. Il faut lutter et jouer des coudes pour y parvenir ; la voie qui mène à la perdition est beaucoup plus courue que celle du ciel.


Père Gabriel

Saint Clément de Rome
 

pape de 90 à 100 environ

Lettre aux Corinthiens, § 36-38 (Livre des jours – Office romain des lectures ; trad. A. Jaubert, SC 167 1971; Le Cerf – Desclée de Brouwer – Desclée – Mame ; © AELF Paris 1976 ; 4e vend. de Pâques)

« Le chemin qui conduit à la vie »

Voici quel est le chemin, mes bien-aimés, par lequel nous avons trouvé le salut : Jésus Christ, le grand prêtre qui présente nos offrandes, le protecteur et le soutien de notre faiblesse (He 10,20 ; 7,27 ; 4,15). Par lui nous fixons nos regards sur les hauteurs des cieux ; par lui nous contemplons comme dans un miroir le visage pur et sublime du Père ; par lui se sont ouverts les yeux de notre cœur ; par lui notre intelligence bornée et ténébreuse s'épanouit à la lumière ; par lui, le Maître a voulu nous faire goûter la connaissance immortelle, lui qui est « lumière éclatante de la gloire du Père, (...) placé bien au-dessus des anges, car il possède par héritage un nom bien plus grand que les leurs » (He 1,3-4). (...)

      Considérons notre corps : la tête n'est rien sans les pieds, et de même les pieds ne sont rien sans la tête. Les moindres de nos membres sont nécessaires et bienfaisants pour le corps entier ; et même, tous servent le salut du corps entier en collaborant dans une soumission qui les unifie (1Co 12,12s). Assurons donc le salut du corps entier que nous formons dans le Christ Jésus, et que chacun se soumette à son prochain, selon le charisme que celui-ci a reçu. Que le fort se préoccupe du faible, que le faible respecte le fort ; que le riche subventionne le pauvre, que le pauvre rende grâce à Dieu qui lui a donné quelqu'un pour compenser son indigence. Que le sage montre sa sagesse non par des paroles, mais par de bonnes actions ; que l'humble ne se rende pas témoignage à lui-même, mais qu'il en laisse le soin à un autre. Que celui qui est chaste dans sa chair ne s'en vante pas, sachant que c'est un autre qui lui accorde la continence.

      Songeons donc, mes frères, de quelle matière nous sommes nés ; qu'étions-nous donc, quand nous sommes entrés dans le monde ? À partir de quel tombeau, de quelle obscurité, celui qui nous a façonnés et créés nous a-t-il introduits dans ce monde qui lui appartient ? Car il avait préparé ses bienfaits avant même notre naissance. Puisque nous tenons de lui tout cela, nous devons lui rendre grâce pour tout.

«Ce qui est sacré, ne le donnez pas aux chiens»

Deacre Abbé Evaldo PINA FILHO
(Brasilia, Brsil)

Aujourd'hui, le Seigneur nous donne trois conseils. Le premier, «Ce qui est sacré, ne le donnez pas aux chiens; vos perles, ne les jetez pas aux cochons» (Mt 7,6), un contraste où d'une part les "biens" sont associés aux "perles" et à "ce qui est sacré", et d'autre part les "chiens et les cochons" à ce qui est impur. Saint Jean Chrysostome nous enseigne que "nos ennemis sont pareils que nous dans leur nature mais non pas dans leur foi". Même si les richesses terrestres sont accordées d'une même manière aux dignes comme aux indignes, il n'est pas de même pour les "grâces spirituelles", privilège de ceux qui sont fidèles à Dieu. La distribution vraie des biens spirituels implique un zèle pour les choses sacrées.

Le deuxième c'est ce qu'on appelle la "règle d'or" (cf. Mt 7,12) qui résumait tout ce que la Loi et les prophètes avaient annoncé, telles les branches d'un même arbre: l'amour du prochain présuppose l'amour de Dieu et provient de Lui.

Faire au prochain ce que nous aimerions qu'on fasse pour nous, implique une transparence dans ce qu'on fait aux autres, dans la reconnaissance de sa ressemblance à Dieu et de sa dignité. Pourquoi recherchons-nous le Bien pour nous-mêmes? Parce que nous reconnaissons que c'est le seul moyen de nous identifier et nous unir au Créateur. Etant donné que le Bien est le seul moyen de vivre sa vie dans sa plénitude, l'absence de ce bien est inconcevable dans notre relation avec notre prochain. Il n'y a pas de place pour le Bien là ou prédominent le mensonge et le mal.

Le dernier, la "porte étroite"… le pape Benoît XVI nous demande: «Que signifie cette "porte étroite"? Pourquoi un grand nombre ne réussit-il pas à y entrer? S'agit-il d'un passage réservé uniquement à quelques élus?» la réponse est non!, le message du Christ nous dit que «tous peuvent entrer dans la vie, mais pour tous, la porte est "étroite"… Le passage vers la vie éternelle est ouvert à tous, mais il est "étroit" car il est exigeant, il demande engagement, abnégation, et mortification de son égoïsme».

Prions le Seigneur qui a obtenu le salut de l'univers par sa mort et sa résurrection, afin que nous soyons tous réunis au Banquet de la vie éternelle.
 

«Entrez par la porte étroite»

+ Abbé Lluís ROQUÉ i Roqué
(Manresa, Barcelona, Espagne)

Aujourd'hui, Jésus nous fait trois recommandations importantes. Néanmoins, nous allons nous concentrer sur la dernière: «Entrez par la porte étroite» (Mt 7,13), afin d'avoir une vie pleine et être toujours dans la joie, afin d'éviter la perdition et se voir condamné pour toujours.

Si tu regardes autour de toi et que tu jettes un regard sur ta vie, tu verras que tout ce qui vaut la peine coûte cher, et que tout ce qui à un certain niveau est assujetti à l'enseignement du Maître: tel qu'il a été dit par les Pères de l'Église dans leur grande sagesse: «Sur la Croix s'accomplissent tous les mystères qui concourent à notre salut» (Saint Jean Chrysostome). Un jour une dame âgée me disait un jour sur son lit de mort qu'elle avait beaucoup souffert dans la vie: «Père, qui n'a pas goûté la souffrance de la croix ne peut pas désirer le ciel, sans croix il n'y a pas de ciel».

Tout cela contredit notre nature tombée dans la disgrâce, même si elle a été rachetée. C'est pour cela, qu'en plus de nous affronter à notre manière naturelle d'être, nous devons également aller à l'encontre de tout ce qui nous entoure car le milieu dans lequel nous vivons pousse au matérialisme et à la jouissance des sens, qui cherchent —au prix de cesser d'être nous-mêmes— de posséder toujours plus et ainsi obtenir l'ultime plaisir.

En suivant Jésus —qui a dit «Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie» (Jn 8,12)— nous nos rendons compte que l'Évangile ne nous condamne pas à une vie sombre, ennuyeuse et malheureuse, mais au contraire, il nous promet et nous donne la véritable joie. Nous n'avons qu'à parcourir les Béatitudes et constater que ceux qui sont passés par la “petite porte” ont vécu heureux et ont partagé leur bonheur avec les autres, en obtenant —par leur foi et espérance en Celui qui ne déçoit pas— la récompense de l'abnégation: «Personne n'aura quitté à cause du royaume de Dieu une maison, une femme, des frères, des parents, des enfants, sans qu'il reçoive en ce temps-ci bien davantage et, dans le monde à venir, la vie éternelle» (Lc 18,30). Le “oui” de Marie est accompagné de l'humilité, la pauvreté, la croix, mais aussi de la récompense pour sa fidélité et son dévouement généreux.

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