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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Ne jugez pas, pour ne pas être jugés ;de la mesure dont vous mesurez, on vous mesurera.

Ne jugez pas, pour ne pas être jugés ;de la mesure dont vous mesurez, on vous mesurera.
PREMIÈRE LECTURE
« Le Seigneur a écarté les tribus d’Israël loin de sa face. Il n’est resté que la seule tribu de Juda » (2 R 17, 5-8.13-15a.18)

En ces jours-là,
    Salmanasar, roi d’Assour, lança des attaques
à travers tout le pays d’Israël,
et monta contre Samarie,
qu’il assiégea pendant trois ans.
    La neuvième année du règne d’Osée,
il s’empara de Samarie
et déporta les gens d’Israël au pays d’Assour.
    Cela arriva
parce que les fils d’Israël avaient péché contre le Seigneur leur Dieu,
lui qui les avait fait monter du pays d’Égypte
et les avait arrachés au pouvoir de Pharaon, roi d’Égypte.
Ils avaient adoré d’autres dieux
    et suivi les coutumes des nations
que le Seigneur avait dépossédées devant eux.
Voilà ce qu’avaient fait les rois d’Israël.
    Or, le Seigneur avait donné cet avertissement
à Israël et à Juda,
par l’intermédiaire de tous les prophètes et de tous les voyants :
« Détournez-vous de votre conduite mauvaise.
Observez mes commandements et mes décrets,
selon toute la Loi que j’ai prescrite à vos pères
et que je leur ai fait parvenir
par l’intermédiaire de mes serviteurs les prophètes. »
    Mais ils n’ont pas obéi et ils ont raidi leur nuque
comme l’avaient fait leurs pères,
qui n’avaient pas fait confiance au Seigneur leur Dieu.
    Ils ont méprisé ses lois,
ainsi que l’Alliance qu’il avait conclue avec leurs pères
et les avertissements qu’il leur avait donnés.
    Alors le Seigneur s’est mis dans une grande colère
contre les tribus d’Israël
et les a écartées loin de sa face.
Il n’est resté que la seule tribu de Juda.

            – Parole du Seigneur.

PSAUME
(Ps 59, 3-4, 5-6, 13-14)
R/

Sauve-nous par ta droite,
Seigneur, réponds-nous !

Dieu, tu nous as rejetés, brisés ;
tu étais en colère, reviens-nous !
Tu as secoué, disloqué le pays ;
répare ses brèches : il s’effondre.

Tu mets à dure épreuve ton peuple,
tu nous fais boire un vin de vertige.
Tu as donné un étendard à tes fidèles,
était-ce pour qu’ils fuient devant l’arc ?

Porte-nous secours dans l’épreuve :
néant, le salut qui vient des hommes !
Avec Dieu nous ferons des prouesses,
et lui piétinera nos oppresseurs !

ÉVANGILE
« Enlève d’abord la poutre de ton œil » (Mt 7, 1-5)

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
    « Ne jugez pas,
pour ne pas être jugés ;
    de la manière dont vous jugez,
vous serez jugés ;
de la mesure dont vous mesurez,
on vous mesurera.
    Quoi ! tu regardes la paille dans l’œil de ton frère ;
et la poutre qui est dans ton œil,
tu ne la remarques pas ?
    Ou encore : Comment vas-tu dire à ton frère :
“Laisse-moi enlever la paille de ton œil”,
alors qu’il y a une poutre dans ton œil à toi ?
    Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ;
alors tu verras clair
pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.

CONSÉCRATION À NOTRE-DAME DES NEIGES

Ô Notre-Dame,
nous nous confions en vous,
en votre obédience bénie
et en votre garde très spéciale.
Aujourd’hui et chaque jour
nous vous confions nos âmes et nos corps ;
nous vous confions tout notre espoir
et toute notre consolation ;
toutes nos angoisses et nos misères ;
notre vie et la fin de notre vie,
pour que par votre très sainte intercession
et par vos mérites,
toutes nos actions soient dirigées et disposées
selon votre volonté
et celle de votre Fils. Amen.

PAROLES DU SAINT PÈRE

Il est toujours utile d’aider les autres par de sages conseils, mais alors que nous observons et nous corrigeons les défauts de notre prochain, nous devons également être conscients d’avoir nous aussi des défauts. Si je crois ne pas en avoir, je ne peux ni condamner ni corriger les autres. Nous avons tous des défauts: tous. Nous devons en être conscients et, avant de condamner les autres, nous devons regarder en nous-mêmes. Nous pouvons ainsi agir de manière crédible, avec humilité, en témoignant la charité. (Angélus 3 mars 2019)

Soyez miséricordieux, ne jugez pas

Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et l'on vous donnera… une bonne mesure, serrée, tassée, débordante, sera versée dans votre main; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. Et si l'on essayait ?… 

Hypocrite ! Enlève d'abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair  pour enlever la paille qui est dans l'œil de ton frère. »
 

122723-soyez-misericordieux-ne-jugez-pas

 

Méditation de l'évangile du lundi 22 juin

Jésus nous met en garde contre cette démangeaison qui nous fait toujours regarder notre prochain pour le juger.

Nous sommes comme le bonhomme d'Esope, le fabuliste, qui mettait ses défauts dans la besace placée sur son dos et les défauts du prochain dans celle placée devant lui.

“Pourquoi vois-tu le fétu qui est dans l'oeil de ton frère, et ne remarques-tu par la poutre qui est dans ton oeil à toi ?… Ou comment peux-tu faire dire à ton frère : “Mon frère, laisse-moi enlever le fétu qui est dans ton oeil, tandis que tu ne regardes pas la poutre qui est dans ton oeil ! Hypocrite, enlève d'abord la poutre de ton oeil, et alors tu verras à enlever le fétu qui est dans l'oeil de ton frère”.

Jésus nous demande donc une grande liberté d'esprit en face des cancans, des rumeurs et des jugements.

Il nous invite à créer un monde où nous saurons ignorer les défauts de nos frères ! Monde merveilleux où nous ne jugerons pas, où nous ne condamnerons pas, où nous nous pardonnerons et où nos mains seront ouvertes à tous.

Nous croyons rêver !…

“Et ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés, et ne condamnez pas et vous ne serez pas condamnés ; absolvez, et vous serez absous. Donnez, et l'on vous donnera ; une bonne mesure, serrée, tassée, débordante, sera versée dans votre main ; car on se servira envers vous de la mesure dont vous vous servez”

Et si l'on essayait ?…


Père Gabriel

 

Sainte Teresa de Calcutta (1910-1997)
 

fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité

No Greater Love (Il n'y a pas de plus grand amour; [textes recueillis par LaVonne Neff] trad. de l'anglais J.-F. Colosimo; Lattès 1997, p. 55)

« La mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous »

Pour chaque maladie, il existe plusieurs médicaments et traitements. Mais tant qu'une main douce prompte à servir et un cœur généreux prompt à chérir ne s'offrent pas, je ne crois pas que l'on puisse jamais guérir de cette maladie terrible qu'est le manque d'amour.

            Aucun d'entre nous n'a le droit de condamner qui que ce soit. Et cela, même lorsque nous voyons des gens sombrer, sans comprendre pourquoi. Jésus ne nous invite-t-il pas à ne pas juger ? Peut-être que nous avons participé à rendre ces gens tels qu'ils sont. Nous devons comprendre qu'ils sont nos frères et nos sœurs. Ce lépreux, cet ivrogne, ce malade sont nos frères parce que eux aussi ont été créés pour un plus grand amour. Nous ne devrions jamais l'oublier. Jésus Christ lui-même s'identifie à eux lorsqu'il dit : « Ce que vous avez fait aux plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait » (Mt 25,40). Et peut-être que ces gens-là se retrouvent à la rue, dépourvus de tout amour et de tout soin, parce que nous leur avons refusé notre sollicitude, notre affection. Sois doux, infiniment doux à l'égard du pauvre qui souffre. Nous comprenons si peu ce qu'il traverse. Le plus difficile c'est de ne pas être accepté.

Homélie du Père Gilbert Adam

De la mesure dont vous mesurez, on vous mesurera.

« Ne jugez pas, pour ne pas être jugés ;

La manière bienveillante dont nous jugeons et agissons avec nos voisins change les relations de notre voisinage. Nous sommes surpris des changements d’attitude que nous obtenons avec de la bienveillance dans notre regard. Jésus nous dit de corriger ce qui est ténébreux dans notre regard et dans notre vie pour mieux voir notre prochain. Si je suis gêné par le « défaut » de l’autre, c’est que ce "défaut" agit puissamment en moi, sinon, le « défaut » de l’autre ne me gênerait pas à ce point ! Nous projetons sur le visage de l’autre ce qui se trouve dans notre cœur, sans nous en apercevoir, dans un processus inconscient ! La seule manière d’être vrai avec nos frères, c’est d’entrer dans la vérité de Dieu. Lui, Dieu, ne cesse pas de nous regarder avec bienveillance. Il nous attire à lui par son amour qui nous faire grandir. Dégagés de tout jugement, nous voyons nos familles, nos communautés et l’Eglise dans une lumière nouvelle. Alors nous pouvons bâtir la civilisation de l’Amour.

de la manière dont vous jugez, vous serez jugés ; de la mesure dont vous mesurez, on vous mesurera. 
Jésus nous demande de ne pas juger rapidement et injustement sur un fait ou une personne, mais de réfléchir d’abord à notre attitude en de pareilles circonstances. Si nous avons commis une erreur, sans nous en apercevoir, notre inconscient est à l’œuvre. Cette situation nous rappelle alors que nous sommes fragiles. Nous jugeons souvent avec l’intention de servir Dieu et d’aider nos frères. Ce n’est pas la manière appropriée, car nous jugeons pour nous-même, pour avoir bonne conscience. Lorsque nous voyons les péchés de nos frères, ce sont les nôtres qui apparaissent ! Il nous arrive de vouloir “retirer la paille de l’œil de notre frère alors qu’il y a une poutre dans le nôtre.” Jésus est la bienveillance totale, il n’y a en Lui aucune accusation. Dans le regard de Jésus, nous contemplons la bienveillance de Dieu. C’est le regard dont nous avons besoin pour nous édifier dans le Christ. Si nous nous regardons les uns et les autres comme aimés de Dieu, nous serons dans le regard de Dieu, et tout changera dans notre famille. Tout changera pour la communauté parce que nous nous regarderons autrement. C’est une véritable délivrance que nous demandons dans la prière, car Jésus peut vraiment nous sauver. L’Apocalypse révèle que celui qui accuse est menteur des l’origine. C’est « l’accusateur des frères, celui qui les accuse jour et nuit. »

« Quoi ! tu regardes la paille dans l’œil de ton frère ; et la poutre qui est dans ton œil, tu ne la remarques pas ? 
Ou encore : Comment vas-tu dire à ton frère : “Laisse-moi enlever la paille de ton œil”, alors qu’il y a une poutre dans ton œil à toi ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. Jésus démasque nos difficultés pour nous en délivrer. « La mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous. » Nous aimons un regard bienveillant qui nous encourage et nous aide à grandir. C’est dans la mesure ou nous aimerons, que nous grandirons. Certes, la prudence envers l’autre est nécessaire, elle nous donne de progresser dans l’amour. Face à l’adversaire qui agit avec violence pour détruire l’amour de Jésus, je dois réagir. Un regard encourageant remet debout, il nous permet de nous regarder les uns et les autres dans la vérité de l’amour. Si nous avons le désir de demeurer en Jésus, nous verrons de bonnes et de mauvaises choses. Mais nous demanderons à Jésus de rendre un jugement, et nous lui remettrons notre jugement pour qu’il l’éclaire. Cela nous aidera à demeurer avec lui.

Nous demandons la grâce d’être libérés de l’adversaire pour devenir l’ami de Jésus.

Père Gilbert Adam
9 rue du Lavoir
60350 Trosly-Breuil

 

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