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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

« Vous êtes le sel de la terre, vous êtes la lumière du monde. »

PREMIÈRE LECTURE
« La jarre de farine ne s’épuisa pas, ainsi que le Seigneur l’avait annoncé par l’intermédiaire d’Élie » (1 R 17, 7-16)

En ces jours-là,
sur l’ordre du prophète Élie,
    au bout d’un certain temps,
il ne tombait plus une goutte de pluie dans tout le pays,
et le torrent où buvait le prophète finit par être à sec.
    Alors la parole du Seigneur lui fut adressée :
    « Lève-toi, va à Sarepta, dans le pays de Sidon ;
tu y habiteras ;
il y a là une veuve que j’ai chargée de te nourrir. »
    Le prophète Élie partit pour Sarepta,
et il parvint à l’entrée de la ville.
Une veuve ramassait du bois ;
il l’appela et lui dit :
« Veux-tu me puiser, avec ta cruche,
un peu d’eau pour que je boive ? »
    Elle alla en puiser.
Il lui dit encore :
« Apporte-moi aussi un morceau de pain. »
    Elle répondit :
« Je le jure par la vie du Seigneur ton Dieu :
je n’ai pas de pain.
J’ai seulement, dans une jarre,
une poignée de farine,
et un peu d’huile dans un vase.
Je ramasse deux morceaux de bois,
je rentre préparer pour moi et pour mon fils ce qui nous reste.
Nous le mangerons,
et puis nous mourrons. »
    Élie lui dit alors :
« N’aie pas peur, va, fais ce que tu as dit.
Mais d’abord cuis-moi une petite galette et apporte-la moi,
ensuite tu en feras pour toi et ton fils.
    Car ainsi parle le Seigneur, Dieu d’Israël :
Jarre de farine point ne s’épuisera,
vase d’huile point ne se videra,
jusqu’au jour où le Seigneur
donnera la pluie pour arroser la terre. »

    La femme alla faire ce qu’Élie lui avait demandé,
et pendant longtemps, le prophète, elle-même et son fils
eurent à manger.
    Et la jarre de farine ne s’épuisa pas,
et le vase d’huile ne se vida pas,
ainsi que le Seigneur l’avait annoncé par l’intermédiaire d’Élie.

            – Parole du Seigneur.

PSAUME
(Ps 4, 2, 3, 4-5, 7-8)
R/

Sur nous, Seigneur, que s’illumine ton visage !

Quand je crie, réponds-moi,
Dieu, ma justice !
Toi qui me libères dans la détresse,
pitié pour moi, écoute ma prière !

Fils des hommes,
      jusqu’où irez-vous dans l’insulte à ma gloire,
l’amour du néant et la course au mensonge ?

Sachez que le Seigneur a mis à part son fidèle,
le Seigneur entend quand je crie vers lui.
Mais vous, tremblez, ne péchez pas ;
réfléchissez dans le secret, faites silence.

Beaucoup demandent : « Qui nous fera voir le bonheur ? »
Sur nous, Seigneur, que s’illumine ton visage !
Tu mets dans mon cœur plus de joie
que toutes leurs vendanges et leurs moissons.

ÉVANGILE
« Vous êtes le sel de la terre. » (Mt 5, 13-16)

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
    « Vous êtes le sel de la terre.
Mais si le sel devient fade,
comment lui rendre de la saveur ?
Il ne vaut plus rien :
on le jette dehors et il est piétiné par les gens.

    Vous êtes la lumière du monde.
Une ville située sur une montagne
ne peut être cachée.
    Et l’on n’allume pas une lampe
pour la mettre sous le boisseau ;
on la met sur le lampadaire,
et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison.
    De même, que votre lumière brille devant les hommes :
alors, voyant ce que vous faites de bien,
ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. »

            – Acclamons la Parole de Dieu.

CONSÉCRATION À NOTRE-DAME DES NEIGES

Ô Notre-Dame,
nous nous confions en vous,
en votre obédience bénie
et en votre garde très spéciale.
Aujourd’hui et chaque jour
nous vous confions nos âmes et nos corps ;
nous vous confions tout notre espoir
et toute notre consolation ;
toutes nos angoisses et nos misères ;
notre vie et la fin de notre vie,
pour que par votre très sainte intercession
et par vos mérites,
toutes nos actions soient dirigées et disposées
selon votre volonté
et celle de votre Fils. Amen

Vous êtes le sel de la terre
Méditation de l'évangile du mardi 9 juin

“Ayez en vous du sel et soyez en paix les uns avec les autres” C'est bien là Jésus qui réclame de nous une vigueur intérieure, une grande activité, pas de médiocrité, mais tout cela tempéré par la paix entre nous. La vigueur n'exclut pas la compréhension, le respect des autres, l'attention portée à leur dignité de fils de Dieu

Jésus aime la saveur, le sel. Sa sagesse est faite de force et de douceur, de violence et de paix.

Il n'aime pas les gens neutres. Il veut des gens actifs qui ne se laissent pas faire par leurs passions mais qui les dominent.

« Vous êtes le sel de la terre ». La grandeur du chrétien donne sa saveur au monde créé en le ramenant à Dieu. Mais « si le sel perd sa saveur, avec quoi va-t-on le saler ?  Il n'est plus bon à rien qu'à être jeté dehors et foulé aux pieds par les gens »

Pour Jésus nous devons donc avoir le courage de nos opinions et savoir entraîner les autres afin d'être utiles pour le Royaume.

“Ayez en vous du sel et soyez en paix les uns avec les autres”

C'est bien là Jésus qui réclame de nous une vigueur intérieure, une grande activité, pas de médiocrité, mais tout cela tempéré par la paix entre nous. La vigueur n'exclut pas la compréhension, le respect des autres, l'attention portée à leur dignité de fils de Dieu.

Il y a chez Jésus une demande d'absolu vis-à-vis de nous-mêmes, si nous voulons étendre le Règne de Dieu. Á nous de le savoir.

Il nous faut donc devenir le sel de la terre. Jésus nous appelle à une religion active et généreuse, sans pour cela que notre action devienne provocante et indiscrète. Oui, « soyez en vous-mêmes du sel et soyez en paix les uns avec les autres »

La liberté chrétienne ne s'accomplit que dans la lutte, car jamais rien de grand et de beau ne se construit dans la facilité.


Père Gabriel

 

Sainte Gertrude d'Helfta (1256-1301)
 

moniale bénédictine

Le Héraut, Livre III, SC 143 (Œuvres spirituelles, trad. P. Doyère, éd. du Cerf, 1968, p. 311, 313, rev.)

Tout pour ma gloire

 

[Une personne] s’affligeait de ce qu’elle se voyait empêchée de vaquer à l’oraison du fait des divers soucis que lui causait l’emploi dont elle était chargé.

            Comme Gertrude priait pour elle, elle reçut du Seigneur la réponse suivante : « Je n’attends pas d’elle qu’elle me serve une heure par jour, mais bien que, pendant toute la journée, elle soit sans cesse en ma présence, et cela, en accomplissant continuellement tous ses travaux pour ma gloire, dans l’esprit même où elle voudrait vaquer à la prière, et y ajoutant, en outre, cet acte de piété. À chaque travail qu’elle accomplit dans sa charge, de souhaiter toujours que tous ceux qui bénéficieront de son travail non seulement en soient restaurés corporellement, mais aussi spirituellement entraînés à m’aimer davantage et affermis dans le bien.

            Et toutes les fois qu’elle agira ainsi, elle semblera assaisonner sagement tous les plats qui sont, pour ainsi dire, ses travaux et labeurs, d’un sel à mon goût, d’une exquise saveur. »

Homélie du Père Gilbert Adam

« Vous êtes le sel de la terre, vous êtes la lumière du monde. »

"C’est vous qui êtes le sel de la terre. Mais si le sel devient fade, avec quoi le salera–t–on ?

Il n’est plus bon qu’à être jeté dehors et foulé aux pieds par les gens." Après les béatitudes, l’enseignement de Jésus à ses disciples se poursuit. Il lance un appel à ses disciples, un appel à sortir de soi vers les autres pour donner de la saveur à la vie, un appel pour éclairer l’humanité. Cette demande de Jésus nous invite à vivre le plus humainement possible. En effet, il n’est pas demandé au sel d’être autre chose que du sel, mais d’être vraiment du sel. Nous savons que le sel conserve, qu’il donne de la saveur à ce qu’il touche, à la nourriture que nous mangeons. Il est le signe de l’hospitalité. Dans de nombreuses cultures, nous retrouvons le symbole du partage du pain et du sel. C’est tout comme la lumière, il lui est simplement demandé de remplir son office, d’éclairer. Pour chacun de nous, l’enjeu est d’être simplement soi-même. Ce qui est humain, c’est d’échanger, c’est de recevoir et de donner. Notre vie trouve sa vraie dimension dans ce double mouvement. L’humanité est elle-même, quand elle échange des gestes d’amitié, des paroles de réconfort, des services d’amour, des partages de biens. Jésus est venu nous rendre pleinement capable de vivre le don de soi. L’Eucharistie ravive en nous le goût de l’échange.

"C’est vous qui êtes la lumière du monde.
 Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. On n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le porte–lampe, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison dit encore Jésus." A partir de ce que nous avons reçu, et dont nous avons conscience, nous pouvons donner, échanger. Il est bon de prendre le temps de recevoir ce qui nous a été donné, d’en prendre conscience, de le goûter, de l’estimer, d’en louer le Seigneur Jésus. Alors du Don jaillit la lumière. Cette prise de conscience nous donne de pouvoir être nous-même en notre vie, d’offrir ce que nous avons reçu. Ainsi nous pouvons faire advenir la lumière. Alors nous pouvons chanter : « La ’ténèbre’ n’est pas ’ténèbre’ devant toi Seigneur. » Tout est revenu dans la lumière à partir du Don que Jésus a fait de lui-même. Par sa venue dans notre humanité, Jésus est la lumière qui donne forme et couleurs à toute la réalité du monde. Notre mission dans le monde est précieuse, nous sommes, à la suite de Jésus, ces femmes et ces hommes de foi et d’espérance qui demeurent dans l’amour de Dieu. Demeurant ainsi continuellement dans la communion à nos frères, nous sommes lumière du monde.

Que votre lumière brille ainsi devant les gens, afin qu’ils voient vos belles œuvres et glorifient votre Père qui est dans les cieux.
 Notre prière à Jésus est de vivre avec lui, pour recevoir de sa vie la lumière et pour obtenir son amour. Il nous faut être capable d’aimer et de servir en tout. Alors nous demandons la grâce d’être pleinement reconnaissant de tout le bien que nous avons reçu au cours de notre vie. Cette reconnaissance peut nous accompagner tout au long de nos jours. Chaque jour, nous prenons le temps d’apprécier ce qui nous fait vivre, de le recevoir comme un cadeau qui nous est fait. Nous cherchons comment redonner ce que nous avons reçu à notre tour. C’est ainsi que notre vie demeure vivante, capable de se donner, de respecter l’autre, de dire du bien de lui. Parce que nous prenons le temps de recevoir et de donner, nous sommes le sel de la terre et la lumière du monde qui manifeste le Dieu de la Vie. Tout vient de Dieu et tout retourne à Dieu avec action de grâce ! La rencontre de deux personnes mues par l’Esprit Saint est signe d’espérance, tout comme Jésus qui s’est fait Pain de vie, qui est la Lumière du monde dans le Don qu’il fait de lui-même.

Nous demandons la grâce de faire ce que Dieu veut, que nous soyons dans la foi et l’espérance, plein d’amour pour notre peuple.

Père Gilbert Adam
9 rue du Lavoir
60350 Trosly-Breuil

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