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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Au jour du jugement dernier, soyons prêt et amour tel que Jésus nous l'a enseigné

LECTURES DE LA MESSE
PREMIÈRE LECTURE
« Si vous ne croyez pas, vous ne pourrez pas tenir » (Is 7, 1-9)

Lecture du livre du prophète Isaïe

Au temps d’Acaz, roi de Juda,
Recine, roi d’Aram, et Pékah, fils de Remalyahou, roi d’Israël,
montèrent contre Jérusalem pour l’attaquer,
mais ils ne purent lui donner l’assaut.
    On informa la maison de David
que les Araméens avaient pris position en Éphraïm.
Alors le cœur du roi et le cœur de son peuple furent secoués
comme les arbres de la forêt sont secoués par le vent.
    Le Seigneur dit alors à Isaïe :
« Avec ton fils Shear-Yashoub (c’est-à-dire : “Un-reste-reviendra”),
va trouver Acaz, au bout du canal du réservoir supérieur,
sur la route du Champ-du-Foulon.
    Tu lui diras :
“Garde ton calme, ne crains pas,
ne va pas perdre cœur
devant ces deux bouts de tisons fumants,
à cause de la colère brûlante du roi d’Aram
et du roi d’Israël,
    Oui, Aram a décidé ta perte,
en accord avec Éphraïm et son roi.
Ils se sont dit :
    Marchons contre le royaume de Juda,
pour l’intimider,
et nous le forcerons à se rendre ;
alors, nous lui imposerons comme roi le fils de Tabéel.
    Ainsi parle le Seigneur Dieu :
Cela ne durera pas, ne sera pas,
    que la capitale d’Aram soit Damas,
et Recine, le chef de Damas,
    que la capitale d’Éphraïm soit Samarie,
et le fils de Remalyahou, chef de Samarie.
– Dans soixante-cinq ans, Éphraïm, écrasé,
cessera d’être un peuple.
Mais vous, si vous ne croyez pas,
vous ne pourrez pas tenir.” »

            – Parole du Seigneur.

PSAUME
(Ps 47 (48), 2-3ab, 3cd-4, 5-6,7-8)

R/ Jérusalem, ville de Dieu,
Dieu l’affermira pour toujours !
 (cf. Ps 47, 9bc)

Il est grand, le Seigneur, hautement loué,
dans la ville de notre Dieu,
sa sainte montagne, altière et belle,
joie de toute la terre.

La montagne de Sion, c’est le pôle du monde,
la cité du grand roi ;
Dieu se révèle, en ses palais,
vraie citadelle.

Voici que des rois s’étaient ligués,
ils avançaient tous ensemble ;
ils ont vu, et soudain stupéfaits,
pris de panique, ils ont fui.

Et voilà qu’un tremblement les saisit :
douleurs de femme qui accouche ;
un vent qui souffle du désert
a brisé les vaisseaux de Tarsis.

ÉVANGILE
« Au jour du Jugement, Tyr et Sidon et le pays de Sodome seront traités moins sévèrement que vous » (Mt 11, 20-24)

Alléluia. Alléluia.
Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur,
mais écoutez la voix du Seigneur.
Alléluia. (cf. Ps 94, 8a.7c)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
    Jésus se mit à faire des reproches
aux villes où avaient eu lieu la plupart de ses miracles,
parce qu’elles ne s’étaient pas converties :
    « Malheureuse es-tu, Corazine !
Malheureuse es-tu, Bethsaïde !
Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous
avaient eu lieu à Tyr et à Sidon,
ces villes, autrefois, se seraient converties,
sous le sac et la cendre.
    Aussi, je vous le déclare :
au jour du Jugement,
Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous.
    Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu’au ciel ?
Non, tu descendras jusqu’au séjour des morts !
Car, si les miracles qui ont eu lieu chez toi
avaient eu lieu à Sodome,
cette ville serait encore là aujourd’hui.
    Aussi, je vous le déclare :
au jour du Jugement,
le pays de Sodome sera traité moins sévèrement que toi. »

            – Acclamons la Parole de Dieu.

Les miracles du lac
Les miracles du lac

Dieu est tellement discret, tellement respectueux de notre liberté qu'Il nous offre des signes mais ne nous oblige pas à y croire ! Jésus nous met en garde contre l'abus que nous faisons de notre liberté. Dieu, comme pour ces villes, nous provoque par maints signes.

 je vous le déclare :
au jour du Jugement,
le pays de Sodome sera traité moins sévèrement que toi. »


Méditation de l'évangile du mardi 14 juillet

Jésus est venu pour annoncer la Bonne Nouvelle du Royaume, et ce qu'il reproche à Chorozaïn et à Bethsaïde, c'est d'avoir refusé l'évidence et de ne pas avoir voulu “faire pénitence” c'est-à-dire de n'avoir pas voulu changer de mentalité pour vivre selon ses enseignements. Il avait pourtant fait assez de miracles chez elles.

“Alors Jésus se mit à reprocher aux villes où avait eu lieu le plus grand nombre de ses miracles, de n'avoir pas fait pénitence”

Dieu est tellement discret, tellement respectueux de notre liberté qu'Il nous offre des signes mais ne nous oblige pas à y croire ! Dans ses invectives aux villes des bords du Lac, Jésus nous met en garde contre l'abus que nous faisons de notre liberté. Dieu, comme pour ces villes, nous provoque par maints signes.

La foi se vit entre Dieu et nous, au niveau des signes acceptés ou refusés. Ce n'est jamais la Lumière qui nous manque mais, comme pour les contemporains de Jésus, c'est nous qui manquons à la Lumière.

Jésus ne parle pour ainsi dire jamais de ses miracles. Il recommande même à ses miraculés de se taire et évite soigneusement toute propagande. Mais ici, dans ses reproches aux villes du Lac, Il rappelle lui-même toutes les merveilles accomplies chez elles.

Les miracles font partie de la trame de l'Evangile. Vouloir les enlever, parce qu'ils choquent le rationalisme de certains, c'est en même temps couper les fils de ses discours et enlever toutes valeurs à ces textes. Jésus lui-même avoue avoir réalisé beaucoup de miracles, sans grand effet sur le changement de mentalité des habitants des villes du bord du Lac.

“Malheur à toi, Chorozaïn ! Malheur à toi, Bethsaïde ! Car si c'était à Tyr et à Sidon qu'avaient eu lieu les miracles opérés parmi vous, depuis longtemps elles auraient fait pénitence avec sac et cendre”

Normalement, les oeuvres de Jésus, ses miracles sont justement faits pour nous pousser à la réflexion et nous amener à la conversion. Mais on est toujours devant le même problème, celui de la foi. Les signes de Dieu, que sont les miracles, ne sont lisibles que dans une attitude de foi. Nous n'acceptons pas toujours cette Lumière et cet éclairage…

Ses frères, cousins et parenté désirent le voir se rendre à Jérusalem, la ville lumière, pour “arriver”, réussir avec Lui. Ils ont vu ses miracles, il faut en tirer parti. C'est une chose familiale.

Mais la réponse de Jésus est claire : “Mon temps n'est pas encore venu ; mais le vôtre est toujours prêt”

“Mon temps”, c'est le temps de la Passion. Il n'est pas encore venu et la fête de la réussite terrestre n'est pas ma fête. Bientôt pour moi ce sera l'heure de ma fête pascale.

L'efficacité terrestre du Royaume ne l'intéresse pas, mais il y a une autre efficacité, celle du salut du monde, par son obéissance à son Père. Alors ce sera son heure, son temps de réussir, le temps de la véritable efficacité…

“Voici que vient l'heure…”

“Père, l'heure arrive, glorifie ton Fils comme ton Fils te rend gloire”.

Père Gabriel

Saint Paul VI

pape de 1963-1978

Constitution apostolique « Paenitemini » du 18/02/1966 (trad. DC 1466, p. 386 rev.)

 

Le Christ nous appelle tous à la conversion

Le Christ, qui pendant sa vie a toujours fait ce qu'il enseignait, a passé quarante jours et quarante nuits dans le jeûne et la prière avant de commencer son ministère. Il a inauguré sa mission publique par ce message joyeux : « Le Royaume de Dieu est proche », ajoutant tout de suite ce commandement : « Repentez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle » (Mc 1,15). D'une certaine manière, c'est toute la vie chrétienne qui se trouve résumée dans ces paroles. On ne peut parvenir au Royaume annoncé par le Christ que par la « metanoia », c'est-à-dire par le changement et le renouvellement intime et total de l'homme tout entier. (...) L'invitation du Fils de Dieu à la metanoia nous oblige d'autant plus qu'il ne l'a pas seulement prêchée, mais qu'il s'est offert lui-même en exemple. Le Christ est en effet le modèle suprême des pénitents. Il a voulu souffrir non pas pour ses péchés, mais pour ceux des autres.

Lorsqu'il se met devant le Christ, l'homme est éclairé d'une lumière nouvelle : il reconnaît la sainteté de Dieu et la gravité du péché. Par la parole du Christ le message qui invite à la conversion et accorde le pardon des péchés lui est transmis. Ces dons, il les reçoit en plénitude dans le baptême, qui le configure à la Passion, à la mort et à la résurrection du Seigneur. Toute la vie à venir du baptisé est placé sous le signe de ce mystère. Tout chrétien doit donc suivre le Maître en renonçant à lui-même, en portant sa croix et en participant aux souffrances du Christ. Ainsi, transfiguré en image de sa mort, il devient capable de méditer la gloire de la résurrection. Il suivra également le Maître en vivant non plus pour lui, mais pour celui qui l'a aimé et s'est donné lui-même pour lui (Ga 2,20), et en vivant aussi pour ses frères, en complétant « dans sa chair ce qui manque aux épreuves du Christ pour son Corps qui est l'Église » (Col 1,24).

 
Homélie du Père Gilbert
 
si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que les gens y auraient pris le vêtement de deuil et la cendre en signe de pénitence.

 

Jésus se mit à faire des reproches sévères aux villes dans lesquelles avaient eu lieu la plupart des miracles, et qui n’avaient pas voulu changer radicalement, parce qu’elles ne s’étaient pas converties.

« Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que les gens y auraient pris le vêtement de deuil et la cendre en signe de pénitence. La personne qui aime sincèrement manifeste son amour en montrant à ses frères que ce qu’elle vit d’incompréhensible et de difficile la laisse dans la paix. Nous ouvrir à l’autre sans cesse est la meilleure condition pour aimer. Dire sa souffrance à son ami est la marque d’un amour véritable : "Malheureuse es-tu," est un cri de douleur de Jésus nous en fait la confidence. « Si vous ne tenez pas à moi, vous ne pouvez pas tenir, » dit-il encore. Sans cesse les aimés s’envoient des signes, des messages qu’il leur faut comprendre. Jésus nous donne l’exemple de ces confidences dans la Parole d’aujourd’hui. Par sa vie, il dit les merveilles que Dieu nous fait. Elles suscitent en nous une action de grâce, un merci. Nous aimons les dons de Dieu, mais il faut aimer et nous attacher au Dieu des dons bien davantage. C’est à la personne de Jésus qui nous donne vie que va notre attachement et notre reconnaissance. Nous épousons alors les sentiments de son cœur, et nous nous trouvons assoiffés d’amour, de justice et de vérité.

"Et toi, Capharnaüm, seras–tu élevée jusqu’au ciel ? Tu seras abaissée jusqu’au séjour des morts ; car si les miracles qui ont été faits chez toi avaient été faits à Sodome, elle demeurerait encore aujourd’hui ! Jésus a vécu l’expérience du délaissement des gens de ces bourgades, il en souffre d’une grande douleur. Ses appels à la conversion manifestent son attente. Il voudrait voir notre réponse de foi au Dieu de l’Alliance. Mais nous recevons comme un du ce qui nous est si abondamment donné gratuitement. Ce qui est un don de l’amour de Dieu devient normal. Nous perdons alors la ferveur, l’émerveillement et l’action de grâce. Dieu a posé des signes évidents de son Amour et son Peuple n’a pas répondu. Nous recevons les bienfaits de Dieu comme si nous n’étions « pas concernés par le Donateur. » Progressivement des « glissements » s’opèrent dans notre cœur. De l’enfant émerveillé du Père qui reçoit tout avec action de grâce, nous pouvons devenir des personnes blasées. Il nous faut revenir à la fidélité d’enfant de Dieu. Il nous faut retrouver le chemin de notre identité, le chemin de foi qui donne consistance à notre vie. Sinon, sans y prendre garde, nous accaparons les dons de Dieu comme de notre propre bien et nous ne voyons plus que Dieu prend soin de nous.

« C’est pourquoi, je vous le dis, au jour du jugement, ce sera moins dur pour le pays de Sodome que pour toi. » Jésus veut que nous prenions au sérieux les dons que le Père nous donne. Il veut que nous allions puiser aux sources de son amour ! Nous recevons la guérison de notre être par ses paroles qui nous appellent à un véritable don d’amour qui nous rendra libre. Si Jésus crie ces reproches, c’est parce que son cœur est blessé devant notre indifférence. Il s’agit pour nous d’entrer dans l’émerveillement et la reconnaissance de ce que Dieu nous donne. Notre vie est heureuse quand elle est accordée au cœur de notre Père. info document - JPEG - 557 koEntrer dans la réciprocité de l’amour va se traduire par un amour du prochain plus vrai. Il nous faut garder une ambiance amicale avec notre voisinage. Jésus nous dit combien Dieu nous aime, comme il veut que notre cœur soit proche de son cœur ! Nous voulons assumer notre identité d’enfant de Dieu. Puisons dans l’appel de Jésus les ressources pour rebondir, pour nous réveiller, pour nous ouvrir à la conversion. Le réveil de notre cœur sera l’action de grâce envers les dons de Dieu vécu au secret de notre cœur. Alors le souci du faible et du pauvre s’épanouira dans notre vie !

Nous demandons à Dieu la grâce d’un amour qui se répand de plus en plus en action de grâce.

L

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