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Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Au Mozambique, une église, un hôpital et une école détruites lors d’une attaque djihadiste

Au Mozambique, une église, un hôpital et une école détruites lors d’une attaque djihadiste

« Les forces armées ont réagi durement. Dans les rues, on tirait également à l’arme lourde. L’affrontement a duré plusieurs heures. À son terme, les rues étaient pleines de cadavres, y compris de civils, de corps meurtris sans pitié. »

Des djihadistes ont attaqué Mocímboa da Praia, une ville portuaire du nord du Mozambique, dans la province de Cabo Delgado, les 27 et 28 juin derniers. L’église, l’hôpital, une école secondaire, des maisons, des voitures et des magasins ont été incendiés par les miliciens.

La dernière attaque a eu lieu fin juin. La population, épuisée, ne résistera pas à un nouvel assaut, préviennent des missionnaires sur place.

Des missionnaires et des religieux sur place ont pu témoigner de ce drame auprès de l’Agence Fides. Ils racontent que les assaillants ont également libérés des détenus de la prison locale au sommet de laquelle ils ont hissé l’étendard noir de l’État Islamique, bien que leur affiliation à ce groupe demeure encore incertaine.

« Les forces armées ont réagi durement. Dans les rues, on tirait également à l’arme lourde. L’affrontement a duré plusieurs heures. À son terme, les rues étaient pleines de cadavres, y compris de civils, de corps meurtris sans pitié. »

Le village avait déjà été attaqué le 23 mars dernier, promettant alors de revenir. Les religieux craignent désormais de « nouveaux massacres ».

« On craint qu’ils ne reviennent et se livrent à de nouveaux massacres. La population est déjà éprouvée physiquement et psychologiquement et pourrait ne pas résister à une nouvelle attaque. »

En mai dernier, les Evêques de la Province ecclésiastique de Nampula, dans le nord du Mozambique, dénonçaient déjà « l’aggravation de la situation à Cabo Delgado ».

« Nous sommes profondément préoccupés par l’aggravation de la situation à Cabo Delgado, devenu le théâtre d’une guerre mystérieuse et incompréhensible. La guerre ayant débuté en octobre 2017, se répand actuellement dans toute la Province et avec elle de nombreuses autres formes de violence et de violations des droits fondamentaux, détériorant ainsi les conditions de vie déjà précaires et causant de graves souffrances aux populations. Les conséquences dramatiques de cette crise sont évidentes : incendies de villages, destruction d’infrastructures économiques et sociales, populations épouvantées et affamées, familles en fuite, confuses et désorientées qui ne savent où chercher refuge et protection. Comme si cela ne suffisait pas, la même province de Cabo Delgado, déjà si durement touchée, est malheureusement devenue également l’épicentre de la pandémie de Covid-19 au Mozambique. »

De nombreuses familles ont fuit, certaines en bateaux. Selon Vatican News, un bilan officiel ferait état de 900 morts et plus de 200 000 personnes déplacées depuis le début des attaques, en 2017.

M.C.

Crédit Image : naTsumi / Shutterstock.com

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