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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Jésus dit à Marie-Madeleine va dire Jésus est ressuscité, annonçons également Christ est vivant.

Jésus dit à Marie-Madeleine va dire Jésus est ressuscité, annonçons également  Christ est vivant.
Jésus est ressuscité
Méditation de l’Évangile du mercredi 22 juillet

Marie-Madeleine est désemparée, sans même songer encore à la résurrection, tant cela est hors de sa pensée. Mais elle annonce à Pierre et Jean que le corps du Seigneur a disparu. Leur sang ne fait qu'un tour et les voilà tous les deux qui courent à perdre haleine vers le tombeau.

 

Marie Madeleine s'en va donc annoncer aux disciples :
« J'ai vu le Seigneur ! »,
et elle raconta ce qu'il lui avait dit.

 

Méditation de l'Evangile du mercredi 22 juillet

Marie-Madeleine et Marie, mère de Jacques ont patienté pendant tout le sabbat, mais elles n'y tiennent plus.I l fait encore nuit, et voici qu'elles sont déjà en route pour le tombeau.

“Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala vient de bonne heure, quand il faisait encore nuit, vers le tombeau.Et elle voit la pierre enlevée du tombeau”

“Après le sabbat, à l'aurore du premier jour de la semaine, Marie de Magdala et l'autre Marie vinrent voir le sépulcre”

Jésus occupe une telle place dans les coeurs qu'Il a conquis, qu'à la vue du tombeau, Marie-Madeleine le croit volé et court confier aux amis, Pierre et Jean, sa douleur d'avoir même perdu le corps de Celui qu'elle aimait tant.

“Marie-Madeleine se met donc à courir et se rend auprès de Simon-Pierre et auprès de l'autre disciple que Jésus aimait et leur dit : on a enlevé le Seigneur du tombeau et nous ne savons pas où on l'a mis”

Elle est désemparée, sans même songer encore à la résurrection, tant cela est hors de sa pensée. Mais elle annonce à Pierre et Jean que le corps du Seigneur a disparu.

Leur sang ne fait qu'un tour et les voilà tous les deux qui courent à perdre haleine vers le tombeau.

Tous deux se mirent à courir pareillement, et même l'autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau”. 

Jean, déférant envers son aîné, n'entre pas mais se penche pour regarder. Pierre entre.

“Et il entra dans le tombeau : il regarde les linges qui sont retombés”

Jésus ramène toute l'humanité vers Dieu, vers le Père, tous ces fils dispersés dans le temps et l'espace. Sa résurrection est le signe de notre adoption, d'où la parole dite à Marie-Madeleine :

“Ne me touche pas, car Je ne suis pas encore monté vers le Père, mais va vers mes frères et dis-leur : Je monte vers mon Père, et vers mon Dieu et votre Dieu. Marie de Magdala vient annoncer aux disciples : j'ai vu le Seigneur; Et ce qu'Il lui avait dit”

Le Fils de l'homme regarde ses disciples comme des frères et celle qui annonce sa résurrection est une femme, tirée par Lui du péché, et passée du mépris des hommes à l'amour respectueux de Dieu.

Il ose lui révéler en premier le mystère, et l'envoie l'annoncer aux siens. Il se moque de nos conventions. Il est venu pour sauver.


Père Gabriel

Saint Alphonse-Marie de Liguori (1696-1787)

évêque et docteur de l'Église

Il faut parler à Dieu avec confiance et familiarité (Manière de converser avec Dieu, trad. de l'italien, coll. du Laurier, pub. sous la dir. de P. Richard, éd. Le Laurier, 1988, p. 4-5 ; rev.)

Dieu de mon cœur et mon partage pour l’éternité !

Dites souvent à Dieu : « Mon Seigneur, pourquoi m’aimez-vous à ce point ? Que voyez-vous de bon en moi ? Avez-vous oublié quelles offenses je vous ai faites ? Ah ! dès lors que vous m’avez traité avec tant d’amour, au lieu de m’envoyer en enfer, vous m’avez comblé de grâces, à qui donc voudrais-je désormais porter mon amour, sinon à vous, ô Bien qui êtes mon bien et tout mon bien ? Mon Dieu, Dieu tout aimable, dans mes péchés passés, ce qui m’afflige le plus, ce ne sont pas les châtiments que je vous ai causés, à vous qui êtes digne d’un amour infini, vous qui ne savez pas mépriser un cœur qui se repent et s’humilie (cf. Ps 50,19). Ah ! désormais, pour cette vie et pour l’autre, mon cœur n’aspire plus qu’à vous posséder, vous. « Qu’y a-t-il pour moi au ciel et hormis vous, qu’est-ce que je désire sur la terre ? Vous êtes le Dieu de mon cœur, le Dieu qui est mon partage pour l’éternité » (cf. Ps 72,25-26). Oui, vous êtes, et à jamais vous serez, l’unique Maître de mon cœur, de ma volonté et mon unique trésor, mon paradis, le terme de mes espérances et de mes affections, mon tout, en un mot, vous le Dieu de mon cœur et mon partage pour toujours. » Il faut affermir toujours davantage votre confiance en Dieu. Pour cela, rappelez-vous fréquemment la conduite, toute la tendresse qu’il a tenue à votre égard, les doux moyens qu’a employés sa miséricorde pour vous ramener des chemins où vous vous égariez, vous dégager des attaches de la terre et vous attirer à son saint amour.

Homélie Père Gilbert Adam

 

 

Sainte Marie-Madeleine
Jésus lui dit alors : « Marie ! »
 

"Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau."

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. » Marie-Madeleine s’est attachée à Jésus de tout son être. Avant de le rencontrer, elle avait essayé de combler son cœur de toutes sortes de manières et elle s’était trompée de chemin. Quand elle rencontre Jésus, Il lui révèle le véritable Amour. C’est ce que cherchait son cœur. Au lendemain de la grande épreuve de la Croix elle continue à le chercher. Jésus est passé par la Croix, elle y est passée avec lui. Il était devenu sa vie et sa vie est maintenant crucifiée. Marie Madeleine est triste, elle pleure. Lorsqu’elle arrive au tombeau, sa tristesse se transforme au cauchemar car le corps de Jésus n’y est plus. Sa douleur est accentuée par l’ignorance du lieu où il se trouve. Il fait encore sombre, la pierre a été enlevée et le tombeau est vide. Nous sommes devant l’expérience de la mort et de la résurrection de Jésus. Marie Madeleine se penche vers l’intérieur et elle aperçoit deux anges, mais ce n’est pas Jésus ! Marie-Madeleine est le modèle de la persévérance dans notre vie spirituelle. Dans son cheminement, elle nous donne de rechercher le Dieu vivant.

"Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus." 
Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître. Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Jésus vient lui-même à sa rencontre sans se faire reconnaître. Elle ne le reconnaît pas. Il l’appelle alors par son Nom : « Marie ! » À cet instant, la joie, le bonheur, la paix refluent dans son cœur et dans son corps. Elle veut le saisir. Une joie immense la comble et l’illumine : "J’ai vu le Seigneur, et voilà ce qu’Il m’a dit !" Avec les yeux et les oreilles de la foi, son cœur peut bondir de joie. Elle devient, après Marie la Mère de Jésus, le modèle de ceux qui cherchent Dieu. « Entraîne-moi, nous courrons, » dit le Cantique des cantiques. Dieu veut être le tout de notre vie. Il faudra progressivement que toutes les médiations s’effacent pour que nous nous trouvions face à face avec le Dieu vivant.

"Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit. » 
Jésus est réaliste, il ne nous laisse pas seuls pour combattre le malin, le monde, et notre propre égoïsme. Alors se réveille l’ardeur du cœur de Marie Madeleine plus encore qu’au premier jour. Elle est réveillée dans un immense amour. Elle a retrouvé Celui que son cœur aime. Elle ne le lâchera plus, il est devenu plus intime à elle-même qu’elle n’est intime à elle-même. Il rejoint l’origine de sa vie, l’origine même de son bonheur. Elle en est devenue sa messagère. Après être passée par des nuits d’orages, par toutes sortes d’épreuves, elle est réveillée. Mystère de notre humanité que Jésus a épousée dans le sein de Marie. Cette humanité tissée dans le sein de Marie a pris place à l’Ascension au sein même de la Trinité sainte. Le Verbe de Dieu a assumé toute chair humaine. Jésus entraîne notre humanité vers le Père. Nous, nous sommes encore en chemin. Nous demandons aujourd’hui la persévérance. Jésus est Dieu, « Dieu né de Dieu, Lumière née de la Lumière. » Créateur du ciel et de la terre, et Il est notre Dieu, le Dieu d’amour, le Dieu qui nous sauve.

Nous demandons la grâce de cheminer vers Dieu, d’entrer dans le Mystère de la Résurrection de Jésus.

Père Gilbert Adam
9 rue du Lavoir
60350 Trosly-Breuil

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